mamie,
me voilà entre face à un moment difficile de ma vie, déjà l'année dernière au moment de mon anniversaire, tu n'étais pas là, tu sais celui où on aurait du partir toute les deux en Australie comme tu m'avais promis quand j'étais toute petite, cette année, l'anniversaire de ma majorité, tu n'était pas là bien sur, mais cette fois ci tu était dans mon coeur et non le long de mes joues, dans mes larmes.

Noël approche, et on ne le fêtera pas chez toi, non, mais à la maison, en famille, et même s'il n'y aura pas de place pour toi, tu sera dans nos coeurs, soit en sure.
La fin de l'année approche aussi, depuis déjà plusieurs années, où tu n'est pas là, qu'on ne peut pas t'envoyer de message de bonne année, et bien je pense fort à toi, au point que j'en pleure, parce que tu me manque terriblement.

Cette année, j'ai enfin dis ce que je pensais à maman, je fais enfin ce qui me plait, c'est à dire de la bio, comme toi, peut être que je serais prof plus tard, comme toi. Tu m'as donné cette passion, et maintenant dans mon élément je suis heureuse, mais il me manque toujours quelque chose, ce quelque chose c'est toi, je ne peut pas parler de ce que je fais au gens autour de moi, il ne comprenne pas à quel point je peut y être attaché d'apprendre de nouvelle choses, d'apprendre ce que toi tu as tant aimé au point de vouloir l'enseigner et de partager ta passion.

Je suis le même chemin que toi, car pour moi c'est une façon de ne pas me détacher de toi, mais j'aime ce que je fais ! tu m'as donné cette passion.
Cela fait maintenant près de 5 ans que tu ai partie, et j'ai toujours aussi mal, tu n'es pas là quant j'ai une bonne note en bio, t'imagine j'ai eu 13 à mon dernier gros contrôle, j'avais travailler dur, avec des schéma et tout comme tu m'avais appris, et puis la prof de soutien était super bien, je comprenais vraiment, comme avec toi en fait.

Je n'ai toujours pas pu retourner sur ta tombe, maman ne veut pas et ne voit pas l'intérêt, alors j'attends avec impatience d'avoir mon permis pour pouvoir y aller, et demander à quelqu'un en qui j'ai confiance de m'accompagner. Il n'y as pas très longtemps j'ai appris que la maison de là bas, allait être vendu, ça m'as fait un choc terrible, vendre la seule chose qui nous reste de toi, alors oui on ne s'en sert presque plus mais quand même, c'est ta maison et celle de grand père. Il n'ont pas le droit, bon pour l'instant il n'y as pas d'acheteurs, mais bon quand même... Je voudrais y retourner, j'en ai parlé à papa, il m'as dis qu'on irait, mais maman as du faire opposition et je n'en ai plus entendu parler, alors que ça fait bien 5 mois..

J'en veux encore beaucoup à maman sur ton sujet, j'ai appris quelque chose que Cécile m'as dis, ça m'as choqué, mais tellement que un soir j'ai tout balancer à maman, que si je m'engueulait avec elle depuis la 4eme c'est bien qu'il y avait une raison, le pire c'est qu'elle n'en voyait pas, alors je lui ai dit que quand même le fait que tu ne soit plus là m'as fait un vide et j'ai quasiment fait une dépression, je ne voulais pas que tu sois partie, c'était pas possible pour moi, c'était pas vrai, tu ne pouvais pas, tu avais l'air si bien quelque jours plus tôt quand on était venu te voir à l'hôpital avec papa et Quentin. Tu avais l'air en forme et tout, tu avais l'air de repartir... et non le sort en as décidé autrement, alors il as bien fallu vivre sans toi, mais certains jours c'est si dur..
Les lundis et mardis me paraissent très long si mes pensées arrivent vers toi.

Dans tout les cas, je te souhaite en avance, mais ce n'est pas grave, de bonnes fêtes, et je sais que tu pense à moi n'importe où tu es.
Je t'aime ma mamie, ou mamy madelaine comme tu le disais, tu me manque, je ne te reverrais jamais, mais tu es dans mon esprit, dans mon coeur, je t'aime.

