Bonsoir à tous!
Alors voilà, comme pas mal d'autres personnes ici je n'ai aucune confiance en moi, je me déteste et cela depuis toujours. Je sais que c'est ça qui me pourrit la vie, sur tous les plans. Je suis pas bien, toujours stressée, toujours angoissée pour tout... J'aimerai tellement changer, être enfin bien dans ma peau, et avoir une vie normale, mais je ne sais pas comment arriver à aller mieux. Et puis, je ne sais même pas pourquoi je suis comme ça, je ne sais pas d'où ça vient. Bref, je suis un peu perdue.
Est ce que certains d'entre vous sont arrivés à combattre leur manque de confiance en eux? Si oui j'aimerai vraiment savoir comment vous y êtes arrivés!

Bonjour,

Tu te sens mal dans ta peau, mais tu ne sais l'expliquer ?

Qu'est qui te faire te sentir mal ? Peux-tu être plus précise, donner des exemples ou plus d'info ? Pour que nous puissions t'aider.

Désolée, c'est vrai que je n'ai pas donné d'exemples, parce qu'en fait ce manque de confiance en moi se manifeste tous les jours, du coup je sais pas par où commencer, mais je vais essayer d'être un peu plus claire...
Je n'ai pas eu une vie particulièrement traumatisante, j'ai une famille normale, rien à signaler de ce côté là. J'ai subi quelques agressions plus jeune mais c'est tout. Et pourtant j'ai toujours eu très peur des gens, je suis pratiquement incapable d'aller parler à quelqu'un que je ne connais pas par exemple. J'ai aussi très peur de leur regard sur moi, et c'est vraiment pénible au quotidien. Je fais en sorte d'être la plus discrète possible afin de ne jamais attirer l'attention sur moi, je fais en sorte d'être invisible. Du coup j'ai peu d'amis.
En plus de ça, je suis du genre très stressée pour mes études. En ce moment je n'arrive pas à dormir, je met au moins 2-3h avant de dormir tous les soirs (parce que mon cerveau ne s'arrête jamais, je pense à tous mes soucis à chaque fois). Parfois aussi je fais des crises d'angoisses, au point d'en vomir, de ne plus manger, d'avoir des envies suicidaires... Bref évidemment tout ça n'entraine pas une santé au top. J'aimerai sortir de ce cercle vicieux, et à être davantage moi même. J'ai l'impression que je suis en train de gâcher ma jeunesse, car à part mes études je n'ai rien d'autre. J'ai eu un seul copain dans ma vie (et encore, merci internet), et il se trouve que c'était une relation qui m'a énormément faite souffrir et qui m'a plongée dans une dépression pendant plus d'un an.
Et le pire dans tout ça, c'est que je ne sais vraiment pas pourquoi je suis comme ça. Je n'ai pas un passé traumatisant, je suis pas moche, je suis pas bête... Et pourtant je me déteste quand même.

salut Lytchee,

Je me permets de te répondre car j'ai l'impression d'avoir un peu le même profil que toi (enfance très heureuse mais estime de soi détruite au collège, aujourd'hui pas de vie sociale et c'est très dur...). Cela fait longtemps que je ne vais pas bien (avec des hauts et des bas) mais je n'ai mis un nom sur mon problème qu'il y a peu (j'ai une "personnalité évitante").

En fait je voudrais te dire que je trouve assez géniale que tu aies conscience d'être belle et intelligente (pardon: "pas moche et pas bête"... ). Quand j'avais 20, 25 ans je le disais aussi pourtant au fond de moi j'étais convaincu du contraire (alors qu'en revoyant de vieilles photos j'étais finalement assez mignon et j'avais de bons résultats scolaires).
Mais tout de même si tu manques autant de confiance en toi, que tu te détestes et surtout que tu en souffres autant (tu nous appelles à l'aide, tu parles de suicide, ce n'est pas rien) je voudrais te conseiller de ne pas affronter tes problèmes seule. C'est ce que j'ai fait et c'était une grave erreur. Car ça n'a rien à voir avec la volonté ou la force intérieur.

As-tu de très bon(ne)s ami(e)s ou même un(e) seul(e)? Des membres de ta familles dont tu te sens proches? Si oui n’aies pas peur de leur en parler je suis sûr qu'ils te soutiendront car au travers de tes lignes on sent que tu es une jeune fille très sensible, intelligente, sincère. Bien sûr je te conseillerais aussi de voir un psy car tu pourras creuser tes problèmes plus profondément avec lui et peut-être apprendre des "trucs"... Il y a des associations aussi...

