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 quand le viol disparait...

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ma-lice

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MessageSujet: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 18:53

Voilà que je retrouve mon dossier médical et que je saute au plafond. J'ai littéralement eu envie de vomir, d'ailleurs ça fait 2 jours que je l'ai reçu et 2 jours que je ne mange plus du tout. Pour dire à quel point je suis choquée par ce que j'y ai lu... non seulement il y a des symptômes décrit que je ne reconnais absolument pas avoir (et le psy qui me suit actuellement est d'accord avec moi sur ce sujet), mais en plus il y a des symptômes oubliés... Disparu mes flashs, disparu le fait que je ne puisse pas me rendre dans des endroits qui me rappelles, ne serais-ce que très vaguement mon viol, disparu ma peur continuelle de croiser mon agresseur... et cela pour une très bonne raison : Ni mon viol, ni les menaces de mort que j'ai subies ne sont mentionnées, nulle part. Même pas un mot dessus! A lire ce dossier on pense que je m'automutilais pour le plaisir, sans raisons aucune (alors que sont décrits des événements de mon enfance qui n'ont rien à voir...). On penserait que j'ai fait une tentative de suicide sortie de nulle part, juste "comme ça". Et certains trouveront que j'exagère sûrement, mais je trouve que cela s'apparente à de la torture.
J'en ai conclu plusieurs choses :
1. soit, je suis folle, je n'ai jamais parlé de mon viol à mes psys et c'est moi qui invente tout...
2. soit, je suis folle, mon viol n'est jamais arrivé et mes psys l'ont compris et ont donc estimé qu'il n'était pas nécessaire de le noter dans le dossier médical...
3. soit mon viol n'a absolument aucune importance dans les problèmes que j'ai eu, et je suis folle de pense qu'il en a.
4. soit j'ai exagéré et mon viol était en fait un acte sexuel volontaire qui ne mérite pas d'être noté non plus, et donc, encore une fois, je suis folle.

Super non?!
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Titevie

Titevie

Messages : 580
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 21:40

Ma-Lice,
non non t'es pas folle !
D'abord c'est quoi pour toi être folle ? Souffrir sans raison ? Inventer des choses ?

M'non t'es pas folle !
Faudrait que t'en reparle avec tes psys, leur demander pourquoi ils ont écrit ca, et pas évoquer ton viol.

J'pense qu'on tente de se suicider parce qu'on va mal, il y a toujours une raison. Même si parfois la question "pourquoi" nous pèse ! Soit on en connait la raison et c'est bien, soit on ne la connait pas et c'est un peu plus grave, mais notre inconscient, lui la connait. Une ou plusieurs raisons.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 22:04

ma-lice, la folie n'a rien à y voir...un conseil, juste un petit et tu en feras ce que tu voudras, ne considère pas ce que ce qu'on put dire les psys de toi et de ton état comme une vérité, "la vérité" essaie et je dis bien essaie de prendre un tout petit peu de distance par rapport à tout ça. Tu sais, toi, ce que tu as vécu, combien tu as souffert, combien c'est horrible d'avoir cette impression de ne plus avoir de corps, ni d'âme.

Tu as réussi à te reconstruire et tu passes par des étapes obligées : doute, peur, angoisse....continue de lutter pour être heureuse car pour toi, ton seul but aujourd'hui serait non pas de prouver à tous ses psys combien ils ont eu tort de penser cela de toi (car à mon sens, ça serait se battre contre des moulins à vent) mais plutôt de prouver à ceux et celles qui t'ont fait tant de mal que tu peux encore vivre, être heureuse et être debout malgré tout le mal qu'ils t'ont fait. Il est là ton combat, ne te trompe pas de cible....

Cependant, malgré tout cela, il serait intéressant que ton psy t'explique effectivement pourquoi ce viol n'a pas été évoqué. Je comprends que tu souffres de ce manque cruel de reconnaissance mais ne t'épuise pas pour un combat qui n'en vaut la peine. Si tes psys demeurent obtus et butés, passe ton chemin et lutte pour vivre, vraiment....
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ma-lice

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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 23:35

merci pour ces réponses, j'ai écrit un mail à mon psy pour lui demander... mais il ne m'a pas encore répondu (sûrement ne le fera-t-il pas). J'en parle vendredi avec mon nouveau psy qui pourra peut-être m'aider à comprendre... je sais que tout cela est derrière moi et qu'il faudrait que je tourne la page, seulement... et bien ça fait mal quoi, et pour reconstruire le peu d'estime que j'avais de moi, déjà au départ, il faut que je me batte contre eux, tant que j'ai encore des recours à faire! Et ils veulent pas m'écouter? Et bien ils vont m'entendre! (Je n'ai pas parlé du manque de la mention du viol dans ce message, car, trop à fleur de peau, j'avais peur de dire des mots trop violents que j'aurais risqué de regretter...

