La souffrance ne se mérite pas, elle est généreuse, elle ne fait pas de différence, pas de préférence, elle peut toucher n'importe qui.

Avec ce que tu as enduré, il est compréhensible que tu sois à fleur de peau.
Tu es consciente de ton manque d'affection.
On se met en couple pour partager des choses, et non pour combler un manque si profond, ou alors la relation sera malsaine.

Personne ne peut t'aider dans le sens que personne ne résoudra les choses à ta place.
On peut te donner des indices, des avis, mais c'est à toi de faire le plus grand travail: le travail sur toi-même.

Beaucoup de "j'aurais", de "j'aimerai" ou de "jamais", de "toujours" ... qu'en est-il du présent? du "maintenant", "en ce moment même"?

L'enfant considère ses parents comme des dieux: ils sont les meilleurs, invincibles, rien ne les résiste.
Du moins il aimerait: certains enfants seront lucides plus tôt que d'autres et se verront alors confronter à cette démystification des parents: que certains des parents sont plus mauvais que d'autres: Non, ils ne lisent pas dans les pensées, Oui, ils sont faibles, ils sont des humains parmi tant d'autres, pas des heros.

Puis on remarque que l'on s'est construit sur ses bases, avec CES personnes à qui il manque quelque chose.
Un héritage pas vraiment enviable.
Une enfance à l'allure de la tour de pise, on ne sait pas quand elle s'effondrera, si elle s'effondrera ou non.
Que faut-il faire? ajouter du ciment.
Du ciment dans ces trous qui forment notre base, notre enfance.
Du ciment que l'on crée soi-même, et que l'on applique soi-même.
Les autres peuvent te donner de l'eau, une pelle, des gants, mais c'est à toi de faire le travail.

Comment faire lorsque notre propre famille nous trahis et nous blesse? accepter ce passé: comprendre pourquoi ils ont fait ça, comprendre leur faille à eux, et découvrir notre faille à nous qui est la conséquence du mauvais apprentissage que l'on a eu.
Puis apprendre à ne plus se laisser faire et commencer à agir, à s'affiirmer.
On a toujours le choix, ce sont les conséquences qui nous font peur, et parfois même la Peur tout court.

Apprendre à faire confiance, apprendre à aimer car on ne nous l'a pas apprit...
Apprendre à se reconstruire, c'est boulverser tout ces mauvais acquis qu'ils nous ont transmit: c'est comme séparer des atomes, c'est difficile et la souffrance sera là.

Alexie, tu as 19 ans, tu es jeune. Quand je lis tes posts, j'ai l'impression que pour toi, tout est perdu. Pourtant, il y a une chose qui m'a frappé dans chaque post que tu écris ici, c'est qu'au fond de toi, bien que tu ne le montres pas, tu cherches à croire encore et encore en la vie. La photographie semble être une chose qui t'aide à tenir. Et, si tu t'accrochais à ça pour tenir maintenant, là, tout de suite ? Demain et plus tard, ce n'est pas le plus important. C'est maintenant. Toi, comment tu te sens? Il faut penser à vivre. Commencer par de petites étapes. Avant d'emménager dans un appartement, de vivre seule, il faut passer par d'autres étapes, tu ne crois pas ? Ce sont elles, ces étapes qui te permettront d'acquérir de la confiance en soi.
Je comprends que tu souffres, mais c'est toi qui décides de ta vie, de ce que tu souhaites. Les portes ne te sont pas fermées, c'est toi Alexie qui te les ferme toute seule.
Nous avons tous nos moments de souffrance mais le plus important d'après moi (tu n'es pas obligée d'être de mon avis) c'est d'apprendre à vivre avec. Apprendre à vivre avec ne veut pas forcement dire (et là encore, c'est un avis, tu n'es pas obligée d'être du même avis) vivre avec un "fardeau", c'est se reconstruire, s'accepter comme on est, et s'autoriser à vivre malgré les moments difficiles.
Tu peux encore relever la tête, il n'est jamais trop tard. On peut avoir confiance en soi, que l'on l’acquiert pour la première fois ou que l'on a retrouve.