En tout cas n'attends pas pour prendre ton problème à bras le corps!!! Moi (encore moi... ) pour que l'image que j'avais de moi soit en accord avec ma réalité j'ai trouvé plus facile d'avoir une vie vraiment nulle et ce n'est pas la meilleure stratégie pour être heureux(se)!!!

Je m'excuse mais je suis allé lire un peu tes autres messages et j'ai l'impression de me revoir à ton âge...

Par exemple J'ai fait des études artistiques (infographie), je n'allais qu'un jour sur deux en cours et je restais cloitré dans ma chambre sans rien faire. Pourtant j'ai réussit à me prendre en main un mois avant l'examen et j'ai été reçu major de ma petite promo avec félicitation du jury (les deux suivant n'ont eu que mention bien). Lorsque j'ai appris le résultat j'ai accusé le jury de m'avoir surnoté car ils sentaient que je n'étais pas bien (pourtant tout le monde m'a applaudi )... puis j'ai coulé à pic...

Quand tu dis "comme si j'avais envie d'avoir de vraies raisons de me suicider." c'est exactement ce que j'ai ressenti à chaque fois que j'ai eu des idées noires: Je voulais suffisamment me détruire pour que le suicide devienne ma seule alternative (le mot est impropre mais je n'en trouve pas d'autre). Par exemple j'ai réussi (mais ça n'a pas été facile: ils s'accrochaient les bougres!) à me débarrasser de tout mes amis. (Je n'ai pas réussi avec ma famille d'où ma présence actuelle sur cette petite planète...)

Bon je ne vais pas trop m'étendre mais il y a plusieurs de tes phrases qui m'ont vraiment parlé; comme "je cache ma vraie personnalité aux gens qui m'entourent", "Enfant j'ai été diagnostiquée hpi", "Je voulais être comme tout le monde, appréciée des autres", "Je pleure pendant des heures", "je n'arriverai jamais à avoir de relation amoureuse officielle, et encore moins d'enfants", "j'en suis venue à un stade ou je n'ai même plus envie d'essayer de leur parler", "problèmes de motivations en ce qui concerne mon travail", "je ne DOIS PAS échouer.", "je n'arrive même pas vraiment à mettre le doigt sur les causes de mes déprimes"... j’arrête là mais j'aurais aimé avoir la même facilité que toi à décrire mon mal-être quand j'avais ton âge: Je pense que tu as de la chance dans ton malheur.

Par contre l'alcool: NON je t'en pris ne tombes pas la dedans!!! J'ai étais hospitalisé il y a plusieurs années et j'ai rencontré des personnes extraordinaires (je dirais même extraordinairement extraordinaires; d'une culture et d'une intelligence hors du commun) complétement détruite par l'alcool: Personne ne le sait mais c'est la pire des drogues au niveau de l'accoutumance. Après si cela te détends en soirée pourquoi pas si tu arrives à ne pas trop abuser. Mais la vodka toute seule dans ta chambre: Là tu mets le pied dans quelque chose de vraiment dangereux!!!

Je comprendrais que tu n'aies pas trop envie de répondre à un "vieux" comme moi mais ça m'a fait beaucoup de bien de t'écrire (désolé si je t'ai saoulé avec mes histoires) et de lire tes lignes. Surtout n'hésites pas à discuter avec les jeunes de ton âge qui te l'ont si gentiment proposé.
Et puis ça fait du bien de répondre aux autres qui demandent de l'aide sur les forums (ou dans la vie si tu y arrives), ne t'imagines pas que tu n'es pas assez bien pour cela (même moi j'ose te répondre). Voilà c'est tout, je ne te connais pas pourtant ça me ferrait vraiment plaisir que tu t'en sortes.

