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 Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(

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charlotte18



Messages : 5
Date d'inscription : 31/10/2011

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MessageSujet: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 17:01

Bonjour, je viens écrire ici, car au bout d'un an, je ne m'en sort toujours pas, je vais tres mal, et tout cela est surtout a cause de mon père qui est un "pervers narcissique manipulateur" (j'ai expliqué en grandes lignes ce que c'était comme maladie dans ma présentation).

Je suis tellement mal dans ma peau et dépressive, je ne sais plus comment m'en sortir. Pour essayer de me comprendre, je vous raconte à peu près mon histoire depuis que j'ai 6 ans. Mes parents n'étaient pas encore séparés, mais mon père était le "chef de la famille", ma mère n'avait pas son mot à dire, de toute facon pour lui elle était bonne à faire le ménage et se taire. Mon père l'insultait souvent, et parfois la poussait mais ma mère laissait faire, du moment qu'il ne nous faisait pas de mal à nous (à l'époque ma petite soeur avait 1 an, mon petit frère 3 ans, ma grande soeur 7 ans, et moi, 6 ans donc).

Un jour il décide qu'il veut retrouver sa famille en Tunisie, (mon père est tunisien, ma mère hollandaise, nous sommes tous nés en Hollande). Ma mère essaie de lui faire comprendre que ses enfants sont bien a l'école ici, qu'elle y a son boulot et lui aussi, que nous avions beaucoup d'amis et un quartier agréable, bref l'idéal. Mon ne l'écoute meme pas, il s'en fout de l'avis a ma mère et dis que ses enfants seront beaucoup plus heureux en Tunisie. Il s'en foutait aussi de savoir si ma mère s'y plairait, en fait, c'était lui qui ne supportait plus la hollande, et comme c'est un homme extremement narcissique, il partirai un point c'est tout.

Ma mère a acceptée son plan, car elle espérait que mon père deviendrait plus "gentil" et plus raisonnable la bas, vu qu'il sera dans son pays natal. Une fois arrivés la bas, elle constatait que rien ne changeait, et trois mois plus tard, il était toujours aussi ingrat et horrible. Et la, au bout de trois mois et demi, je me réveille un matin, et ma grande soeur ne dormait plus à côté de moi. Je l'ai cherchée partout, mais personne me répondait. Je suis alors retournée dans ma chambre pour attendre mes parents, car eux aussi étaient introuvables. C'est là que mon père est rentré dans ma chambre et qu'il me dit, mot pour mot : "Ta soeur est morte cette nuit"
Je n'y crois pas, je retrouve me mère qui ne parle plus, et j'apprends par une tante qu'elle avait été mordu par un scorpion dans son sommeil. Mais pendant un an, je l'ai cherchée, je n'arrivais pas à réaliser, on était comme des jumelles, je pouvait pas croire qu'elle était morte. C'est à mes 7ans que j'en pris conscience et avec mon père on avait pas le droit d'en parler, il fallait "oublier maintenant". On est donc retournés en Hollande.

Je n'en ai jamais parlé avec personne, sauf deux personnes proches et avec ma mère, mais je me suis jamais 'soulager le coeur' on va dire.
La vie continuait, mais mon père devenait de plus en plus violent, c'était surtout de la violence pschologique, il nous insultait souvent, ma mere, mais surtout moi, juste parceque j'était la plus grande. Avec les autres, il n'était pas très agréable, il ne se comportait pas en tant que père mais comme un homme menacant et jamais content, jamais joyeux, passant son temps a hurler pour la moindre chose qui n'allait pas (il fallait que tout soit parfait), et a faire des reproches a tout le monde. C'est là qu'est né ma petite soeur, la dernière, qui devait soi-disant remplacer ma grande soeur, mais je ne regrette pas que ma mère l'ait mise au monde, car elle est magnifique avec un superbe caractere.

