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ma-lice

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MessageSujet: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 14:36

Comme d'habitude, je réfléchis...
On m'a parfois dit que j'étais "anti-psychiatrie", je trouve ce terme lourd et faussement utilisé. La psychiatrie ok, si elle est là pour aider. Les psychiatres ont deux droits, qui surpasse ceux de tous médecins : le droit d'enfermer et le droit de médicer de force; en fonction des circonstances.
Je tiens, avant de me lancer dans le sujet, à préciser que je ne considère pas les psychiatres comme une catégorie de personnes "monstrueuse" et que je sais qu'il en existe des bons comme des mauvais, là n'est pas mon sujet.
Etre anti-psychiatrie voudrait dire, au sens litéral du mot être contre la pyschiatrie. C'est faux. Je les pense utile et parfois indispensable s'ils apportent un soutient nécessaire aux personnes en souffrance. Maintenant, le terme a été spécialement utilisé pour décrire la façon de penser d'un certain Szasz, qui est actuellement considéré comme un clown par la plus part de ses collègues psychiatres, mais qui est, me semble-t-il, en réalité, un homme des plus intelligents. Le problème se pose à plusieurs niveaux dans cette profession, celui auquel je m'intéresse le plus, car il est aussi le sujet principal de mon travail en sociologie est l'étiquetage. Ici nous parlerons de diagnostic.
Un diagnostic est-il une maladie? Ou simplement le descriptif, plus ou moins précis, de symptômes qui ne sont, en réalité que des problèmes de vie?
Attention, je ne dis pas qu'il n'y a pas de gens malheureux, qu'il n'y a pas de gens tristes, qu'il n'y a pas de gens qui s'automutilent, qui veulent se tuer, qui tuent, qui violent. Je dis simplement, à partir de quel moment décide-t-on que c'est une maladie, sur quoi se base-t-on?
La déviance à une certaine norme sociale n'est-elle pas simplement une déviance, sans pour autant être une maladie? Je suis triste parce qu'il m'est arrivé des choses tristes dans la vie... cette phrase ne sonne-t-elle pas plus juste que celle, aseptisée et médicalisée qui dirait : vous souffrez de dépression clinique?
On m'a moi même fait une démonstration étonnante au début de mon suivi. On a commencé par me dire : dormez vous bien? non. Arrivez-vous à être attentive aussi bien qu'avant? Non. REssentez-vous une perte de désir sexuel? Oui. Avez-vous des pensées noires? Oui.
Et la conclusion était : ce sont les symptômes de la dépression. J'ai alors répondu OK... en hésitant à dire "et alors?". Mais la question suivante était encore plus troublante : "Que pensez-vous de votre malheur, pensez-vou être en dépression?"
Toute logique veut que je réponde "oui" à cette question puisque la dépression était définie par les symptômes que j'avais. J'étais une malheureuse pathologique. Si j'avais répondu "non" cela aurait été considéré comme un signe de gravité de ma maladie. Etrange, une maladie qui a comme symptôme la non-reconnaissance de la maladie.
Je suis d'accord jusque là, mais a-t-on avancé d'un centimètre? Non... dépression est un mot, tristesse en est un autre, simplement c'est le premier qui leur donne le droit d'avoir du pouvoir; là est la différence. Si j'avais été triste et pas dépressive, personne n'aurait pu dire : " on peut vous hospitaliser d'office aussi, vous savez!".
Quand à mon ressenti à ce sujet, il était hors de propos. On pointe un doigt vers une personne en lui disant "vous êtes malades", "vous avez une déficiance chimique dans le cerveau"; alors quand à cette deuxième affirmation, j'ai encore quelque chose à rajouter. D'une part cela n'a jamais été prouvé et d'autre part, si on le prouvait cela voudrait dire que je ne souffre pas d'un problème psychiatrique, mais bien d'un problème neurologique : que donc la psychiatrie, par sa trop grande médicalisation, scie la branche sur laquelle elle est assise. Un glissement de la psychiatrie à la neurologie est donc probable, en estimant que les asemptions faites, parfois trop rapidement, par les pyschiatres soient justes.
Or, on ne soigne pas l'épileptie en parlant, en discutant du passé, en cherchant dans l'enfance. On soigne la "dépression", la tristesse, ainsi, et aussi avec des médicaments, pourqoi pas, après tout (la liste des médicaments que l'on prend pour améliorer le niveau de vie et sans avoir réellement une maladie physique est longue).
Et c'est ce que je prône, le droit au malheur. On a le droit d'être malheureux quand la vie est triste, c'est normal, ce n'est pas pathologique. On a le droit d'en vouloir à la terre entière, on a le droit d'avoir besoin d'en parler à un psychiatre ou à un psychologue. Mais est-on pour autant malade? N'a-t-on pas le droit à la présomption d'innocence, ici la présemption de bonne santé? Etre triste, c'est devenu, dans notre société un peu folle, une saleté de laquelle il faut se débarrasser. C'est pas beau quelqu'un qui pleure, c'est pas beau quelqu'un qui n'arrive plus à aller travailler parce qu'il n'a pas la force de soritr de son lit. Mais est-ce ces personnes qui sont malades ou la société qui est malade. N'y a-t-il pas des reactions normales à un certain degré d'injustice? Ou est donc la limite entre le pathologique et le sain?
Cela reste ouvert à toutes discussion.
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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 16:10