Du fond du cœur merci.
Je vais essayer de colmater tout ça, d'agir aussi pour arrêter de subir.
J'avoue avoir peur de faire quoi que ce soit, un peu comme si j'étais déjà paralysé par la peur depuis un bon moment, qu'elle m’empêche d'agir.
Je vais essayer de la surmonter. De me relever et de m'y mettre.

J'espère tenir, j'avoue que ces derniers temps je suis tombée bien bas. Mais quand on est fond, on ne peut que remonter.

Tu as tiré une bonne conclusion!

Bonsoir!

Ce soir, rien de négatif... Juste une question...

Il y a quelques mois, mon frère à faillit mourir. On était seuls à la maison. Je l'ai entendu tomber. Enfin de ma chambre on aurait juste dit un objet lourd. J'ai pensé sa guitare sur le moment, ça arrivait souvent qu'il la fasse tomber. Mais un petit silence qui m'a inquiété s'est fait suivre. J'ai été voir. Il était par terre et s'est mis a perdre du sang. Beaucoup de sang
Il perdait connaissance et j’ignorais complètement quoi faire. Par réflexe j'ai appuyé sa tête contre moi, je lui donnais de petites gifles quand ses yeux se fermaient et lui appelait ma mère. J'étais paniquée. J'ai téléphoné à mes parents. Ils sont rentrés et on est partis à l’hôpital. J'aurai du appeler une ambulance ça aurait été plus vite. Arrivés sur place, j'ai entendu un médecin - qui à surement cru être discret - murmurer à un collègue :"encore une demie heure et c'était trop tard, ses jambes étaient déjà froides..."
Bref, on lui à donné du sang. Les médecins ignorent encore pourquoi ça lui est arrivé... Lui ne se souvenait pas de grand chose. Il ne se rend pas compte qu'il a faillit y passer. Ou alors il le garde en lui. Enfin il à joué les mec "durs"... "Mais non je n'ai pas perdu conscience!" Ben si... Je l'ai bien vu... Même 3 fois. J'ignore s'il refuse de l'admettre. Toujours est-il que depuis ce jour, nos relations ont changées. On parlait de tout avant, comme des super amis. On plaisantait, on se racontait des vannes, les blagues qu'on avait fait à des amis... Les blagues qu'on monterait ensembles pour faire à des amis communs. On étaient les deux déconneurs du bus, un parfait duo en fait. Mais depuis ce jour, j'ai changé mon comportement envers lui. J'ai eu si peur que j'ai pleuré ce jour-là, et d'autres encore. Je serai restée dormir à l'hôpital avec lui si j'avais pu. Mais je lui en veux. C'est quelque chose de profond que j'ai du mal à m'expliquer. Lui à bien essayé de retrouver cette relation qu'on avait avant, mais je lui tournais presque le dos... Il m'arrive aussi de me dire "et si je n'avais pas réagis? Si j'avais laissé coulé cette idée de guitare qui étaient tombée? Si j'avais eu mes écouteurs sur les oreilles, comme souvent?"

Je crois que j'ai pris conscience ce jour-là que je pouvais perdre mon frère. Et qui nie presque tout... Alors qu'il est un vrai modèle pour moi. Ce n'est pas de sa faute je le sais. J'ai été mal pendant un moment, même après qu'il se soit rétabli. J'ai de temps en temps des images qui me reviennent en tête. Lui qui perd conscience, tout ce sang à terre... Ça me terrifie. Je n'arrive pas à les effacer. Je ne dit pas que j'y pense souvent, mais quand ça m'arrive ça me perturbe, et j'ai toujours cette rancœur qui se fait plus forte quand j'y pense. J'ai ces images qui me tordent l'esprit...

Je ne comprends pas pourquoi je lui en veux? Parce que j'ai eu peur? Parce que j'ai compris que je pouvais le perdre? Je sais pourtant que ça n'a rien avoir avec lui... Alors pourquoi?

Et si tu lui en parlais? de ce que tu ressens à propos de cet accident?