Ma mère avait repris le travail et mon père me disait que je devais etre la "mere" de mes frere et soeurs, je faisait donc a manger, je venais les chercher a l'ecole, je je les amenait a leur club, etc..et j'avais à peine 10ans. Ma mère n'y pouvait rien, il fallait bien qu'elle bosse, y'avait qu'elle qui gagnait de l'argent. Des qu'elle rentrait, mon père lui hurlait dessus, et voulait toujours qu'elle rentre encore plus tot et l'insultait souvent. A mes dix ans, il a décidé qu'on avait plus le droit de voir la famille a ma mere, dc je ne voyais plus mes grands parents, alors qu'on était très proche. Peu à peu il interdisait tout les contacts de ma mère,et seuls les contacts qui lui semblait "utiles" venait parfois encore a la maison. Sa maladie fait que en fait le pervers arrive très bien a cacher sa vraie personnalité au monde extérieur, et donner une image très positive de lui.

Pendant l'été 2004, mon père ne supportait plus la hollande, il avait eu de graves ennuis avec les voisins parce qu'il détestait tout le monde et cherchait les ennuis sans cesse. Il a alors vendu la maison et ma mère le suivait, elle reperdait encore une fois son boulot, et sans nous en dire un mot, lors de ce qui devait etre des vacances en Bretagne, il a acheté une maison en Finistère. Je n'ai pas pu dire au revoir a mes amis, ma famille, mon école.

Son état s'aggravait, il devenait de plus en plus violent, surtout psychologiquement, mais aussi physiquement. On viviait l'enfer, il m'obligeait de rester dans ma chambre, je n'avais pas le droit de voir mes frere et soeurs donc ils venaient me voir en cachette, tout ca car il avait compris que je voyait clair en son jeu, et que j'avais osé le contre dire une ou deux fois.. Il suffisait que je laisse tomber ma fourchette, pour qu'il se lève, me tire les cheveux, me traine jusqu'a l'escalier et là il hurlait : " tu veux casser toute la famille, tu fais exprès de nous ruiner, tu es celle qui détruit la famille !! " Tout cela seulement car dans sa paranoïa, il croyait que je faisait exprès de laisser tomber ma fourchette, pour créer une dispute...

Cela continuait comme cela, ma mère m'apportait à manger en haut, et il était horrible avec elle aussi, et à chaque fois qu'elle nous disait "demain on part, c'est promis" mon père la manipulait tellement qu'elle finissait par rester. Il passait par les menaces " si tu part je vous poursuivrai, j'ai des hommes pour ca, et je vous tuerais", puis par la pitié : "qu'est que je deviens si vous partez, vous pouvez pas laisser un hommes de presque 60ans tout seul", puis en lui promettant que bientôt tout sera mieux..etc. Mais il menaçait le plus tout de même. C'est cela, etre un manipulateur, et c'est fondé sur des mensonges aussi.

Quand je rentrais de l'école (malgré le fait qu'on soit venu en France, j'avais d'excellents résultats et j'avais appris très vite le français, mes frère et sœurs aussi d'ailleurs) j’étais obligé de monter les escaliers au plus pour éviter qu'il me voie car il se mettait dans une colère noire sinon, et je restais toujours avec la meme question : "pourquoi moi" ? "qu'est ce que j'ai fait" ? Car j'essayais toujours de tout faire pour plaire a mon père, pour recevoir ne serait-ce qu'un petit compliment, un petit sourire, mais j'ai jamais rien eu.
Le soir quand j'allais me coucher, j'étais comme persécutée, ma chambre était au dessus du salon ou mon père restait très tard la nuit; Je devais donc ne pas faire un bruit, et lorsque par malheur mon lit grinçait, il appelait ma mère et lui disait "écoute écoute, elle veut mon malheur ! Elle fait exprès, écoute!" Il criait alors tout fort : espece de sale p***, grosse vache, trainée tu vas voir..etc. Ma mère savait qu'il était malade psychologiquement, et lorsque ma mère faisait un truc de 'travers' selon lui, il le disait aux enfants, en fait, il essayait de nous monter les uns contre les autres : "diviser pour mieux régner". Mais ça n'a jamais marché.