Je suis tout à fait d'accord avec toi dans le sens ou finalement les diagnostics des psychiatres servent simplement à savoir quel médicaments administrer au patient. Je vais peut être paraître dénuée d'ouverture d'esprit mais pour moi, les psychiatres sont seulement des mèdecins qui oscultent leurs patients et qui posent sur eux des diagnostics impersonnels qui ont seulement pour but de savoir quels médicaments leur administrer. Pour les "malades" (dans ton post tu as pris l'exemple des épileptiques), bien sûr que la méthode est efficace, mais pour ceux qui sont considérés comme malades seulement parce qu'ils ne réussissent plus à vivre avec leur passé, elle est, à mon sens inutile!
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ma-lice

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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 17:00

Disons que je ne suis pas convaincue de part mon vécu non plus. On peut cependant supposer que les médicaments antidépresseurs peuvent aider un certain nombre de patients. Simplement, je suis bien d'accord, cela ne résoud en tout cas pas le problème de fond de la personne... pour ça il n'y a pas de magie.
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ma-lice

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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 17:31

J'ai pris l'exemple des épileptiques parce que pendant longtemps on a pensé que c'était des malades psychiatriques avant de se rendre compte que leur trouble était neurologique. Je ne dis pas : la maladie n'existe pas. Je dis simplement que la frontière ne se limite pas à une liste de symptômes répertoriables. Qui sont les fous? Ceux qui sont diagnostiqués. Là est tout le problème de la psychiatrie. La folie en tant qu'écart à la norme, est à remettre en question ; je prends une exemple personnel : je suis borderline car je m'automutile et je ressens un vide intérieur. Si tel est le cas, je suis effectivement borderline. Tout n'est qu'une question de vocabulaire.
Maintenant prenons cela sous un autre angle : la majorité des victimes de viol s'automutilent et ressentent un vide intérieur. Cela voudrait dire que la majorité des victimes de viol sont borderline. Donc que le viol rend borderline. Mais l'hypothèse est : on est borderline avant le viol parce que c'est un trouble de la personnalité. Qui est donc né avant? La poule ou l'oeuf? La maladie ou l'agression? Cela n'a aucun sens, cela n'a pas d'importance. On se retrouve face à un problème qu'il faut résoudre, point final.
Autre précision : si la majorité des victimes de viol ressentent ces symptômes, ce n'est donc pas un écart à la norme, puisque c'est une réaction "normale". C'est la situation qui est pathologique, c'est la société qui est malade, pas le "malade".

Tu ne parles malheureusement pas anglais, il me semble, le livre "the myth of mental illness" t'intéresserai sûrement beaucoup, il a été fait par un psychiatre légèrement révolutionnaire. Je pense qu'il doit exister une traduction française à quelque part si jamais tu es intéressée.
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dclic

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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 18:43

Chère Ma Lice,

Ton sujet est vraiment très édifiant, et j'admire le savoir lorsqu'il est aussi murement réfléchit je n'ai hélas pas la culture et l'usage d'un esprit aussi vif que le tien je crois que c'est une question de neurotransmetteur détruit Wink, cela dit je pense aussi qu'il ne faut pas poser de diagnostique scientifique sur tout comme c'est le cas actuellement.
C'est une perversion de se monde moderne et des intérêt qui en découle, société dis tu, mais qu'est ce qu'une société basé sur le coef de vente et de recette sinon qu'un monde pervers qui coure droit dans le mur ou dans un conditionnement mondial des populations pour les asservirent et leur enlevés toute initiative décisionnaire, d'accord je vais un peu loin dans la projection ;(

En résumé ... Compliment pour tes réflexions, et si tu le permet je ne manquerais pas de m'en servir de support lors d'un débat...
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ma-lice

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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 22:14

Pas de soucis, je ne met pas encore de taxe sur ma pensée Smile
dclic a écrit:

C'est une perversion de se monde moderne et des intérêt qui en découle, société dis tu, mais qu'est ce qu'une société basé sur le coef de vente et de recette sinon qu'un monde pervers qui coure droit dans le mur ou dans un conditionnement mondial des populations pour les asservirent et leur enlevés toute initiative décisionnaire, d'accord je vais un peu loin dans la projection ;(

ça me fait penser que lors de notre dernier entretien (celui où j'ai défendu mon point de vue sur le diagnostic), j'ai demandé, un peu provocatrice, à mon psy s'il était financé par des compagnies pharmaceutiques Smile lol. Il m'a dit "euuu... non pas moi en tout cas". Cette question n'était pas sortie de nul part en fait, c'est simplement que les psychiatres qui écrivent le DSM IV font partie d'une association de psychiatre américaine financée par ?.... Des compagnies pharmaceutiques! (Enfin si mes renseignements sont bons). On se demande alors pourquoi le nombre de troubles recensés explosent ces dernières années... à chaque trouble correspondant plusieurs médicaments appropriés. Enfin, il y aurait un joli travail de recherche sociologique à faire là dessus.
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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 6:23

Je n'ai aucune preuve non plus et ce que j'avance n'engage que moi, pourtant cela me semble si "logique" que je ne peux m'empêcher d'y pensé Wink

Merci pour ces pensées que je verbaliserai Wink
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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitimeJeu 20 Aoû 2009 - 13:07

Merci pour la référence du livre Ma-lice, je vais me renseigner.
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MessageSujet: Re: Page de réflexion   Page de réflexion Icon_minitime

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