Bonsoir,

Je suis en couple avec mon copain depuis quasiment deux ans, et nous habitons ensemble depuis maintenant un an. Ma mère ayant déménager dans le sud, j'ai repris notre appartement et mon copain est venu habiter avec moi. Il a 25 ans, j'en est 18.
Tout c'est toujours bien passé mais depuis plus de 6 mois j'ai quelques problèmes qui empêche la pénétration. Dès qu'il essai de "rentrer" que ce soit avec son sexe ou son doigt, je ressent comme des brulures au niveau du vagin, maintenant la pénétration est impossible. Avant je ressentais cette douleur mais elle était asser légère et plutôt en fin de raport, avec le temps elle c'est intensifier... J'ai consulté une gynécologue qui m'a prescrit une crème contre les mycoses, n'ayant rien changé j'y suis retourner, elle m'a ensuite traité avec des ovules mais toujours pas de résultat. Elle m'a ensuite fais passer des test et après ces tests m'a prescrit à nouveau des ovules et des antibiotique. N'ayant toujours aucun changement j'ai décidé de changer de gynéco. Celle ci ma également prescrit des ovules + un exament à faire au cas ou les ovules ne changerait rien. Exament que j'ai fais car les ovules n'ayant rien changer. A la suite de mon examen le résulat et marqué "négatif", mais ma gynéco ne revenant de vacances que le 1er septembre je suis toujours dans le même cas. J'ai cherché un peu sur le net ce que je pouvais avoir et j'ai trouvé un article sur le vaginisme. Pensez vous que je puisse souffrir de cela ? Que mes problème sexuel sont purement psychologique ?

C'est possible en effet, Skeemaran, que tu souffres de vaginisme. Mais pour le vérifier, il faudrait que tu cherches dans tes souvenirs exactement quand ces problèmes soudains ont débuté. Quel pourrait être l'élément déclencheur ? Tu sais, ça peut être quelque chose d'assez anodin. Chez la femme, un rien peut influencer énormément ses relations sexuelles.

Il y a eu pas mal de changement. Ma mère à déménager à 800km, j'ai emménager avec mon copain, j'ai pris la pilule... Mais depuis ce moment, il n'y a pas que cela qui ne va pas, je ne vais pas bien non plus. Donc cela est surement liée ? Tant que psychologiquement je n'aurais pas trouvé ce qui me fait souffir je continuerais à avoir des douleurs ?

La pilule, en général, est plutôt rassurante. Elle t'assure de ne pas tomber enceinte, à 97 % (d'après un dépliant que j'ai devant moi). Avez-vous arrêté les préservatifs, toutefois ? Peut-être inconsciemment, tu as encore peur des risques. Il reste aussi toujours les maladies.

Es-tu bien avec ton copain à la maison ?
T'ennuies-tu de ta mère au point de te sentir dans l'insécurité ?

Qu'est-ce qui fait, selon toi, que tu "ne vas pas bien" ?

Non, je n'ai pas du tout peur de tomber enceinte. Sa m'arriverait je serrais heureuse mais ce n'est pas non plus dans mes priorités. Nous avons arrêter les préservatifs quand j'ai commencé la pilule.
Entre nous cela se passe très bien, on s'aime, on s'aide dans les taches de ménage quotdienne, on sort en amoureux...
Certes je m'ennuie de ma mère. Ma mère travailler en tant que nourrice à notre domicile, et était donc toujours chez nous. Quand je rentrais elle était toujours là et du jour au lendemain il n'y avait plus que moi et mon copain. Bien sur on se téléphone mais je pense que cela fait parti du fait que je ne vais pas bien. Tout comme le fait que je n'arrive pas a avoir confiance en moi, que ma famille ma déçu et en particulier mon père qui ma beaucoup fait souffrir. La cause réel de mon problème je ne la sais pas, je pense que c'est plutôt une accumulation de petite choses et qui au final à déraper.
En tout cas je vous remercie de me lire et de me répondre, cela me fait beaucoup de bien de savoir que des personnes veulent bien m'aider

Et ton passé sexuel, avant ton ami actuel ? Tout va bien ?

