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 Mais ou ça mène ?

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ERIC-
Modérateur


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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeJeu 31 Jan 2013 - 12:31

Bonjour yetyet Very Happy

Je suis absent ces derniers temps, je n'ai plus de connection internet alors le cyber café pour visiter notre forum. Je ne suis pas trop en état de réagir étant devenu sdf alors bon je fais au mieux pour l'instant. In th street mas pas down the street encore.

Et c'est avec l'équilibre d'une vie que nous pouvons faire abstinence de dope, c'est en identifiant notre colère, nos manques qui occasionnent nos fixes qu'il faut identifier. J'ai perdu cet équilibre et je suis remonté dans le subu très compliqué à expliquer... En quelque sorte, c'est comme si je parlais à des sourds et des mal entendant. Je vis en HP par la force des choses, alors c'est l'endroit idéal de trouver la came si tu vois ce que je veux dire Shocked

Alors je fugue de temps à autre comme ce matin ils doivent me chercher partout en ce moment Very Happy

Voilà donc je suis pas au top en ce moment mais Clair de Lune est venu et là je sais qu'eslle va pouvoir t'aider t'appuyer, t'ouvrir des voies de réflexion comme elle l' a fait pour moi en d'autres temps.

Eric
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YetYet



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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeVen 1 Fév 2013 - 23:28

Voila. Merci a toi clair de lune pour le temps que tu m'accordes. Sincèrement,
ça me réchauffe le cœur de voir que des personnes que je ne connais ni d’Adam
ni d’Ève prennent du temps et me tendent la main.

Donc :
La période à laquelle je visitais ce forum, je dirais... Il y a environ 4 ans je crois
que j'ai commencé à le visiter. J'ai arrêté à la période où j'ai découvert la défonce
et l'amour si je me souviens bien. Je me souviens de toi, clair de lune, de mimi,
et de my_illusion.

Citation :
Si dépendance, il y a c'est pour combler un "manque", ce manque dont tu parles tant dans ton topic, l'abandon, le vide, l'amour que tu n'as pas reçu...par ta mère principalement si j'ai bien analysé tout ton topic. Apparemment, je dis bien apparemment, tu es maintenant plus à l'aise avec ton père que ta mère, disons que vous avez retrouvé tout les deux, une meilleure communication et qu'il a dû faire un travail d'introspection de son côté et donc réfléchir sur ses actes antérieurs. (comme le fait de te frapper)
Je pense pouvoir dire que c'est tout a fait exact.

Citation :
Donc tes parents se sont séparés, ton père était un homme autoritaire jusqu'à la séparation avec sa femme. Pourquoi selon toi ?
Des discussions que j'ai eu avec mon père j'ai compris que si il était comme ça c'est parce que ma mère lui tapait sur les nerfs a tel point qu'il était incapable après de s'occuper de nous ou même de sourire. J'ai su il y a peu qu'il lui arrivait de boire en cachette le soir quand il était a bout.
Je ne prends pas partit, je pense que mon père ou ma mère ont tous les deux une part de responsabilité si ça se passait comme ça. Comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Je suis a peu près sur qu'il se forçait a rester avec ma mère pour nous, et qu'il a quitté ma mère quand il n'en pouvait vraiment plus. Cette hypothèse semble être confirmée par le changement radical de comportement qu'il a eu du moment qu'il l'a quittée.
Sans rire je n'en revenais pas, j’arrivais a avoir des conversations avec mon père, il était souriant et tout, je n'avais jamais jamais jamais vu ça.

