Bonsoir,

Si je suis ici vous devez vous en douter c’est qu’au plus profond de moi-même je suis conscient d’avoir besoin d’aide...C’est paradoxale, mais ce besoin ne génère pas réellement l’envie de m’en sortir, j’ai même l’impression que plus j’en éprouve le besoin moins j’en ai envi. J’ai un ego, un moi qui me dit que tout est gérable par ma propre personne, que seul je peux m’en tirer...d’ailleurs si j’écris ici c’est certainement grâce à l’anonymat qu’offre internet.

Je ne sais pas vraiment par ou commencer, mais voilà à peu près ce que je ressens :
Je suis en train de me désocialiser, je le sens, le sais, j’ai de plus en plus peur des autre, je fuis les miens, je me cache et je fais ça très bien. J’ai envie de disparaitre, m’endormir à jamais ne plus /n’voir pas existé. Souvent l’idée de la mort m’apparait comme la solution.
Je mens le plus souvent, je dénigre, on m’invite – je m’excuse, on me propose – je refuse, on m’appel – je ne décroche pas. Cela fait maintenant plus d’un an et demi que cela dur, et bien entendu ces personnes, amis ou familles s’en lacent. Jusqu’à maintenant j’ai réussi à faire bonne figure (principalement face à ma famille), mais aujourd’hui je n’ai plus envie de combattre, j’aimerai sombrer dans l’oubli pour disparaitre à jamais, ce serai ainsi plus facile d’en finir.

Le terme le plus simple est certainement la dépression, je ne me sens pas intéressent vis-à-vis de l’autre, alors pour ne pas lui faire subir ma pesante compagnie je m’en éloigne. Je suis devenu totalement incapable de joindre un proche (enfin si j’en ai encore), « sauf » et après mettre fait violence pour une occasion comme souhaiter un anniversaire. Programmer une sortie...impossible, une rencontre...un calvaire. Mon ressenti est qu’au cours d’un échange avec un tiers je serai sans intérêt. Je n’ai plus d’envie, pas de passion ni de centre d’intérêt, d’ailleurs je tiens à l’écrire pour ceux qui m’auront lu jusqu’ici et qui iront malheureusement jusqu’au bout que j’en suis désolé.

Mon existence s’enlise, je ne cultive plus en moi-même qu’un jardin de ronce et d’orties, la noirceur de mon âme et mes velléités sont actuellement mes seuls sensations de vie...un non-être persistant.

A présent pour ceux ou celui/celle qui lit encore, vous devez vous demander ce qu’il s’est passé il y a un an et demi. Hé bien j’ai vécu une rupture, le pathétique psycho drame banal de la rupture. Non pas genèse de mon mal être, mais bel et bien déclencheur d’une chute ascensionnelle. Je ne peux pas lui en vouloir, d’ailleurs aujourd’hui je l’en félicite d’avoir eu le cran de mettre un terme à notre relation afin de chercher mieux, de Vivre pleinement. Elle mérite bien mieux que moi. Je suis même surpris que cela lui ai pris quatre ans avant de s’en rendre compte.

Je pense maintenant avoir dépeins mon ressenti, j’attends vos impressions, vos solutions et questions avant/afin de m’étayer sur la toile.

«Quand on demande aux gens d’observer le silence... au lieu de l’observer, comme on observe une éclipse de lune, ils l’écoutent !»
[ Raymond Devos ]

Bonjour

Effectivement, je vous ai lu jusque bout, il aurait d’ailleurs été plus simple de commencer par la fin pour poursuivre ensuite sur votre mal-être.
Depuis un an et demi, vous vous trouvez dans cet état de déprime complète, auriez-vous encore des sentiments pour cette femme qui a mis 4 ans pour vous quitter.

Etiez-vous tous les deux d’accord de cette séparation et avez-vous essayer de connaître les facteurs négatifs de votre rupture ?

Si vous êtes aussi las de la vie et que vous cherchez apparemment à disparaître, vous endormir, ne plus exister, voire comme seule issue, la mort, c’est que véritablement, cette personne doit vous manquer. Mais partir vers cette voie me semble une issue sans fondement.
Il faudrait essayer de vous ressaisir, je sais pas facile à faire, mais nous avons tous vécus des moments très difficiles de la Vie et un jour le déclic revient. Y a-t-il, pour vous, que cette seule séparation qui pourrait être à l'origine de votre descente vers les abysses ?