Tu viens de m'apprendre des choses là ^^ Je savais pas ce qu'était le vaginisme !!

Citation :

[Le vaginisme est une contraction musculaire prolongée ou récurrente des muscles du plancher pelvien qui entourent l'ouverture du vagin. Cette action réflexe, donc absolument involontaire et incontrôlable, empêche de façon persistante toute pénétration vaginale désirée, même par un doigt ou un simple tampon hygiénique. La source du vaginisme est toujours psychologique, mais découle souvent d'une source physiologique. Une tentative de pénétration en dépit d'un vaginisme peut entraîner de graves douleurs (dyspareunie) qui vont souvent exacerber le vaginisme.

Épidémiologie

Sa prévalence chez la femme serait comprise entre moins de 5% et jusqu'à 10% suivant les statistiques

Le vaginisme est qualifié, selon le cas :

* primaire : survenant dès les premières relations sexuelles, amenant à l'échec de toute tentative de pénétration ;
* secondaire : survenant après une période prolongée de relations sexuelles sans problème. Le vaginisme secondaire survient en général après un traumatisme, physique ou psychique (mauvaise expérience), de toute nature. On parle alors plutôt de « dyspareunies », c'est-à-dire de douleurs vaginales lors des relations sexuelles. Les dyspareunies ne sont pas des maladies en soi, plutôt des symptômes dont il faut chercher la cause.

Le vaginisme peut être total ou partiel. Dans ce dernier cas, la pénétration est difficile et souvent douloureuse.

Causes

Le vaginisme, souvent associé à une dyspareunie, a de nombreuses causes physiques et psychologiques, parmi lesquelles :

* une infection vaginale ;
* une insuffisance de lubrification ;
* un hymen non élastique obstruant l'entrée du vagin ;
* un accouchement ;
* les suites d'un traitement du cancer du col de l'utérus ou du rectum par radiothérapie ou curiethérapie.

Des causes psychologiques sont possibles : un abus sexuel ou une attitude plus fermée vis-à-vis de la sexualité sont plus fréquemment retrouvées chez les femmes souffrantes de vaginisme.

Une cause neurologique centrale peut être retrouvée dans certains cas sans explication locale.

Le vaginisme allégué peut être également une manifestation non avouée de l'impuissance du conjoint, pouvant être résolu par le traitement médical de ce dernier.

Conséquences

Les douleurs vaginales lors du rapport et la peur réflexe empêchant toute pénétration ont en commun la mise en place d'un cercle vicieux où l'anticipation de la douleur et les stratégies d'évitements renforcent le blocage et entraînent un sentiment de culpabilité chez la femme atteinte.

Du fait du tabou entourant souvent les problèmes liés à la sexualité, le vaginisme et les dyspareunies sont encore très peu connues alors qu'ils se soignent très bien chez les patientes motivées dans la mesure où le diagnostic a été correctement posé.

Le vaginisme peut empêcher également un examen gynécologique et la réalisation de certains actes médicaux, tel qu'un frottis de dépistage.

Traitements

Un contrôle gynécologique est nécessaire, afin d'exclure toute anomalie physique ou maladie infectieuse.

Une rééducation avec des dilatateurs vaginaux (aussi appelés bougies) peut s'avérer utile dans tous les cas avec des exercices de dilatations régulières et progressives. L'efficacité réelle reste à évaluer.

une psychothérapie cognitivo-comportementale pourrait avoir une relative efficacité ainsi que des consultations de sexologie. De même, des thérapies de relaxation musculaire peuvent aider, ainsi que des techniques reposant sur le biofeedback.]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaginisme

Étant membre d'un autre forum consacré à la sexualité, beaucoup de femmes souffrent de ce trouble. Et souvent, elles doivent chercher la cause pour le guérir - d'où mes nombreuses questions !