Citation :
Tu expliques, à un moment donné de ton topic, que ta mère a ouvert le gaz... elle aurait tenté de se suicider et vous emportez, toi et tes frères, également avec Elle ?
Il serait intéressant pour notre (ma) compréhension, de nous expliquer ce que ta mère t'a fait subir petit et adolescent....et les raisons de cet acte très dangereux ?
Non nous n'étions pas là, elle à pas voulu faire exploser la maison, juste s’asphyxier après avoir bu 3 litres de vin et avalé 3 boites d’anxiolytique. C'est mon frère qui l'a découverte par hasard. Il est allé chercher le voisin, qui a appelé les pompiers qui l'ont sauvée.
Dans mon enfance et jusqu'au divorce j'aimais beaucoup ma mère. Elle ne m'a jamais maltraitée ni physiquement ni psychologiquement. C'était mon père qui était totalement absent, on ne pouvait pas lui parler, et a part des baffes il n'y avait absolument aucun échange avec lui. Par lui non plus je n'estime pas avoir été maltraité même si quelque fois j'ai vu des étoiles ou que par erreur il m'en avait mis une dans le nez qui m'a fait pisser le sang comme les chutes du Niagara mais c'est pas allé plus loin.
Non, j'estime qu'avant le divorce ma mère faisait bien son boulot de mère ^^
Je précise quand même que j'étais pas facile comme gamin, hyperactif et cie...
Par contre comme je disais c'est après le divorce que ça a commencé. Les rôles se sont inversés, le père que j'avais pas eu était tout d'un coup là, et là mère que j'avais s'est transformée du tout au tout.
Et donc là voila les deux premières années elle nous forçait a rester assis avec elle pour "discuter" selon ces termes. C'était pas vraiment des discussion, elle passait des heures a me hurler dessus tout ce qu'elle reprochait a mon père. Donc ces "discussions" c'était matin midi soir et même quelques fois la nuit où elle me réveillais pour me gueuler dessus encore et encore la même chose.
Et je jure qu'au bout de 3 mois j'avais déjà envie de me taper la tête sur les murs. Parce que je pouvais partir, squatter chez un pote, n'importe où, mais si je n'étais pas là c'était un de mes petits frères qui prenait tout dans la tronche, du coup je préférais rester pour les mettre à l’abri le plus possible.
Donc ça c'était ce qu'il se passait chaque jour, au minimum. Y a des fois ou ça allait beaucoup, beaucoup plus loin.
Enfin j'en ai déjà cité quelques exemples, mais je ne suis pas sur que ce soit ta question, qui est je crois qu'est-ce que ma mère m'a fait subir pendant l'enfance.
Et si elle a ouvert le gaz c'était je pense pour en finir. Je sais pas trop exactement. Je ne lui en ai jamais reparlé. C'est ça qui a achevé de briser le lien qu'il y avait entre nous.


Citation :
Le poids, ce poids qui te hante qu'il soit psychologique ou physique.
Tu as comme un poids qui t'écrase mais tu ressens un vide qui t'aspire, et tu veux perdre du poids, perdre (pour reprendre ta propre expression) "ce petit bout de ventre", petit c'est déjà peu et un bout est encore bien peu...il ne fait que un cm ce petit bout de ventre, c'est ce que tu as écrit.
Citation :
Alors que représente ce poids ?
Je sais que c'est pas grand chose. Mais pour moi ça me rends laid. Déjà qu'en tant que personne je vaut que dalle , alors si en plus physiquement je rattrape pas le coup... Je sais pas, où alors ça date d'avant, quand je me faisait railler a cause de mon poids par une bonne partie des collèges/lycée que j'ai fréquenté, avec toute les moqueries habituelles, que je faisait taire a coup de poing, de stylo, de chaise, de n'importe quoi, ce qui m'a valu un renvoi, et trois conseil de discipline. C'est à ce moment que j'ai commencé à me sentir mal dans ma peau.
Quand à la piscine, un mec me choppe un nichon devant tout le monde en disant "mais regardez ce gros lard il a encore plus de seins qu'une fille", j'avoue qu'a ce moment si j'avais pu disparaître et devenir invisible j'aurais vendu mon âme pour le faire. Et donc ça a été ça pendant quelques années. Mais j'arrivais pas a manger moins. Aujourd'hui je dirais que c'était un sentiment d'insécurité qui me poussait a manger, enfin quand je dis manger... Baffrer serait plus exact comme terme.
Et voila, rien que de repenser à ça j’éprouve tellement de colère que si je choppais les mecs qui se foutaient de moi je me contenterais pas de leur péter le nez comme à l'époque, il termineraient en charpie. Sans rire y a des fois où j'ai l'impression que je vais m’enflammer comme une torche. Mais bon vous en faites pas je me contrôle, je ne laisse personne pâtir de ça.
Citation :
Que représente ce vide ?
Le vide... Ça m'évoque tellement de choses. Le vide, c'est la vie. La vie est vide, on se donne des objectifs, un rang social, on tente de croire en un ou plusieurs dieux pour se réconforter face à la peur de l'inconnu mais au final il n'y a que le néant et un absolu non sens à notre existence. C'est vrai, on se donne plein de raisons d'exister mais au final, il n'y a aucune raison d'être. On est, c'est tout.
Le vide c'est aussi la sensation de chute, que je redoute par dessus tout.
C'est aussi l'insécurité, le froid.
Citation :
Que représente cette rage ?
Quelque chose qui me brule de l’intérieur. La colère est une braise que l'on garde dans la main. C'est heureusement ou malheureusement mon principal moteur, c'est ce qui me fait vivre, me pousse a me battre et à essayer de m'en sortir, à faire des pompes.. C'est aussi ce qui me rends aveugle. Quand je suis énervé je suis incapable de voir quoi que ce soit en moi. Je dirais qu'aujourd'hui la quasi totalité de ma colère est dirigée contre moi. J'éssaie pourtant de me dire que c'est pas possible, je peux pas me considérer encore plus durement qu'un violeur ou qu'un meurtrier, je ferait jamais un truc pareil, mais y a pas moyen, je me désigne comme seul responsable de ma condition. C'est clair, si je m'avais en face de moi je me démonterais la tronche.


