Bonjour,

J'ai 24 ans et je suis avec mon copain depuis 1 an et demi.

J'ai eu une histoire familiale un peu pourrie, un père qui avait de gros problèmes d'alcool et qui devenait méchant, cassant, violent, s'en prenait surtout à ma mère comme ci elle était sa victime favorite, mais n'hésitait pas à nous insulter, nous rabaisser, voir nous frapper quand on oser s'opposer à lui.
Et qui en dehors de ça se faisait passer auprès des personnes extérieurs pour un homme serviable, gentil ....
A Jeun il était totalement éffacé, parlant peu, on échanger pas grand chose avec, pas grand chose c'est peut être encore un mot trop important, si ce n'est des insultes quand il avait bu . Bref c'était une ambiance très froide, pesante et instable, j'ai le souvenir de ses crises ou on était obligé de s'enfermer des soirées entières dans ma chambre avec ma mère et ma petite soeur, il mettait sa musique à fond jusque 4h du mat, cuvait son alcool, venait tambouriner à la porte en balançant des insultes etc ...
Vers l'âge de 12 ans j'ai cessé d'aller vers lui, de lui parler, comme ci j'avais compris qu'il n'était qu'une source de décéption constante
Bref c'était plus ou moins une routine et sur le moment je vivais ces moments insupportables, c'était subir qui m'étais insupportable, et je n'avais qu'une hâte c'était que ma mère prennent enfin la décision de partir pour qu'on soit enfin tranquille.
C'était un peu le sujet tabou à la maison, on communiquaient pas beaucoup. A mon entrée au lycée j'ai commencé à aborder le sujet avec ma mère, ne comprenant pas son choix de rester dans cette situation. Après avoir pris des dizaines de fois la décision de partir et d'entamer des démarches pour trouver un logement, elle revenait sur sa décision, ma décéption était toujours plus grande, je ne comprenais pas pourquoi elle restait sous la coupe de cet homme qui même non alcoolisé ne me semblait vraiment pas interessant. C'est pourtant une femme de caractère, elle ne c'est jamais laissé faire que ce soit lors des insultes ou des coups, mais ça n'est qu'a mes 19 ans qu'elle à enfin entamé les démarches et après 1 an de grosses galères ou sachant que nous partions il nous à fait la misère, les crises, les insultes etc tous les deux ou trois jours, on est enfin parti. J'étais mais pfiou libéré, enfin sereine, sauf que ma mère à repris sa relation avec lui ... et rebelote dans notre nouvel appartement alors que je n'avais qu'une envie c'était sortir cet homme de ma vie c'était à nouveau la même chose ... Il à fallut prés de 2 ans pour qu'enfin ça soit définitivement terminé.

Au quotidien on ne peut pas dire que ca ai vraiment affécté ma vie, je le ressentais pas comme une souffrance quotidienne, sous ce toit et avec cette ambiance j'avais quand même réussi à garder un certain équilibre entre l'école et mes amies, mais j'étais extrêmement timide, renférmé, je pense que ma mère à contribué à ce que je conserve cet équilibre et des valeurs. Mais inconsciemment c'est réellement quand on à enmménagé, au calme, que j'ai commencé à changer et à devenir beaucoup plus sociable.

Lui je l'ai longtemps detesté, souhaitant même qu'il meurt pour être enfin débarassé, je savais au fond de moi qu'il n'était qu'un pauvre homme et qu'il avait gâché tout ce qui aurait pu lui apporter du bonheur, je trouve au final ça tellement bête et triste qu'une fois définitvement sorti de ma vie je l'ai oubliais, ce qui m'a amené à ne plus rien ressentir de particulier, ça fait maintenant 5 ans que je ne l'ai pas vu et ça ne me manque pas du tout, je n'ai aucune envie de le revoir, je n'y pense jamais à vrai dire, on ne peut pas dire que je ressente un manque puisqu'il n'a jamais était présent, si ce n'est pour m'apporter du négatif.

