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 Mon histoire

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AuteurMessage
orbrun



Messages : 6
Date d'inscription : 15/09/2010

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MessageSujet: Mon histoire   Mon histoire Icon_minitimeJeu 16 Sep 2010 - 0:13

Bonsoir à tous,

je ne savais pas vraiment où poster mon message d'appel à l'aide Smile
J'ai finalement opté pour dépression parce qu'elle menace vraiment, même si elle n'est aujourd'hui non pas une maladie chez moi mais plutot le résultat d'une accumulation de mauvaises choses, pour simplifier... La nature m'a doté d'un cerveau qui analyse beaucoup, ce depuis toute petite, doublé d'une empathie certaine, je connais le pourquoi de mon état actuel; par contre, je n'arrive pas à le dépasser alors même que je déploierai dix fois plus d'energie et de soutien envers une personne qui aurait à affronter les mêmes démons...mais mes émotions me touchent trop, il semble qu'il y a beaucoup de colère refoulée que je n'arrive pas à suffisement externaliser; aujourd'hui, je tremble pour moi, vraiment : je tremble au quotidien, epuisée je pense, et je tremble pour ma santé morale et mon devenir.
Mon premier souvenir remonte à mes deux ans : je suis dans les bras de ma mère, je pleure et supplie mon père de m'emmener avec lui; mes parents se séparent, il part en fait chez ses parents, dans la région parisienne alors qu'on vit sur bordeaux. Il me répond "non, toi tu restes avec maman, et tu vas prendre soin d'elle". Un message qui s'est bien ancré en moi : "soit adulte et responsable bien avant l'age, et soutiens les adultes!"
Mon enfance n'est pas très "joyeuse" sans vouloir la dramatiser : ma mère se remarie rapidement, mon père ne supportant pas la séparation, fait un amalgame mère/enfant et me renie officieusement : ce sont ces parents qui useront du droit de garde qui lui était revenu. Il ne paiera pas non plus de pension alimentaire ou si peu, je le croiserai rarement en vacances chez mes grand-parents paternels; j'ai trop de doigts sur une main pour compter mes souvenirs avec lui et les rares que j'ai ne sont pas forcément heureux.
Pourtant, petite, et longtemps, j'ai l'impression de ne pas en souffrir, même si le souvenir de son départ reste ancré dans ma mémoire, si jeune, je me rememore ce souvenir sans souffrance...
J'ai donc grandit chez ma mère, avec mon beau-père que j'ai vite appelé par son prénom plutot que papa. Pendant quelques années, j'ai l'impression d'avoir une enfance à peu près normale (je me souviens de ma mère qui venait le soir me border par exemple, ou de soirées à danser toutes les deux, après qu'elle m'ait maquillée et fait deux couettes, sur les rita mitsouko comme deux folles lol, nous étions souvent toutes les deux, mon beau-père en déplacemet à l'étranger). A l'époque, je suis déjà un peu timide, une des assistante maternelle est touchée par ma sensibilité (pas sensiblerie!!!) et me prend sous son aile (elle appellera sa fille du même prénom que le mien d'ailleurs) : je venais de déménager et je devais avoir un peu peur des autres.
un jour, alors que j'en rêve sans l'avouer, ma mère me demande si j'aimerai avoir un petit frère ou une petite soeur. Je m'en souviens parfaitement, c'était au réveil. Je lui réponds que je préfèrerais un petit frère, elle de me dire qu'elle aussi elle aimerait bien mais qu'on saurai ça plus tard.
J'ai eu un frère! J'avais 6 ans. Un cadeau du ciel que j'ai adoré presque au premier jour (la première fois que je l'ai vu, je ne m'attendais pas à ce qu'un frère soit si petit et toujours en train de dormir, mais très vite l'étonnement a laissé place à l'amour)
Puis ma mère commence à sombrer et à se détacher même de son rôle de mère. Elle n'a pas eu de chance en amour. J'ai donc grandit dans le quasi abandon, des "parents" présents physiquement mais nous laissant grandir seuls. On a vécu la violence physique de mon beau-père sur ma mère, l'alcoolisme des deux. Je tentais de protéger mon frère et grandissait seule, enfermée dans ma chambre, tranquille parce qu'on croyait que je travaillais mes cours, ou à jouer avec mon frère.
Heureusement, j'ai eu plein de tuteurs sur lesquels m'appuyer : mon frère déjà, puis des voisins que je n'avais aucune gène à déranger et m'incruster chez eux (forcément, une petite fille qui attirait la sympathie des adultes, principe même de la résilience); j'avais aussi à mes cotes la famille de mon beau père, donc très souvent chez tantes et oncles, grand tatie et mamie papy. Ajouté à cela tous mes cousins cousines, ils ont tous été sûrement ma bouée de sauvetage!
Ma mère n'assumant pas, qu'elle travaille ou non, je m'occupais du linge très jeune, au collège voire avant, histoire d'avoir quelque chose à me mettre sur le dos, mêe si mal habillée (on avait peu de moyens financiers et le manque de préoccupations parentales aidant...). Très vite je me suis fait à manger aussi quand mes parents n'étaient pas là. Je me suis assumée très tôt, trop tot, sans jamais rien revendiquer. Et j'ai même assumé ce que les adultes n'assumaient pas eux-même.
Une reflexion de mon beau-père me revient à l'instant : j'ai fait mon stage de 3ème dans le cabinet comptable qui faisait ses bilans. L'expert comptable lui avait dit que j'étais très mature pour mon âge! Tu parles d'une révélation, forcément!Bref
Je poursuis ma scolarité malgré tout sans redoubler, sans vraiment travailler mais mes résultats étaient satisfaisants (même si en 6ème, mon prof de français avait vu que je me donnais pas les moyens d'aller au plus haut niveau : "14 de moyenne, c'est bien, mais pourrait mieux faire, Aurélie s'assiet sur ses facilités"
