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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: J'écoute cela en boucle Jeu 13 Oct 2011 - 19:20 | |
| Chanson de Christophe Willem, c'est ce que j'écoute en boucle, elle me correspond tellement....C'était le prénom de cet homme qui m'a violé.. Je suis un oiseau Qui est tombé de haut Je traîne ma peine Une larme qui coule, j’ai dans la gorge une boule Comme une pierre qui roule
Perdue l’innocence des jours passés dans la cour de l’école Du bonheur j’en ai pas Y en a que pour Pierre et Paul
Jacques a dit « cours ! » Jacques dit « vole ! » Mais pas le jour où je décolle
Jacques a dit « cours ! » Jacques a dit « aime ! » J’ai beau t’aimer, tu pars quand même
Jacques a dit « marche ! » Jacques a dit « rêve ! » Me fait tant marcher que j’en crève
Jacques a dit certes je lui pardonne Jacques est un rêve pas un homme
Reste Une mélancolie cachée Sous mon manteau de pluie Qui traîne encore Je ne sens plus le vent dans mes voiles Dis-moi à quoi me sert mon étoile Si je perds le nord Mes îles, je les ai méritées, Mes ailes, je ne les ai pas volées J’ai tout fait comme tu m’as dit Mais le rêve s’évanouit
Jacques a dit « cours ! » Jacques dit « vole ! » Mais pas le jour où je décolle
Jacques a dit « cours ! » Jacques a dit « aime ! » J’ai beau t’aimer, tu pars quand même
Jacques a dit « marche ! » Jacques a dit « rêve ! » Me fait tant marcher que j’en crève
Jacques a dit "bois" Jacques a dit "mange" Moi j'ai grandi mais rien ne change
Jacques a dit "vague" Jacques a dit "secours" Mais ne connaît rien à l'amour
Jaques a dit "chante" Si tu me veux Moi je déchante peu à peu
Jacques a dit, certes "Je te pardonne" Jacques est un rêve, pas un homme.
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| | | Alice
Messages : 38 Date d'inscription : 23/11/2010 Age : 50 Localisation : Paris
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Jeu 3 Nov 2011 - 22:11 | |
| Je n'aime pas spécialement ce chanteur au niveau de sa voix mais quend j'écoute ses paroles, elles me bouleversent ! J'aime beaucoup ! Merci Norset ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 11:08 | |
| Je rassemble mes écrits ici pour ne pas oublier Le berceau de la vie
Je suis un petit garçon au bout du rouleau... je supplie pour un peu de paix, de repos, je veux souffler et respirer..... Je veux être consolé.... être aimer, bercer... comme dans les vagues salées de l'océan... Je suis un petit garçon qui saigne, ….. je suis un petit garçon qui s'étouffe dans ses larmes... j'ai besoin de bras qui me soutiennent, me réchauffant de sa chaleur.... j'ai besoin d'une épaule qui me soutiennent... .le petit garçon veux confier sa peine... mon petit coeur de garçon va s'arrêter... lui qui rêve de vivre plus longtemps... qui veut rire et aimer.... Le petit garçon veux respirer... le petit garçon rêve de sortir de la nuit... .Mais il a peur, il est très fatigué, épuisé... le petit garçon ne pourra plus patienter.... Son petit coeur est tellement lourd, écrasé, mutilé... le petit garçon a des envies de mourir... son petit coeur est terrifié, il a vécu le pire... .le petit garçon ressemble à ce petit chat farouche qu'il a croisé en haut de la dune.... Alors le petit garçon à ouvert grand ses bras et s'est envolé.... il a hurlé ses sentiments, fort... très fort, face à l'océan rugissant, le petit garçon voulait grandir, il a vidé sa douleur noire, il a rugit lui aussi les gestes de ses viols .le petit garçon a déversé son mal sombre dans le coton blanc et froid de l'écume salée l'assombrissant de sa colère.... Le petit garçon a ouvert son coeur devant l'immensité et l'a vidé de tout ce qui la souillé.... il a vomi son âme rouge et son corps de chiffon.... sorti la lame de son coeur mutilé... l'esprit tourmenté du petit garçon a volé en éclat, il ne sentait plus la torture qui n'en finissait plus.... Le petit garçon a plongé dans le coeur de la vague accueillante.... le petit garçon a soigné ses blessures dans l'onde salée de ses larmes.... Le petit garçon s'est noyé pour retrouver les échos cristallin de son coeur d'enfant, …. le petit garçon grandissait encore, il voulait devenir plus grand que l'immensité de l'océan.... pour faire trembler le monde sourd de ses cris.... le petit garçon veux retrouver le bonheur et fuir la peur... Alors, le petit garçon a demandé à la mer d'irradier de douceur son corps nu pour refermer un peu, … juste un peu ses séquelles..... Le petit garçon a ressenti pendant quelques instants... la douceur, le berceau de la vie... Le petit garçon a fermé les yeux... se laissant endormir par le roulement doux des vagues... s'effaçant et emportant avec elles... mes tourments dans son coeur...