Je pensais que justement cette histoire familiale m'avait donné une certaine force de caractère, je suis assez fonceuse, audacieuse et je sais ce que je veux dans la vie et notamment ce que je ne veux pas, je ne vis pas dans la peur ou dans les angoisses, on me dit très sereine, zen, je crois que j'ai apprivoisé ça au fil du temps, réussir à relativiser toutes les situations

Par contre en ce qui concerne ma vie amoureuse j'ai quand même mis du temps à trouver celui qui m'a séduite et à m'ouvrir à l'amour ... je l'ai rencontré a 22 ans. J'avais toujours été sollicité par les garçons du lycée à la fac mais j'en avais une très mauvaise image, j'avais l'impréssion qu'il était tous pareil, tous attiré par les femmes pour le sexe, qu'on ne pouvait pas leur faire confiance, j'ai du aussi faire un travail sur moi pour soigner ma timidité.
J'ai découvert le bouddhisme qui m'a beaucoup aidé à m'exterioriser et à prendre la relation aux autres beaucoup plus à la légére.

Je me disais que je m'en été bien sorti la ou j'entends des histoires dramatiques sur des enfants ou des adolescents qui tournent mal, sont paumé etc et que finalement cette histoire familial n'avait pas vraiment pesé dans ma vie, mais je me rends compte de certaines de mes failles amoureuses et commence tout doucement à essayer d'établir une relation avec cette histoire

Au début j'étais comblé avec mon chéri, 1 an à peu prés de bonheur total, d'harmonie, je le trouvais tellement attentionné, tellement spécial, respectueux, et puis des petites choses on fait que j'ai commencé à me poser des questions, à remettre en cause son affection ... comme beaucoup je l'ai idéalisé dans un premier temps, le voyant comme celui que j'avais toujours attendu, et puis il m'avait caché des petites choses et moi qui suis très droite et sincère je n'ai pas compris j'ai commencé petit à petit à douter de son affection, depuis 6 mois les disputes sont très régulières et tourne toujours autour des mêmes thèmes, des visions des choses opposé et une impossibilité de communiquer avec lui ... c'est insupportable pour moi d'avoir cette impression de me retrouver face à un mur.

Derniérement j'ai beaucoup douté de ses sentiments que je ne voyais plus, on à enchainé les incompréhensions ...ce qui à alimenté mes doutes il à fait sa rentrée dans la même école que moi, je le voyais s'enflammer avec ses nouvelles connaissances, au bout de deux semaines il avait déja 15 numéroS de filles de sa promo, échange de messages etc je le voyais sans cesse avec des filles, il riait, il avait l'air bien, enjoué etc Et parrélemment à ça il était distant avec moi, ne m'invitait plus à venir chez lui, tout été de mon initiative ... les fois ou je suis venue chez lui ça se passait pas trés bien, il était froid.
J'ai eu le sentiment qu'il me mettait de côté, je lui ai expliqué ces choses mais lui semblait ne pas du tout me comprendre, me disait que ses sentiments était les mêmes, et les incompréhensions s'accumulaient ... ca n'est pas évident d'avoir l'impression de passer au second plan et de constater toute l'attention qu'il apporte à des filles qu'il connait depuis 3 semaines, il me sortait qu'il s'entendait bien avec c'est tout. C'est tout mais ça fait beaucoup pour moi, les "taquinades" devant moi envers elles, les sms à gogo etc ...
Nous avons eu une sérieuse discussion après que je lui ai a nouveau exprimé tout ce que je ressentais, il m'a dit qu'il avait des choses en tête qui lui pesait et qu'il faisait semblant d'être bien avec les autres ... ce qui expliquerait qu'il ne me calculais pas quand je venais chez lui, avec moi il ne faisait pas semblant ... pourtant j'essayais de dialoguais mais il niait totalement tout ce que je lui disait, j'ai eu beaucoup de mal à encaissé cette période, ca m'a énormément déstabilisé et ça me déstabilise toujours . Il ne m'a pas dit ce qui selon lui le pesait.