Citation :
Lorsque tu parviendras à un mettre des mots sur ce poids, ce vide, cette rage, tu trouveras le moyen de faire face à ton mal-être, à tes peurs et ainsi ne plus t'esquiver (je viens de reprendre une de tes phrases mais je l'ai ré-écrite en mode "positif").
Oui c'est exact. Aujourd'hui et depuis quelques jours je fait ce que je peu pour faire face sans rien essayer d'enfouir. J'ai moins la sensation d'étouffer, mais davantage de couler avec tout le désespoir qui en ressort. Mais je reste calme, je me jette pas sur la drogue et je regarde cette masse noire dans les yeux et je l'accepte. Parce que grâce à vous je me rends compte qu'a force de refuser la douleur elle m'étouffait de plus en plus. Ainsi je me donne au moins une chance qu'avec le temps ça finira par s'estomper.

Citation :
Tu écris d'ailleurs et, en ce sens, tu te trouves sur la bonne voie "ne pas ignorer ce qui me fait mal", ignorer c'est oublier, rejeter, mais c'est aussi SAVOIR ce qui te fait mal ou qui t'a fait mal....
Si tu veux ignorer ton mal (hormis le problème de la drogue), c'est que tu es parvenu maintenant à le cerner, à savoir d'où il vient et qui t'a ou t'ont fait souffrir ?
Je veux pas l'ignorer, plus maintenant, je veux faire la paix avec lui, l'accepter et grandir.
Il vient d'une montagne de choses, d'évènements, mais pour résumer je dirais mon père étant enfant, ma mère étant ado, les gens qui se sont toujours foutu de moi parce que j'étais différent "intello" selon leurs termes puis "gras comme un porc" et j'en passe. Curieux qu'aujourd'hui je ne sois même plus en surpoids et que pourtant je me sens toujours aussi mal que quand je faisait 30kg de plus.

Citation :
"me mettre à rire quand un psy que j'ai vu ya très longtemps, touchait les points sensibles qui m'empêchent de GUERIR. Une plaie ça cicatrise..... moi pas"
Si ce psy, à l'époque, a touché ces points sensibles, c'est que tu les connais...alors pourquoi refuser de t'en débarrasser, tout de moins de COMPRENDRE pourquoi tu as été "victime" de mauvais traitements psychologiques (voir plus, c'est à toi de l'exprimer ici si tu le veux) de la part de ta mère en particulier...?
Oui j'en connais certains. A ce moment là c'était la période où j'avais totalement déconnecté avec le sommeil, que je venais de quitter celle que j'aimais, que je venais de replonger dans la came comme une abeille dans du miel. En résumé les points les plus sensibles a ce moment là étaient liés à la rupture, et c'est ça que je voulais régler à ce moment là le plus vite possible parce que j'étais pas beau a voir.
Si je comprends bien, tu veux que je te dises ce qui m'a le plus touché au final, c'est ça ?

Je reprends tout de suite, le post commence a être un peu long
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YetYet



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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeSam 2 Fév 2013 - 0:53

Citation :
Il est tout à fait normal que le fait d'être aimé, qu'une femme, de plus, te prête une attention toute particulière qui t'a tant fait défaut ait redonné des couleurs à ta vie.... L'amour effectivement n'est pas le seul but de notre vie, mais sans affection nous ne sommes pas grand chose, Vivre pour l'Autre uniquement et à travers son amour n'est pas non plus un bon choix. Il faut avant tout s'Aimer, être en harmonie avec soi-même pour partager un amour équilibré et harmonieux.