"Bonjour Monsieur,

Je viens d'aller cherche le résumé de fin de suivi et je tenais à y apporter quelques petits détails. Je ne vous demande pas pour autant de le changer, j'aimerais cependant préciser quelques points qui me semblent importants. Je m'excuse d'avance pour le désagrément occasionné par ce message et souhaite ne pas vous avoir dérangé outre mesure.

Tout d'abord, après vérification avec le docteur S (qui me l'a confirmé par deux reprises), je ne souffre aucunement d'un trouble de la personnalité borderline. Etant un des grands spécialistes de Suisse romande dans ce domaine j'imagine que son expertise est à prendre en compte. Il a, de même, préciser, après la lecture des résultats des tests du Rorschach et du TAT que je n'étais, contrairement à ce qui y est indiqué, pas une manipulatrice. Ajoutant à tout ceci que ces test étaient souvent interprétés de manière excessive dans la tradition romande, malheureusement, car ils représentent, d'après lui, un bon moyen d'explorer l'inconscient lorsqu'ils sont manipulés correctement. Cela va donc dans le sens de ce que je pensais, en tant que profane je ne voulais, cependant, pas m'avancer plus à ce sujet.

Il y a d'autres points que, j'espère, vous pourrez éclaircir. Tout d'abord en ce qui concerne la "peur de l'abandon". J'en ai longuement discuter avec le docteur S qui m'a précisé qu'il s'agissait, dans le trouble de la personnalité borderline d'une peur "abandonnique", peur qui est donc couplée de gestes inconscients pour se faire, effectivement, abandonner. Je ne vois pas très bien en quoi cela correspondrait à mon histoire n'estimant ne souffrir ni de peur de l'abandon à proprement parler (ou en tout cas pas de manière pathologique) ni de peur "abandonnique".
En me penchant sur mon dossier médical, j'ai alors trouvé ce qui aurait pu vous faire penser cela. Je me rappelle relativement bien de cet entretien qui s'est déroulé en votre absence. Il est possible que mon interprétation soit divergente de la votre et qu'elle soit biaisée, je le reconnais volontiers, il n'est, cependant, pas de en mon pouvoir de le juger. Je vous décris brièvement comment c'était passé cet entretien. Madame P m'avait demandé pourquoi j'étais restée si longtemps dans cette relation qui ne me convenait pas. Je lui avais répondu que j'avais peur que ce cher monsieur exécute ces menaces de mort. Puis elle m'avait posé la question : "mais vous aviez peur de vous faire abandonner aussi, non?". Je crois me souvenir avoir dits ces mots (plus ou moins exactement) : "je ne crois pas, mais c'est possible".
Il me semble que lorsque la réponse attendue est dans la question posée, cela crée un biais. C'est, du moins, ce que j'ai appris au cours de mes recherches dans le cadre de l'université. Je reconnais, cependant, qu'il est possible que mon interprétation soit faussée par, justement, un trouble quelconque de la personnalité. Je ne peux m'empêcher, ceci dit, de repenser à un cours de psychopathologie donné à l'université de XXX où le professeur qui prêchait les théories du cas unique, avait affirmé "les psychiatres, souvent, mettent les gens dans des cases. Et quand ça ne rentre pas tout à fait, ils liment un peu les angles, histoire que cela soit le plus cohérent possible". Encore la semaine passée, à une conférence donnée par P.M, psychiatre, celui-ci précisait qu'il n'était sûrement pas bon de mettre des étiquettes sur les gens, mais que dans le cadre de la psychiatrie cela était rassurant pour le thérapeute car un trouble nommé est égal à une stratégie de soins donnée. Je comprends alors cette question posée par madame P sous cet angle, tout en restant prête à entendre tout argument venant contredire mes affirmations.

L'autre question que je me posais, était sur l'excessive valorisation/dévalorisation décrite. N'ayant pas trouvé de points dans mon dossier médical ayant dans le sens de l'un ou de l'autre, j'espérais que vous puissiez m'en donner des exemples qui me seraient fort utiles pour mieux comprendre votre interprétation. Il me semble tout de même cohérent que je ne ressente pas beaucoup d'amitié envers la personne qui, en plus de m'avoir agressé sexuellement, m'a, maintes fois, menacé de mort, mais cela reste, aussi, ouvert à toutes discutions.

