Je suis la 1ère d'une famille de 5 enfants. À 18 mois j'ai été hospitalisée et mise en quarantaine à cause de maladie (rougeole, rubéole et scarlatine tout à la fois). Ma mère m'a dit plus tard quand je la questionnais que j,avais été intubée et sur le bord de mourir. Je me suis rappelé plus tard, en faisant une psychothérapie que je me voyais en prison et que j,appelais ma mêre de ne pas me laisser mais elle finissait toujours par s'en aller ( je la voyais seulement à travers une vitre tout le temps de mon hospitalisation) et je criais et je pleurais car je me sentais désemparée (sentiment d'abandon et de désespoir).

Ma soeur cadette est arrivée quand j'avais deux ans et, peu de temps après mon père a eu un terrible accident; il a eu les deux yeux brûlés à l,acide de soudure. Cela lui a pris 9 opérations à froid afin de soigner ses yeux et de recouvrer 9% de vue sur un oeil. Alors, bien entendu, mon père restait enfermé la plupart du temps dans sa chambre à la noirceur et, il ne fallait pas faire de bruit car cela lui causait d'horribles maux de tête. Mon père `tait pour moi un étranger, une curiosité et quand il devait prendre soin de moi, je ne devais pas trop bouger et faire de bruit. Souvent ma mère me sortait dehors et m'attachait avec un harnais et une corde assez longue à un poteau du stationnement en face de la fenêtre de notre appartement. C'est ainsi qu'à 4 ans elle a passé le relais à ma petite soeur que je devais surveiller car elle mangeait tout ce qu'elle trouvait par terre. et, quand elle se retrouvait avec de la gomme ou morceau de pomme à la bouche ma mêre me chicanait.

À six ans, alors que je commençais l'école ma mêre était venue me reconduire en m'indiquant le chemin pour le savoir pour revenir. Mais, à la sortie de l'école, j'étais désemparée car je ne savais plus comment revenir chez-moi et j'attendais là, les larmes aux yeux jusqu'à ce qu'une maman me ramène chez-moi avec sa fille. Et c'est ainsi qu'après, je pouvais revenir et aller à l'école avec ma nouvelle amie.

À 7 ans, nous sommes déménagé presqu'à la campagne où il y avait presqu'à la porte de chez-nous le bois. Ce que j'aimais çà! Je me suis fais des amis-es, y en avait plein pas comme à Montréal où on vivait parmis les rats et les chinois qui nous couraient après avec des couteaux pour nous faire peur (Dans ce temps là c'était comme çà...) Je jouais d'ailleur beaucoiup plus avec les garçons qui eux me pr^¸etais leurs jouets car je n'avais pas de poupè Barbie pour jouer avec les filles alors j'étais exclue de leur clan. J,allais aussi dans le bois avec les gars.

C'est à cette époque, quand ma mêre me faisait des robes elle me disait va montrer à ton père. Il me tâtait partout pour toucher. C'est là qu'a commencé insidieusement le cycle infernal de l'inceste. Je ne devais pas dire à mère et je me chaicanais souvent avec mon père car je n'aimais pas çà, tout comme ma mère d'ailleurs qui le repoussait continuellement en le traitant de 'cochon'. Mais, ce que'elle ne savait pas pas c'est que ça retombait sur moi puis, plus tard, sur ma soeur cadette de deux ans.

