Une fois qu'on est prit dans l'engrenage pas évident d'en sortir alors faites attention!!!

par contre, je pense qu'il n'y a pas de crainte à avoir question dépendance avec les capsules dont parle LeelOo (enfin si on parle de la même chose). Au moins ça a cet avantage...

J'ai retrouvé le nom ce sont des capsules d'Aubépine. Je ne pense pas être dépressive, car heureusement mon conjoint est là pour moi, donc tant que lui est près de moi, je ne pense pas pouvoir tomber à ce point dans la déprime, même si tout va mal autour de moi, mon couple est la seule chose qui tienne le coup.

Je qualifierai ça plutôt comme un ras-le-bol général, un trop-plein de choses négatives qui me tombent dessus, un surmenage moral, trop de mauvaises choses néfastes à supporter.
Ce qui entraîne un stress important et des crises de larmes, et l'impression que tout est contre moi...

Je pense que si je tombais vraiment dans la déprime je ne trouverai pas la force de sourire ou de me battre, et j'ai envie de me battre. Encore une fois, c'est mon conjoint qui fait que j'arrive à supporter tout ça sans tomber dans la déprime.

De nombreuses personnes en difficultés psychologiques, dépressifs ou autre consultent leur médecin ou leur psychiatre pour obtenir des médicaments afin d'atténuer la douleur morale qui leur paraît insupportable. Personnellement je suis tout à fait contre. Des antidépresseurs seuls ne soulagent que temporairement la souffrance psychologique du sujet, c'est pourquoi, les médecins ne devraient pas prescrire ce genre de médicaments sans contraindre leur patient à entamer une psychothérapie. Les antidépresseurs transforment ni plus ni moins les dépressifs en "légumes" afin qu'ils ne soient plus conscients qu'ils ont un problème. C'est une solution de facilité pour les médecins et le patient qui croit naïvement que tout ira mieux ensuite mais ces médicaments n'améliorent en aucun cas son état. N'importe qui peut se voir prescrire ce genre de médicaments, je trouve ça scandaleux! En revanche les médicaments peuvent être utiles lorsque la personne devient dangereuse pour elle même et pour son entourage mais je "campe" sur mes positions JAMAIS DE MEDICAMENTS SANS PSYCHOTHERAPIE!

Tout à fait d'accord avec vous, les médicaments doivent être prescrit en cas de dépression lourde et sévères et toujours associé à une psychothérapie.

Tout à fait d'accord aussi. Je n'aime pas prendre ces médicaments qui sont à prendre seulement pour aider en certaines occasion mais seulement avec un suivi psychothérapeutique et médical. On ne peut se permettre de tomber sans faire en soi-même une solide introspection et faire face à nos problèmes. Les médicaments nous abrutissent et nous empêchent d'avancer...

Mimi

Je prends ces propos comme un "reproche" personnel, pardonnez-moi si je me méprends
Je ne prétends pas vouloir ignorer les problèmes, mais seulement me calmer et faire face d'abord aux tensions physiques avant d'affronter les tensions morales.

Jusqu'à aujourd'hui, prendre un cachet de temps en temps m'a aidée non pas à régler les problèmes j'en suis consciente, mais à me calmer sans pour autant que je sois un légume. Pleurer, trembler et angoisser pendant des jours n'est pas un bon facteur pour vivre bien, alors si je peux déjà atténuer ce facteur cela m'aide à mieux affronter mes problèmes, car les angoisses et les larmes sont parfois difficiles à contrôler, et la colère associée à tout ça n'aide pas non plus à régler sereinement les soucis.

Pour ce qui est d'une psychothérapie, cela inclue le fait d'avoir les moyens de l'entreprendre, ce qui n'est pas possible pour tout le monde. C'est un cercle vicieux, par exemple on a des gros soucis d'argent, et pour se soigner comme il se doit, il faut avoir les moyens...on tourne vite en rond, et parfois on aimerait pouvoir souffler même quelques jours.

Si vous connaissez un autre moyen de souffler un peu, d'être reposée, de soulager notre corps quelques jours de ces tensions physiques, dites moi comment faire, car pour le moment ces médicaments pas très forts mais qui m'apaisent, sont la seule chose que j'ai trouvée agissant si vite. (sachant pertinemment que ce n'est pas la meilleure chose).

Chère LeeLOo vous vous êtes mépris sur la destination de ce sujet, je ne vise absolument personne et je veux juste recueillir des informations que je compare à mes simples reflexions sans aucune spéculation.

Merci d'avoir tout de même donner votre avis sur le sujet.