Autre point qui me laisse perplexe, celui de l'instabilité dans mes relations interpersonnelles. Je ne comprends pas de quoi vous parlez exactement lorsque vous avancez cet argument...? Mes relations interpersonnelles, comme précisé auparavant, me paraissent d'une stabilité que peu de gens égalent. Mes amitiés datent, pour la plus part de plus de 7 ans, pour les plus longues elles vont jusqu'à 20 ans (12 ans avec ma meilleure amie qui est aussi, actuellement ma colocataire, et, d'après ses propres dires, heureuse de l'être). Quand à ma famille, je garde de bons contacts avec elle, même avec mon frère malgré la distance géographique qui nous sépare (je suis, d'ailleurs, bien que cela ne prouve rien, la marraine de sa fille). Instabilité dans mes relations amoureuses, peut-être? Je ne puis cependant, encore une fois, aller dans votre sens. Mon premier petit ami et moi sommes restés ensemble un an et demi, la rupture s'est faite de consentement commun et était due, principalement, à des divergences quand à l'idée que chacun de nous avait de la vie (enfants, travail et autre). Quand à la relation que j'ai eu avec la personne qui m'a abusée, il se trouve que si instabilité il y avait, elle ne semblait, à première vue, pas venir de moi. Cette personne étant extrêmement malheureuse et, j'ose le dire, inadaptée (au point d'être violent dans la parole et dans les actes), cette relation ne pouvait être représentative d'une quelconque stabilité, je vous l'accorde volontiers. Je tiens à dire, cependant que d'affirmer que je souffre d'une instabilité dans mes relations interpersonnelles me semble être une généralisation un peu excessive, bien que je reste ouverte à toute objection et argumentation à ce sujet (cela me ferait même plaisir).


Un dernier point sur la médication. Vous dites qu'a été observée une amélioration de mes symptômes après médication. Je ne pense pas me souvenir de cela, il me semble avoir été toujours déprimé, avoir toujours envie de mourir et de plus être encore plus angoissée qu'avant celle-ci. La tentative de suicide arrive, de plus, après la médication, si mes souvenirs sont bons (après l'arrêt de la médication, par contre, j'ai senti un réel progrès dans la symptomatique, j'ai fait moins de crises de paniques. Cela peut-être du à la reprise du travail, j'en prends compte). Je ne veux pas vous contredire, j'aimerais simplement comprendre comment vos réflexions ont été construites et pouvoir dialoguer avec vous sur celles-ci.

Pour finir, je tenais à préciser, que si, d'une manière ou d'une autre, vous avez ressenti un sentiment de dévalorisation venant de ma part, je m'en excuse sincèrement. Je ne doute pas de votre bonne volonté."
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ma-lice

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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 2:47

J'ai perdu... perdu tant de choses... j'ai envie de pleurer et je n'ai plus de larmes. Ce qui me reste me semble être un mensonge, pourtant je me laisse une dernière chance de rêver... je pars à l'étranger finir mes études, je pars loin de la personne qui m'a abusé, où il ne me retrouvera jamais. Il y a un an de cela il m'a menacé de mort, j'ai envie de raconter cette histoire aujourd'hui... juste là pour partager un peu de cette vie de laquelle, en fait, je n'arrive plus à parler de peur d'être jugée, dénigrée, rabaissée...
Je ne sais pas si je vais y arriver, dire les mots justes, dire les mots qu'il faut... j'aimerais tellement partager cela et j'ai si peur... j'ai eu tellement mal dans ma vie. D'un autre côté j'ai l'impression de me plaindre pour rien. Ouais... j'ai cru qu'il me tuerait... et alors?! Bah voilà, j'ai peut-être ce que je mérite non? Comment je peux être sûre que je ne méritais pas d'être traitée comme ça? Je regarde mon corps... c'est lui, c'est moi, la coupable de tout. Et si, et si je n'avais pas eu 16 ans, et si je n'avais pas été mince, et si je n'avais pas été... attirante... attirante à ses yeux? Et si j'avais crié plus fort, et si je m'étais plus débattue, et si je l'avais mordu, et si j'étais partie à l'autre bout du monde, et si j'avais dit "non" une dernière fois?
C'est comme ça, avec ces questions, que petit à petit on commence à se haïr, parce que c'est tellement plus facile de se haïr soi-même! Et puis, doucement, j'ai commencé à haïr la vie encore plus que moi. Philosophiquement il y a quelque chose avec laquelle je ne suis pas d'accord dans ce monde, je ne suis pas d'accord avec la souffrance, qu'on la cherche ou non, après tout là n'est même pas la question.
Vivre c'est un peu devenu être enfermé dans une prison avec son pire ennemi... mon pire ennemi c'est vivre, étrange sentiment... Alors je l'insulte, cette vie, et plus je l'insulte plus je me hais, et plus je me hais, plus je l'insulte. Je suis dans ce cercle vicieux... et au bout d'un moment je m'épuise, je prends une pose, je ne pense plus, j'avance, je regarde vers le futur, parce que je n'ai pas le choix, je suis là, point final, il faut bien s'y faire. Je fais des projets, des beaux projets, mais je suis toujours fâchée contre la vie, et le soir quand ces crises arrivent, quand ces flashs backs reviennent, rien à faire, je la hais encore. JE me donne de la peine, pourtant, pour l'apprécier à nouveau, je la regarde sous tout ces angles, je profite de ses beautés... mais fondamentalement, je ne suis pas d'accord avec elle et ça ne risque pas de changer.
Bon... cette menace de mort... je n'en ai pas parler... c'est difficile et ça semble ne pas avoir beaucoup de sens, ça serait presque apporter trop d'importance à ma souffrance que de dire ça ici... et qu'est-ce que j'attends en retour? Je ne sais pas, rien ne la fera partir de ma tête de toute façon, ni celle-ci, ni les autres, ni l'abus... alors après tout...