À 11 ans, j'étais déjà responsable de ma famille, ma soeur cadette qui déjà avait appris qu'elle pouvait tout me passer sur le dos ses frasques et qui en plus me traitait de 'grosse vache' et de tous les noms inimaginables. Je ne lui en veut plus depuis déjà longtemps car pour ell,e j'avais plus d'attention de mon père et c'est pour çà, par jalouisie, qu'elle s'est aussi rapprochée de mon père. J,essayais de l'en dissuader, de l'éloigner de mon père mais elle croyait que moi j'étais jalouse alors que je voulais seulement la protégée mais, en vain... Je pleurais de désespoir car je me croyais inapte à remplir mon rôle et mes responsabilités. C'est aussi à cette époque que mon père a commencé à me battre; il me disait: ''Je vais te la casser ta maudite tête de cochon!'' Il me donnait des coups dans le dos puis me prenait la tète comme pour me l'arracher. J'avais des mals de cou et de dos terrible, et c'est ainsi que j'ai eu deux côtes cassées dans le dos mais, je me plaignais pour rien. J,ai enduré çà pendant un an avant qu'une religieuse de l'école s'en apreçoive et appelle ma mêre pour aller voir le médecin. Je devais porter un corset mais mes parents n,avaient pas d'argent. Il faut aussi dire qu'à cette époque tout les frais médicaux, les accouchements et les opérations de mon père devaient se payer... alors la vie était dure.

Mon enfance et mon adolescence sont ainsi passées avec beaucoup de timidité et peur des hommes. Je ne parlais pas à personne, je me sentais déjà impure, sale, souillée et... responsable et coupable de tout ce qui arrivait à ma famille. Je faisais alors des crises d'angoisse et des dépressions mais alors, on me traitais de folle et que si je n'arrêtais pas on m'enverrait à l'asile de fous. Je me sentais toujours comme un ''presto sur le bord de sauter''. Je n'en pouvais plus, je voulais mourir... mais, pas le courage de passer à l'acte.

Plus tard, devenue adulte dans la vingtaine, je me suis faite violée plusieurs fois et même séquestrée pendant deux jours. Je ne pouvais pas même me défendre; j'avais trop appris à me soumettre, on m'avait cassée, quelque chose était mort en moi, à l'intérieur. Cela a duré jusqu'au jour où j,ai pris mon courage à deux main alors qu'un homme m'avait amené dans un bois très loin de chez-moi et voulait me laisser dans une dompe d,ours si je ne lui cédait pas. J'ai tenu tête et il m'a laissé là. Il est ensuite revenu me chercher et j'ai refusé puis il m'a dit qu'il ne me toucherait pas. J,ai monté et c'est la que je lui ai dit ce que mon père m,avait fait et il l'a traité de maudit cochon. je lui ai alors dit qu'il avait voulu faire de même et il s'en est voulu. J,avais enfin trouvé le courage de m,exprimer et cela s'était tourné à mon avantage. Cela m,a redonné du courage pour continuer ma lutte.

Je me suis mariée à 26 ans, j'ai eu trois fils mais,,, mon mari était gambler et ça n'a duré que sept ans. C'est là que j,ai entamé une nouvelle thérapie qui m,a aidé à sortir de cet enfer et, mon mari est décédé suite à çà. Les assurances n'ont pas voulu me payer car ils disaient que c'était un suicide alors que je crois fermement que mon mari s'est fait linché par des shylocks à qui il devait de l'argent. encore là, je me sentais responsable et coupable mais par la suite j'ai compris qu'il était un adulte et que c'était ses choix qui l'avaient conduit là.

Mort de mon mari, aucune aiide de la part de maf famille qui m'ont d,ailleurs carrément rejetés même si on ne se voit qu'à certaines occasion. D'ailleurs j,ai toujours continué de fréquenter ma mère que je ne croyais pas responsable. jje l'ai excusé longtemps car je l,avais mise sur un piedestal. Je continuais d'aller la voir malgré le fait qu'elle soit restée avec mon père même après l'avoir su quand je l'ai fais arrêté quand il s'est essayé avec la plus la jeune de mes soeur. J,ai respecté son choix, mais je me rend compte que cela a été d'autant plus difficile de pardonner à mon père et de passer à autre chose.