Oué j'crois que j'ai ça aussi, on se fout bien de ma gueule quand j'dis que je sais pas mettre un tampax ! Du vaginisme primaire qui n'est pas lié à un abus sexuel, ni des tabous, ni aucune interdiction. Certes, j'ai pas vraiment de libido mais même un tampax faut pas être excité pour que ça puisse rentrer !

J'ai souffert du tampax moi aussi avant mes premiers rapports ! Peu de temps après, j'ai été capable de le mettre. J'avais une sorte d'appréhension avant chaque essai, du genre : "ça ne rentrera pas, ça va me faire mal, etc." Plus tard, je me suis dit : "Si un pénis peut entrer sans problème, c'est pas un petit bout de coton qui pourra me blesser !" Et pouf, du jour au lendemain, j'ai cessé de porter des serviettes sanitaires.

ET comment es-tu parvenue à faire entrer un pénis???? T'as fait un cours de sophrologie en même temps? lol Il faut une relaxation importante, zen attitude et une dose d'excitation pour relacher encore et lubrifier.

Avant mon copain j'étais vierge.. Au début tout allez très bien, aucune douleur.
Mais comme tu dis puce solitaire, j'ai cette même appréhension à chaque fois. J'essai toujours de lui dire de partir, mais je n'arrive pas à me relaxer et en effet à chaque fois sa bloque.

Citation :

Il faut une relaxation importante, zen attitude et une dose d'excitation pour relacher encore et lubrifier.

Ze confiance. Ça fait des miracles ! Et Dieu sait que je suis une fille inquiète. Mais j'ai trouvé vraiment le bon garçon avec qui le faire.

Ah oui, je vois un peu plus clair, Skeemaran. En fait, j'ai eu exactement la même chose que toi. J'ai toujours gardé une sorte d'inquiétude avec mon premier copain, celui qui m'avait dévirginisée. Au début, les relations sexuelles se passaient bien, et un jour, j'ai commencé à sentir une sorte de contre-coup de la première fois.

Puis, cette relation amoureuse s'est terminée.

J'ai trouvé quelqu'un d'autre, et pouf ! Ma sexualité a fait un bond, je n'avais soudainement plus peur de la pénétration.

Tu comprends que ma solution fut de changer d'ami. Ce que je ne te conseille pas, bien entendu, si tu l'aimes !

Je suis un peu à court d'idées. Le mieux serait peut-être d'en parler au principal intéressé. Faire une sorte de remise à zéro et recommencer à prendre tout son temps - préliminaires, massages, etc. Qu'en penses-tu ?

On en a déjà énormément parler. Et pour ce qui est des préliminaires on ne peux plus apeller ça comme sa, vue le temps qu'il dur...
Est ce que tu sais d'ou venait cette inquiétude que tu avais ??

Tout part de l'appréhension. Je la ressentais toujours et cela bloquait mon désir -> moins de lubrification, pénétration douloureuse.

Citation :

Et pour ce qui est des préliminaires on ne peux plus apeller ça comme sa, vue le temps qu'il dur...

Que veux-tu dire par là, Skee ?

Je veux dire qu'on s'y attarde énormément justement. On prend bien notre temps dessus, mais cela ne change rien.
J'ai toujours cette appréhension et je ne sais pas comment la faire partir. Car je sais que sans elle tout marcherais bien.

Hmm. Je suis à sec ! Désolée. J'espère t'avoir donné quand même quelques pistes.

Merci mais c'est vrai qu'a te lire la solution c'est de changer de copain. J'ai pas vraiment envie

Es-tu excitée de la même façon qu'avant, lorsque ça ne bloquait pas? Si c'est moins malgré les préliminaires allongés, il y a peut-être moyen de rallumer la flamme par des images ou vidéos érotiques?

Ou peut-être que la pénétration ne t'intéresse pas tout simplement?

Je me suis déjà posé cette question et je pense que non, mais je ne suis pas sur.