Vous êtes-vous posé les questions, à savoir, pourquoi vous êtes dans le « néant » depuis son départ ? Qu’est-ce que cette femme vous apportait ? Et que vous manque t-il maintenant ? Auriez-vous peur d’une nouvelle rencontre, d’un nouveau départ qui pourrait se solder à nouveau par un échec ? Pourquoi ?
Vous vous culpabilisez certainement et vous ne savez comment vous débarrasser de ce poids.

Parfois, coucher des réponses sur du papier ou via internet (en tout anonymat comme vous le spécifiez), permet de mieux comprendre ce que nous avons refoulé en nous.

Pourquoi écrire, « elle mérite bien mieux que moi ». Ne vous semble-t-il pas que vous vous dévalorisez ? Chaque être humain mérite de vivre avec ses satisfactions et ses tourments, ses qualités et ses défauts. Il me semble que vous avez perdu confiance en vous, et peut-être aux femmes …

Cordialement
Clair de lune

« Tu a raison Grisambre sans l’ombre d’un doute, mais plutôt la déchéance qu’une ombre déchus »

Bonsoir Clair de lune, merci pour tes réponses/questions je vais essayer d’y répondre sans voile :

- Des sentiments, certainement j’ai d’ailleurs coupé tous rapports avec elle, pour ne plus m’y confronter. Aujourd’hui cela fait +d’un an et demi, et j’ai l’impression que c’était hier.

- Les facteurs négatifs, baisse de ma libido, prise de poids, mal être perpétuel, on est toujours rattrapé par ses démons. Gros problèmes sociaux, toujours suspicieux surtout envers le sexe masculin, à moins de me sentir en situation de supériorité, ou de protection (je sais c’est étrange, mais ça vient de me sortir...)
En accord, oui...de tout façon c’était perdu, je l’avais perdu depuis bien longtemps, je le voyais dans ses yeux, un regard ça ne trompe pas.

- Oui c’est difficile de se ressaisir, voir insurmontable. Ho non comme dit auparavant, ya bien plus qu’une rupture, tout ce qui est en moi, mon rapport à l’autre, mon orientation professionnelle, ma vie quoi. Je ne suis plus rien à ce jour qu’un consommateur consumé par mes peurs et mes angoisses. Pour illustrer, voici un petit exemple : weekend dernier, c’était « la fête dans ma ville » (j’habite plein centre), sachant qu’elle y serait certainement comme plusieurs connaissances (que l’on avait en commun on non !), j’ai pris ma voiture et j’me suis planté dans un chemin inconnu à l’écart de tout. J’avais pris la peine de me prendre un sandwich et 2 bières...(comme quoi je suis lucide)...et j’ai attendu, j’ai dormis, j’ai regardé les étoiles...de 17h à 4h du matin. Tout ça pour quoi ? Pour ne pas que l’on voit que j’étais seul chez moi, pour ne pas risquer que l’on vienne me chercher, pour fuir ma condition pour fuir les autres...pour me fuir. C’est triste...et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
- Elle m’apportait un équilibre, me manque t’elle ? Notre équilibre oui, c’était une facilité sociale...ce n’était pas moi qui sortait ou rencontrais des gens c’était nous, le couple. C’est moche, c’est cruel ce que je suis en train d’écrire, mais bel et bien la réalité.

- Peur d’un nouveau départ...oui premièrement car il faudrait franchir le pas de la rencontre (sortir). Et deuxièmement parce que tant que je n’aurais pas résolu mes problèmes de personnalité...peut-être même devrais-je dire en avoir une, ça ne pourra que se solder par un échec.


- Culpabiliser...c’est peut-être le mot, mais je ne pense pas que cela puisse se résumer ainsi.

- Confiance...bien sûre, je ne suis même plus certain de savoir ce que c’est, peut-être l’ai-je trop donné à tord ou a raison, j’en ai perdu le sens, le gout.

