Bonjour, mon histoire est compliquée et c'est pour cette raison que je vais être la plus honnête possible et tout dire et c'est également pour cela que j'ai réellement besoin d'aide à ce jour. J'ai vraiment besoin d'être éclairée sur ma situation actuelle.
Je n'ai pas connu mon Père qui dixit ma Mère était un manipulateur. J'ai donc vécu avec mon beau-père et ma Mère à partir de l'âge de 7 ans (auparavant depuis l'âge de 2,5 ans j'ai vécu avec mes grands parents maternels, ils m'ont élevé).
Quelques mois avant la naissance de sa véritable fille (j'étais alors âgée de 9 ans), mon beau-père a commencé a me dénigrer et n'a cessé de me répéter que j'étais nulle que je ne ferai rien de ma vie. Tout ce que je faisais était pretexte à des brimades, je ne passais pas le balai, mais quand je le passais, ce n'était pas de cette façon qu'il fallait le faire, ensuite en grandissant j'ai eu droit à "tu es folle comme ton père"," tu as de grosses cuisses" "tu as encore des boutons, mais comment cela se fait....." , et puis d'autres insultes de plus en plus dures et insupportables etc etc.
De cet homme j'ai toujours voulu me faire aimer, je le répète je n'ai pas connu mon père du moins il n'a pas voulu me connaître je me suis donc raccroché à ce père qui était une îcone pour moi. Ma mère tout ce temps, elle me l'avouera plus tard, ne s'est rendu compte de rien certainement inconsciemment pour ne pas mettre en péril son couple. Personne de l'extérieur ne s'en rendait compte, mon beau père était un homme très sociable et aimé de tous. Le seul couple d'amis de ma mère qui s'en est rendu compte et qui en ait parlé ouvertement à mon beau père n'a jamais remis les pieds à la maison. ce fut la rupture et je me retrouvais seule face aux attaques d'un adulte. J'ai du lutter , beaucoup, pour lui prouver que je n'étais pas aussi nulle qu'il le disait. De plus j'avais déjà une éducation derrière moi et comme dit le frère de ma mère tu t'es élevée toute seule, j'avais déjà un caractère fort et je répondais à ses attaques, ce qui alimentait les disputes bien entendu, je n'avais pas encore le reflexe de ne rien dire pour calmer le jeu, au contraire c'était des guerres incessantes et ce jusquà mes 18 ans, jusqu'à ce que j'ai mon bac. Là il a été très fier et m'a vu sous un nouveau jour, je n'ai compris que bien plus tard, il y a 2 ans exactement pourquoi (j'avais 35 ans) en fait il nous a fait croire qu'il avait eu son bac, et j'ai donc appris par ses parents que cela était faux qu'il ne l'avait jamais eu et qu'ils avaient du payer des sommes folles pour qu'il puisse continuer ses études.
En gros voici la première partie de ma vie, la seconde est celle-ci : en 2003 j'ai perdu ma mère, cette Maman que je chérissais tant, qui avait fini par ouvrir les yeux et que cela a fini par rendre malade. Je l'ai accompagné dans la fin de sa vie cela a duré 3 mois, ça a été très dur...
En 2006 je perdais ma Grand-mère qui m'a élevé, nouvelle épreuve...
Et en 2009 je perdais mon beau père avec lequel après le décès de ma mère j'avais réussi a rétablir un vrai dialogue et auquel j'avais expliqué ce qu'il m'avait fait vivre, quelque part un enfer...
Entre temps en 2005 j'ai connu le père de ma fille, tout allait bien jusqu'à l'arrivée de notre bébé. J'ai "pété" littéralement un câble. Notre bébé était un cadeau que je lui donnais, à tel point que mon accouchement s'est passé sans cris sans douleur, tout en douceur, je ne l'ai en fait pas vraiment vécu, j'avais l'impression d'être au dessus et de me regarder accoucher.
de retour à la maison c'est là que tout a commencé. Il était très stressé et ne me faisait aucune confiance, il voulait absolument que mes tantes restent pour m'aider, pour me conseiller car je n'avais jamais eu d'enfant et que je ne savais pas ce que j'avais à faire, c'est lui qui disait cela.
Moi mise à part le fait que ma Mère me manquait énormément, je me sentais parfaitement capable de subvenir aux besoins de mon enfant. Lui en revanche avait une peur bleue il a déjà eu une fille auparavant mais n'a jamais eu à s'en occuper, que pour les bons moments. Je voulais avec cette naissance lui offrir une nouvelle chance mais il n'a pas voulu la saisir et cela m'a beaucoup blessé et déçu. Il n'a pas voulu lui donner le bain sans moi avant son 4ème mois. Les disputes ont commencés à partir de cette naissance, pour un oui pour un non. Nous avons commencé une descente aux enfers.
Nous avions plein de projets et devions partir nous installer dans un pays étranger son pays d'origine. Mais plus le temps passait et plus j'étais remplie de doutes, moins j'y croyais. Les insultes ont commencé entre nous, je l'ai même giflé une fois, parce que j'étais très en colère et qu'il tentait de m'arrêter alors que je fuyais une discussion qui allait trop loin et que je sentais que la colère montait, il a insisté et insisté, m'a rattrapé dans les escaliers et m'a pris les bras, je me suis débattue et la gifle est partie. Je ne cherche pas à me trouver d'excuses, car à l'instant même je regrettais mon geste, mais je n'ai pas pu retenir ce coup, il était blessant en paroles, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour me défendre.