C'était l'enfer, et à l'ecole je n'osais pas en parler. Mais un jour c'est aller trop loin, j'étais au bord du suicide, j'étais a bout, je ne pouvais plus, alors j'ai décidée de fuir de chez moi, je suis partie a pied, chez une copine, et pares chez une amie à ma mère. C'est la que ma mère s'est rendu compte que pour les autres c'était plus possible non plus, et pour elle même encore moins. Alors le jour d'après elle a fuit aussi, en mettant les bagages des enfants dans le coffre tres tot le matin en faisant genre d'aller a l'ecole. On est restés chez cette amie a ma mère qui s'est super bien occupée de nous, mais moi je n'arrivais pas à bien en parler. J'ai vu des psy, mais j'étais de plus en plus dépressive, comme tout mon malheur autrefois oppressé sortait enfin..

Mais depuis ce moment je vais mal. J'ai pris beaucoup de poids a cause de cette histoire et je suis aujourd'hui en obésité. Je n'ai plus du tout confiance en moi, j'ai peur des gens au lycée, mais c'est très contradictoire, parce que d'u coté je suis un peu une grande gueule de nature, mais a cause de tout de qui s'est passé je m'écrase devant tout le monde, je perds toute ma personnalité, je n'arrive plus a travailler, je suis trop malheureuse. A la maison je gueule sur tout le monde, je les rends triste et j'ai l'impression de ressembler a mon père parfois. J'ai l'impression d'etre une psychopate quelquefois, car je pense toujours avoir raison, et puis on me regarde et on me dis " mais calme toi là, c'est n'importe quoi ce que tu dis" !
En fait, je me déteste, je n'arrive a rien, je perds tout mes amis peu à peu car je suis presque trop fatiguée pour entretenir des contacts.

Je suis très amoureuse d'un mec qui s'en fout de moi, qui a une copine qu'il aime vraiment, et qui veut juste coucher avec moi quand l'occasion se présente (sans préservatif la dernière fois, je n'ai même pas dis quelque chose, de peur qu'il ne veuille plus sinon..), et une fois que c'est fait, il me repousse carrément. Et là je me dis : pourquoi je l'aime, pourquoi il me prend pour de la merde, qu'est qui fait qu'il me respecte pas, et pourquoi je n'arrive pas à répliquer et le remettre a sa place ???

Je me compare souvent aux autres, et je vois que tout le monde avance, avec des hauts et des bas, mais ils avancent..Parfois je vais plus à l'école, car les gens m'aime à peu près bien, mais je me respecte pas, du coup, pour me faire aimer d'eux, je fais le pitre, du coup on se fout souvent de ma gueule, c'est jamais méchant, mais j'aimerai bien être cette belle fille populaire que les mecs prennent dans leurs bras et respectent tellement.

Mais c'est mon poids qui est devenu ma plus grande barrière, j'ai l'impression que les gens se moquent tous derrière mon dos, ca me rends carrément parano, je n'ose plus me lever au self s'il y a des beaux mecs en face, je vais attendre qu'ils partent, je ne peux meme plus bouger comme je voudrais, je controle tous mes gestes. Souvent je suis persuadée qu'on m'aime pas, à un tel point que la personne vient me voir en me demandant pourquoi je dis ca, car c'est pas vrai. Mais du coup cette personne me trouvera bizarre et ca crée des histoires.

J'ai une telle colère en moi, je reproche sans cesse des choses a ma mère, parfois je ne supporte même plus de l'entendre, je ne sais même pas trop pourquoi. Alors qu'elle a énormément souffert aussi. Mais elle ne parle pas beaucoup avec moi, elle ne me soutient pas alors qu'elle voit que je vais mal, mais c'est parce qu'elle en est incapable en fait. Et c'est ce qui me mets hors de moi en fait.