Merci d'avoir pris la peine de bien me répondre comme ça, c'est vraiment gentil (je dois avouer que j'en attendais pas tant...)
Et puis c'est marrant, tu m'as rappelé des trucs que j'avais écris il y a 2 ans sur d'anciens messages et que j'avais complètement oublié avoir écrit ! Il faut dire que ma situation a pas mal changée entre temps. A l'époque j'étais partie en Belgique pour mes études et je m'étais retrouvée très seule. J'ai fait une grosse dépression cette année là (la fameuse dont j'ai parlé un peu plus haut). Mais depuis je suis retournée dans le sud, et je vois ma famille tous les week end. En fait ça va mieux je trouve, dans le sens ou je suis sortie de cette dépression. (Je recommence à manger normalement, je ne bois plus, je vais à tous les cours...) Mais même si je ne suis plus "au bord du gouffre", je ne suis pas heureuse pour autant, et j'aimerai justement profiter de ce petit mieux pour arriver une bonne fois pour toute à être vraiment heureuse et épanouie. Comme tu me l'as conseillé, je me met à parler un peu de mes problèmes à mon entourage. Je me suis notamment beaucoup rapprochée de ma mère depuis que je suis revenue, je trouve en elle un vrai réconfort. Et depuis quelques mois avec une copine (qui a justement un peu les mêmes soucis que moi), on s'appelle tous les dimanches soirs, et ça me fait du bien aussi, d'autant plus que c'est devenu une habitude, un rituel. Effectivement ça fait du bien de pouvoir parler. Ca permet de mieux réaliser ce qui ne va pas, ça permet de théoriser en quelque sorte. Mais après il y a la "pratique", et même si je connais mes problèmes, j'ai toujours beaucoup de mal à y remédier. Et je veux y remédier. J'ai le sentiment que si je ne réagit pas je vais gâcher ma vie. C'est peut être bête à dire, mais je n'ai pas envie d'avoir des regrets quand je serais vieille parce que je n'ai jamais osé faire telle ou telle chose dans ma vie.

Sinon tu parles de "personnalité évitante", c'est quoi exactement? Quelles différences avec une personne timide? Est ce que tu as deja vu un psy toi? J'ai déja pensé aller en voir un, mais c'est quelque chose qui me fait un peu peur, du coup j'ose pas trop (j'ai même peur d'appeler, c'est idiot), et puis je n'ai ni l'argent ni le temps...

Enfin pour résumer, j'en suis venue à penser que pour m'en sortir il faudrait que j'arrive à résoudre ces deux questions:
1) Pourquoi, véritablement, je suis comme ça?
2) Comment faire pour me sortir de cette situation?

C'est vrai que je me suis laissé emporté dans mes messages... (sorry, ça m'arrive parfois... je vais essayer de faire plus sobre)

Déjà tu es vraiment sur la bonne voie en te rapprochant de ta maman et en ayant trouvé une confidente! Tu as fait une bonne partie du chemin. (Mais j'espère que vous ne parlez pas QUE de vos problèmes avec ta copines mais aussi de choses plus rigolotes sinon vos conversations pourraient avoir l'effet inverse).

Dans ce dernier message tu sembles plus heureuse et ça fait plaisir mais je pense que tu as raison de vouloir en profiter pour t'occuper de tes problèmes (je n'utiliserai pas l'expression "régler ses problèmes").

D'ailleurs pour répondre à tes deux questions un psy serait pas mal je pense.
Mais avec les psys je te conseille d'y aller au feeling: Je n'en suis pas très fier mais j'en ai rencontré pas mal et j'ai eu du mal à en trouver un qui me correspondait. En l’occurrence une (mais elle a pris sa retraite il y a peu)... J'en ai rencontré un que je trouvais assez bête et un qui était franchement malsain. Mais avec la plupart je ne l'ai pas senti tout simplement...

Celle qui m'a suivi presque 4 ans me parlait de médecine chinoise, d'énergie et même d'astrologie alors que je suis quelqu'un de vraiment très rationnel. Pourtant ça à collé tout de suite, le courant est très bien passé. Nous étions tout les deux très ouvert d'esprit et pas trop bête (comme qui dirait ) et surtout elle savait écouter, elle me laissait parler et me reprenait toujours à bon escient et elle était de très bon conseil (sans avoir réponse à tout).

Donc je te conseillerai de prendre un rendez-vous mais de ne pas insister si tu ne le sent pas. Si tu sens que tu t'enlises dans tes problèmes avec un psy plutôt que d'en sortir dit lui que tu préfères arrêter (en début de séance) et trouves en un autre. S'il ne veux pas te laisser partir (ça m'est arrivé avec le connxxd oops , pardon, le "malsain") annules ton RDV par téléphone (à l'avance bien sûr).

Mais attention il n'y a pas de remède miracle! je ne pense pas que tu auras l'illumination lors d'une séance et que tu sortiras guérie. Malheureusement... Mais ça vaut le coup quand même!

Pour le prix moi je payais 46€ mais certains font des prix aux étudiants, parles leurs en lors de ton coup de fil (ceux qui accepteront ne seront pas forcement les plus mauvais, j'aurais même tendance à penser le contraire).