Lorsque tu écris que ce que tu ressens n'a rien à voir avec lui, je crois comprendre où tu veux en venir. Je m'explique. Tu as considéré ton frère comme un modèle durant des années et lorsqu'il est tombé, tu as cru et tu as tellement eu peur de perdre ce modèle, ton frère! Peut-être as-tu pris conscience (sans t'en apercevoir) que tu pouvais le perdre et que même si vous passiez de bons moments tous les deux, tu l'aimes et tu as en quelque sorte perdu tes moyens...
Pourquoi est-ce que tu lui en veux ? Parce que cet accident est arrivé peut-être ? Sans doute pensais-tu que rien ne pouvais lui arriver (cette guitare qui a cette habitude de tomber te rassurait surement!)
Si au départ c'est difficile de communiquer par les mots directement, autrement dit la parole, partager une activité ensemble me semble une bonne idée... Petit à petit, tu vas retrouver ton frère, et lui sa grande soeur... Pourquoi ne pas lui écrire éventuellement ?

Salut tout le monde.

Cela fait un moment que je ne suis plus venue.
J'en avait envie, mais c'est difficile car malgré tout j'ai toujours la crainte d'être jugée.

Ces derniers jours je "pète un câble" pour un rien... Ça arrive fréquemment. Je suis agressive, surtout envers ma mère. Rien que l'entendre parler me fâche...

il faut avouer que c'est le désordre total dans ma tête. Je ne me reconnais plus moi-même. Je critique tout le monde, je suis en colère après la planète entière. J'ignore pourquoi, enfin j'ai des raisons, mais me mettre en colère ainsi, et ne plus savoir gérer mes émotions devient intenable... Ce matin j'ai même frappé dans un mur... Et je me suis faite mal comme une idiote. Mais j'avais besoin de le faire. Vraiment besoin, sinon je pense cette violence je l'aurai renvoyée sur ma mère.
J'ai peur de moi :'(
De me faire du mal, d'en faire aux autres... Physiquement je parle. J'ai l'impression de devenir un monstre. J'ai même eu envie de faire du mal à mon chat, bon sang qu'est-ce qu'il m'arrive?!
Par moment aussi, il m'arrive de ne plus rien ressentir pour personne... De me moquer complètement d'eux, de leur existence...
Je me sens tordue... Complètement tordue...
Je ne souhaite pas voir un psy, mais parfois je me dis qu'un isolement serait bon pour moi.
J'ai des pensées méchantes à l'égard de proches. En particulier de ma mère. Quand je dis méchantes, j'entends violentes.
C'est dur d'en parler...
Je me sens stressée en permanence, même la nuit je me réveille souvent et malgré moi je pense à un truc angoissant et je ne parviens plus à dormir.
Aussi je m'isole dans ma chambre, et je me mets à trembler...
Je ne parviens pas à faire le tri dans ma tête... Je deviens très égoïste...
Je ne supporte même plu une simple blague à mon encontre... Par exemple une vanne pourrie qu'on fait sur mon dos, "pour déconner", je donne une petite baffe, mais je me vois lui en mettre une énorme et je me retiens. Je me sens tellement différente, violente. J'ai envie de griffer, frapper, arracher les cheveux, mordre... Et je me vois le faire, sauf qu'en vrai je ne donne qu'une tapette... Mes objets subissent ma violence... J'ai décapité une peluche que ma mère m'avait offerte... J'ai cassé un bracelet d'amitié... J'ai déchiré des vêtements, envoyer valser divers objets...
Je me sens sous haute tension et je n'arrive plus à le gérer... Je crains de bientôt exploser, et que ça soit moche...

A vrai dire, je suis complètement perdue. J'ai l'impression que je ne ressens que la colère. Plu d'amour... Plus vraiment d'amitié... Je suis distante avec mes amis, et les voir rire me déprime, je les trouve pathétiques parfois, il m'arrive de les mépriser intérieurement... Je sais, je suis de nature défaitiste, et surement rabat-joie ces derniers temps...
Pourtant il n'y a qu'avec mes amis que je retrouve un semblant de bien-être.

J'essaie de comprendre d'où vient cette colère, cette lassitude de tout... Et moi qui tente de rester immobile quand ça explose intérieurement...

Mes cours de boxe me manquent, ils me défouleraient... Mais je n'ai plus les moyens de me les offrir. Et les autres sports m'énervent en ce moment. Plus j'essaie de me calmer, plus je m'énerve. Et quand on me dit "calme-toi" j'ai juste envie d'envoyer mon poing dans la figure... Ce que ça peut être agaçant!!!