J'y vais quand même (tout est dans le désordre, c'est bien parce que rien n'est en ordre dans ma tête, j'espère que ça reste lisible) :

"je vais raconter ce que tu fais" lui ais-je dit
"je te couperais la tête avec un sabre" répondit-il et il continue :
"de toute façon, ça sera compté comme crime passionnel et je me taperais que 10 ans de taule, rien à foutre, ça vaut la peine" et il ne s'arrête pas...
"et puis de toute manière je mettrais ton corps dans le lac, personne te retrouvera normalement, j'aurais même pas de soucis"

Pendant des mois... des mois, il n'a pas arrêté... quand nous étions en cours (c'était mon prof de sport de combat) il disait à tout le monde en faisant bien attention à ce que je puisse entendre, à ce que je ne sois pas trop loin : "quand j'étais en Thaïlande on a appris à couper les têtes au sabre, on s'entrainait sur des sacs de riz, maintenant c'est vraiment quelque chose que je maitrise... je pourrais couper la tête de quelqu'un d'un coup, comme ça". Et bien vous savez quoi? J'ai mis deux ans, mais j'ai parlé quand même... je n'ai pas parler de l'abus, j'ai parlé du fait qu'il était infidèle (bien sûr vu qu'il me sautait (désolé de la grossièreté, mais il n'y a pas d'autres mots, on appelle pas ça "faire l'amour" quand ça se passe comme ça) et qu'à chaque fois que j'essayais de partir il faisait des crises de nerfs qui se finissaient en menaces plus ou moins claires). J'ai mis deux ans... c'est faible de ma part, je le sais. Je ne sais pas si je pourrais me pardonner le mal que je me suis fait en étant aussi faible. J'ai parlé et j'ai peur continuellement depuis des mois, parce qu'un jour il se vengera... je sais, du moins, qu'il en est capable.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 0:29

je reviendrais demain matin sur ton post si tu le permets, ce soir, je ne peux pas t'écrire mais demain, je pourrais, courage à toi; J'espère au moins que tu vas, ne serait ce, qu'un peu mieux. Tu n'es pas seule dans ce combat, crois moi. Courage à toi et à demain peut être
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 14:33

Ce mec là ... Il se sent surpuissant par cette maîtrise du combat...

Quand tu accepteras que c'est lui qui est coupable, tu pourras avancer...

Par défense, tu as mis tellement d'énergie dans l'intellectualisation, et tu en es épuisée.
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ma-lice

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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 16:36

Merci My_illusion... oui c'est vrai, il faut que je m'enlève de la tête ces "et si", ça sert à rien... j'aurais pu faire mieux, je ne l'ai pas fait, c'est trop tard maintenant de toute façon. Rien ne sert de se torturer avec tout ça, c'est vraiment se faire du mal pour rien. J'aimerais réussir à ne plus y penser, à ne JAMAIS y penser, mais c'est là que mon cerveau me joue des tours... vive le stress post traumatique! C'est ces souvenirs qui reviennent sans être analysés, c'est comme si le passé était présent et c'est irrationnel, mais la rationalité ne résout pas le problème (pas ici en tout cas). J'essaie de me dire que le passé est passé et que mon présent est franchement raisonnable, mais je revis tout ça tous les jours, mieux vaut que je m'y fasse... ça ne part pas... c'est presque comme des hallucinations, c'est comme si on m'envoyait dans une machine à remonter le temps... revivre encore la même histoire, réentendre les mêmes mots, ressentir les mêmes choses... et c'est énervant! J'ai l'impression de me débattre pour avancer et d'être tout le temps retenue contre mon grès...
Je me donne de la peine pourtant, j'ai appris à gérer les symptômes physiques, j'ai appris à calmer rapidement les crises de paniques, j'ai trouvé des trucs pour tenter de me rattacher au présent et j'arrive maintenant à "repousser" mes crises et mes flash backs à plus tard (utile quand je suis en examens!). Mais il y a des fois où le retour de boomerang est un peu trop rude... c'est comme si plus je gérais, plus ça s'accumulait et PAF le coup où je relâche un peu la pression tout explose.
Alors c'est pour ça... j'essaie d'écrire ici, histoire de passer un peu mes nerfs et mon horreur autrement qu'en me faisant du mal, et ça va encore, ça aide un peu pour le moment, c'est pour ça que je vous remercie vraiment de me lire...merci.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 16:45