Actuellement, tu recherches l'amour "maternel" en aimant une femme, tu combles ainsi ce manque mais une petite amie ne peut se substituer à une mère manquante et toxique, je pense que cela tu l'as très bien assimilé.
Lorsque ta liaison s'est rompue, tu t'es retrouvé comme l'enfant qui a perdu sa mère.
Oui effectivement, et c'est pour cette raison que pour le moment je ne veux pas me lier d'affection à nouveau, je ne veux pas refaire encore la même erreur. La folie c'est aussi refaire la même erreur encore et encore en espérant que cette fois ça ne fera pas comme la fois d'avant. Toute façon faudra d’abord que quand de jolies jeunes femmes me jettent des regards appuyés dans le tram je prenne ça pour un compliment au lieu de voir le regards moqueurs des troudbal's d'il y a 5 ans et plus dont j'ai gardé la marque des incisives sur mes phalanges... Et pas penser qu'on se fout de moi si on me dit que je suis beau, tiens, ce serait bien ça aussi.
Mais bon déjà ne plus essayer de remplacer l'affection maternelle que je réclame par quelqu'un qui n'est pas du tout ma mère serait bien aussi.
Ceci dit... Je devrais peut-être préciser qu'entre mon ex et moi il n'y avait pas une relation mère-fils hein, je qualifierais plutôt cette relation comme normale. C'est juste que je me sentais tellement bien avec elle que comme avec les opiacés j'en était presque "dépendant".
En fait voila, le seul coté mère fils de cette histoire était mon besoin de cette relation.
J'ai pas besoin d'une mère pour me laver mes fringues, me couper les cheveux, me faire a manger, me faire ranger ma chambre etc.. Je fais très bien ça tout seul, je bossé l'été, a part les papiers je trouve que je me débrouille pas trop mal.
Enfin quoi que pour ranger chez moi j'aurais ptêtre bien besoin en fait, je suis franchement bordélique.

Citation :
Tant que tu n'auras pas compris les faiblesses, les douleurs qui t'ont été infligées et surtout l'origine du comportement de chacun de tes parents, tu n'avanceras pas, Yetyet
Ben justement... Moi je dirais que je crains fortement l'abandon, et que c'est la principale faiblesse qui me marque actuellement. La peur d'être abandonné, la peur que quelqu'un avec qui je suis lié affectivement me laisse tomber. C'est pour ça que j'ai beaucoup de mal a ouvrir mon cœur a quelqu'un et que quand j'y arrive, j'ai peur de perdre cette personne, (comme ma mère ?).
Quand à ce qui est du comportement de mes parents voici en détail ce que j'ai compris :

Ma mère : Beaucoup d'amour pour ses enfants, son métier de prof la stresse énormément, ça rejaillit sur mon père, parce que ma mère se vide de ses angoisses sur les autres en leur gueulant dessus, c'est elle qui dirige le couple, on déménage, on fait si ou ça, je fait faire des activités aux enfants pour qu'ils s'épanouissent, je m'occupe comme je peu du plus grand pour qu'il gère sa différence (je me réfère au chiffre de QI qu'on m'a attribué) avec des spécialistes...
Puis au divorce elle a été complétement submergée par son métier (elle enseignait dans des écoles difficiles, zep et cie), de là a jaillit beaucoup de haine et de rancœur contre mon père car elle a aussi beaucoup donné pour que ça marche, mais elle a plus personne pour se décharger de ses émotions donc c'est moi qui m'y colle. Elle en peut tellement plus qu'elle se met a boire trop et a se défoncer littéralement aux benzos ce qui la pousse encore plus dans irrationnel quand elle se défoule sur moi en me gueulant dessus tout ce qu'elle reproche a mon père, et ça a mis 3-4 ans a s'estomper quasi totalement, sois plus de 1000 pétages de plombs en règle d'une bonne heure. C'est drôle, c'était tellement régulier que je peux calculer combien de fois ça a eu lieu ><.
Aujourd'hui elle s'est ressaisie, elle a beaucoup de mal à faire face à ce qu'elle à fait et le nie. Je n'ai pas envie de lui faire de mal alors je la laisse faire mais je reste honnête les rares fois où elle m'a reparlé de ces années bien noires.