Voilas, j’ai répondu à tout avec le plus de sincérité. Je viens de me relire et bien que le point un soit contradictoire avec le quatre à mon avis je laisse...
Je ne veux rien rajouter ni retirer...si j’ai bien compris c’est un dialogue qui vient de s’installer avec vous lecteurs, avec toi Claire de Lune.

Petites précisions :
J’ai 27ans.
Ce n’était pas première relation durable.

Bonsoir,

Cette dernière précision est quand même intéressante... ce n'était pas ta première relation durable, alors justement, c'est que tu dois être quelqu'un de bien et d'intéressant !

Clair de Lune a vraiment trouvé les mots justes te concernant !! Tu as perdu confiance en toi !!

Voici un petit partage de mon expérience : j'ai eu quelques relations mais jamais durables parce que je n'arrivais pas à m'attacher, et un jour j'ai rencontré LA personne qui a marqué mon coeur. On s'est séparé il y a deux ans. Y'a quelques temps en arrière je repensais à tout cà, car sa présence me manquait et plein de question venait me submerger... dont celle ci : pourquoi aimer aussi fort si c'est pour que ca ne marche pas ?

Je me dénigrais aussi après l'annonce de la rupture, en me disant comme toi que je ne méritais pas ce mec, qu'il avait raison d'avoir pris cette décision, mais ca n'a rien à voir. Je ne lui ai pas mis un couteau sous la gorge lorsque nous avons débuté notre relation et encore moins après... c'était un choix de sa part, et nous avons vécu aussi des choses superbes !! C'est très certainement le cas, pour votre relation !!!

Au fur et à mesure j'ai pris conscience, puis réalisé vraiment, et enfin accepté cette rupture. Ca ne fait pas de toi quelqu'un qui ne vaut rien, inintéressant ou autre, juste quelqu'un qui était peut être juste incompatible avec ces personnes.

Et puis, ton retranchement je le comprend un peu, ca a duré moins longtemps pour moi, car il faut se reprendre, je ne voulais pas me laisser aller. J'ai revu mes projets, mes envies, mes reves et j'ai attaqué... Ca m'a boosté !! J'ai cru comprendre que tu n'avais pas de passion, ni de centre d'intéret... mais y'a bien des trucs qui te plaisent ?

Et concernant cette force que tu décris lorsqu'on est en couple, c'est vrai. Je ne m'en étais jamais rendue compte, car j'ai toujours été indépendante, mais lors de cette vraie relation de couple, on a tout partagé alors oui en effet à deux on est plus fort, et lorsqu'on se retrouve tout seul et qui plus est sans cet amour, c'est dur, vraiment dur, mais pour autant... il te faut reprendre confiance !! Je ne pourrais jamais assez le remercier pour tout ce que j'ai appris, et tu devrais essayer de relativiser.

Tu es jeune, j'espère pour toi en pleine santé et il faut que tu reprennes du poil de la bete !! Rien ne t'oblige à sortir forcément, à voir des gens que t'as pas envie de voir, ou à sortir je ne sais où. Essayes déjà de t'aérer, même seul, dépenses toi, fais toi la liste des choses que tu aimerais entreprendre, même si c'était des projets d'avant... vois comment tout a évolué dans ta tete : voyage, sport collectif ou non, sports mécaniques, jouer aux cartes, te promener, le modélisme, sauter en parachute, te baigner tranquille (ca peut etre des trucs simples mais qui te détendent)... y'a un tas de trucs extra... comme le diraient certains et pardon pour l'expression... mais faut se sortir les doigts hein !!

C’est étrange, c’est toujours la fin qui est intéressante à ce que je vois... ;-) Quoi de plus logique, c’est vrai, la finalité est le but de toute chose.
Enfin merci pour ton ajout ici, car j’attends une réponse, une question depuis mon dernier post, et je commençais à désespérer...
D’ailleurs j’aimerai savoir surtout de Clair de lune et des 40 autres lecteurs qui ont suivi (ne vous inquiétez pas pour votre réponse je suis solide) ce que signifiait leur silence ; je vous aide :
- désintérêt - Incapacité (d’emplir le vide)
- crainte - Manque de temps
- inquiétude - ...