Je crois que je me suis mise à détester la vie. Pas MA vie, mais LA vie en général et toutes les stupidités qui l'entourent... Ce n'est que mon point de vue. Je ne vis pas, je survis. Je n'aime pas, je m'adapte.
Tout, absolument tout me prend la tête... Un verre pas nettoyé, une bouteille vide qu'un idiot a laissé au frigo, écouter les conneries de ma mère, ranger ma chambre, entendre des remarques, même la musique m'énerve... Mon frère m'énerve, mon chat m'énerve, mes voisins m'énervent... Rien que les voir m'énerve et je sais que c'est anormal.
Je suis tressée, en colère, lassée...

COUP DE GUEULE

Je déteste ma vie.
Ma mère à essayé de se suicider devant mes yeux je devais avoir 14-15 ans...
Mon frère à faillit mourir devant moi...
Je me suis faite larguer par un vrai con (il s'est avéré être un con après-coup).
J'ai été harcelée par 2 garçons.
Le mari de ma mère me traite comme une merde et est violent à souhait.
J'ai le sentiment d'être un boulet dans ma famille.
Et j'ai raté une année scolaire... Sauf que les profs ont eu tellement pitié qu'ils m'ont laissé passer...
Je me suis faite mépriser par ma classe et maintenant que je cherche un boulot j'ai l'impression qu'on se fout de moi!!!!!!!

Alors moi je dis m****

Le fait que tu te rendes comptes toi-même que quelque chose ne va pas est plutôt positif ; ce serait inquiétant si tout ce que tu décris ne t'alarmes pas! Je crois que tu as donné la réponse dans tes posts sans même t'en rendre compte : la tentative de suicide de ta mère sous tes yeux et l'accident de ton petit frère aussi sous tes yeux, ça fait beaucoup non ? Certes, tu trouves peut-être que ce n'est pas "assez" d'éléments pour déclencher un tel comportement, de telles angoisses, de telles frayeurs, mais je crois que ce n'est pas le nombre d'évènements qu'il faut voir, mais plutôt l'intensité de ces évènements, ainsi que leurs répercussions sur toi, ta vie, sur beaucoup de choses finalement!
Une autre personne aurait peut-être réagit différemment que toi et alors ? On est tous différents tu sais, on vit les choses comme on le voit, ressens. Se comparer à autrui est une méthode pour se rassurer et se fondre dans une masse en quelque sorte.
On s'affole parce qu'on est à l'opposé de l'autre, de certaines personnes mais, on oublie d'ailleurs très souvent qu'autrui peut nous apporter beaucoup "grâce" à sa différence, finalement, on se complète.
Tout cela pour te dire de ne pas trop t'affoler, que te poser des questions est tout à fait normal.
Tu dis ne pas vouloir consulter de "psy", c'est tout à fait ton droit. Toutefois, je t'invite à t'interroger sur ce qui te fait "exploser" ces derniers temps! Seule, tu vas peut-être surement avoir du mal, mais je comprends que tu veuille t'en sortir seule. Seulement, tu sais, il arrive à un moment, le corps dit "stop", il ne peut plus. Tu parles d'un isolement. Je pense que tu as plutôt besoin de rester entourée de ceux que tu aimes et qui t'aime et de faire aider au besoin par ton médecin généraliste en allant le voir. Tu lui explique. Ce qui t'arrive est peut-être (et je l'espère pour toi) une crise existentielle, c'est-à-dire une période où beaucoup de questions te tourmentent, beaucoup de choses te reviennent et paf, tu n'arrives plus à gérer! C'est important de garder un lien avec tes proches, si tu t'isoles trop, c'est là que tu vas trop te renfermer, un cercle vicieux en quelque sorte!

Pourquoi penses-tu que l'on se fout de toi maintenant que tu cherches un boulot? N'est-ce pas ta vision de toi-même et de ce que penses les choses qui peut changer pour que tu retrouves le sourire et la joie de vivre ?
Une impression n'est qu'une impression! Est-ce vraiment la réalité ? Parfois, on se trompe. Et dès lors que l'on s'en aperçoit, là on peut accepter de changer et le changement va se faire petit à petit!