A la maison, on s'en fout, ça passe et on me voit avocate! J'obtiens mon bac,même si j'étais très souvente absente au cours : mention AB. Je ne doutais pas de l'obtention du bac à l'époque, je visais la mention alors meme que je n'allais pas forcément en cours, revenant vers les 9h30 chez moi en disant à ma mère qu'il y avait grève, je me sentais en sécurité bizarrement auprès d'elle (je cherchais sûrement à retrouver son amour maternel en étant à ses cotés, seule,rien que nous deux comme quand j'étais toute petite)
En suivant, je pars de chez moi : j'avais en gros le choix de me tenter de construire un avenir, soit de rester et devoir de suite travailler pour participer aux charges, dixit mon beau-père. Il apprend un soir de beuverie, de la bouche de mon ex-copain de l'époque, que je suis une trainée, et il le croit! Il rentre donc furieux que son honneur puisse être bafoué (alors qu'il a lui meme connu ce genre de réputation mensongère plus jeune) et me frappe : ma mère regarde, en tenant mon frere devant elle, le serrant d ses bras.
Mes grand-parents maternels m'accueillent, parce que mis au courant quelques semaines plus tard en passant quelques jours chez nous (ma mère me disait de prendre le bus pour aller à mon premier rendez-vous gyneco, devant sa propre mère, ma grand-mère n'a pa ssupporté et je lui ai avoué tout le reste en suivant, l'alcool, la violence, le désamour...). Je me souviens d'avoir passé, peu de temps après, 15 jours à pleurer, m'isolant dans ma chambre : j'avais perdu mon frère, mon chien mon chat et les rares amis que j'avais pu avoir sans "entretenir les relations", je ne pouvais pas (seule dans ma chambre, à la campagne, ni mère ni père pour prendre la voiture et me mener chez des copains... mais j'ai grandit malgré tout, sans causer de problème). J'avais 18 ans et une force débordante, malgré toutes ses épreuves. J'ai rencontré en travaillant, celui que j'épouserai en 2002 : quelqu'un de bien, mais insensible aux états d'ames des autres : vision restreinte à sa seule perception des choses.
Je me suis mariée : il avait un cote securisant et prennait soin de moi, je l'aimais, même si il avait plutot tendance a me décourager (jamais tu n'arrivera à avoir ton bts, c'est trop dur!). En juin 2002, je réussissais mon bts, en aout, mon frere m'accompagnais devant l'hotel de l'église pour mon mariage, après de lngues années d'absence, ils étaient là avec ma mère, pour la cérémonie seulement, mais c'était déjà beaucoup. En décembre 2002, mon frès décède dans un accident de voiture, à 18 ans tout juste. Moi qui m'étais mis en tête, lorsque je suis partie de chez mes parents, que j'allais me construire une situation pour pouvoir l'aider le jour ou il en aurait besoin, et qui attendais avec hate ses 18 ans, libérés de l'emprise parentale... mon frère meurt. Je n'ai toujours pas fait le deuil, trop de souffrances : c'était mon petit frère, j'ai pas pu aller à la morgue, je serai morte au moins cérébralement, de le voir mort. C'est une horreur à vivre... on m'arrachait les entrailles, une horreur encore aujourd'hu, un deuil à terminer pour pouvoir profiter sereinement de cette chance de l'avoir connu...
Décembre 2004, c'est au tour de ma mère, 47 ans. Et ça continue : mon géniteur, début d'année 2007 (donc à quelques semaines près, deux ans après), 56 ans : ça m'interpelle et m'emeut, tant de mort de gens si proches. Début d'année 2009, mon beau-père, 52 ans.
Entre temps, en 2006, séparation : mon ex manque cruellement de sensibilité à l'époque et se réjouit par exemple des indemnités que je vais toucher en réparation de préjudice pour le décès de mon frère (action en justice), je parle des réparations qui me reviennent, mais aussi celle de ma mère, morte entre temps : "on va pouvoir aller faire les boutiques!!"Ce n'est pas la raison, plutot un ensemble de choses : pas soutenue, tout à porter, aucune compréhension, d'où lassitude.
En parlant de lassitude, je dois bien vous lasser : c'est long!
Aout-septemre 2006, je doute du bien fondé de notre séparation, quelques mois plus tot, mais il est trop tard : en fait j'ai peur. Hjeureusement, changement de travail de mon côté, c'est prometteur, donc j'avance.
Désillusion professionnelle début 2008, crises d'angoisses aout-septembre 2008, antidepresseurs et psychiatre jusqu'en avril 2009. En mars, le décés de mon beau pere,enterré au même endroit que mon frère, j'ai cru ne pas pouvoir supporter de me trouver face au tombeau, mais j'ai tenu bon et pris le dessus.
Octobre 2009, je demande à être licenciée, à bout de nerf (on m'a pressé comme une orange, j'ai plus confiance). Fin décembre : aucun candidat reçu. On me propose un poste dans une entreprise similaire, devant l'enthousiasme du dirigeant, je demissionne : un poste qui ne me plaira absolument pas, une très mauvaise ambiance,des gens moqueurs méchants... 5 mois après, rupture conventionnelle.
Je voulais m'accorder un peu de temps pour moi, ne sachant plus où aller niveau professionnel, j'ai entamé un bilan de compétences. Aout septembre 2010, mes angoisses refont surface!!! J'ai peur des gens, de ceux qui peuvent m'être proches, donc je m'isole. Je n'ai puls d'acitivité professionnelle, et j'apprehende. Je bois pour calmer mes angoisses. Il semblerait que j'ai trop de colère enfouies en moi; pourtant pendant ma période pys-antidepresseurs, j'ai pleuré, ralé contre ceux qui m'ont laissé ou malaimée. j'ai oublié de mentionner deux choses : à 18 ans, mes grand parents paternels me renient, pour protéger leur fils (j'avais simplement besoin de sa feuille d'imposition pour une demande de bourse); et petite, mon grand père manternel, en qui j'avais toute confiance, et alors que je lui portais un cadeau fait par mes menottes (un porte stylos), m'a pris la main et l'a posée sur son sexe. et ça a durée plusieurs années, il mettait sa langue dans mes oreilles et me faisait caresser son sex; j'ai choisi de ne rien dire (je devait avoir 7 ans maxi!) pour ne pas créer de scandale ou me confronter à ma mère qui aurait pu me prendre pour une menteuse...