J'ai fait le lien avec mon père en lisant un article qui disait qu'une fille qui n'avait pas reçu d'attentions de son pére était sans cesse à la recherche de preuves d'amour et de sécurité affective de la part de l'homme qu'elle aime ... Je me retrouve la dedans bien que je me sois calmé quand même et que j'ai céssé de mal interprété les choses dans mes moments de doute, mais j'ai en moi ce gouffre, ce gros manque, cette boule au ventre qui apparait souvent et que je ne sais comment apaiser.
J'essaye de faire un travail sur moi même et de me détacher de ses réactions que je prends comme de la négligence ou de l'innatention envers moi, mais qu'est ce que c'est dur .... Parfois une chose va m'interpeller et je ne vais pas en parler, préférant garder la chose pour moi que de créer encore une discussion qu'il va interpréter comme une volonté de ma part de chercher la petite bête ...
J'aimerais retrouver mon insouciance des débuts mais je sais que c'est impossible et la situation de ces dernières semaines ne m'a pas aidé non plus, je ne peux m'empêcher de penser à ce contexte d'école, de filles qui l'entourent et dont il semble déjà avoir si vite instauré une proximité, je lui ai déjà expliqué tout ça, la ou se situer ma gène de le voir s'échanger des textos a gogo le soir après les cours avec ces filles ... lui me dit qu'il s'agit seulement de sociabilité. Je sais bien qu'il est sociable mais il ne pause pas de limites et ne preserve pas du tout
Une me dérange plus que les autres de part son comportement un peu bizarre, elle est en couple et rigole des trucs salaces que certains mecs de la promo lui disent, rigole quand untel lui matte les seins en disant que ça lui fait envie et d'autres trucs qui me font penser que c'est une salope disons les choses clairement lol... c'est à côté de cette fille que je l'ai vu s'asseoir ce matin quand je suis passé devant sa salle ... et avec elle aussi qu'il échange des sms, que je le croise entrain de prendre sa pause, les chemins en bus ... Je lui ai dit que ça ne me plaisait pas du tout, mais lui minimise totalement la chose alors que je sais pertinemment qu'il n'accepterais pas le quart de ce que je suis obligé d'accepter, ça m'enerve d'autant plus. Un jour il m'a fait un drame parceque j'avais ajouté à facebook un mec rencontré par l'intermédiaire d'une ami lors d'une soirée parceque ce dit mec avait apparemment dragué la copine d'un de ses amis, schant pertinemment qu'elle était en couple ... lol du coup c'était le drame, mais lui ne voit paaaas du tout ou se situe mon problème.
Voyant ça je n'ai pas pu garder ça pour moi, j'avoue ne pas avoir toujours le tact nécessaire mais ça me blase tellement, du coup plus de nouvelle de sa part depuis ce matin, et à vrai dire je n'ai moi même pas vraiment envie d'en prendre

Alors il y à ce contexte trés destabilisant pour moi, je n'arrive plus ces temps ci à me sentir aussi bien que je l'étais avant avec lui, je me sens totalement incomprise c'est un sentiment qui revient trop souvent depuis plusieurs mois, mais je ne trouve pas de solutions pour m'apaiser moi même, j'essaye pourtant, j'ai cherchais des choses à lire pour m'apaiser, en général je m'occupe l'esprit en m'organisant des sorties etc pour me changer les idées mais bon
Je pensais prendre un peu de distance avec lui et avec notre relation qui m'est parfois pesante ... je n'arrive pas à me détacher de ces dernières semaines ou je me suis sentie tellement seule et à ne pas faire le rapprochement avec ses nouvelles connaissances ...mais je ne sais pas si c'est la solution a mon problème, j'ai l'impression que j'aurais beau lui dire tout ce que j'ai sur le coeur rien ne change jamais, et moi je reste la avec mon poids sur le bide et je devrais nier ce que je ressens parcequ'il lui ne voit pas de son point de vue ou se situe le problème ... et cette formation dure 3 ans ... Je ne me vois pas 3 ans dans cette situation, je ne sais pas comment me positionner j'ai tellement envie d'être sereine mais rien ne m'y aide. Donc je cherche les ressources en moi même mais je ne sais pas comment faire.

Malgré tout les sentiments que je peux lui porter et les moments agréables passé je souffre terriblement d'incertitudes et je n'arrive pas à être sereine

bonjour samara,

je ne sais pas en quelle mesure la relation au père influe sur la relation avec les hommes de sa vie il parait qu'on cherche l image du père dans celui que l on choisit. Moi j ai déjà eu plusieurs conjoints et on ne peut pas dire qu'ils ont quelque choses a voir ensemble ! maintenant en cherchant ils ont chacun certaines ressemblances avec mon père.
en même temps je suis tenté de dire que tout les hommes se ressemblent!!

en ce qui concerne ton copain si j ai bien comprit vous êtes jeunes il a surement besoin de plaire et le fait d être dans un milieu d étudiant qui permet l insouciance l'emmène surement a ne pas considéré la relation "de couple" qu'il avait avec toi comme toi et il a peut être besoin de se prouver qu'il peut plaire et toute ces filles c'est certainement tentant.