Tiens bon. Et courage

Coucou.
Pour ce qui est du boulot, c'est compliqué. J'ai fait une année ou l'on nous promettait tout, surtout de trouver un travail à la sortie. Sauf qu'en fait, c'est tout le contraire qui se passe... Nos diplômes ne sont que temporaires... Il faut repasser des cours tous les 5 ans pour qu'ils soient renouvelés. Ce à quoi bien sur, aucun élève ne s'attendait et que les profs ne gardaient bien de nous dire.

Dans ma recherche d'emploi, je pourrai correspondre malgré tout. Sauf qu'a chaque fois, il cherchent quelqu'un qui à DEJA de l'expérience... Comment pourrai-je en avoir alors qu'aucun ne prend la peine de me l'accorder..?
Soir, je galère un peu de ce côté-là, malgré mes nombreuse inscriptions à des sites de recherches ainsi qu'a des agences intérim...

Je galère, et j'en ai assez... Je sens la perte de courage arriver, mes réserves s'épuisent...

De plus, l'ambiance n'est pas au mieux à la maison, comme la plupart du temps déjà, mais ici c'est pire... Chaque année, le mois de décembre ainsi que celui de janvier subissent un crise...
Disputes à répétitions... Oh pas de moi non. De ma mère et son mari. En fait, je pense que ma mère à un goût pour la tragédie... Elle aime vivre comme ça, se plaindre en permanance, même pour des broutilles... Elle va chercher LE détail qui ne va pas, au lieu de voir tout le reste. Ils passent leur temps à se crier dessus, et même d'en haut je peux suivre toutes leurs conversations. Ca me fait mal, surtout quand j’entends prononcer mon nom, qu'on le critique, qu'on le salit. Même si ce n'est pas moi directement que l'on souhaite atteindre. Alors désormais je mets mon casque, ma musique ou un film, même si je reste fort stressée. Je sais, je ne devrai pas me laisser atteindre de la sorte. Mais j'ai pratiquement toujours vécu là-dedans. Étrangement, le petit lien qu'il restait avec ma mère s'est rompu. Enfin il l'était déjà, mais on aurait pu le raccommoder. Je crois que maintenant ce serait hautement improbable, voire impossible. et c'est normal, même si ça fait mal.

Je ne me sens plus à ma place. Pas la bienvenue, car ce n'est pas ma maison et ça ne l'a jamais été. Auprès de mes amis, je me sens lésée... Juste un petit trop. J'en ai perdu pas mal cette année, la distance probablement. Oui car j'habite un trou perdu... En pleine campagne. La moyenne d'âge étant de 70-80 ans... Et aussi, j'habite en Flandre. Ce qui signifie que je ne parle pas la langue néerlandaise. J'ai voulu apprendre. Mais à force d'être méprisée, j'ai fini par les mépriser aussi, eux tout comme leur langue. et par la même occasion ce "beau-père", même si c'est loin d'être l'unique motif de ma haine envers lui.

ces derniers temps je baisse les armes. Je n'ai plus le courage de me relever, pour l'instant. Alors les mots durs m'atteindre, je ne répond plus quand on me critique gratuitement, méchamment... Non j'ai juste mal.

Ma belle-soeur me connais bien. Elle est certaine que je suis en plein black out. Elle à fait des études de psy et ma mère lui à fait subir le même sort. Depuis elle voit une psy qui fait des miracles sur elle. Elle me conseille de la voir mais je ne veut pas. Je ne veut plus parler de tout ça. J'en ai assez pour le moment. J'ai l'impression qu'on ne me voie plus, comme si de toute façon que je sois là ou non ça ne changerait rien. Ma mère serait tout aussi amère. Mon frère tout aussi absent. Mon père tout aussi loin, mes amis tout aussi occupés...