Eric
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 11:11 | |
| Si j'étais moi
Si j'étais moi, Ni la pente à gravir Au bord du vide, la crainte à venir Ne me feraient peur
Si j'étais moi Ni les viols à décrire Ni de trouver les mots pour le dire Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main Je m'éloigne de moi Je me retrouve au matin Sur la mauvaise voie Quand je me perd en chemin Comment venir à bout De mes secrets inhumains Qui me mènent, à vous
Si j'étais moi, ni l'enfant que je suis Ni même l'homme qui me viole dans son lit ne me ferait peur
Si j'étais moi Ni les démons que je cache Les idées noires, les balles que je crache Ne me feraient peur
Mais je me lâche la main Je m'éloigne de toi Je me retrouve au soir Sur la mauvaise voie Quand je me perd en chemin Comment venir à bout De leurs aveux inhumains
Qui me mènent, à vous Qui Me ramène...à moi
Si j'étais moi Tout ce que j'ai sur le coeur Se décrire fait mon malheur Ne me ferai peur Si j'étais moi Ce que je fais de pire et de meilleur Ferait mon bonheur. Si j'étais moi...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 11:16 | |
| On me fais taire
J'ai crié, hurler toutes mes nuits Pour couvrir la douleur de mon corps gris Ils me violent pour m'endormir et puis, On me fais taire
Ils ont crevé mes yeux, ne plus rêver Tué mes envies et l'envie de crever Un inceste, avant d'aller se coucher Et puis, On me fait taire
La lumière, tout au fond du couloir Maman veille, papa pique son dard Paraît que ça se voit pas Quand je pleure dans le noir ! On me viol
Mais mes cris au beau milieu de la nuit ! Et je cours me cacher dans mon lit Et la peur, prend le pas sur ma vie ! Vite ! On me fait taire
Ils me tuent, mieux vaut fermer les yeux ils m'ont appris à ne pas être heureux Il me faudra verser des larmes sur le feu Pour l'éteindre On me viol !
J'ai grandis, le visage entre mes mains Je suis mon bourreau qui pleure pour un rien Une victime, plein de sperme sur les mains ! Mais Ils sont ceux.. Ils sont de ceux Qui se croient tirés d'affaire ! Qui avancent sans regarder en arrière ! Et qui sont prêt à tuer pour me faire taire ! Et que rien n'atteint ! Ils me violent ! On me fait taire !
J'ai eu beau crier toute ma vie !! On m'enferme, on me pique, on me détruit !! On m'endort, toujours mes viols, et puis !! On me fait taire !!
Ils ont beau hurler encore et toujours ! Rien n'étouffera mon manque d'amour !!! Et ce feu me brûle jusqu'au jour !!! où Il s'éteint Jusqu'au jour !!! Ils ne pourront plus Me faire taire !!!
Eric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 11:20 | |
| Regardes moi
Toi, qui à perdu ta dignité Moi, qui veut la vérité ! Regardes moi ! Toi, qui baisse les yeux Moi, voulant tes aveux ! Regardes moi ! Toi, volant mon enfance Moi, j'ai plus d'innocence ! Regardes moi ! Tu fuis ces photos, regardes ! C'est moi, et ma peau blafarde ! Regardes moi ! De petite pute tu m'as accusé ! Je n'étais qu'un enfant baisé ! Regardes moi ! Toi, qui a vécu en liberté Moi qui ai tout regretté ! Regardes moi ! Toi, qui te croyais tiré d'affaire Tu as plongé ma vie en enfer ! Regardes moi ! Toi, qui veux que dieux te garde Lèves les yeux et regardes ! Moi qui t'ai aimé Tu m'as abîmé Regardes moi ! Toi, dont tes yeux pleurent Enlève ce couteau de mon coeur Toi, qui ne vivra plus le bonheur Refais moi vivre et battre mon coeur Regardes moi ! Toi, qui détournes la tête honteuse Tu as fais de moi une bête curieuse ! Toi, qui m'a marqué au fer rouge Toi, qui m'embrassais sur la bouche Toi, qui tatouais ma peau de tes mains Toi, qui torturais mon âme dans l'étreins Regardes moi ! Comment peux tu croire en tes paroles ? Tu as gravé en moi des pensées folles ! Pourquoi avoir dis que j'étais consentant ? L'enfant ne voyait qu'un être dégouttant ! Regardes moi! L'enfant qui avait en toi confiance L'enfant qui était sans méfiance L'enfant qui n'a jamais put grandir L'enfant qui devait se dévêtir L'enfant qui s'est laissé pervertir Regarde le sans le haïr ! L'enfant ne connaît pas la haine L'enfant ne connaît que la peine L'enfant lui vit dans ses chaînes L'enfant lui a vécu dans la culpabilité Tu ne risques pas la perpétuité Regarde le sans le haïr L'enfant lui te regarde ! L'enfant t'as donné son corps Alors regarde moi soit fort
Si tu ne veux pas le faire Bienvenue dans mon enfer !
ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 11:22 | |
| Bonjour Alice je n'avais pas vu ton poste, désolé, moi je n'aime pas particulièrement non plus ni les chanteurs en général, ce que j'aime ces les textes qui en sortent. Merci de m'avoir l |
| | | Alice
Messages : 38 Date d'inscription : 23/11/2010 Age : 50 Localisation : Paris
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 5 Nov 2011 - 15:53 | |
| Si seulement je pouvais lui manquer, Calorego
Il suffirait simplement Qu'il m'appelle Qu'il m'appelle D'où vient ma vie Certainement pas du ciel
Lui raconter mon enfanceSon absence Tous les jours Comment briser le silence Qui l'entoure?
{Refrain}: Aussi vrai que de loin je lui parle J'apprends tout seul à faire mes armes Aussi vrai qu' j'arrête pas d'y penser Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe? Manquer d'amour n'est pas un crime J'ai qu'une prière à lui adresser Si seulement je pouvais lui manquer
Je vous dirais simplement Qu'à part ça Tout va bien A part d'un père Je ne manque de rien Je vis dans un autre monde Je m'accroche tous les jours Je briserai le silence Qui m'entoure
{Refrain}: Aussi vrai que de loin je lui parle J'apprends tout seul à faire mes armes Aussi vrai qu' j'arrête pas d'y penser Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe? Manquer d'un père n'est pas un crime J'ai qu'une prière à lui adresser Si seulement je pouvais lui manquer
Est ce qu'il va me faire un signe? Manquer d'un père n'est pas un crime J'ai qu'une prière à lui adresser Si seulement... Je pouvais lui manquer...