S'il lui semble normal d'agir ainsi tu peut peut être lui proposer de faire une pose dans votre relation et tu verra très vite s'il tiens a toi ou s'il utilise cette pose pour lui et dans ce cas il te faudra passer a autre chose bonne chance

Bonsoir

Ton histoire me rappelle étrangement la mienne... Que de similitudes !

Citation :

J'ai fait le lien avec mon père en lisant un article qui disait qu'une fille qui n'avait pas reçu d'attentions de son pére était sans cesse à la recherche de preuves d'amour et de sécurité affective de la part de l'homme qu'elle aime ...

Je confirme qu'un conflit avec son père entâche les relations de couple, disons les relations avec les hommes.

Citation :

Lui je l'ai longtemps detesté, souhaitant même qu'il meurt pour être enfin débarassé, je savais au fond de moi qu'il n'était qu'un pauvre homme et qu'il avait gâché tout ce qui aurait pu lui apporter du bonheur, je trouve au final ça tellement bête et triste qu'une fois définitvement sorti de ma vie je l'ai oubliais, ce qui m'a amené à ne plus rien ressentir de particulier, ça fait maintenant 5 ans que je ne l'ai pas vu et ça ne me manque pas du tout, je n'ai aucune envie de le revoir, je n'y pense jamais à vrai dire, on ne peut pas dire que je ressente un manque puisqu'il n'a jamais était présent, si ce n'est pour m'apporter du négatif.

Comme je te comprends ! Mais, un jour un évènement, une situation fera que tu te poseras la question de savoir si réellement tu souhaites encore au fond de toi que ce père soit mort ? N'est-ce pas le moment de te la poser ?

Il n'était "qu'un pauvre homme", ce qui veut dire que tu ne le blâmes pas, au contraire tu le plains parce qu'au plus profond de toi, c'est ton père et qu'il y a bien "quelques" petits moments où tu as pu connaître des instants de bonheur en sa présence, ils sont rares bien souvent mais tellement essentiels... Tu le plains parce qu'il te manque, parce que tu ne l'a pas encore compris, tu n'as pas compris le pourquoi de ce penchant pour l'alcool, pourquoi buvait-il ? Pourquoi était-il aussi impusilf et grossier ?

Tu n'as pas compris ta maman, mais tu sais l'amour n'a souvent pas de logique, ma mère est restée toute sa vie avec mon père, elle n'a jamais voulu divorcer, et pourant elle nous peignait une mauvaise image de lui, il n'y avait qu'elle qui était irréprochable.

Comment ta maman décrivait-elle ton père lorsque tu étais enfant ? De quelle manière expliquait-elle son comportement ?
A l'adolescence, effectivement une haine nous envahit, nous refusons ce père à l'image violente.

En ce moment, tu te sens incomprises comme tu l'étais avec ce père qui ne faisait pas l'effort de t'aimer (c'est ce que nous pensons, mais...), tu as cette impression de perdre une image masculine, voire paternelle qui t'avais redonné confiance et là tu ressens de l'abandon, une trahison même.

Tous les hommes ne se ressemblent pas. Le contexte actuel soulève le problème de la sincérité de votre amour. Tu lui parles, mais comment lui parles-tu, tu dis ne pas toujours avoir le "tact nécessaire" dans tes discussions, peut-être une manière de renvoyer ce que tu as entendu et emmagasiné en toi depuis des années ? Dans ces moments de discussions ou de disputes, essaierais-tu de lui tenir tête ?

Salut,
J'ai eu un père violent et irresponsable du même genre que le tiens.
Il est mort il y a 4 ans. A sa mort, je me suis sentie terriblement soulagée:"le tyran est mort !"
Mais en même temps je regrette tout ce que je n'ai pas pu faire avec lui et à cause de lui.
J'ai 48 ans et j'ai cherché toute ma vie à avoir une relation chouette avec un homme, une relation qui réparerait tout, qui effacerait tout.
Une relation qui consolerait la petite fille qui a peur que je suis toujours !

Je me suis aperçue en lisant Samara, que j'attendais que mon père m'autorise à vivre.
Qu'il me donne les clés du monde en m'accompagnant gentiment .
Alors que la violence interdit tout : Je croyais ne rien mériter d'autres que cette violence.
Et ce, de la part de tout le monde .
Il y a aussi la responsabilité de la mère : la mienne était catholique, avec un gout prononcé pour le sacrifice: le sien propre et ensuite celui de ses enfants !
Bref, j'étais mal barrée dans la vie !