Pourtant j'y suis bien arrivée. je me suis prise en main bien des fois en réalité. Je me ramaissais ainsi souvent, toute seule, sans aide, à la petite cuillère. J,ai fais une bonne thérapie qui m'a aidé à démêler tout çà et pour apprendre à m'estimer davantage. J,ai tout de même réalisé certains de mes rèves mais... toujours je sens qu'il me manque quelque chose. Je ne suis pas assez forte dans les épreuves et je ne fonce pas, ou du moins, cela me demande beaucoup de couraghe à vaincre cette peur de ne pas être acceptée. Ainsi, J,ai plus tendance à attendre que les choses se mettent en place avant de passer à l,action et cela me fais souvent perdre de bonnes occasions.

J,ai aussi un autre problème, j'ai beaucoup de difficulté à me faire respecter et à me faire reconnaître pour ce que je suis et aussi dans mes aptitudes. J,ai pourtant suivis des cours de psychologie pour m'aider et aussi parce que ce domaine, l'introspection, était devenu pour moi une seconde nature. J,aimais çà et j,étais bonne, même excellente mais j,ai du encore abandonner mes études cxar mes fils étaient en pleine crise d'ado et aussi j'avais perdu mon emploi.

Toujours est-il que je ne me sens jamais à ma place, pas de diplôme, on me rejette. Quand je me sens très compétente je demande une augmentation, on me fout dehors. Pourtant je suis très compétente mais on ne veut pas payer et, alors je me sens encore comme si je n,avais pas ma place en ce monde. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à mon dernier emploi...

Bon, je crois que je me suis étendue bien au-delà de mon enfance, je m'en excuse mais cela vous donne un bon aperçu de mon vécu... pas très reluisant en fait...

Mimi

Waouhhh;

Lorsqu'on lit votre témoignage on ne peut que vous féliciter du chemin que vous avez parcouru. En psychologie on pourrait vous caractériser de "sujet résilient". C'est à dire que malgré le contexte dans lequel vous avez grandi, vous êtes devenu une personne "équilibrée" qui a réussi sa vie. Certes aujourd'hui, vous vous rendez compte qu'il vous a toujours manqué ce petit quelque chose qui vous aurait donné des ailes, ce manque de confiance en vous qui vous a empêché de "foncer" pour réaliser tous vos rêves. Aujourd'hui, quels sont vos rêves, qu'auriez vous aimé faire que vous n'avez jamais fais?

Merci de votre bienveillance,

Il est vrai que j'ai appris à devenir résiliente, les cours de psycho m'y ont beaucoup aidée d'ailleurs. C'est en me comprenant mieux et en comprenant les différents patterns que j'ai appris à m'en sortir. Mais, y reste que j'ai toujours une fragilité en moi que j'ai aussi appris à gérer et qui même est devenue ma force d'être ce que je suis en réalité. Je suis ce que je suis avec ce que j'ai vécu et ce que je vis au quotidien. Il est évident cependant que je suis aussi une personne pas comme les autres; même mon fils m'en a fait la remarque cette semaine. C'est que, étant très près de mes émotions que je gère très bien en passant, il m'arrive fréquemment d'avoir la larme à l'oeil; c'est que je suis aussi une grande sensible et çà c'est quelque chose que je ne peux cacher. Mais, encore là, j'ai apppris à m'accepter comme je suis tout en faisant l'effort de mieux maîtriser mes émotions. Mais attention! quand je dis maîtriser, c'est que je considère mieux les maîtriser en les exprimant mais, je demeure tout de même très diplomate...

Autant j'étais timide et solitaite quand j'étais jeune; en travaillant avec le public, j'ai appris à aimer les gens. Animatrice depuis mon adolescence, puis professeur de danse et de nouveau animatrice communautaire et artistique, j'étais aussi conceptrice de mes animations; j'ai toujours débordé de créativité. Aussi, comme j'ai toujours été mon propre patron jusqu'à un certain point, j'accepte difficilement d'être dirigée par des patrons tyranniques. J'aime qu'il y est un supérieur avec qui je collabore et qui me laisse aller à mon rythme car là, je n'arrête plus...