Paroles qui me touchent beaucoup ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Mar 8 Nov 2011 - 11:41 | |
| Le dernier souffle de mon enfance
Alors que je m'endormais au calme et dans la chaleur protectrice maternelle, une main vint se poser délicatement sur ma poitrine. Subjugué par la caresse de ses doigts recherchant la douceur de mon corps, je me blottis tout contre cette source excitante. Ses douces sensations se posant en toute sérénité sur mon ventre, envahissant impudiquement mon sexe, elles flirtaient avec mon innocence. Les effleurements se faisaient délicats et ses mots susurrés à mon oreille se voulaient rassurant pour m'apprivoiser. Pendant quelques minutes je me suis perdu dans la jouissance puis j'ai fermé les yeux. Les palpitations de mon coeur ont diminués, mon esprit rejoignant le pays des rêves... mais mon corps s'est soudainement convulsé de douleur ! La brûlure pénétrante transperçait mon ventre, pilonnait mon innocence, libérant mes larmes ! Dans un long gémissement, j'ai Libéré mon dernier souffle d'enfant !! Eric [/ [/i] Dans ce monde
Dans ce monde de souffrances Je suis en quête d'humanité Dans ce monde en transe Je suis en quête de vérité Dans ce monde d'ignorance L'invisible est vérité Dans ce monde de croyance Ma vie est marginalité Ce monde fait d'espérance Est inaccessibilité Mon petit monde d'enfance Restera culpabilité Ce monde fait de silence restera ma perpétuité Eric
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Mar 8 Nov 2011 - 20:46 | |
| comme chaque soir mes pensées me renversent... alors je marche prêt de l'océan des enfants perdus..... sous un somptueux ciel étoilé... et des constellations par milliers.... courant autour de moi, nous gambadons dans nos rêveries... quelques heures ou nous ne sommes plus enfants objets quelques heures ou ne nous sommes plus abreuvés de ce silence accablant... Quelques heures ou tout devient simple et léger comme la petite brise océanne.... quelques heures à ne plus avoir peur, à ne plus craindre le froid de leurs mains assassines de l'âme innocente..... Quelques heures à les câliner, leur prendre la main et faire la farandole sous les astres lumineux..... Tourner et tourner et monter à mi lumière réchauffant nos corps.... redéployer nos ailes brisées pour réapprendre à voler et quitter cette ombre effrayante... et peut être découvrir enfin que la vie peut offrir le bonheur....
Eric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 18 Nov 2011 - 19:19 | |
| La tendresse arc en ciel
Des larmes qui coulent sur mon visage Aspirent à être réconforter par celui qui A réussi à pénétrer mon coeur Une envie, un désir fort et intense D’avouer mes sentiments De crier à tous ceux qui entourent ma vie Que ces hommes au regard assassin Ont détruit, mutilé ma vie d'enfant Découvrir, dévoiler tout ce qui va faire de moi L’être qui va aimer la vie Et donner l'envie d’aimer Partager ce bonheur tant attendu Préserver cette vie l’entourer d’amour Ce futur bonheur, c’est protéger L’être aimer à la malice de la vie Et à l’obscurité qui se cache Des larmes de joie et de bonheur Des traits se dessinent sur son minois pétillant L'amour de Christophe revit en moi Cet arc en ciel fait briller tout mon être J’éclate avec délicatesse ce sentiment Ce souhait d’amour de fusion, se réalisera Car chaque jour depuis, tu te graves dans mon coeur Des échanges de tendresse, de douceur Manquent à mes larmes, Te retrouver dans mes bras privés De toutes sensations et émotions Un regard, un baiser toute cette attention Qui réchauffe ton être aimé, effaceront Mes larmes qui coulent pour vivre des Moments heureux et cette soif d’amour Ce sont des larmes de joie qui finiront Par couler sur mes joues
Eric
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 18 Nov 2011 - 19:23 | |
| Nous deux Enfin, un jour, nous retournerons voir la mer Pour plonger nos coeur et nos corps dans l'onde, Y déverser nos larmes salées sur l'infamie Infini de larges sanglots où nous nous sommes perdus. Nous lui demanderons les causes et les raisons De ces supplices amers dans lesquels nous nous sommes noyés. Quand dans les flots des suppliques elle nous écoutera Nous trouverons la paix grâce au torrent de sagesse. Car la mer nous donnera toujours sans compter du courage, De l’espoir, dans le flux des marées, des pensées, L’ouragan de partage volé à l’orage, Elle nous inspira de ses vagues à nos âmes écoeurée La tendresse, l'allégresse de nos vies d'enfant Elle nous contera l’histoire des ces enfants Ceux que nous aurions dus être Christophe
Eric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 18 Nov 2011 - 19:26 | |
| Demain l'espérance
Enfance que vous maudissais Enfance que vous abandonnais Enfance que vous délaissais Enfance que votre mal brise Enfance éteinte sous votre flamme Enfance à la vengeance candide Sexe de fer qui nous empoisonne Sexe d'acier qui nous cloisonne Homme abjecte qui nous façonne Homme odieux qui nous trône Voici du feu matinal, la brûlure incisive: Enfance qui tient l’avenir dans ses mains Enfance qui chante et danse Enfance qui chevauche sur les rochers de l’espérance Enfance qui décampe le tonnerre des armes silencieuses Enfance qui rit au jour à venir dans les brisure de sa solitude Demain n’est plus très loin. Eric |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 25 Nov 2011 - 17:35 | |
