Bonjour,

Je sens que je suis vraiment proche de mes limites.
Je suis vraiment lasse de lutter (si l’on peux dire) contre un ennemi diffus, dont je sens très bien qu’il m’aura à l’usure.
Tant et si bien, que pour moi, la mort constitue la solution et c’est triste à dire, demeure la seule chose que j’envie et qui me fasse sourire. Considérant, mon bonheur comme étaient dernière moi. Je ne trouve aucun sens en un avenir dont toute la substance est contenu en ces deux termes : déchéance et souffrance.
Je tiens donc à partir, (cela ne constituant pour moi, rien de grave et même un acte normale lorsque la personne souffre au-delà de ce qu’elle peut supporter) sans savoir comment m’assurer que ma famille (ce qu’il en reste) non pas comprenne mais ne culpabilise pas pour mon geste.
J’ai pensé bien sur, à la lettre, mais je bloque, prise par la phobie de la « page blanche »…
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Le meilleur moyen d’affronter, la mort est de se détacher de toute relation qui par nature, nous unisse à ce monde et nous y retienne contre notre gré en nous culpabilisant ou simplement par amour. Un amour dont-ils ne comprennent d’ailleurs pas qu’il ne sera jamais suffisant pour nous retenir, étant ainsi, plus un poison qu’un remède. De sorte, que certains amis comprennent mon envie et ne vont pas contre. Pour les autres, je tente de m’en éloigner, essentiellement pour ne pas les faire souffrir.
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Reste ce problème, comment « préparer » le mieux possible le départ?

Bien sûr, je ne te dirai sûrement que je suis pour et je ne peux pas t'encourager à suivre cette voie Éros. Bien sûr, cela demeure ton propre choix mais la famille et tes amis qui restent que valent-ils pour toi, tu ne les aimes pas ...

Qu'est-ce qui te fait tant souffrir que tu ne puisses envisager la vie Qu'est-ce qui t,a autant blessé pour que tu souffres ainsi ...

Mimi

Bien sûr, que je tiens à eux, c’est d’ailleurs, cet attachement et ses espérances qui m’exaspèrent.

Pour la famille, je sais que inévitablement, ils souffriront, reste pour moi à déterminer le moyen d’allégé au maximum cette souffrance.

Pour les amis, je suis moins inquiète. Non, pas que ce qu’ils ressentiront, m’indiffère, mais je sais que je peux me détacher d’eux en me rendant détestable. Je souffrirai moi, mais eux ayant couper d’eux même les liens avec moi, souffriront beaucoup moins, voire pas du tout.

La tension intérieure, qui m’a mené là, n’est pas exprimable. Les deux forces étant de même intensité aucune ne peut prendre le dessus. Je ne veux renoncé à une pour faire triompher l’autre. La voie qui me reste est claire et je l’accepte.

Réussir à te faire détester par tes mais ajoute beaucoup à tes tensions et cela ne t'aide sûrement pas et ce, dans tous les sens du terme.

Tu disais que tu apprenais la philosophie, cette voie ne t'aide pas à mieux te comprendre pour mieux évoluer

Mimi

Mimi a écrit:

Réussir à te faire détester par tes mais ajoute beaucoup à tes tensions et cela ne t'aide sûrement pas et ce, dans tous les sens du terme.

Tu disais que tu apprenais la philosophie, cette voie ne t'aide pas à mieux te comprendre pour mieux évoluer

Mimi

Elle m'aide parfois (Portrait psychologique de Platon, la sociologie également l'illigitimé culturelle) mais à dire vrai, j'ai tendance à fuir ce qui pourrait me déstabiliser encore en détruisant des images auxquelles, je tiens même si ces même images me détruisent, car je ne peux les satisfaires opposées qu'elles sont à des tendances contraires.

C'est justement là ton problème, c'est la fuite. La philosophie pourtant ouvre grand la porte à un élargissement de la conscience qui peut à priori prendre de plus en plus d'expansion. À conditioon justement d'ouvrir ou d'enlever les barrières qui font obstacle à une meilleure compréhension de la vie et de soi...

Mimi

Mimi a écrit:

C'est justement là ton problème, c'est la fuite. La philosophie pourtant ouvre grand la porte à un élargissement de la conscience qui peut à priori prendre de plus en plus d'expansion. À conditioon justement d'ouvrir ou d'enlever les barrières qui font obstacle à une meilleure compréhension de la vie et de soi...

Mimi

Je fus un temps, tel un trou noir en matière de philosophie, attirant à moi et digérant ses divers éclairages sur le monde sans aucune considération pour leurs difficultés. Mais, peu à peu des voiles tombèrent, cachant à ma vue de plus en plus d’entre eux, jusqu’à ce qu’aujourd’hui, je me retrouve dans le noir.