Oui, depuis quelques années j'ai encore un rêve et cela me frustre beaucoup car depuis ma maladie je me sens comme si je n'avais pas ma place car toujours on me tasse car je n'ai plus mes diplômes d'animatrice que j'ai tant gagné quand j'étais jeune (J'allais aux études les fins de semaine en plus du secondaire, pendant 2 ans). J'aurais tant voulu aussi continuer mes cours en psycho-social, j'adorais çà. C'est à ce moment là que je travaillais dans le communautaire et c'est aussi à ce moment là que mon but de vie s'est précisé. Je veux fonder un projet mais cela me demanderait probablement encore des acquis que je n'ai pas et ça prend aussi beaucoup d'argent que je n'ai pas. Alors, je me sens dans une impasse.

J'ai beaucoup travaillé sur moi et je savais que tout ce cheminement m'amenait quelque part, dans un but bien précis car je crois énormément en la vie. J'ai même dessiné les plans de mon projet il y a de cela quelques années et j'en ai tracé les lignes directrices. mais est-ce cela qui me ramène à ce bouillonnement intérieur ... Je sais inhtérieurement, profondément que je suis à un carrefour de ma vie et qui doit prendre tout son sens...

En attendant, dans cette profonde fatigue chronique que j'ai vécu depuis ma supposée dépressio; j'ai fais le point et j,ai observé ce qui se passait en moi. C'est que j,avais un immense besoin de me retrouver en fait. Retrouver qui j'étais vraiment malgré ce que peuvent en penser les autres. je connais très bien mes faiblesses mais je reconnais aussi très bien mes talents et mes compétences mais... qui veut vraiment de ce la ... C'est aussi pour çà qu'il est primordial pour moi de faire ce que j'aime le plus, ce qui m'anime le plus; créer. J'ai donc créé mon propre site à vocation psycho-spirituel. Je ne preétend pas être une spécialiste, ni un gourou, loin de là mon intention. Ce site je l'ai créé avant tout pour moi-même et cela m'a amené à le partager. mais pour le moment je veux garder l'anonimat en ce qui le concerne.

merci
Mimi

C'est dommage que vous ne souhaitiez pas partager votre site avec nous, mais nous respectons votre décisions. Je tiens à vous remercier pour vos messages plein de sagesse sur ce forum qui je pensent, en font réfléchir plus d'un, ainsi que pour ce magnifique témoignage qui est une magnifique leçon de vie. Certes on ne peut pas réaliser tous ses rêves, la plupart du temps par manque de moyens, cependant, nous pouvont trouver des alternatives et je pense que c'est ce que vous avez essayé de montrer à travers votre dernier message. Votre histoire, vos différentes expériences d'introspection et vos conseils avisés aux membres de ce forum ne m'inspirent que du respect et je dois bien avouer que mes connaissances de petite étudiante en psychologie me semblent bien faibles lorsque je vous lis. A très bientôt, en espérant pouvoir vous apprendre quelques petites choses malgré votre expérience de la vie impressionante.

Merci beaucoup pour vos bonnes paroles. Et, je crois que si je suis ici c'est pour en apprendre encore davantage sur moi-même. me sentant présentement dans un cul de sac, je m'en sors le plus souvent en m'exprimant, en communiquant et en partageant ce que je ressens que je trouve les réponses à mes problèmes en moi-même.

peut-être que plus tard j'aurai le courage de me dévoiler pleinement et vous communiquer mon site. Est-ce par orgueil que je n'ose... je crois que quelque part j'ai besoin de me retrouver, besoin de mon intimité...

Mimi

Bonjour Mimi,

Après lecture de vos écrits, j'éprouve beaucoup de respect pour vous.
Vous semblez avoir trouver votre équilibre dans cette vie difficile, vous avez su avec finesse contourner ou affronter les eccueils.

Cette expérience est précieuse merci de la partager.

Bonne journée..