| L'enfant loup D'abord la vertigineuse angoisse de la question, parce qu'un l'enfant entendu n'arrive pas à parler, puis les cahots de mes mots, mes mots qui affirment et qui doutent, qui tuent mon espoir comme autant de coups de couteau. Ils me soulagent de mon atroce incertitude et m'achèvent par leurs incertaines conclusions. Ma vérité est lumière et coup de grâce, elle signe la fin de mes cauchemars et m'enferment dans l'enfer des incertitudes de ceux qui savent. Tant d'autres après elle, tant d'autres à venir, elles n'auront pas de consolation pour moi qui demeurent entre illusion, remords et douleur. Poursuivre mon existence, l'âme lourde de mes regrets et plus que jadis, plus que jamais, l'enfant proie devenu enfant loup devient aujourd'hui, enfant mort. Les questions sont vaines à ressusciter cette existence en vérité. Mes mots témoignent d'une certaine humanité partagée entre la violence et l'indifférence, entre la volonté de l'oubli et l'obsession de faire vivre cet enfant. Sans relâche, il me faudra chercher des réponses pour ces dépositaires du savoir aux connaissances incertaines et obscures, ces gens qui affirment, croient et doutent à leur tour. Jamais innocent, jamais coupable mais condamné pour être le symbole de tout les vices, il me faudra sortir de l'invisible pour ne pas être achevé de leurs fatales conclusions. [ ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Dim 27 Nov 2011 - 22:54 | |
| A VOUS LES DÉCIDEURS A ceux qui pensent qu'un enfant est la moitié d'un être humain, qui disent qu'il est le symbole de tous les vices, ces pédophiles qui rient, ces enfants qui pleurent. Ces hommes qui se prennent pour dieu, posant leurs griffes sur la naïveté. Ces hommes libres comme l'air, ces enfants qui se terrent, ces hommes qui assassinent l'innocence pour un peu de peau dénudée, ces hommes qui tuent l'enfant qui leur résiste, ces hommes qui enlèvent la vie de ces enfants qui osent parler. Ces hommes qui oppriment l'enfant pour avoir commit le crime de l'aimer. Ces hommes qui volent la pureté de l'enfant dormant dans son lit. Ces hommes qui disent silence...Bien des marches blanches ne suffiront à répudier ces ignominies, bien des discours mortifiant le coupable ne suffira à l'enfant pour dormir en paix. Bien de coupures de presse, de réquisitoires, de plaidoiries métamorphosant le petit être innocent en victime anonyme ne suffiront à faire ressusciter ses rêves d'enfant aujourd'hui défunt. A vous les décideurs vivant sous la lumière de la pensée, le fatalisme, le deuil et votre compassion ne pourra diluer l'horreur que porte l'enfant dans son âme ! A vous les décideurs vivant sous la lumière des médias, bien des discours empreint d'idéaux ne pourront faire disparaître l'ombre du silence morbide, régnant en maître sur l'innocence ! A vous les décideurs, bien des lois ne suffiront à faire s'évanouir la perversion ! A vous les décideurs bien des lois gravées dans le marbre ne suffiront à faire reculer les loups de leurs agneaux ! A vous les décideurs qui veulent marcher dans la lumière de la postérité ! Combien de Laétitia, combien de Océane, combien de Agnes, de Onis... combien d'enfants proies vous faudra t'il ? Combien d'enfants sacrifiés sur l'autel de la perversité vous faudra t'il ? Combien de cortèges nimbées de larmes et d'émotions, de caveaux s'ouvrant trop tôt, vous faudra t'il, pour comprendre que cette infamie partagée par tous, est une cause qui devrait unir et non divisée ? Les femmes et les hommes de bonnes volontés ne suffiront pas à faire à eux seuls, s'éteindre cette flamme de l'horreur si vous les décideurs, faite montre d'impuissance à l'égard de l'union sacrée que devrait être, la protection de l'innocence. Si vous les décideurs, ne faites pas causes communes pour que les victimes d'hier, ne revivent pas leurs drames à travers les victimes de demain. Si vous les décideurs, ne comprenaient pas que la récidive ne vit pas seulement du côté des bourreaux, elle brûle aussi dans le coeur douloureux de ces enfants oubliés.
ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Lun 28 Nov 2011 - 15:48 | |
| LA MUSIQUE DES RÊVES La drogue et le sexe était une routine difficile à gérer, un peu comme l’ennui. Pourtant, j'ai essayé d'être comme vous mais, la mort imbibait chaque parcelle de ma peau. Ma vie dérivait un peu au hasard, la richesse et la misère, les dépouilles de mon enfance s'amoncelaient sur le trottoir de la petite ruelle, près des Rêves disparessant là où l’ombre était plus dense. La suspicion embrumait mon esprit, jetant un regard dans ses yeux pour voir, anticiper, deviner le forfait hypothétique de cet homme. Chacun de nous s’aventurait sur la pente de la paranoïa, douce d’abord, vertigineuse et inquiétante ensuite. Lui, avec son large dos, vêtu d’un luxe improbable qui n’a jamais le temps de ternir, voit frémir mes yeux, la bouche souvent sèche. Le petit garçon, noyait les accusations gauchement suggérées dans le long pli de son sourire doux et fermé. C’était embarrassant des fois, pour cet homme comme pour moi. Il s’attardait intentionnellement entre les silences, tournant la tête, recevant les bribes de mon imprudente innocence, tournant la tête encore une fois lorsque je dévoilais mon corps juvénile. Curieux malgré lui, il était pris d’un instinct étrange qui le poussait à en savoir davantage sur moi pour mieux se protéger de ce qu'il allait me faire sans doute. La musique s’arrêtait, la plupart des chuchotis aussi, le frottement de ses mains sur ma peau et j'exorcisais l'angoisse de l'instant à venir par des gestes un peu professionnel. La musique repartait, l’air du Rêve pesait un peu plus lourd. Un rapide coup d’oeil lui permettant de vérifier qu’il n'avait pas été vu, l’homme, peut bavard, est sérieusement honteux me tendait les billets et repartait dans l'invisible. Je m'adossais à un mur en ignorant l’attention insistante qu’on me portait. Je me surprenais à regretter certains visages familiers, absents cette nuit-là, qui m'auraient peut-être permis d’oublier plus sûrement la douleur du moment. Mais bientôt, il va me faire signe. Facile à comprendre, selon les attitudes et le regard alors, une pilule et la musique des rêves....
ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Mar 29 Nov 2011 - 14:02 | |
| Les braves gens C'est pas humain ! Qu'ils disent ! Ah non ma brave dame ! Devant leur télé Faire ça aux enfants ! Non on peut pas tolérer ! Ah ça non ma brave dame, faut pas tolérer ! Faut pas prendre de gants !Faut les enfermer ! C'est pas humain ! Qu'ils disent ! Mais change donc de chaîne,Il faut pas pousser ! Dit le brave monsieur ! Y a bien assez de gens Pour s'en occuper ! C'est sûr mes braves gens ! Non c'est pas humain ! Qu'ils disent ces braves gens ! Et on nous condamne à être torturés Même après l'enfance On devient encore de simples objets. Déposer plainte Bien sûr ma brave dame ça il le fallait ! Mais qui s'occupe ensuite de nos âmes lentement massacrées? Victimes poupées de ces violeurs d'âmes deviennent dossiers Un numéro pour la Grande Dame Justice dénommée. C'est pas humain, ça non ma brave dame ! Et à la télé On ne dit rien de ces victimes qu'on condamne A perpétuité ! Je crève pas l'écran, ça non mon brave monsieur ! L'écran de ta télé ! Je souffre en silence du viol de mon âme ! Ah bon ? Eh oui mes braves, c'est pas humain !
L'ENFANT MIRAGE j’admire le gris du ciel, la course effrénée des nuages. Ils sont énormes et sombres. Ils traînent leurs ventres lourds au dessus de la mer. Le vent les pousses, les déformes, les étires pour mieux les regonfler ensuite. Les pins, sur le flanc de la dune, gémissent sous les rafales. Leurs troncs tordus s’agrippent à la terre entracite pour retenir leurs branches tournoyant sous les assauts de la tempête. Je me sens à la fois fascinée et terrifiée par ce spectacle. La tempête c’est une chose que l’on connaît ici, à l’intérieur des terres. J’en ai déjà vu en Auvergne, dans le Jura, dans les Alpes, mais ici… Ici, c’est le pays des vacances, des jeux, du rire et du ciel bleu. On s’y baigne en confiance entre deux courses de cerf-volant, on pêche ou on fait des châteaux de sable en famille ou entre amis, on s’endort on se sent en sécurité, et... Soudain, on ouvre un œil : la brise tiède s’est refroidie, elle griffe des milliers de grains de sable qu’elle cingle sur la peau tendre, et, si l’on dresse la tête, sa caresse se fait gifle. Le temps que l’on comprenne, il n’y a plus d’issue possible… La plage est déserte, hostile. Écrasée sous un ciel de plomb, on étouffe sous la force du vent. Il n’est plus temps de fuir, encore moins de faire face. Pourtant, terrorisé, on regarde la mer qui se creuse un peu plus à chaque vague, l’écume qui s’échappe sitôt déposée, la rage de chaque flux à battre le reflux. On écoute, muet, les chuintements du vent, le bruissement d’étoffe de l’eau qui se retire, le roulement sans fin d’un océan brusquement ennemi…On se sent si petit, si faible, si perdu devant l’immensité, la force, la violence…Tout était si tranquille, si doux, si chaud ! On se sentait si bien, on riait, on se laissait aller, confiant. L’esprit anéanti, le corps grelottant, on reste sans bouger, respirer ou crier de peur que la foudre ne frappe ce qui pourrait sembler encore un reste de vie… Un éclair vient de zébrer le ciel, au loin vers le nord. L’espace d’un instant, j’ai cru apercevoir… Je voudrais un autre éclair…pour en avoir le coeur net !... Il va bien y en avoir un autre… J’ai du rêver…vite, un autre éclair ! Non ! Je n’ai pas rêvé ! Là-bas, sur la petite dune, une silhouette ! J’écarquille les yeux à m’en faire mal, mais, même sans éclair maintenant, je distingue une silhouette : un enfant ; non, plutôt un adolescent. De ce temps, cette vision est surréaliste ! Tenir au vent et par un temps semblable, quelle folie ! Il court, Je ne vois pas son ballon et il ne semble pas le suivre… Il n’y a pas de ballon…donc pas de jeu…Simplement des coups de pied, dans quoi ?...dans les ennuis, les ennemis… Je l’imagine tremper, désespérer… Pourquoi désespéré ? Parce qu’on ne fait ce genre de folie que lorsque la vie n’a plus guère d’importance…Vite, allons le voir ! Une heure plus tard, un jeune garçon grelottait devant le feu que j’avais allumé dans la cheminée du salon. Recroquevillé sur lui-même, le regard noyé dans une infinie souffrance, il se murait dans un silence que seule la politesse interrompait. Il était si loin, si difficile à atteindre… Comment te sens-tu ?... Qu’est ce que tu faisais là-bas ?... Tes parents te laissent sortir par un temps pareil ?... Il faudrait les appeler, leur dire que tu vas bien, qu’ils ne se fassent pas de soucis… Comment t’appelles-tu ?... Tu habites par ici ?... Mes questions étaient éludées ou ne recevaient en réponse, qu’un geste évasif. Un silence s’installe. Gêne…méfiance…
Moi : Tu n’avais pas peur, là-haut, avec cette tempête ?
L'enfant : La peur est relative…
Moi : C’est-à-dire ?
L'enfant : Quand on a très peur de quelque chose, même ce qui nous effraie d’habitude laisse indifférent…
Moi : C’est juste… et il serait indiscret de te demander ce qui te fais plus peur que de te promener sur un chemin aussi dangereux et par un temps pareil ?
L'enfant :Je ne jouais pas!
Moi : Mais tu ne réponds pas à ma question !