Mon père :
Plusieurs soucis quand il avait mon age, manque de confiance, sentiment d’infériorité... Au début ils étaient heureux ensembles. Il y a eu un problème qui fait qu'il a coupé les ponts avec la totalité de sa famille y compris ses propre frères. J'ai pas la moindre idée de ce qu'il s'est passé, personne ne dis la même chose ou plutôt chacun dit ce qu'il arrange, ma mère dit que ses parents essayaient de téléguider mon père pour qu'il la quitte, que c'est des gens pas bien etc, mon père en revanche que c'est a cause de ma mère qui s'imagine des trucs. Moi je dis qu'ils doivent surement avoir raison tous les deux, ma mère invente effectivement des trucs et se monte des machinations imaginaires, moi j'ai rencontré mes grands parents paternels il y a peu et en tant qu'hypersensible j'affirme qu'il y a un truc bizarre qui se dégage de ma grand mère qui me fait froid dans le dos et que j'arrive pas a définir, mais c'est quand même con parce que a part ça mes oncles sont des gens bien que j'aurais aimé plus connaître avant.
Donc forcément ça à du contribuer à rendre mon père malheureux, ma mère lui tape sur les nerfs a force de crier pour un oui ou pour un non, au début il a surement pensé que ça venait de lui, mais ma mère exigeait de lui qu'il change ce qu'il était, et ça c'est pas normal. Donc il a continué d’essayer pour faire que ça marche, de prendre sur lui pour être plus comme le disait ma mère, plus ouvert, plus si plus ça... Moi j'en dis que c'est vachement con, qu'on se met pas avec quelqu'un pour ce qu'on veut qu'il soit, et qu'on reste pas avec quelqu'un comme ça, mais avec trois enfants il ne voulait pas nous faire souffrir alors il supportait "en silence", jusqu’à ce ce que ça pète et qu'il ait a choisir entre se pendre à un arbre ou se tirer de là. Une fois qu'il est partit il a recommencé a respirer, il a repris contact avec sa famille, il allait beaucoup mieux, je me suis rendu compte d'un seul coup que mon père était quelqu'un de bien. Aujourd'hui il s'en veut beaucoup de nous avoir laissé géré ma mère et il a tendance à en faire trop, ce qui me gène vis a vis de lui. Il m'a dit qu'il avait beaucoup de mal à ne pas s'en vouloir de nous avoir laissés tout seuls, qu'il ne se rendait pas compte à quel point ça avait été dur etc, ce à quoi j'ai répondu qu'il avait fait de son mieux, qu'il avait pas à s'en vouloir.
J’essaie de faire court pour pas que ça soit trop long, si tu veux en savoir plus n'hésite pas. Je ne dis pas que j'ai tout compris, mais je crois pouvoir dire que je sais ce qui m'a fait mal et pourquoi, et que j'ai suffisamment compris mes parents pour ne pas leur en vouloir du tout. Ils n'ont jamais fait le mal par volonté mais plutôt par mégarde. Qu'en dis tu ? Ça tiens debout ?

Citation :
J'ai vécu avec un père toxique et alcoolique, je n'ai compris son comportement que bien plus tard et là, les responsabilités à son encontre étaient moindres parce que analysées, mon père était moins bien "pourri" comme je le disais en étant jeune et ma mère moins bien une sainte....
Ça a pas dû être simple je suppose... Je pense avoir a apprendre de ton expérience. Aussi je te remercie encore une fois même si ça fait 150 fois que je dis merci depuis le début, mais le temps que vous me donnez n'est pas du temps qui m'est dû, alors je crois important de vous remercier pour les efforts que vous faites.
Je vais te poser là même question qu'a ERIC, et si tu ne souhaites pas y répondre pour une raison ou pour une autre il n'y a pas de problème.
Que t'est t'il arrivé ? As-tu un topic, ici, qui relate ton histoire ?
Ceci dit j’insiste, ni mon père ni ma mère n'est tout blanc ni tout noir. Sur le moment je ne m'était même pas posé la question, j'étais juste sonné.