je te comprends ma lice peut être bien plus que tu ne le penses....ton passé te revient sans cesse peut être parce que tu n'en as pas tout à fait fini avec lui..(c'est une supposition pas une certitude) pourquoi ne pas te dire : bon ok, ce que j'ai vécu est horrible, j'en souffre encore bcp mais le passé est le passé, comment vais je pouvoir maintenant me sortir de là sans trop de casse et faire en sorte que mon présent ainsi que mon avenir soient plus tolérables ?

la masturbation de cerveau n'a pas tjs que du bon, en tous les cas, je te trouve très courageuse, bcp plus que moi. De raconter tout cela n'a du être ni facile ni simple pour toi. Je suis effectivement d'accord avec my illusion, tant que ce type aura encore du pouvoir sur toi, cela sera très dur pour toi et tant que tu te sens coupable de quoi que ce soit, cela aussi compliquera les choses, bon courage en ts les cas.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 16:56

Oui l'histoire c'est que je m'étais convaincue que je n'étais probablement pas coupable... jusqu'à ce qu'on me dise que j'étais responsable en entretien psy... et le psy qui m'a suivi après a bien essayé de m'enlever ça de la tête, de me dire que l'autre avait exagéré dans ses paroles, mais voilà, rien n'y fait... c'est ridicule, je devrais pouvoir me faire confiance et penser par moi-même, si j'estime que je ne vois pas ce que j'aurais pu faire d'autre, c'est comme ça un point c'est tout... mais non, j'ai toujours ce doute, cette idée que peut-être, la personne qui me suivait à l'époque avait raison sur ce point (même si je me dis qu'elle ne connaissait, en fait, pratiquement rien de mon histoire). Alors ça recommence : "non ce n'est pas de ta faute, tu n'es pas coupable" et tout d'un coup ça revient "ouais... ou pas en fait... et qu'est-ce qu'elle avait voulu faire passer comme message?"
Enfin je deviens complètement folle dans une discussion avec moi-même qui n'a aucun sens Smile charmante folie, quand tu nous tiens!
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 18:00