L'enfant : Je ne peux rien dire …
Moi : Top secret !... J’ignorais qu’on engageait les agents secrets au berceau, maintenant !
L'enfant: J’aimerais bien être encore au berceau.
Moi : C’est rare ! En général, les jeunes adolescents veulent plutôt qu’on les traite comme des adultes !
L'enfant : Y’a vraiment pas de quoi !
Moi : C’est à dire ?
L'enfant : Y’a vraiment pas de quoi être fier, d’être adulte !
Moi : Ah, bon !... Désolée…mais l’adulte que je suis a fait chauffer de l’eau, du lait, qu’est ce que tu préfères : café, thé, chocolat ?
L'enfant : Merci, je n’ai besoin de rien.
Moi : Je n’ai pas l’intention de t’empoisonner, tu sais… et tu grelottes encore, tu vas tomber malade, cela te réchaufferait… Si tu veux autre chose, dis, j’ai peut-être.
L'enfant : Non, merci,
Moi : En termes fort polis, tu es en train de me dire, mêlez-vous de vos oignons et laissez moi tranquille !
L'enfant : Ce n’est pas ce que j’ai dit… mais les adultes, je m’en méfie…
-Moi : Si !...J’ai un …mauvais souvenir de tempête !…(changeant de conversation)
L'enfant : Chacun a ses mauvais souvenirs, il parait qu’il faut les oublier !
Moi : Oui, à condition de les avoir vaincus !...
L'enfant : Comment ça?
Moi : Il y a des choses qui marquent…Quand c’est agréable, nous sommes contents d’en garder le souvenir, parce que ça nous aide à nous construire, ça fait partie de notre histoire. Quand c’est désagréable, c’est l’inverse, ça nous déconstruit mais ça fait partie de notre histoire quand même !... En la matière, si on ne domine pas, on est dominé !
L'enfant : Si quelque chose fait partie de notre histoire et que c’est désagréable, il faut l’oublier ou l’ignorer ?
Moi : Ni l’un ni l’autre ne sont possible d’emblée, il faut d’abord dominer, ensuite on peut ignorer si bien qu’à la fin, on oublie…parfois, ou au moins par moment.
L'enfant : Oui, autrement dit, ça ne change pas grand-chose !
Moi : A quoi ?
L'enfant : Quand on a vécu ou que l’on vit quelque chose de désagréable, de douloureux si vous voulez, les adultes font comme si rien ne s’était passé. Ils ignorent, c’est facile, ils ne sont pas concernés !
Moi : Ressasser, réveiller sans cesse la douleur, c’est l’alimenter, la grossir, l’intensifier. Il vaut parfois mieux se taire ou parler d’autre chose, se changer les idées… ça ne veut pas dire s’en fiche ou nier, mais ne pas avoir d’autre choses à apporter à ce moment là. Les adultes ne sont pas des fées ou des dieux : ils n’ont pas toujours ‘la’ réponse et encore moins le remède.
L'enfant : Quant je vous dis qu’il n’y a pas de quoi être fier d’être adulte !
Moi : Tu me fait penser au Petit Prince !... Ce n’est pas facile d’être impuissant devant la douleur… Etre adulte et devoir dire ‘je ne sais pas… je n’y peux rien’, quand on à passé des années, comme tous les enfants du monde à se dire ‘ quand je serais grand, quand je serais grande…’ ; avoir perdu son âme d’enfant pour une liberté et un pouvoir aussi factices l’une que l’autre. C’est très dur, c’est aussi une souffrance. Peu d’adultes l’endurent, alors, pour survivre, ils font semblant d’ignorer, de mépriser ou de nier mais la douleur est là…
L'enfant ; Y’en a des plus terribles !
Moi : Par exemple ?...
L'enfant : Par exemple ?! La parole trahie, la vérité trompée, la confiance brisée, le sacré avili, la pureté salie…
Moi : La maladie, le malheur, la famine, la guerre…
L'enfant : Pourquoi ?
Moi : Pourquoi quoi ?
L'enfant ?Pourquoi ces horreurs ?
Moi : Parce que l’homme n’est pas Dieu, qu’il est imparfait, que la meilleure part de lui crée la beauté, mais que la pire détruit ses plus belles réalisations…
L'enfant : Quel intérêt… ?
Moi : La souffrance est sans doute son seul stimulant : les plus grands artistes étaient des écorchés vifs. C’est peut-être pour ça qu’on se complet un peu dans la douleur…
L'enfant : Pour les adultes, passe, mais pour les enfants…
…
L'enfant : Vous ne dites rien ?
Moi : Que puis-je dire ? Nul ne sait jamais l’intensité de la douleur de son voisin, et encore moins
celle des enfants, ou des ados… mais la tienne devait être immense pour s’enfuir sur cette crête dans cette tempête !... _ L'enfant : Je ne m’enfuie pas, je m’envole ! _ Moi : Tu laisses les adultes à leur obscur marasme et tu t’élèves au-dessus, vers tes rêves clairs d’enfant ?...
L'enfant : Je ne m’enfuie pas, je vole !
Moi : Je ne suis pas sure de comprendre …
...
Moi : Tu ne réponds pas ? Il y a un très beau poème de Lermontov, sur un tout autre sujet, mais qui se termine par cette phrase : « Comme si, dans les tempêtes, il y avait la paix. » C’est ce que tu cherches ?
L'enfant : Il faut que j’y aille, ma mère va s’inquiéter. Au revoir
Moi : Au revoir mon garçon !
ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Mar 29 Nov 2011 - 23:25 | |
| Le bleu de l'arc en ciel
L’homme est fait de la matière de l’arc-en-ciel Il est couleur Le jaune le bleu nilotique le noir le rouge d’Amérique Le blanc, le blanc aussi, est couleur D’autres couleurs existent que je ne connais pas Qui sont à l’intérieur dans les cœurs et les âmes Couleurs qui paraissent qui transparaissent Dans les beaux yeux des femmes les yeux des hommes L’iris et le frais cristallin des enfants Iris bleu iris violet iris marron iris vert Iris noir, tout ce champ de fleurs naïves Tourné en grand jardin vers le soleil visible Transparence de l’air feu de l’orage Et l’invisible aussi Que l’homme voit si même il dit ne pas le voir Cela qui fait de nous l’humanité Celle qui rêve et qui vit qui crée et souffre Qui souffre et s’interroge Et qui est vraie de la vérité des vraies racines Hommes et femmes ayant rendez-vous de parole Sous l’arbre des prairies Leurs passions leurs récits leurs fables leurs poèmes Conduits comme un troupeau vers la trompe d’Eustache Mots chanteurs nidifiant Puis, tout quitté, l’incompréhensible vache Laboure avec ses cornes le bleu de la Question
Salah Stéité [/i] Je voulais vous le faire partager |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Mer 30 Nov 2011 - 12:14 | |
| Prisonnier dans un sourire d'enfant Matin du deuxième jour, toujours un peu plus de noir masquant l'aube, « Vous-vous reconnaissez sur ces photos ? »,c'était il y a deux jours. Depuis, ces images s'animent devant mes yeux, faisant ressurgir ce passé qui était déjà là, bien présent. Je ne sais plus quel mot employer, j'ai sans doute tout écris mais encore tellement de chose à dire. Oui tellement de chose à dire, à hurler, à pleurer et regretter sans doute. Des dizaines de photos que vous ne verrez jamais mais qui vivent dans mon esprit. Sur certaines d'entre elles, je souris, cela fait il de moi un coupable ? Non me disent t'ils, juste un mot de trois lettres, juste une petite infirmation qui devrait me soulager. Des photos que vous ne verrez jamais, sur certaines d'entres elles je souris, comme un écho toujours plus assourdissant, toujours plus aliénant. Cela fait il de moi un coupable ? Non me disent les médecins de l'esprit. Des photos que vous ne verrez jamais, sur certaines d'entre elles.... C'est comme si ma vie s'est arrêté d'un coup, mes visions et cauchemars sont maintenant bien réels, ma culpabilité aussi semble t'il. J'écris beaucoup, dans mon topic, poèmes et récit, ma vie est prisonnière dans ce sourire coupable, il est ma prison. Je me suis lancé à corps perdu dans cette bataille ne sachant quelle peur je devrais affronter, c'est une marche vers l'inconnu, je me bats contre des ennemis devenus aujourd'hui invisibles alors, le doute prend le pas sur ma profonde conviction de mener ce combat. Sans cesse répéter les mêmes mots, les mêmes épisodes de ma vie incestueuse, les scènes, et les détails prennent plus d'importance aujourd'hui depuis la vision de ces photos. Mes flashs était ceux de l'appareil capturant mon enfance ! Petits pas en avant et grands pas en arrière, plus je parle et plus je rebrousse chemin dans ma vie, je n'arrive plus à trouver les mots bien qu'ici, ils pleuvent comme les giboulées de printemps. Sans cesse, il me faut trouver des tournures de phrases pour rendre ma vie plus supportable, cette vision du passé plus douce. « Vous-vous reconnaissez sur ces photos, », j'aurais tant aimé que ce ne soit pas moi mais un autre enfant, un autre visage que le mien, je sais que c'est cruel ce que j'écris mais je l'ai pensé, je voulais dire non, ce n'est pas moi ! mais, je ne sais pas mentir je crois. Je l'ai beaucoup fais par le passé pour me protéger et je l'ai fais aussi par omission. Toujours plus de mensonges et toujours plus de douleur et de regrets qui m'emportaient dans la dope. Enfoncer la lame de couteau dans la vie d'un homme et coucher avec des hommes pour un peu d'argent, vouloir préserver ce mensonge à en devenir amnésique, j'ai fait disparaître ces visions derrière d'autres visions toujours plus froides et ténébreuses. Alors je multiplie mes écrits par deux pour diluer ce mensonge, le rendre moins douloureux donnant un titre pour le glisser dans poème pour le rendre comestible à la lecture.