----- A la lecture de ton 2eme message Ninie :

Se sortir les doits...
Ho oui, de l’énergie qu’il me manque, de l’envie ; la paresse l’oisiveté ma gagnée...lâcheté. La vie me glisse entre les doigts, j’en suis conscient, conscient, conscient...à bas cette conscience hors de moi, j’aimerai l’effacer reprenez la moi je n’en veux plus.
Certains jours tout me semble si claire, si limpide, aucune issue dans cette foutu société mis à part s’y conformer, s’y intégrer acheter une voiture fonder une famille payer ses impôts rembourser son emprunt pour terminer dans une maison de retraite ou desséché dans son appartement.
Bien entendu entre tous ces affres y a certainement des bons moments, j’en ai vécu aussi, mais ils sont si chèrement payés que je n’ai plus l’impression qu’ils valent coup...Désolé pour ce tableau si sombre mais étrangement je m’exprime. J’ai perdu le gout.

------Attention je pars en couille alors je relis les post pour rebondir (suivre le fil, comprendre m’est important et de ce fait retranscrire mais pensées (et oui double parenthèse...vous êtes dans mon esprit ;-))

Relativiser, j’ai tout relu et c’est ce qui reste inscrit dans mon subconscient...relativiser faire perdre de sens « la chose » en la retranscrivant, la mettant en parallèle, créer une passerelle un pont un sens entre deux courants adverses pour en ressortir un troisième porté/pour par un sens nouveau. Oui ça se serait la rémission de mes sombres pensées. Mais est-ce vraiment possible, j’ai l’impression qu’en cela j’en perdrai le sens, l’essence primaire...à quoi bon alors si nous ne vivons des choses que pour les extraire, les oublier. Où est le sens de la vie ? (aucun rapport quelque se soit avec Terry Gilliam) ... aucun si ce n’est en profiter, c’est bien ça ? Le profit, la consommation la consumation de son âme de mon capital vie ? C’est donc ce à quoi je/nous sommes voués...

Confiance...je n’ai plus confiance qu’en mes peurs je crois.
Dénigrer...non je me juge, je m’apprécie à ma « juste » valeur
Retranchement...Oui j’ai l’impression d’être en guerre contre moi-même
Indépendant...je le suis avec mes dépendances (alcool...)
Sortir sans pour autant voir des gens que l’on ne veut pas voir...C’est difficile peut-être faudrait-il encore que je change de région...je manque de racines...je crois que pour oublier ma condition j’ai besoin d’une appartenance, hors pour le moment je ne cultive que ma solitude.

Je suis désolé de retourner ainsi tes dires (et oui j’en suis encore et toujours conscient) mais se sont mes pensées mes interprétation mon sens en ce moment...interprétations... tien c’est marrant c’est vachement en corrélation avec la relativisation je trouve.

Moment de partage ... je vous invite :
https://www.youtube.com/watch?v=HmtMgRaNNXg&feature=PlayList&p=F02F435005FAADDA&index=0&playnext=1
Centre ville - William Sheller

Excuses la bousculade... mais franchement t'es tu relu ?? On dirait que tout est foutu... et si j'ai bien compris suite à une rupture !! Je sais à quel point ca fait mal, et je ne suis pas insensible à ton mal, mais là franchement tu dramatises tout... Cette fameuse conscience, remercie la, c'est elle qui te permet de voir tout ce qui est négatif et qui te permettra de voir tout le POSITIF qui t'attend si tu t'en donnes la peine.

Le but de la vie est d'être heureux... Crois tu que ca va tomber du ciel ? Regarde autour de toi, et vois la chance que tu as d'être en bonne santé... la bouziller en devenant dépendant de l'alcool (si j'ai bien compris) ou d'autres trucs du même genre, ca me démonte !! Ca fait franchement trop de ravage !!!! Tu te rends pas compte de tout visiblement !

J'ai cette impression que tu n'es pas si loin de te sortir la tête du trou, mais que tu te plais à être dans cette état de morosité, d'ambiance négative et de solitude et cà, tu vois, je ne pige pas.