Oui, en effet, à trop penser ou philosopher, parfois on peut s'y perdre. Mais savoir philosopher n'est pas non plus tomber dans l'eccès de la pensée et du mental qui ne cesse de cogiter. Philosopher est un art et cela s,apprend. Mais, étant aussi passée pas là, je connais bien le trou noir dont tu parles. Donc, en philosophant un peu, considère le trou noir et observe-le, n'aie pas peur, affronte l'obscurité et regarde-la bien en face. Qu'y trouvers-tu ...

Mimi

Mimi a écrit:

Oui, en effet, à trop penser ou philosopher, parfois on peut s'y perdre. Mais savoir philosopher n'est pas non plus tomber dans l'eccès de la pensée et du mental qui ne cesse de cogiter. Philosopher est un art et cela s,apprend. Mais, étant aussi passée pas là, je connais bien le trou noir dont tu parles. Donc, en philosophant un peu, considère le trou noir et observe-le, n'aie pas peur, affronte l'obscurité et regarde-la bien en face. Qu'y trouvers-tu ...

Mimi

Je sais bien que philosopher, savoir sortir de la caverne pour reprendre le mythe de Platon, mais aussi savoir y redescendre (apprécier le sensible, la vie pour elle même sans la décortiquer mentalement) Le sage lui sait faire les deux c'est à dire décortiquer (voir la vérité profonde des choses) sans que cela altére sa joie de vivre "simplement". La philosophie fût un élan voulu et maitrisé au début puis peu à peu il devenu incontrolé. (je ne pouvais concrétement arrêter decortiquer le moindre sentiment, jusqu'à détruite toute illusion, et in fine tuer même l'élan qui m'animé) Je n'ai pas compris "pourquoi" et je crois que je ne comprendrai jamais..

C'est facile à comprendre que, trop penser mentalement et tout décortiquer finit par être assommant de platitudes. Être trop dans la tête et le mental nous empêche de visiter aussi le coeur qui a aussi des choses à vivre. On atteint l''équilibre quand on sait être en harmonie avec nos deux pôles, la tête et le coeur, les deux hémisphères du cerveau....

Quand il n'y a pas d'équilibre, on se fourvoie, un, pesant plus lourd que l'autre dans la balance....

Mimi

je suis assez d'accord avec mimi, tout décortiquer y compris nos sentiments n'est pour moi qu'une mais très grosse prise de tête car les sentiments viennent du coeur et non pas de la tête, il faut parfois essayer de se laisser vivre et écouter son coeur et non pas que sa tête pour bien vivre en harmonie
trop réfléchir peut aussi nous détruire, écouter son coeur peut parfois nous sauver.....

Mimi a écrit:

C'est facile à comprendre que, trop penser mentalement et tout décortiquer finit par être assommant de platitudes. Être trop dans la tête et le mental nous empêche de visiter aussi le coeur qui a aussi des choses à vivre. On atteint l''équilibre quand on sait être en harmonie avec nos deux pôles, la tête et le coeur, les deux hémisphères du cerveau....

Quand il n'y a pas d'équilibre, on se fourvoie, un, pesant plus lourd que l'autre dans la balance....

Mimi

La réflexion est pour moi, l’instrument de la maîtrise à contrario du cœur qui lui nous fourvoie dans des élans sans considération des conséquences et nous ouvre à la possibilité d’être blesser. D’une nature pessimiste (si bien que ma citation devrait être de Schopenhauer, mon jadis maître à penser) je dis blesser et non combler. Laisser cette partie, la vivre fait ressortir ma peur de l’excès de m’y noyer aussi. Ce qui serait plus grave car se noyer dans la première au travers d’études permet au moins la possession d’un statut valorisée, reconnu par la société…

Je ne sais si j'exprime corrctement les choses, n'hésitez pas à me le dire si ce n'est pas le cas..

behin moi à vrai dire je comprends pas bien tout ce que tu dis, je pense moi que le coeur est tout aussi important que la raison (mais cela n'est que mon avis) bien sûr que de donner, que d'aimer peut faire peur, peut angoisse et on risque d'être blessé mais quel joie aussi nous apporte les élans du coeur et est ce si important que çà d'avoir un statut dans notre societé ? être heureux ne l'est il pas plus ou tout du moins tout aussi important ?

En effet Éros, verser plus dans l'un comme dans l'autre peut nous noyer; tout dépend comment on les utilise, dans le positif ou le négatif... Il faut trouver en ces deux aspects de nous-même un juste équilibre et, c'est par l'expérience que nous pouvons y arriver, en faisant des pas, un après l'autre...

Mimi

martincircus a écrit:

behin moi à vrai dire je comprends pas bien tout ce que tu dis, je pense moi que le coeur est tout aussi important que la raison (mais cela n'est que mon avis) bien sûr que de donner, que d'aimer peut faire peur, peut angoisse et on risque d'être blessé mais quel joie aussi nous apporte les élans du coeur et est ce si important que çà d'avoir un statut dans notre societé ? être heureux ne l'est il pas plus ou tout du moins tout aussi important ?