J'avais volontairement glissé le terme de "personnalité évitante" dans mon message car je me disais que tu irais chercher la définition et que tu pourrais t'y reconnaitre (vu que je me revoyais en toi et que j'aurais aimé que l'on m'en parles à ton âge) mais je me suis sans doute trompé, laisses tomber...

Tiens, connais-tu le film "oui mais" avec Emilie Dequenne et Jugnot en psy? il est pas mal, je te le conseille.

Désolée je répond que maintenant, j'avais plein de boulot ses derniers jours et aucun moment à moi...
Non non bien sur on ne parle pas que de ça avec ma copine! Mais disons que c'est un sujet qu'on remet souvent sur le tapis. On se donne pas mal de conseils dès qu'on découvre quelque chose de positif à exécuter (une bonne méthode de travail, un moment de se détendre le soir... bref plein de trucs dans le genre).

Je ne dirai pas que je suis plus heureuse, je suis juste moins passive, j'essai davantage de me battre pour m'en sortir. Mais avant que je sois heureuse, il y a encore du chemin.

Après pour le psy j'ai réfléchit à la question, mais j'ai vraiment pas le temps (je fais 8h-19h tous les jours, sans compter le travail que je dois abattre après, parfois je suis obligée de faire nuit blanche pour pouvoir rendre le travail dans les temps... Et j'y peux rien, j'ai choisit des études très prenantes, j'assume). Et 40-50 euros par semaines, c'est pas dans mes cordes. Comme je suis étudiante je n'ai aucune rémunération et je ne ferai pas payer mes parents pour moi. Non j'ai pas le choix, je dois m'en sortir seule. (Après tout j'ai toujours été seule, j'ai l'habitude).

Pour le terme de personnalité évitante je suis effectivement allée chercher, mais j'avais envie de voir ta vision des choses, surement plus personnelle que wikipedia... En tout cas oui j'ai une bonne partie des symptômes d'une personnalité évitante...
Sinon non je connais pas ce film dont tu me parles, mais merci du tuyau.

Tu sais, tu peux ne voir un psy qu'une fois par mois, histoire de faire le point de temps en temps. Mais c'est à toi de voir.

Fait quand même attention si tu as comme moi des hauts et des bas car tu n'arriveras sans doute pas à faire cette démarche quand tu te sens mal (et tu n'en trouveras pas l'utilité quand tu te sens bien).

Mais si tu as déjà une confidente c'est déjà très bien

(Désolé si j'ai un peu "vampiriser" ton post...)

Ah non mais t'inquiètes tu vampirises pas, au contraire tu apportes des réponses, ce qui est chouette, et puis c'est bien le but du forum! Et au passage, joyeux Noël! (ouais je sais je suis sur internet le 25 décembre, mon cas est désespéré...^^)

Pour le psy je pense que j'irai consulter dans quelques années, quand je travaillerai et que j'aurai un salaire. En ce moment je trouve que c'est trop contraignant pour que je puisse en profiter vraiment... Enfin je sais pas trop. En attendant j'essai de trouver des réponses toute seule, ce qui je pense n'est pas un mauvais exercice.

Et puis j'ai du mal à me l'avouer, mais je crois que pour aller mieux il faut juste que je me donne un grand coup de pied aux fesses pour surmonter mes peurs. En gros, il faut que je m'y confronte, et que je prenne l'habitude de m'y confronter, à travers des petits "défis" au quotidien. Je suis pas psy mais je vois pas ce qu'il peut me dire de plus. J'ai déjà essayé de prendre des anxiolytiques légers (prescrits par mon généraliste), et ça n'a rien fait. L'effet placebo ne marche pas sur moi, et je ne me sens pas de prendre des médicaments plus forts vu les effets dévastateurs qu'il y a pu avoir dans ma famille...
En fait j'ai l'impression que la clé, c'est simplement d'OSER. Encore faut-il y arriver, bien sûr.