Citation :
Ta rage semble, en partie, se trouver au centre du rapport mère/fils, mère/petit garçon que tu étais. Si tu nous parlais de ce que ta mère te reproche depuis ta naissance ?
Ben en fait y a un tas de trucs... Des fois elle me reproche de lui avoir pris du temps a s'occuper de moi, vraiment comme si le fait qu'elle m’ait fait voir psy et autres spécialistes quand j'étais petit était une dette que je devais rembourser et non un cadeau. J'ai fait pas mal de bêtises petit, il lui est déjà arrivé de me reprocher dix ans plus tard d'avoir été convoquée quelque fois par le directeur de mon école primaire. Une fois j'ai dérapé et devant des amis a elle, quand elle disait que j'étais turbulent ce qui était vrai, moi j'ai dit qu'elle était hystérique, et cette histoire elle me l'a reproché pendant des années. Quand j'ai été convoqué par un juge et au commissariat pour une grosse bêtise de gamin, elle m'a reproché plusieurs fois pendant des années de l'avoir fait s’inquiéter.
Mais je vais prendre un exemple con, sa soeur lui avait piqué se collection de timbre étant petites, eh ben encore maintenant ça lui arrive de remettre ça sur le tapis.
Avec le recul concrètement elle n'oublie et ne pardonne absolument rien, et jamais. J'ai encore pas mal d'exemple, mais c'est des conneries habituelles, a part le premier exemple que j'ai cité, c'est que des petites histoires comme ça. Et donc elle fait pareil avec mon père, avec tout le monde. J'ai essayé de lui dire qu'il ne fallait pas garder une liste détaillée de tous les torts qu'on lui a causé pour les ressortir de temps a autre encore 20 ans plus tard, qu'il fallait laisser couler a un moment, encore plus pour des broutilles, mais elle m'a soutenu et expliqué que non. Ah oui, puis elle me reproche aussi de lui faire faire prendre des anxios parce qu'elle dit que je l'angoisse et que donc c'est ma faute si elle prends des anxios.

Je me rends compte que j'ai oublié :

Citation :

Je ne connais pas "votre histoire", j'essaie de prendre quelques pistes qui peuvent bien évidemment être fausses... ta mère ne se gêne pas pour te traite de "tox" devant la famille, selon toi pourquoi te traite-t-elle ainsi ?
Est-ce une bonne idée de se venger par médoc comme le fait ta mère ?
Sincèrement ?
Par contre, reproduire ce que ta mère fait iraisonnablement va à l'encontre de ce que tu aimerais voir comme image de mère, une mère "forte", "responsable" qui ne se drogue pas. Tu agis de cette façon comme l'enfant ou l'adolescent qui fait le contraire de ce qu'on attend de lui (de ce que tu attends de Toi également) pour que le parent "déffectueux" pose un regard même malvaillant sur lui...
Qu'en penses-tu ?

Pourquoi elle fait ça devant tous le monde, je ne sais pas. Aucune idée.
Si je me défonce "comme ma mère" c'est pas pour faire comme elle... D'ailleurs elle utilisait pas d'aiguille, et pas la même dope au final..
Alors, non, évidemment, c'est pas une bonne idée de se défoncer. Sauf quand c'est pour pas se tirer une balle, et encore, là c'est juste une idée moins pire.
J'insiste, c'est un hasard que ma mère se défonçait avec benzo+alcool et que je me défonce aussi. La drogue pour moi c'est juste un moyen d'échapper au mal pendant quelque instants. Aussi un moyen de me faire du mal. Paradoxalement, c'est les deux. Mais si je voulais faire comme ma mère, je pourrais aussi me mettre à crier sur les gens où se genre de trucs et c'est pas le cas.
C'est vrai qu'au final j'agis comme l'enfant qui fait le contraire de ce qu'on attends de lui. Mais je jure que ce n'est pas dans ce but. Je jure que si j'avais un autre moyen d'échapper à cette marée de désespoir, de tristesse, de mal-être et tout le taintoin qui va avec qui me submerge, je ferais autrement. Si je me drogue c'est d'abord parce que je n'en peut plus de souffrir, je suis a bout de souffle. En second lieu c'est comme l'automutilation c'est vrai.
C'est pas par puérilité que j'ai recours à ça, j'en mettrais ma main a couper. Et si c'était pour que mes parents pausent un regard malveillant sur moi... Disons que ma mère, j’essaie tout court d'éviter de la voir au maximum et que mon père il ne me juge pas pas rapport à ça et m'encourage même, ceci dit il ne sait pas que j'abuse du traitement.