Bonjour Dclic,

Il est vrai que j'ai réussis jusqu'à un certain point à me sortir du cycle infernal de cette enfance difficile mais je vous avoue bien franchement que parfois comme maintenant, je ne trouve pas ma vie si reluisante. Comme tout le monde j'ai mes hauts et mes bas et, si je suis venue sur ce site c'est aussi pour travailler cet aspect de moi qui me fait encore souffrir. Je me sens présentement, c'est à dire depuis quelques années dans une impasse, je suis face à ma nullité. Et çà, c'est assez angoissant cette peur ou plutôt ce sentiment de ne jamais être à la hauteur malgré ce que j'ai réussis à vaincre en passant au travers des épreuves.

Toujours, au niveau social, les gens ont tendance à ne voir que la faiblesse humaine et ne voient pas la profondeur, le talent, les qualités d'une personnes. Et cela a toujours été mon lot. quand il s'agit de faire du bénévolat ah là je suis super! j'ai alors toutes les qualités requises mais quand il s'agit de travail... bon, voilà que je m'apesantit sur mon sort maintenant. Il faut que je me reprenne en main voilà...

Mimi

Bonjour,

Les hauts les bas, oui c'est la vie (c'est ce que je murmure souvent à mon attention), ces jours avec soleil, sans soleil, avec l'été avec l'hiver, avec le ventre vide ou plein, avec les enfants, avec les patrons, avec les envies etc... C'est quotidiennement qu'on est tenter de se poser la question
Est-ce que je vais bien aujourd'hui ?
De toute façon après, les gens vous demandent souvent Comment ça va ?... Tout va bien ?
Et la triste vérité (sauf pour certain) c'est qu'ils n'en ont pas grand chose à faire, c'est une formule de politesse qui remplace le Bonjour vous aller bien du convalescent de retour à la bourgade.

Il faut tuer le désir !
Kill the désir !
Depuis un certain temps (je crois que c'était il y a quelque mois) j'ai pris conscience que mes désirs m'empêchaient d'avancer, des plus petites envies aux rêves de grandeur c'était bien souvent la frustration qui en sortait, le désir, la convoitise c'est ce qui nous rabaisse, dans votre cas (qui fut le mien, je précise) ce désir d'être reconnue pour tout les efforts que avez et que vous fournissez, finissent par vous rendre dépendante, (le Corbeau et le Renard).
N'écoutez pas ces vîls flatteurs (flatteuses) vous ne vivrez plus à leur dépends et si ils , elles veulent ensuite votre présence, ils devront vous sollicitez. (c'est kitch comme çà ) )
Personnelement, comme pour d'autres, je suis très honoré de vous connaitre ! ça au moins c'est sincère.

Lol !... Oui vous avez un sacré tempérament, j'ai beaucoup apprécié votre regard sur "les gens", c'est un constat que j'ai fais il y a longtemps et aujourd'hui je l'ai expliquer à mes enfants, presques dans les mêmes termes que ce que vous avez écrit.
J'ajoute cependant, (à mes enfants) que le jugement de "l'autre" ne doit pas guider leurs réactions, je ne suis pas bon et bien tant pis, (il est bon de connaitre ces limites ) le tant pis est pratique car cela peux se dire sur tout les tons.

D'un bout de la terre à l'autre les gens ont souvent le même comportement, je rencontre parfois encore le genre que vous sitez, le bénévola ou l'exploitation gratuite des bonnes volontées. (je ne critique pas la démarche qui reste d'une rare noblesse), pour exemple, je dépanne souvent des "relations" pour leurs problème de Pc (computer) et qd j'ai une "galère" à faire avancer, il n'y a souvent que moi pour ramer.
(aujourd'hui je me fou et je rame tranquillement, je surveille le cap)

Contrairement à hier, aujourd'hui, je n'en veux plus aux gens, je fais ce que je veux (ou presque) et je ne m'ocupe pas d'eux (du moins en apparence) ainsi, cela ne donne pas l'impression de croire que j'ai besoin de la générositée de leurs sentiments.