ERIC |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 2 Déc 2011 - 14:56 | |
| En plein coeur de l'enfance En plein coeur de l'enfance Il est si lourd le désaccord Entre la tête et puis le corps La panique de ce qu'on ressent La terreur d'un corps innocent Lui qui n'avait jamais connu Ces mains lascives sur la peau nue Il se retrouve soudainement Face à un dilemme déchirant La tête éclate et se questionne Sur ce que lui impose ces hommes Et sur ces sensations bizarres Vrillant le corps de part en part Une effrayante douceur Comme une lame en plein coeur Qui peu à peu s'accentue Et le poison s'insinue Comme une drogue envahissante A la fois perverse et violente Quand on ne s'attend pas à ça Qu'on ne l'imagine même pas Le corps se perd, la tête pleure Ce corps aime-t'il ce dont elle meurt ? Le contrôle est perdu d'avance Le corps l'emporte dans la balance Mécanique folle téléguidée Par ces hommes au pouvoir caché C'est eux qui décident s'il ressent Un peu, beaucoup, ou puissamment C'est eux qui conduisent lentement Le corps tout droit vers le néant La tête a perdu la bataille Et elle survit vaille que vaille A la honte de son traître corps Brisé dans une petite mort A cet instant ils se rejoignent Tête et corps dans le néant Vide sidéral trop effrayant Dans les veines tristes de l'enfant Il n'y a plus que la peur Et cette sourde impuissance Face au corps kidnappé En plein coeur de l'enfance
ERIC
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Ven 2 Déc 2011 - 15:04 | |
| Voyage vers la vérité J’ai fait ce merveilleux voyage : Descendre au plus profond de moi. Je n’ai pas refusé de me voir, Je n’ai pas refusé de m’aimer. Je suis descendue aux enfers, J’ai creusé la terre pour trouver le ciel, J’ai connu la dépression pour rencontrer la lumière. J’ai combattu des monstres pour découvrir mon Dieu intérieur, Et, par mes rêves, il me conduit et me guide. J’ai intégré ma souffrance, C’est elle qui m’a fait grandir. Je ne peux plus me tromper de route, J’approche de ma vérité chaque jour, et elle m’entraîne toujours plus loin, Mes pensées sont infinies, Mes désirs toujours ardents et renouvelés, Je demande à tendre vers mon art, Je demande à aller jusqu’au bout de moi-même, Tel est mon but. Telle est ma voix. Ma voie. Marcher vers moi-même, toujours, Et s’il m’a fallu des tonnes et des tonnes de souffrance, Il m’a fallu aussi des tonnes et des tonnes d’amour, Dont un en plus, Sinon je ne serais pas là, Bouillonnant, et terriblement vivant. Il a fallu que la vie l’emporte ! Il a fallu que l’amour ressorte ! La vie est plus forte que la mort. L’amour est plus fort que la haine. Eric
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Sam 3 Déc 2011 - 17:41 | |
| Saison bleu Il y a des reflets de mon bleu sur mon message Une certitude d’un amour de passage Une vocation dans les mots Un je t’aime jamais de trop Sais tu lire entre les lignes ? S’auras tu y voir l’avenir Comme les aiguilles du temps Hors de toutes saisons Je dépose un baiser sur le papier Que seul ton coeur pour déceler Une perle de mes larmes Enrouler a un nuage Un parfum de rose Où mon amour vient d’éclore J’attendrai la réponse à l'aurore Si un jour mon message Te fais vivre dans mon paysage
ERIC
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Dim 4 Déc 2011 - 15:35 | |
| L'enfant qui voulait toucher les étoiles
Je vais vous raconter l'histoire d'un enfant qui voulait toucher les étoiles. Ce qu'il voulait toucher le plus dans sa vie ce sont les étoiles, il croyait que toucher les étoiles lui transmettrait la sensation de liberté et d'infini. Il se taisait très fort, pouvoir toucher les étoiles un jour, avant de mourir. Tout ce qu'il faisait sur terre n'avait guerre plus d'importance seul ce rêve inondé de larmes invisibles carreraient son esprit. Les personnes avaient beau lui dire que ce rêve était inaccessible mais il y croyait du fond du coeur, son silence devait lui permettre d'accomplir ce rêve. Et puis on lui envoya un esprit, profitant de sa naïveté, il lui parlait. Cette voix intérieur lui disait, « Mon enfant, je ne comprends pas ton désir et ta volonté de toucher les étoiles. Les étoiles ne sont que des pierres brûlantes, en les touchant tu n'atteindra pas la lumière de la vérité ! Pourquoi cherches tu la lumière alors qu'elle existe en toi ? ». L'enfant ne comprenais pas ce que lui disait cette voix, il ignorait l'existence de tout cela, cet enfant à qui on dit, tu es l'esprit du mal et de la perversion, ne pouvait comprendre alors il se fermait encore plus dans son rêve, toucher ses étoiles. Cet enfant avait trouvé un guide bien plus fort pour le mener dans ce chemin, une substance magnifique qui le rendait plus léger et invincible. L'enfant ne comprenais pas que ce rêve était illusoire, plus il montait dans le ciel et plus son innocence s'éloignait. Ils ne comprenait pas qu'il touchait chaque nuit ces pierres brûlantes qui l'éloignaient de sa propre lumière. Les étoiles dans ses mains brûlaient sa peau et son être, mais l'enfant était invincible, insensible à la douleur et puis il chuta dans le vide. Il compris que ses étoiles n'était que poussière mais la brûlure avait envahie son âme. Son chemin est devenu une lente agonie qui le mena vers le chemin de la vérité, celle que lui souffla cette voix et qu'il refusait d'entendre. Et de cette agonie l'enfant a entendu raisonnée les mots d'espoir, lui disant de revenir à la vie et avec le temps, il comprit le pourquoi de sa vie. Son destin était lié à tous les autres enfants perdus dans ce monde invisibles. Son rêve de toucher les étoiles ne disparut pas, comprenant que ses étoiles n'étaient que ces êtres qui ont perdus l'innocence tout comme lui. De son rêve, il en fait aujourd'hui une réalité. L'enfant prends le chemin des étoiles dans sa propre lumière, celle de sa vérité.
ERIC
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Dim 4 Déc 2011 - 20:03 | |
| [i]De mes mains
De mes mains aujourd'hui innocentes Est né l'oeuvre d'un jour Pouvoir sans regret éternel Ambitionner le ciel Le souffle de la vie est en toi et en moi Chez tous ceux qui me suivent Et qu'en retour j'aime Par gestes de toi Une fenêtre ouverte à l'avenir En attente de l'aube matinale Où la rosée du matin Embaume mes sens à venir Et je cris au monde, À l'univers, J'expose au vent tous mes vers Les étoiles ne sont là que pour toi Emportant à jamais nos mystères En cette heure dôrée par l'existence D'un espoir existentiel Les belles heures jouent dans le temps D'une pénombre qui n'est plus Explosion de poussière dans le vent Fidèle au mauvais rêve qui tue Je retiens la nuit, ainsi, Dans nos larmes oubliées À la lumière du matin D'une poésie.
ERIC
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: J'écoute cela en boucle Lun 5 Déc 2011 - 23:24 | |
| « Petit, on nous apprend à se protéger du grand méchant loup. Mais quand il est à l'intérieur de la maison, on ne sait pas comment le combattre » Ce n'est pas de moi j'ai découvert cette citation c'est celle d'un petit gars ayant subis l'inceste. Elle m'a touchée peu de mots mais tellement de vérité.
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