Avoir "un statut social valorisé" est la raison de mon existence en ce monde. J'ai été "dréssé" à cela. Je n'ai pas développé en consèquence de vie autre, sentimentale par exemple.

Tu dis: ''Avoir "un statut social valorisé" est la raison de mon existence en ce monde. J'ai été "dréssé" à cela. Je n'ai pas développé en consèquence de vie autre, sentimentale par exemple.''

Pour moi, cela dénote une certaine forme de contrainte, non de liberté en toi...

Mimi

La perpective de quitter cette vie m'est insupportable, tout autant que l'inconnu..
Je veux en finir.

Oui, je comprend que tu veuilles en finir avec ce qui te fais souffrir. Être dans le noir, sans savoir où l'on va est assez insécurisant....

Mimi

Je sais que n'y arriverai pas ..
Je vais raté ma vie, vivre pour déchoir ...?
Pourquoi attendre...
Je sais les mélanges qu'il faut effectuer.
Je sais quand le faire.
A quoi penser pour me pousser à l'acte..

Peut-être que j'ai aussi ratée ma vie qu'en penses-tu

Mimi

Non très chere mimi, un être au si bon cœur ne peut qu'avoir réussi sa vie. Avoir cet élan vers autrui est une chose très belle, bien plus belle et plus importante que des considérations sociale nauséabonde. Mais je ne peux juger tout dépends que ce qui est important pour toi. Et infine, tu ne pourras le dire qu’une fois face à la mort, dans ce dernier regard sur ton parcours.

Très bien dit Pourtant vois-tu malgré une certaine expérience de la vie et avoir fais beaucoup de pas, je crois que j'ai tout de même réussis certains accomplissements mais, ma route n'est pas encore terminée, j'ai encore des portes à ouvrir.... Je le sais tout simplement mais je ne me déprécie pas...

La vie est ainsi faite qu'on doive sur le chemin ouvrir des portes si on veut aller plus loin. On ne peut se contenter de rester ainsi planté devant une porte sans savoir ce qu'il y a au-delà. Le goût de l'aventure est très fort. Mais il est tout aussi important de s'accrocher à quelque chose, d'avoir un certain objectif si on veut y arriver...

Mimi

Mimi a écrit:

Tu dis: ''Avoir "un statut social valorisé" est la raison de mon existence en ce monde. J'ai été "dréssé" à cela. Je n'ai pas développé en consèquence de vie autre, sentimentale par exemple.''

Pour moi, cela dénote une certaine forme de contrainte, non de liberté en toi...

Mimi

Pourquoi ne puisse faire mien ses exigences parentales et sociétales au lieu d'en souffrir?
Pourquoi l'intériorisation n'a pas été totale?

J,ai l'impression que par ton éducation, qu'on t'a beaucoup demandé excepté d'être toi-même l'individu que tu peux être. Je crois que c'est pour cela que tu n'es pas bien dans ta peau.
Qui et, que voudrais-tu être si tes parents ne t'avaient poussés dans une certaine direction....

Mimi

Mimi a écrit:

J,ai l'impression que par ton éducation, qu'on t'a beaucoup demandé excepté d'être toi-même l'individu que tu peux être. Je crois que c'est pour cela que tu n'es pas bien dans ta peau.
Qui et, que voudrais-tu être si tes parents ne t'avaient poussés dans une certaine direction....

Mimi

Une question à laquelle je ne peux pas repondre, hormis que je veux être ce qu'ils attendent de moi, je ne me vois pas d'autres aspirations que les leurs, j'ai toujours fait ainsi car je suis née pour cela.
Ils m'ont donné les "moyens de reussite" et "les capacités"
Réaliser des études et pour moi, le moyen à la fois de demeurer dans ce que je connais et ne pas decevoir.

Nous ne sommes jamais assez exigant avec nous même.
Bon, moi je considére d'ores et déjà avoir raté ma vie. (Mes parents s'y sont mal pris, ils n'ont pas enraciné l'idée assez profondement, assez tôt ! PARDON ! Je leurs demande sincèrement pardon ! j'ai tout gaché ! )
Rien n'est trop bas pour moi, puis de toute manière, je ne sais rien faire, même pas la "fille de joie".

Je vais arrêter mes études, je vivrai à l'image de ma mère comme une ignorante conne qui se vautre et se satisfait de sa proppre bétise. Puis tant, j'en suis sûre, je finirai même par l'aimer ma bétise car elle est dans ma nature.
Conne un jour, conne toujours. Je suis allée jusqu'au bac, maintenant je peux retourner à mon état naturel.