C'est souvent l'argent qui est preuve de remerciement, beaucoup de personnes adorent s'amusés de la dépendance pseudo affective, du besoin de reconnaissance que l'on recherche trop souvent, je choisis l'ignorance, voire le dédin. (sauf si c'est sincère) auquel cas je ne cache pas mes sentiments.

Merci Déclic pour votre réponse pleine de sens.

Tuer le désir! ouais... voilà toute la question!

Jusqu'à présent, J,ai réussis à vaincre le jugement des autres jusqu'à un certain point, cela ne me touche plus autant mais j'avoue qu'il y a encore des pincements quelquefois mais, ça va de ce côté là; je suis capable de donner sans attente comme de recevoir aussi sans me sentir redevable et je ne suis plus dans le jugement des autres; cela ne veut pas dire toutefois que je me ferme les yeux, je crois que je suis assez lucide.

Vous dites que j,ai du tempérament, c'est la 1ère fois qu'on me dit çà! Exepté mon père qui à l'époque a voulu me le casser... en fait ça me fait prendre conscience que j,en ai effectivement mais je ne le montre pas toujours, je suis plus réfléchie et je n'agis cependant jamais sous le coup des émotions. Cela fait parti de ma timidité antérieure. Toutefois j'exprime très bien mes émotions et je ne suis pas refermée pour autant.

Tuer le désir dans le sens de convoitise... çà aussi je l'ai travaillé mais tuer le désir intérieur çà je ne crois pas qu'il est conseillé; car, qui serions-nous alors, quel serait notre but de vie s'il n'y avait aucun désir. Désir d,aller mon chemin, d'aller plus loin, de me dépasser... Je ne vous donne pas tout à fait tord car alors il y a aussi des attentes face à ces désirs là....

Ça demande réflexion...
merci
Mimi

Lol
Je n'ai pas écris qu'il fallait éradiquer le désir, je pense simplement le mesurer, le quantifié et ne pas chercher justement toujours à se "dépasser" lol rien que le mot me fait sourire.

A propos de,
... d'aller plus loin, de me dépasser...

J'ulise une métaphore, avant, (ce n'était pas toujours mieux bien sûr), cependant lorsque vous cherchiez une activitée rémunérer vous vous présentiez à un patron, il vous "checkait" (dsl pour FranGlais) et si tout le courant passait c'était okay.

Aujourd'hui, cela à changer Vous êtes des battants, des winners, des killers, faite notre stage et apprenez à vous vendre sur le marché du travail, le monde de la com est subversif, il pousse, il tire, il veut les humains à son service.

Le délire vient de là, de quoi avons nous besoin réellement pour être satisfait, si nous partions sur une ile déserte quel serait les 10 personnes et objets que nous prendrions.
(c'est mystique comme question) pourtant si l'on considère qu'avec ces dix objets ou personnes nous serions heureux pourquoi ? pour qui ? ferions nous plus d'effort.

Selon une théorie personnelle, (qui m'a inspirée) j'en suis arrivé à me dire que boire manger, aimer, sourire, chanter (mélodieusement si possible) et jouer seraient bien suffisantes pour un être humain normal.

L'idée est d'intégré la normalitée du désir pour s'éviter les frustrations de l'échec si mal apprécier, comme on aime à le dire après il faut se "RELEVER" c'est donc que nous sommes Tomber, tomber c'est aussi parfois très doux, si c'est sur un édredon de plume ce que je veux dire simplement c'est que nous pouvons dédramatisés les situations.

Bonne soirée et joyeuse reflexion...

Alors là, je suis bien d,accord cher déclic qu'il faut un juste milieu et ce, en tout et... dédramatiser cela va de soi. Çà ce sont aussi des pas que j,ai fais en ce sens et cela va sans dire que ça aide beaucoup à passer au travers de bien des choses.

Merci
mimi

parfois je m'étonne de mes envolée lyrique !

Merci à toi aussi.