J'en ai tellement ras-le-bol... pfffff... c'est fou quand même. J'en ai marre, mais maaaaaaaarre. Je regarde les nouvelles, puis je me renseigne sur Haïti, médecin du monde cherchent des gens qui ont mon type de formation (intéressant), ouais, sauf qu'il faut deux ans d'expérience et qu'à 21 ans je ne les ai pas et ne suis pas prête de les avoir... alors je me sens d'une inutilité c'est de la folie. Je ne sais pas, je passe mon temps à "souffrir" de mes ptits ennuis personnels et ça me pompe, j'ai toujours eu cette fibre humanitaire, c'est ça qui m'aide à avancer dans la vie. Ca m'énerve d'être bloquée là alors qu'il y a mille trucs que je pourrais faire pour les autres! Pas que je pense être spécialement utile, non, loin de là, simplement que je pense que je peux apprendre à me rendre utile le temps qu'il me reste à passer sur cette planète. Bon, je me reprends, il y a d'autres choses que je peux faire non? Plus accessible, plus réalistes... alors je me lance encore une fois... j'ai fait du bénévolat il y a quelques temps, c'était pas mal, je pense que j'ai donné ce que j'ai pu... c'était pas parfait, bien sûr (ça aussi ça m'énerve, mais bon, les gens étaient contents quand même), je pourrais en refaire... bref, pas maintenant, j'ai des examens cette semaine et ensuite je dois aller visiter l'université où je vais atterrir l'an prochain... alors je reste coincée là. Je devrai réviser... "sociologie des migrations" vraiment ça me pompe, j'ai pas envie, ça m'énerve, et puis j'ai déjà passé je ne sais pas combien d'heures dessus (et puis mince, si je le loupe qu'est-ce que ça fait? J'ai déjà pas mal de crédits d'avance, je peux me le permettre... super état d'esprit non?!). Donc je reste perplexe devant mes feuilles en essayant de me convaincre que si je ne le fais pas personne ne va le faire pour moi. Ouais... ou pas... après tout c'est devenu complètement égal (et ça c'est le comble aussi, je réussi quand même alors que je devrais pas, je ne le mérite pas je ne suis pas assez motivée, ça m'énerve). Vous vous imaginez? Ca m'énerve de réussir... c'est fou le genre de problèmes qu'on se crée... pour RIEN! Et là... bah je repense à tous ces gens qui auraient bien voulu pouvoir faire des études mais qui peuvent pas parce que leur école leur est tombée dessus! Et je m'agace encore plus moi-même, parce que je reviens au premier point de ma réflexion et je perds mon temps! Perdre mon temps? Mais de toute manière je me fais ch*er comme pas permis, alors bon... autant le perdre que de rester comme une imbécile à regarder dans le vide! Et si je faisais comme tout le monde? Que j'arrêtais de me poser des questions et que j'allais faire la bonne petite esclave du capitalisme en allant dépenser tout l'argent de "papa" dans les magasins? Ha bah en voilà une bonne idée, rien que d'y penser j'ai la nausée... Je n'arrive pas à vivre dans cette inconscience du monde qui m'entoure... Alors trois solutions se profilent : ne rien faire, travailler, aider.
J'avais prévu de créer une cellule de sport thérapie dans l'hôpital de ma ville, le directeur trouvait que j'avais de bonnes idées et le projet était bien partit. Mais là, sérieusement, j'ai plus envie de mettre les pieds là bas, trop de mauvais souvenirs, et puis avec la crise il n'y avait plus assez de fonds (surtout qu'un des médecins de cet hôpital défraie la chronique ces derniers jours parce qu'il a détourné je ne sais pas combien de millions à l'hôpital)... enfin voilà donc ça on oublie (c'est pas faute d'avoir essayé). Option deux, travailler pour mon examen, motivation zéro... et quand je suis comme ça je suis complètement inutile, puis j'ai déjà bossé quelques heures ce matin... et bon... j'ai fait ce que j'avais prévu de faire pour aujourd'hui en ce qui concerne cet exa. Alors voilà... ne rien faire...pfff... et déprimer, n'est-ce pas. Parce que mon cerveau ne se porte pas bien quand il est au repos. C'est toujours la même chose et je me trouve d'un ridicule! Toujours les mêmes pensées, en boucle, toujours le même sujet, toujours la même horreur (alors que franchement ça devrait me passer maintenant! C'est bon quoi!). Voilà.. donc j'écris ici pour ne rien dire, puisque j'en ai trop marre, et que je sens l'angoisse qui monte, je sais où ça me mène tout ça. Je connais cette route. J'en ai marre, purée... je pense beaucoup à la mort encore, surtout dans ces moments. Ca serait sérieusement plus simple pour moi, mais voilà, il n'y a pas que moi sur cette terre. J'ai la tête qui tourne, en plus je suis malade, pour arranger tout ça. voilà, je vous ai suffisamment pollué pour le moment. Je m'en vais dans mes rêveries d'une stupidité rare, ressasser une histoire que je vis sans cesse...incrédule devant la primitivité de mon propre cerveau.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 21:06

Par responsable, le psy voulait peut-être dire que tu es responsable de ce que tu fais aujourd'hui de ta vie malgré le viol ?

Il y a des jours comme ça où le ras-le-bol est à son apogée. A chaque jour suffit sa peine.
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 22:27