Sinon, j'ai pris conscience récemment d'un truc, je sais pas si ça te le fais aussi. J'en ai parlé à ma copine mais elle comprend pas très bien, elle trouve ça très bizarre. En fait j'ai remarqué que je repousse toujours mes désirs dans le futur (un futur assez éloigné d'ailleurs). Je m'imagine souvent des scènes que j'aimerai vivre, mais toujours dans le virtuel, toujours à l'état de fantasme en quelque sorte, alors que potentiellement elles sont réalisables dans le présent. Mais je ne les vit pas. Et rien que le fait de les imaginer dans le présent m'est insupportable. Ca devient des visions plaisantes que si elles sont situées dans le futur. C'est en particulier le cas en ce qui concerne une relation amoureuse. Et le pire c'est que j'ai toujours fait ça. Au lieu de m'imaginer avoir une relation maintenant, je m'imagine en avoir une (idéalisée au passage) dans le futur. Et c'est assez malsain cette histoire, parce que du coup je me ferme totalement à toute relation concrète. Et puis le temps passe, passe, et je repousse toujours. Enfin je sais pas si j'ai bien expliqué... Je sais pas trop pourquoi je fais ça, et c'est quelque chose que je n'arrive pas à débloquer (je ne peut pas m'en empêcher).
Preuve que tout ça a des conséquences sur ma vie présente, réelle et concrète: à chaque fois qu'un garçon semble intéressé par moi, je me met à le détester, même si je l'aimais bien avant de m'en rendre compte, et je fais alors tout pour qu'il se dégoute de moi. C'est irrépressible, même si je comprend pas bien pourquoi je réagis comme ça. Peut être que c'est parce que je me déteste tellement que je ne peux pas supporter que quelqu'un puisse m'aimer?.. En tout cas ça m'a fait rater quelques occasions.
A côté de ça, je suis tombée amoureuse d'une "relation impossible" (un mec drogué, pas net, et me traitant comme une merde). Evidemment cette relation m'a faite beaucoup (énormément!) de mal mais j'ai peur de retomber dans un schéma similaire... :s Du moins tant que je n'arriverai pas à m'aimer moi-même. Mais comment s'aimer soi-même? On en revient à cette fichue histoire de confiance en soi.

Bon j'arrête mon monologue pour ce soir. Et puis faudrait peut être que je songe à changer de pseudo, je dis trop de trucs perso et j'ai un peu peur qu'on me reconnaisse :p

Joyeux Noël à toi aussi!

Pour ton "truc", Non désolé je ne comprends pas...
S'imaginer des scènes que tu aimerais vivre, t'enrouler dedans comme dans une grosse couette bien chaude. Y passer des heures à rêver les moindres petits détails de cette autre vie, sans pour autant chercher à les retenir mais juste pour le plaisir de les "vivre". Seulement parce qu'on y est bien, comme dans un bon bain chaud...

Non vraiment ça ne me parle pas...



Mais attention je suis parvenu au niveau supérieur dans cet "art de l'esquive" petite scarabée. Chez moi mes fantasmes sont pour la plupart complètement irréalisables (genre S-F). Pourtant pendant que je m'y réfugie j'y crois complétement (bon d'accord j'ai menti: Je n'ai pas 36 ans, j'ai cinq ans et demi! ).
Et j'ai quelques dizaines de scénarios que je ressors au hasard du moment: Dans beaucoup d'entre eux j'imagine des moyens de "changer le monde".

Mais comme toi je me fais aussi parfois des petites histoires basées sur la vrai vie: L'année dernière je suis tombé fou amoureux (ça ne m'était jamais arrivé à ce point) d'une femme d'une jeune fille incroyable (elle avait 40 ans (elle les a toujours d'ailleurs...) mais quand elle était heureuse on aurait dit une petite fille ) et surtout d'une intelligence exceptionnelle ( elle voulait changer le monde et elle est bien capable d'y arriver!).
Nous suivions la même formation et je me suis mis à imaginer des dizaines de scénarios avec elle et moi comme acteurs principaux: c'était "comme dans les films" .
Mais je restais persuadé que je n'étais pas assez bien pour elle... Mais je savais qu'elle était la femme de ma vie... Mais elle serait plus heureuse sans moi... Mais nous nous ressemblions tellement! (plus exactement elle était la personne que je suis mais que je cache au fond de moi)... Mais non... Mais si!
Comme je n’arrivais pas à m'empêcher de la regarder et que j'avais peur qu'elle s'en rende compte, la première fois que je lui ai vraiment parler ça a été pour lui dire que j'avais été très amoureux d'elle mais que c'était fini. Et elle ne m'a pas cru... (elle avait toujours raison, c'est agaçant)
Bref, je m'y suis pris comme un manche et ça a été une catastrophe. Un soir elle m'a demandé de venir chez elle. Nous avons pris le thé et elle m'a dit très gentiment qu'il n'y aurait jamais rien entre nous. BOOM Mais je m'égare...
En tout cas je m'améliore car moi aussi quand j'étais plus jeune je restais le plus loin possible des filles qui me plaisaient ou de celles qui essayaient de se rapprocher de moi...
...Pour faire semblant d'être attirer par celles avec qui j'étais sûr de me prendre un râteau.