La solitude en fait. C'est là que je me rend compte que personne pratiquement ne voit à quel point je vais mal. Je suis en dépression, je le sais. Je l'étais en 2008, due à suite d'événements que j'ai déjà expliqués. Mais quand ma boîte de médicaments à été vide, j'ai fait semblant d'aller mieux. Je n'aimais pas ces regards de mépris quand je prenais mon médicament à midi. Et le prendre aux toilettes était impossible... De toute façon je m'en moquait tellement de tout à cette époque-là... Qu'on me voie ou non, qu'on me critique ou non... Je disais les mots qui me passaient par la tête et me fichais des conséquences. Cela vallait aussi pour les professeurs. Je leur disait le fond de ma pensée, et ils sont cessé de s'inquiéter à mon égard. Ils ont plutot commencé à m'ignorer, ce que je préferais. Je n'ai jamais compris pourquoi ils ne m'ont jamais mise en retenue... Je disais pourtant ouvertement me ficher des cours, ne pas étudier... J'ai meme traité un prof de vieux débris, de con, le tout en hurlant dessus... Et aucune, absolument aucune répercussion...Ca vallait peut-être mieux. Je ne sais pas, et je m'en fiche. J'ai vu ça comme de la pitié ou de l'indifférence. quitte à choisir, je préfèrerai la seconde, mais je pratiquement certaine qu'il s'agissait en fait de la premiere... De la pitié. C'est peut-être tout ce que j'inspire...

Non. Enfin ce n'est pas volontaire. Je ne veut pas être comme ma mère, me plaindre de tout et n'importe quoi. Mais ce n'est pas n'importe quoi, si?

Je me sens si fatiguée... Perdue dans ma vie, dans mes émotions... J'aimerai retrouver un peu d'ordre, un peu de paix...
Je suis tellement lassée.

J'essaie pourtant de m'en sortir, dans mon coin. Mais face aux autres, je reste les bras ballants. Souffrant en silence.

Bonjour!

J'ai pris une décision... Je vais quitter ce forum. Enfin j'en suis quasiment sûre. Merci à ceux qui ont voulu m'aider, m'ont fait comprendre des choses, m'ont conseillée. Je vais aller voir dans quelque temps une pédopsychiatre. Je trouve, et ce n'est que mon avis personnel, que parler de mes problèmes ici ne me suffit plus, et je crois que ça n'a jamais suffit. J'ai besoin de me comprendre, de comprendre pourquoi certains individus ont agis de telle façon. J'ai besoin qu'on m'aide à me protéger, qu'on m'aide à ne plus me laisser atteindre par tout ce qui m’entoure.... J'ai besoin d'avancer, d'une aide qui ne semble pas "fictive". J'ai besoin de plus que ça.

Alors voilà, je vous dis très probablement Adieux...

Bonsoir!

Merci Éric =)

Alors voilà, c'est un Adieu ce soir.

Je me sens déjà mieux en pensant au fait que je vais me faire aider.

Merci encore à ceux qui m'ont lue, m'ont conseillée, m'ont aidé de quelque façon que ça soit.

Cet endroit à été mon exutoire en quelque sorte, là ou je pouvais exprimer mon ressenti, j'espère que beaucoup de gens l'utiliseront encore =P

Je voulais poster un dernier message, juste qu'il ne faut pas perdre
espoir (même si beaucoup se disent que ce n'est pas aussi simple que
cela), il faut continuer d'y croire, encore et encore.

Au revoir et bonne continuation à ce forum

Merci Alexie et je te dis bonne route et belle vie...
Eric

Mon compte n'est toujours pas supprimé... Cela fait pourtant 10 jours que j'ai fait cette demande...

En l'absence de Clair de lune, je ne peux rien faire pour toi, et EnjoOy est souvent injoignable ! Alors, je te joins ce copié/collé d'un post de Capucine te donnant la solution à ta demande :

rien de plus facile pour se désinscrire d'un forum géré par "forumactif".

1° Cliquer sur le lien suivant : https://www.forumactif.com/fr/unscribe/unscribe.php

2° - Remplir le formulaire qui s'affiche, en précisant :

- l'adresse du forum : votre-psychologie.forums-actifs.com
- le pseudo sous lequel vous vous êtes inscrit
- le mot de passe correspondant à votre pseudo.[

Cliquer sur VALIDER.

3° Vous recevrez aussitôt à l’adresse mail indiquée lors de votre inscription, un lien
qu’il vous suffira de cliquer pour valider votre désinscription.

A vous de vérifier alors si votre compte a bien été supprimé.

En te remerciant de ta compréhension.
Poupéeratatouille

Bonjour Alexie tu en avais fait la demande? Oui tu peux le faire sur le lien que poupéeratatouille te propose
Eric