Non, non elle était pas psy mais infirmière et elle parlait de ce qui m'était arrivé avec des mots plus que directs... enfin bon, ça arrive aussi au spécialistes d'avoir leur jours de ras-le-bol, je pense que ce jour là c'est tombé sur moi, c'est pas plus mal dans le fond. Elle disait en gros que ce qui m'est arrivé était de ma faute parce que je suis manipulable (conne en d'autres mots) et que j'avais qu'à mettre des limites. J'avais envie de lui dire de se mettre trois secondes dans mes pompes qu'elle voie ce que c'est et qu'on en reparle après, parce que j'ai fait de mon mieux avec ce que j'avais comme ressources à l'époque... n'oublions pas que les abus sexuels (genre attouchements) ont commencé à 16 ans, le viol à 18, menace de morts fréquentes depuis mes 12 ans (ou 13 je ne me souviens plus bien). Donc voilà, il y a des choses qu'elle n'aurait pas du me dire, parce que ça fait que mettre le cheni dans ma ptite tête et ça m'aide pas à avancer. La question n'est même pas qu'elle ait eu raison ou tort sur le sujet, peut-être bien que j'aurais pu courir plus vite, dire la fois de plus "non", fuguer ou porter plainte dès le départ. Je ne l'ai pas fait... c'est tout... j'ai dis "non" dix fois, j'ai essayé de me défendre, puis j'ai arrêté et j'ai laissé faire, en dehors de mon corps.
En gros son hypothèse c'est que j'avais un trouble mental qui a fait que je me suis fait abusé et j'ai trouvé ça un peu gros... bon et la chose a été fermement démentie par le psy qui m'a suivi après, donc ça m'a un peu rassuré parce que je commençais à sacrément douter de moi.
Mais comme je dis, la question n'est même pas de savoir si elle avait raison, la question c'est surtout que je me sentais et me sens toujours coupable et que si elle avait ne serais-ce qu'un tout petit peu ouvert ses oreilles, elle l'aurait su aussi et n'aurait pas eu besoin de me rappeler que ce qui arrive n'est pas de la "faute à pas de bol" (pour reprendre ses mots). Voilà... j'ai juste la haine contre moi en ce moment.
Et ce que je fais de ma vie malgré ce viol, oui, et bien je me suis bougée quand même et ça a été un peu la galère, mais je lui avait dit clairement que j'étais prête à écouter tout ses conseils et à les suivre si elle avait la moindre idée de comment faire pour que je me sente moins horriblement horrible. J'ai fait, je me suis réinscrite dans une sale de sport (je raconte pas la galère là non plus étant donné que c'est dans nue sale de sport que je me suis fait abuser), j'y suis allée, je me suis accrochée comme une lionne pour mes études. Ensuite ils voulaient me mettre en arrêt de travail et j'ai refusé pour aller quand même aux exa, que j'ai réussi... puis après ils ont pensé qu'il fallait peut-être m'hospitaliser, j'y suis allée (galère aussi). Ensuite j'ai arrêté de les écouter, parce que ça commençait à me pomper leurs histoires qui finissaient toutes pire les unes que les autres, alors j'ai été chez un autre psy qui lui, a passé 4 mois à tenter de réparer ce que ceux d'avant avaient fait et à me redonner un minimum de confiance... sans vraiment un succès fulgurant, mais au moins je reconnais qu'il a fait des efforts considérables et je lui en suis reconnaissant. Smile
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 18:06

bonjour,

Voilà j'ai lu tous tes posts et je pense qu'il te faut maintenant avancer avec les personnes en qui tu as un minimum confiance...vois tu encore quelqu'un en ce moment et surtout comment vas tu ?

bon courage.
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ma-lice

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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 18:43