Sinon j'ai un autre comportement "déviant":
Parfois je me remémore d'un coup certaines choses que j'ai pu faire ou dire en public et qui étaient déplacées et je suis envahit par une gigantesque vague de honte. Si je suis seul j'inspire un grand coup comme si j'étais terrifié sinon je me contente d'écarquiller grand les yeux. Parfois même je me donne deux ou trois grands coups sur le front (sans me faire trop mal ). Et bien souvent cette même honte remonte plusieurs fois, sans crier gare.
Est-ce que ça t’arrive ou ton cas est moins désespéré que le mien?

Je voulais te demander: Est-ce que tu as vu le film "Oui mais" ? (ah tient? c'est donc vrai que l'on radote en vieillissant... )
S'il est pas mal ce n'est pas le chef d’œuvre du siècle mais je t'en parle car il permet de comprendre un peu ce qu'est la psychanalyse. (Je suppose qu'une fille de ton âge doit savoir plus que moi comment te le procurer sur le net mais sinon je peux t'aider par mp.)
Il faut que je me le repasse mais, par exemple, il y a la scène des chatouilles (où Jugnot prend le risque de passer quelques heures au poste pour agression sexuelle ) qui vise à démontrer à la patiente qu'elle ne peux pas s'analyser elle même, quel que soit sa force intérieure ou "les coups de pieds aux fesses" qu'elle se donne...

Ce qui peut-être intéressant, c'est de chercher la "cause du problème", d'aller plus au fond des choses. Et à mon avis plus tu commences tôt mieux c'est. Mais attention ce n'est pas magique tout de même.

Sinon comme spectacle vraiment bien à voir je te conseille "cendrillon", une version moderne du comte (c'est du théâtre filmé) vraiment excellente visionnable sur le site d'Arte jusqu'à dimanche: Attention le prince est très moche!

Si tu changes de pseudos (c'est vrai que l'on fait souvent des indigestions de litchees pendant les fêtes. miam miam ) ça me ferait plaisir que tu me donnes ton nouveau pseudo par mp. J'aime bien "parler" avec toi. je saurai rester discret sur ton identité secrète (et j'essayerai de laisser plus de place aux autres ).

@ lytchee

Citation :

A tous nos Membres,

Je passe par notre rubrique "suggestions" pour faire un petit rappel à Toutes et à Tous au sujet de la présentation qui est et reste indispensable, Membres déjà inscrits ou nouveaux Membres fraîchement inscrits.
Il est d'ailleurs indiqué dans les conseils lisibles lors de toute inscription, qu'aucune réponse ne serait apportée si celle-ci n'a pas été faite au préalable, ceci simplement pour respecter les règles de courtoisie ici comme sur d'autres forums.
La présentation permet une prise de contact plus facile et plus amicale avec tout nouvel(le) arrivant(e), alors si certains Membres n'ont pas encore réalisé ce petit exercice de bienséance, il n'est pas trop tard...
La présentation se fait en créant un nouveau "sujet" dans la rubrique appropriée (voir le lien dans ma signature).

Merci à Toutes et Tous de votre compréhension.

Clair de lune.
Administrateur.

Eric c'est bon je suis allée me présenter, désolée

Téthys je rivalise pas fasse à tes romans !
En tout cas ça me rassure, je suis donc pas la seule à me faire les films... ^^
Si ça se fait, tout le monde fait ça! Imagine, peut être qu'en fait tout le monde manque de confiance en soi, mais que certains arrivent à mieux le cacher (et à se le cacher) que d'autre. Peut être que l'image d'un individus "bien dans sa peau" n'est en fait qu'un idéal, inventé de toute pièce par les êtres humains pour ... euh, pour se rassurer qu'un jour ils iront mieux?
Sinon pour répondre à ta question oui oui, le sentiment de honte je connais bien! Et puis je suis du genre à tout analyser et à me prendre la tête sur tout, ce qui est assez pénible.
En ce qui concerne le film dont tu me parles non je l'ai jamais vu. En fait je regarde très peu les films français, faut dire que ça fait longtemps que j'en ai pas vu un bon! Mais après je le regarderai peut être, vu que j'aime bien tout ce qui parle de psychologie. Une copine m'a aussi parlé d'une série qui s'appelle "en analyse", elle m'a dit que c'était bien, faudrait que je teste...

Ah et sinon je vais pas changer de pseudo hein, je plaisantais. Je suis un peu parano mais il y a quand même très peu de chances pour que quelqu'un me reconnaisse