Rien d'étonnant donc qu'aujourd'hui je tremble : le soucis c'est que je m'isole des autres, j'ai peur intérieurement d'eux, meme si personne ne peux rien percevoir aujourd'hui (tout un chacun me croit très occupée avec d'autres). Mais moi j'ai peur! et je m'isole. J'ai trop supporté, trop enduré, trop de deuils!!! trop de mal-amour et de négligence : on'a jamais fait attention à moi!! ma grand mere m'a souvent pleuré au téléphone la mort de son petit fils et de sa fille, et moi médusée, sans voix, je ne pouvais répondre!, ou alors un oncle et mon ex qui ne pouvaient comprendre qu'un mois après je puisse encore etre touchée par le décès de mon frere, ou un oncle et une tante de me dire d'être forte pour ma mère alors que je tenais à peine debout)
Tant de sabotages... normal que je finisse par flancher. J'aimerai m'en sortir, je veux pas jeter l'éponge, même si parfois il m'arrive de penser que cette vie ne mérite vraiment pas d'être vécue. D'autres ont vécu pire et vivent librement ou presque : je veux me libérer de mes angoisses, je veux vivre : je respire à peine, je survie, et (meme si ca peut paraitre ridicule, comme quoi la vie ne tient pas à grand chose, si je suis encore ici c'est très certainement parce que j'ai un jour pris un petit chat adorable à ma charge et qu'il est hors de question que je l'abandonne, je sais trop ce que c'est)
Voilà, ne sachant pas faire bref, j'ai écrit un texte de deux heures Smile que vous n'aurez surement pas eu la patience de lire, normal
Si quelqu'un a des "solutions", des méthodes que je puisse appliquer pour me débarrasser de mes fantommes et ne pas donner raison a tous ces irresponsables que j'ai rencontrés sur mon chemin : j'aimerai m'en sortir, mais ca devient dur (le cote financier n'aidant pas)

Ecoutez, si vous m'avez lue jusqu'au bout : chapeau bas!!!!
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bmagj

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MessageSujet: Re: Mon histoire   Mon histoire Icon_minitimeJeu 16 Sep 2010 - 1:36

Bon, j'ai réussi à te lire jusqu'aux quatre points d'exclamations.

Je n'ai pas de solutions, je n'ai pas ton vécu.
Un moment tu parles d'alcool. Se réfugier dedans n'est pas la solution. C'est divertissant, mais boire pour oublier, il n'y a rien de pire.

Ton histoire m'a touché.
Je te souhaite de pouvoir t'en sortir. Si tu n'as personne dans le monde réel pour t'écouter, je suis prêt à endosser ce rôle ici même ou par mp, ainsi que bien d'autres évidemment. Je ne peux que t'encourager à sortir de chez toi pour te vider la tête.

Amicalement,

bmagj
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