Y'a une question à laquelle tu n'as pas répondu... c'est ce qui te plaisait avant ? tes centres d'intérets et loisirs ??

Confiance...je n’ai plus confiance qu’en mes peurs je crois. ----> quelles sont elles ??

Dénigrer...non je me juge, je m’apprécie à ma « juste » valeur ----> Ton appréciation de toi même est faussée ! tu n'es pas objectif

Retranchement...Oui j’ai l’impression d’être en guerre contre moi-même ----> pourquoi cette guerre ?

Indépendant...je le suis avec mes dépendances (alcool...) ---->

Sortir sans pour autant voir des gens que l’on ne veut pas voir...C’est difficile peut-être faudrait-il encore que je change de région...je manque de racines...je crois que pour oublier ma condition j’ai besoin d’une appartenance, hors pour le moment je ne cultive que ma solitude. ----> Pourquoi pas un changement en effet...

Désolé, effectivement ce soir là un petit coup de déprime 3, 4,5...verres une bouteille..., et j’étais lancé...
T’en fait pas Ninie ce n’est pas bousculé, à peine frôlé, tu peux y aller. D’ailleurs après relecture peut-être pas foutu...mais presque fou.

----> Quelles sont elles ??
L’autre, le jugement, sortir / Pas être à la hauteur / ne pas mériter / de l’avenir / décevoir / de mes regrets / de mes peurs...
----> Ton appréciation de toi même est faussée ! tu n'es pas objectif
Ce n’est pas mon avis, mon sentiment
----> pourquoi cette guerre ?
Tout les jours, je me répète que je vais faire ceci, cela, que je vais faire mieux, avancer...changer. Et le lendemain c’est toujours la même chose sans pour autant avoir avancé. J’ai toujours l’envie de faire mieux, parfaitement...sans y arriver soit parce que je rencontre un échec ou soit le plus souvent j’ai repoussé...je repousse souvent, énorme peur de l’affrontement > toujours le calcul, l’anticipation sur ce qu’il adviendra.
Chaque jours aussi mes regrets ou plutôt mes loupés ; le mal que j’ai pu faire me ressurgi en pleine gueule.
----> Pourquoi pas un changement en effet...
Encore...j’en ai marre de déménager, toujours partir, fuir, jamais d’attache, de port. Toujours la dérive. Enfin me dira tu...ici ou ailleurs > Voila calcul, anticipation >>> si déjà je n’arrive pas sortir ici, pourquoi là-bas ? Encore un coup dans mon budget, quitter mon taf réussir à en retrouver un. Gros risque tout ça...sans compter la désillusion.
---->
M’en rendre compte ou non, peu m’importe au moment ou je me débouche une bouteille.
Seulement quand je sorts les poubelles, là ça m’angoisse de voir les cadavres. Bon ça reste raisonnable, y a des jours où je ne bois pas ...

Et oui bien vu, à ce stade j’ai toujours pas répondu à ta question...Parce que je suis incapable de te répondre, je ne m’en souviens pas, incapable d’en éprouver le sentiment, je n’arrive pas/plus à ce jour à associer un quelconque centre d’intérêt avec un plaisir... c’est vide. Je pourrai bien entendu citer des activités mais ça sonnerait faux, sans conviction...peut-être des corvées, peut-être était-ce pour faire plaisir...

Ta guerre je la connait bien. Cercle vicieux, car l'échec te ronge puis te pousse à faire de nouveaux projets, à idéaliser les choses que tu veut faire, mais tu repars à nouveau dans les remords de ne pas réussir.

Ne met tu pas la barre un peu haut ? Ou ne prévois tu pas trop de choses pour une journée ? Pourquoi ne pas tenter de te donner juste une seule chose à faire dans la journée ? Puis de la répéter sur plusieurs jours, et une fois réussi alors tu rajoute une deuxième chose ... et ainsi de suite ... Cela ne se fera pas du jour au lendemain, parfois tu rechuteras mais surtout tente de remonter vite car sinon tu devras refaire du début. La patience sera ta plus grande alliée même si elle aime beaucoup se cacher ... C'est souvent dur mais chaque petit jour de réussite seront tes victoires à toi !