Je n'arrive même pas à finir ce message tellement je pleure. Encore cette année il as fallu que je t'écrive, plus ou moins directement. C'est ma façon à moi de dire que j'aimais profondément ma grand mère et que jamais je ne l'oublierais.

Pour ceux qui ont réussi à lire jusque là, je les remercie.

je t'aime mamie..

Magnifique texte MissSouri7.
Si cela te fait du bien, alors écris, ça soulage notre peine !

Saylor a écrit:

Magnifique texte MissSouri7.

tu trouve ?

Oui, c'est vrai ! Tu t'exprime et c'est ça l'essentiel ! Ta mamie aurait été fière de toi et je suis certaine que là où elle se trouve, elle l'est!

elle me manque tellement...

Oui je comprends.
Il m'a fallut 8 ans pour faire vraiment le deuil de ma grand-mère et cette nuit j'ai rêvé d'elle. Elle me disait qu'elle était fière de moi, qu'il ne fallait pas que je baisse les bras, et que je n'oublie pas de prendre soin de moi et qu'elle m'embrassait, ainsi que toute la famille. Ca m'a donné une force incroyable au réveil, c'était juste une parenthèse.
Pour revenir à ta mamie que tu aimais tant, sache que, lorsque tu seras prête à la laisser partir, à la laisser là où elle est aujourd'hui heureuse, ton travail de deuil commencera. Tant que tu resteras sur le présent, le travail psychique est bloqué. Cela prend du temps mais ce n'est pas impossible, crois moi !

c'est à chaque fois que j'arrive près des fetes, près de mon anniv, près du sien ou de la date de son décès que je retombe, alors que mon copain ma largué ya deux mois, j'ai tenu bon, j'ai pas trop déprimé, j'ai réussi à tenir comme ça ne m'étais jamais arrivé, et là je craque à cause de cauchemar qui ne cessent de me tourmenter et de pensée vers ma mamie...

MissSouri7, c'est tout simplement

tu le pense vraiment clair de lune ?


je suis tellement désespéré parfois, tellement désemparée sans elle...

Je viens de voir ce post MissSouri (on en avait parlé sur un autre sujet), et je trouve ce texte rempli d'émotion, de sincérité, mais à la fois d'une profonde tristesse...

Il y a différentes étapes pour vivre après un deuil, mais tu vas voir, même si c'est long, douloureux, pénible, c'est un chemin qui te fera avancer...

Bon courage et encore bravo pour ce magnifique hommage !!

je t'assure que quand j'ai fini d'écrire ce texte, je n'étais pas dans un très bon état, j'étais en larmes et incapable de m'arréter..

Je le pense bien... Mais les larmes font aussi évacuer certaines choses qui n'ont pas de mots et qui nous font terriblement souffrir...

ton texte est magnifique !
quand j'avais 8 ans mon grand père est mort brusquement, sans qu'on s'y attende. J'en ai beaucoup souffert. Il me prenait sur ses genoux et me coupait des pommes (le fruit que je mange en très grande quantité) , il était super gentil, grand et fort.
Encore maintenant, plus de 20 ans plus tard, je continue à faire des petites prières pour lui, je lui demande conseil en rêve quand ça va pas.

Je ne me souviens pas du tout du deuil.

J'espère qu'avec le temps, le souvenir de la grand mère deviendra ta force sans être une souffrance.

Il ,s'agit de ta grand mère maternelle ou paternelle ? J'ai cru comprendre que les rapports entre toi et ta mère et ta mère et ta grand mère ne sont (n'étaient) pas au beau fixe.

J'espère que tu parviendras à sortir tout ce que tu as à sortir et qui est au fond de toi.

a bientôt

c'était ma grand mère paternelle, mon père as perdu ses deux parents mtn.

http://www.avis-de-deces.net/allumer-une-bougies.html

ci-dessus, un lien qui peut t'aider ; je comprends ce que tu ressens ; j'ai perdu ma mammie à 9 ans et bien que j'en ai 36, ma douleur est toujours aussi intense ; j'y pense tous les jours, c'est mon moyen à moi de la garder vivante ; c'était ma meilleure amie, la seule personne qui ne m'ait jamais déçue. Courage, où qu'elle soit, elle veillera toujours sur toi