Après cela nous avons failli avoir un second enfant que j'ai perdu au 3ème mois, je dis "je" car lui ne semblait pas concerné (il a même dit à sa fille devant moi qu'il ne se rappelait plus que j'avais été enceinte), cela a été pénible car l'enfant était décédé dans mon ventre et j'ai du subir finalement après consultation de plusieurs médecins aux urgences à l'hopital un IVG afin d'être sur qu'il ne restait rien et que cela ne me provoquerait pas de dommages.
Nous sommes tout de même partis ensemble en nous disant que ce serait un nouveau départ.
J'ai tout laissé, famille (du moins ce qu'il m'en reste) amis, travail, tout quitté pour lui, et avec lui, mais j'étais consentante, je ne lui reproche rien. Il nous a bâtti une magnifique maison, bref tout devrait aller pour le mieux.
Sauf que.....
Je le répète je ne suis pas facile à vivre mais quand j'aime je donne tout, et lui je l'aime vraiment, seulement depuis notre arrivée notre situation ne s'est pas améliorée, je pense qu'en arrivant j'ai commencé à faire une dépression, et lui bien sur ne l'a pas compris en effet, j'ai tout pour être heureuse, alors POURQUOI? et je pense qu'il m'en veut, j'en ai alors entendu de toutes les couleurs, lors de nos disputes, je suis moche, brûlée par la cigarette, j'ai une tête de cadavre..... et j'en passe .
Sa fille qui a 23 ans est venu nous voir en décembre 4 semaines et cela n'a rien arrangé. Elle m'a dit que son père avait tellement battu sa mère (une seule fois) qu'elle avait fini aux urgences, qu'il l'avait laissé sur le carrelage. J'ai commencé à avoir peur. Durant cette période il m'a assainé un violent coup de pied "au cul" il s'est excusé mais n'a pas manqué de me rappeler que je lui avait flanqué une gifle 2 ans auparavant. Ensuite il a commencé à m'insulter en public, et comme les gens ne comprennent pas car nous parlons dans une autre langue, la seule chose qu'ils voient c'est mon visage qui se ferme et les efforts que je fais pour rester calme face à ses regards méprisants et son agressivité.
Depuis maintenant à peu près 3 mois je ne réponds plus à ses insultes, j'ai décidé de me taire je lui fait juste remarquer que c'est lui qui m'insulte encore, que c'est lui qui me regarde mal alors là c'est toujours la même chose je me fais insulter de "Salope". Nos disputes sont souvent liées au fait que nous n'avons que très peu de rapport 1 à 2 fois par mois quand tout va mal. Il ne semble pas le supporter et là il ne manque pas de me rappeler que j'ai eu d'autres hommes dans ma vie (normal je l'ai connu à 32 ans il n'aurait plus manqué que je sois vierge) et que c'est pour cela que je n'ai plus de désir, j'ai eu trop de relations, bien entendu ses propos sont beaucoup plus crus et vulgaires que ce que je vous rapporte.
Il ne veut plus aller dans ma famille sous pretexte que eux ne viennent pas nous voir et que si ma vie d'avant était si dépravée c'est en partie de leur faute car il n'ont pas pris soin de moi et n'ont pas pris la peine de me prouver que je vivais une mauvaise vie, il dit que je ne fais rien de mes journées, nous avons quand même une petite fille et une maison à entretenir même si je l'avoue je n'ai plus envie de grand chose. J'ai sombré dans l'alcool en arrivant mais je m'en suis aperçu, et j'ai arrêté, il dit que c'est grâce à lui parce qu'il me surveille alors que dès qu'il peut il insiste pour que je boive avec lui ce que je refuse. Il fume mes cigarettes alors qu'il critique les fumeurs il pretexte qu'il ne fume pas réellement. Quand je lui fait la remarque il me répond que si je n'en ai plus comme cela je serai obligée d'arrêter.... et j'en passe encore. Je ne sais plus quoi penser.
Nous sommes allé voir un gynéco sous pretexte de changement de pillule car je pense que celle-ci me met dans un état de déprime plus profond car elle n'est pas adaptée pour moi, dans le même temps j'espèrais un soutien en expliquant que j'étais très fatiguée et que mon ami devenait agressif du fait que nous avions peu de rapport et que plus il était agressif et moins j'avais envie d'aller vers lui. mais cela s'est retourné contre moi il est devenu la victime et le médecin lui a conseillé de me quitter car j'étais dépressive et que je ne pouvais plus rien lui apporter (selon sa traduction), et après cela il a voulu rester pour discuter avec le gynéco seul à seul. LA CLAQUE!!!!! Mais mon ami lui a dit après qu'il le lui ait demandé qu'il voulait que nous restions ensemble, oui car il m'a déjà dit de partir, mais quand je lui dis que je vais le faire il répond qu'il ne me laissera pas faire et qu'il me fera arrêter.
Donc voilà je ne sais plus où j'en suis, je me demande si ce n'est pas moi comme lui me le reproche qui ait instauré ce climat, c'est pour cela que je vous écris sur ce forum, afin de recueillir vos avis.
Je vous en remercie par avance.
Sujet: Victime ou bourreau de violences conjugales verbales? 
Jeu 15 Juil 2010 - 14:46