Donc souvent je suis tellement triste, de voir que n'arrive pas a m'amuser, que je n'ai pas de joie en moi, que je n'arrive plus a positiver, et que sans doute je n'aurai pas mon bac, que je resterais très grosse a vie, et que je ne trouverai pas de copain, et que même mon réseau social se réduit de plus en plus à cause de mon surpoids surtout, que je suis peut etre une personne très colérique voire malade j'en sais rien, avec qui c'est difficile de vivre, et surtout que je n'arrive pas à rendre heureuse ma mère et mes frere et soeurs. Tout cela fait que souvent je me dis : "suicide toi, vas-y, saute par le balcon, vas-y là, qu'est qui te retient ?" Et à chaque fois je suis réellement au bord du suicide, ce qui me retient encore un tout petit peu, c'est le malheur que ca fera a ma famille.









Dernière édition par charlotte18 le Mar 1 Nov 2011 - 1:21, édité 1 fois
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mlle-loca

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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 18:35

coucou j'ai lu ton histoire , qui est vraiment touchante ...
tu es vraiment passer par des épreuve difficil , et tu as etait trés forte ,
et a l'age que tu avais , tu n'avais pas a t'occupé de tes frere est soeur ,
tu etais trop jeune . et je pense que ses une periode de ton enfance que tu as loupé
et que tu as etait forte pour tout le monde , ses comme si tu avais le poids de toute ta famille sur toi et que maintenant comme ses du passé , tout remonte maintenant.... est c'est normal tu avais pas a vivre tous sa ...
et ton sur-poids , il y'a des solution a tout , soi de t'accpter comme tu es , ou alors de faire en sorte que se sur poids disparaisse quand on veux on peux ..
il y'a plein de fille en surpoids qui on une vie normal , qui on des amie est sorte
a toi de t'imposé du moin affirme toi , ta vrai personalité ... et ne te compare pas au autre , car au fond on a tous qu'elle que chose ,tu pense peu etres que cette personne avance, met a l'interieur , est ce le cas ?
je suis pas trés bien placé pour donné des conseil , met souvent le suicide , ses un moyen d'échapé a ce qui nous arrive ... dit toi que la pire des vengeance que tu puisse avoir sur ta vie passé est justement , de metre un pied devant l'autre est d'avancé , tu en deviendra plus forte .. ses vrai que parlé ses facile .. a faire en est une autre , je pense que tu devrai avoir une personne proche ou même si tu veux pas devoilé ton passé a tes ami ou proche voir une personne en dehor comme un psychologue ...
voilaaa miss je voulais juste te repondre car ses vraiment touchant comme histoire
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charlotte18



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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeLun 31 Oct 2011 - 21:00


Merci bcp pour ta réponse, ne serait-ce que ca, sa m'aide deja un peu. J'espere qu'un jour j'y arriverai, ms en fait j'ai plus trop d'espoir. J'ai besoin d'aide mais je ne trouve pas vraiment de personne competente, j'ai besoin d'amour et je n'ai pas de mec et mes amis sa ne m'aide plus cr j'arrive pas a leur en parler et je ne veux pas :'(
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeMar 1 Nov 2011 - 0:50

Est-ce que tu vois encore un psy?
Avec qui habites-tu maintenant?
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charlotte18



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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeMar 1 Nov 2011 - 1:05


En fait ma mère n'a vraiment pas d'argent, mais on cherche un psy, mais j'en avais déjà vu, ms cela ne m'aidais pas..il me faut un psy plus centrée sur le comportement par ex..Parceque je sais qu'en plus je suis devenue une dépendante affective..J'habite avec ma mere, mon frere et mes deux soeurs en Bretagne toujours, mais assez loin de notre père
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitimeMar 1 Nov 2011 - 1:37

As-tu essayé de voir au CMP? c'est un centre médico psychologique où tu peux consulter un psy gratuitement.
Il doit sûrement en avoir un dans ta ville.
Sinon, tu peux aussi t'informer auprès de ton médecin généraliste ou encore auprès de ta mairie.

Tu es consciente que tu as grandis dans de mauvaises conditions, tu as acquis des mauvaises bases et c'est là qu'il va falloir travailler.
Ta lucidité est un grand atout.
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MessageSujet: Re: Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(    Au bord du gouffre, s'il vous plait, prenez la peine de lire, c'est long mais c'est urgent :'(  Icon_minitime

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