La confiance... oui c'est pas évident pour moi. Quand quelqu'un me montre de l'empathie, et ça arrive, je me dis tout de suite qu'il doit être en train de se moquer de moi, c'est ma première réaction. Tu penses que c'est injuste ce qui m'est arrivé? Hé bien jsuis sûre que non! Et toc! C'est nul comme façon de penser, je ne peux pas être gagnante comme ça, mais c'est une manière de me protéger, parce que je me suis livrée et j'en ai ramassé plein la tête... et je pense qu'une deuxième fois un suivi comme ça et s'en est finit de ce qui reste d'estime de moi-même. Alors c'est pas évident de faire un suivi pour moi... déjà parce que je suis pratiquement certaine que le chemin c'est à moi de le parcourir et je ne vois pas comment qui que ce soit pourrait m'aider à le faire... (j'ai souvent été déçue du manque de conseils "terre à terre"). Le dernier psy qui m'a suivi était très freudien et faisait parfois des réflexions un peu étranges, mais la plus part du temps il me laissait débiter toute seule... et ça, ça me fait sacrément bizarre, je ne fonctionne pas bien s'il n'y a pas assez d'interaction. Pour dire, au bout d'un certain nombres de rendez-vous je ne savais tellement plus quoi lui dire que j'ai commencé à compter les lignes qu'il y avait sur son tapis... Smile c'est bien moi ça... enfin et au bout de cinq minutes de silence il me dit : "vous savez, quand je ne dis rien et que je ne pose pas de questions, c'est vous qui êtes supposé parler...". Je lui ai répondu que je ne savais pas quoi dire et que j'avais l'impression de lui faire perdre son temps.
Enfin voilà, pour finir j'ai commencé pendant plusieurs rendez-vous de parler de ma semaine, de mon énervement contre la poste qui ne met jamais les colis où elle doit et qui me fait courir dans toute la ville pour aller récupérer ce que j'ai commandé, de mes travaux à l'uni qui se passent bien mais qui créent pratiquement toujours des tensions entre les différentes personnes parce que personne arrive à se mettre d'accord sur un jour de rendez-vous... de petits soucis de la vie de tous les jours quoi... mais je n'ai pas besoin d'un psy pour gérer mes petits soucis. J'ai besoin de ma meilleure amie qui a toujours le mot pour rire et qui s'énerve encore plus que moi Smile .
Enfin voilà, quand j'ai arrêté le suivi c'était d'un commun accord avec mon psy... je pense qu'il ne savait pas trop quoi faire, et je ne lui demandais pas vraiment de savoir, je me posais juste la question de ce qu'il y avait de possible. J'ai été très honnête en lui disant que je continuais à avoir des crises de paniques et que les symptômes de départ ne s'étaient pas vraiment améliorés (bonne chose, il ne m'a même jamais proposé de médicaments, et ça c'est génial, il a vite compris que je n'étais pas vraiment pour). Et puis j'ai aussi toujours cette incertitude vis à vis du monde et de ces habitants... je me rappelle qu'un jour je me suis fait agressé dans la rue par quelqu'un parce que mon chien l'a grogné... il m'a mis des coups de pieds et m'a insulté comme si le chien c'était moi alors que je suis venue vers lui pour m'excuser platement! Puis ce même jour la personne qui m'a abusé s'amusait à me faire croire qu'il était partit à l'autre bout du monde et qu'il avait, grosso modo, abandonné son fils par ma faute (oui parce que tout était de ma faute)... et moi j'avais tout ça sur les épaules et je me suis dit... voilà où va le monde, voilà qui sont les gens que je croise dans la rue, voilà comment peuvent être les gens... et j'ai commencé à être sérieusement dégoutée. Je ne vois pas ce que qui conque puisse faire contre ce dégout profond. Je ne suis pas dupe, pas tout le monde est pareil, et surtout tout le monde a des jours avec et des jours sans, je sais bien qu'il n'y a personne d'entièrement mauvais ou d'entièrement bon... simplement il y a certaines actions que je ne comprends pas... je me sens comme une martienne sur cette terre parfois.
J'ai un peu cette impression d'irréalité, ça m'arrive assez souvent... cette impression de m'observer vivre au milieu de tout le monde, comme si je n'étais pas tout à fait là mais que j'étais quand même tout à fait consciente. C'est pour ça que je me juge souvent, j'ai l'impression de m'observer et de me trouver stupide... de trouver stupide ma tristesse, mes crises, mon passé et mon incapacité à le surmonter.
Voilà, je suis un peu dans cet état ces dernières semaines... un état de perplexité face à la vie et face à moi-même... et je me rends compte que ce que je dis est un peu "bizarre", mais je me suis habituée à être un peu "bizarre", ce n'est pas ça le problème...
Bon heureusement que mes amis sont formidables... je les aime bien plus que je ne m'aime moi-même... et je me rends compte que je me dois de faire semblant, parce que quelqu'un qui ne se porte pas bien, au bout d'un moment c'est fatiguant à gérer (je le sais pour m'être occupée pratiquement à plein temps de personnes proches qui avaient de graves problèmes psy). Je n'aime pas du tout être au centre de l'attention des autres, je n'aime pas du tout que les autres passent du temps à s'inquiéter pour moi, je trouve qu'ils perdent leur temps et que c'est dommage, eux qui aiment la vie devraient en profiter et je hais cette idée que c'est moi qui les en empêche. Alors voilà, je me donne la peine de sourire les moments rares ou je trouve la force de me sortir de ma chambre. Le reste du temps j'étudie, ce qui est la seule chose qui me permet de ne pas penser, c'est comme si mon cerveau arrivait à se monopoliser uniquement sur mes cours, mes livres etc... Donc c'est assez positif comme activité. Sinon je reste dans mon lit et je regarde le plafond, un peu comme si je flottais et me regardais de l'extérieur, un peu comme une dissociation, mais pas vraiment... enfin, pas évident à expliquer.
Et voilà, j'ai mon groupe de parole ce soir, les dernières fois c'était un peu difficile pour moi d'y aller... et c'est pas évident de me concentrer sur moi et de réfléchir à ce que je ressens, je n'ai pas de plaisir à faire ça, mais en fait je sais que ça me fait du bien d'y aller et d'écouter, rien que ça, ça fait du bien. Et ça me donne un peu cette impression de pas avoir passer ma journée à rien faire Smile là je raconte tout ça et je me sens d'un pathétisme qui me met le sourire aux lèvres... c'est typique, je me moque de moi-même. Si j'étais une de mes connaissances je ne voudrais jamais me voir, je ne me supporterais pas... si c'est pas ironique! Je suis obligée de me supporter... encore une réflexion qui ne mène nulle part... bon... allons, je m'arrête parce que ce que je suis en train de dire m'énerve. (c'est pas nouveau j'avais dit à mes anciens psy : "je ne sais pas comment vous pouvez passer des heures à m'écouter, je m'écoute vous parler et je m'ennuie moi-même!")
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ma-lice

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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 18:44

OoooOOps... et toi... ça va un peu mieux?
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 18:52

joker
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 19:04

je viens t'envoyer un mp
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tissa03



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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitimeVen 1 Juil 2011 - 17:37

ce que tu as vécu est trés traumatisant.j'etais violée moi aussi quand j'étais enfant et je le vis de plus en plus mal.t'es pas folle loin de là
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MessageSujet: Re: quand le viol disparait...   quand le viol disparait... Icon_minitime

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