Sujet interressant,
justement je suis dans une remise en question par rapport à ça,
je prends des neuroleptiques new génération casi-quotidiennement depuis presque 1 ans, ça me colle pas dans un autre monde, mais m'a permis de reprendre un peu pied avec la réalité qui m'avait échappé . ça m'a permis de sortir un peu de la souffrance pour pouvoir travailler sur moi et évoluer un peu, ou plutôt me découvrir .
Dans la psychothérapie, je me suis déchargé de beaucoups de troubles, les angoisses se sont petit à petit transformées, et j'ai eu une grande sensation de vide interieur et de manque, que j'ai ponctuellement essayé de combler avec des psychotropes. Ces derniers m'ont permis de rencontrer des gens, commencer à communiquer sur ce forum par example, de recommencer à avoir une vie sociale, bref d'avoir une vision décallé me permettant d'affronter mes peurs et de m'accepter, toujours avec les médicaments. C'est bien sûr une solution à court therme ne pouvant pas se réveller payante où d'ailleurs je l'ai échappé belle.
Je cherche donc une autre solution, un équilibre qui serait un peu plus stable, essayer de m'abstenir de toute drogues, médicaments compris. J'ai arrêté le traitement depuis une semaine, j'ai senti un grand changement, je dors peu, j'ai tendance à être porté sur la boisson, mes pensées partent un peu dans tout les sens, ça fuse, je suis en perpétuel dialogue intérieur où je me fais les questions et les réponses, je me marre, je m'offusque, c'est riche et rempli, je ne ressens pas de souffrances, d'angoisses particulières, mais je sens que je m'isole dans mon monde, petit à petit, j'échange moins avec les gens, j'ai une certaine tension et nervosité, sans faire exprès je suis impulsif avec les gens, même à la limite trop familier. Je suis un peu plus à fleur de peau et mes émotions s'embrouillent et ne sont plus appropriées aux situations . J'ai des absences, je bloque . Je sens que je suis confronté à l'incompréhension, quoi de plus normal, je ne me comprends plus moi même . Alors voilà, sans les médicaments, je sombre petit à petit dans un isolement subi, narcissique où mon ego prends toute la place, je le constate avec lucidité, mais ne peux absolument rien y faire . Là, la solitude prends tout son sens, et je me meurt de ne pouvoir partager, et des frustrations apparaisent.
Je me dis que je suis stupide, qu'il faut que je m'accepte tel que je suis et que je balance ma façon d'être sans crainte, mais c'est tellement décalé . Et puis ce n'est pas du tout productif, mes pensées se baladent à fond dans tout les sens, mais j'apprends rien, j'arrive plus à me concentrer pour lire ni rien . Je dors peu, ça fatigue...et je pense que ça va me reconduire à de la souffrance...

Et en fait, avant d'arrêter les médicaments, je me demandais, si c'était pas juste une façon de plus de subir une contrainte sociale, la tyrannie de la norme, de la juste meusure, de prendre des médicaments pour mieux rentrer dans un cadre, pour mieux se faire insérer . Mais en fait, c'est sans les médicaments que je subi, que je perds mon libre-arbitre . Je vais quand même essayer de continuer l'abstinence, malgrès les mises en garde du psychiatre, pour essayer de trouver un autre équilibre...

Bonjour à tous,

J'aimerais souligner l'importance d'avoir un bon suivi médical concernant les psychotropes. Les arrêter quand on en a vraiment besoin et que le médecin l'affirme peut avoir des conséquences néfastes. Le cerveau en a besoin afin de l'aider à reproduire les neurones qui ont été brûlées ou endommagées par un trop de stress vécu par le patient. C'est un fait établi et c'est une nécessité, poiur un temps, le temps de se remettre en selle... Quand on est pas prêt à arrêter, il se peut en effet que la boisson prenne la relève, car certaines médications créent en effet une dépendance à l'alcool qu'elles en contiennent dans une certaine mesure.

Pour ma part, quand j'ai arrêté, j'en ai parlé à mon médecin et, il était d'accord; j'avais un suivis qui me permettait de mettre les pendules à l'heure et, je me connais, depuis le temps, je connais mon corps et comment il réagit aux médications...
Je ne juge personne ici qui a besoin ou continue à prendre des médications ordonnées par le médecin. Nous parlons seulement de notre propre expérience à ces médications.

Et, pour ce qui est de la norme, je suis aussi tout à fait hors contexte; je suis ma propre voie malgré les contraintes mais, ce sont mes propres choix... Et, je ne m'en portes pas moins bien... Toutefois, j'ai aussi une ouverture aux autres qui m'apporte beaucoup de richesse intérieure et qui me redéfinit sans cesse, je ne suis pas statique...

Mimi