Citation :

La dépendance à la drogue est le résultat d'un manque, du puits vide qu'a laissé ta mère en Toi, alors c'est là qu'il faut chercher....
Pourquoi a-t-elle agi comme ça ? Etait-elle en souffrance (certainement mais à cause de quoi et de qui) ?
Je crois que j'ai indirectement répondu à ça plus haut Smile

Voila, désolé du roman, mais je voulais répondre aussi complètement que possible à tes questions.

ERIC, sdf, ça va aller ? Tu as un toit sur la tête quand même ? Un HP, pourquoi, tu as des problèmes ? Eh oui ben j'imagine qu'un lieu avec des drogués dedans, c'est un lieu d'où tu ressort avec plein d'adresse, sans parler que dans les HP ils utilisent beaucoup de psychotropes (ceci dit j'y connais rien en fait aux HP moi).
Eh ben ça doit pas être simple et pourtant tu as l'air de garder le sourire, et c'est ce que je te souhaite ! Je te souhaite aussi que ça ne soit qu'une période ! Et de tenir bon parce que c'est dans ces moments où l'on est le plus vulnérables.
Je sais pas bien si je dois t'encourager à fuguer pour nous donner de tes nouvelles !

Bonne soirée a tous Wink
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeSam 2 Fév 2013 - 20:26

Bonjour YetYet Smile

Je vois que toutes les interrogations de Clair, t'ont permis de mettre beaucoup de maux en mots. J'ai lu avec beaucoup d'attention chacune de tes réponses et tu me sembles avoir poussé ton introspection assez loin en Toi. La longueur de ton post en témoigne du reste !

Cela a dû t'être très bouleversant de répondre à toutes ces questions, mais aussi libérateur même si ce n'est pas encore dans sa totalité et seulement dans ses prémices.
Aller chercher au fond de Toi de telles réponses est en quelque sorte vivre un tsunami : la violence de certaines remontées de vagues est d'une telle intensité que tu peux t'en trouver perturbé durant quelques temps.
Bien des émotions enfouies, oubliées, en remontant de ton inconscient, se sont réactivées très certainement....

Je vais mettre en évidence ce qui m'a le plus "sauté aux yeux" dans les réflexions que tu viens de nous livrer. Je ne vais pour cela que me consacrer à ce dernier post en faisant abstraction des précédents. Cela pour la raison suivante : tu viens de t'engager dans un tournant important de ton chemin de Vie. Du moins, c'est ce que je ressens à la lecture de ce post !

Tu nous décrit tes rapports avec tes parents avec une notion d'avant et d'après..... Si des blessures vivaient en Toi et qui pouvaient trouver leur source dans ton enfance, il me semble que tu as subi une grande fracture en Toi au moment du divorce. Tu avais un schéma de vie structuré selon un mode établit :

- une mère présente qui selon tes termes n'a pas manqué à son "boulot" de mère et que tu aimais beaucoup.
- un père quasiment absent, avec lequel aucune communication n'était possible et avec lequel l'échange affectif était visiblement réduit à peu si ce n'est à rien.

Ce schéma de vie, bien que "bancal", tu en connaissais ses règles, ses limites, son cadre. Tu y trouvais en quelque sorte une place..... C'est ce que tu connaissais, c'est dans cet univers que tu t'étais construit..... Une sécurité !
Ce que l'on connaît nous sécurise, même dans l'imperfection, même dans les manquements !

Mais voilà que tes parents divorcent !

Hormis le cataclysme que cela provoque chez un enfant, pour qui, dans son monde idéal, un Papa et une Maman, ne peuvent qu'être ensemble, les cartes ont été redistribuées.
La donne n'était plus la même !
Les rôles se sont inversés !
Ton père, alors absent, est devenu présent.....
Ta mère, tu ne l'a plus reconnue..... Elle s'est éloignée de Toi, te laissant avec les affres du sentiment d'abandon, qui est un sentiment des plus dur à vivre pour un enfant.
Tous tes repères volaient en éclats ! Qui était qui ?
A cela, a pu se rajouter peut-être un sentiment de trahison :trahi par ta mère ? Elle que tu aimais beaucoup avant ce divorce et qui en divorçant de son mari a aussi divorcé de Toi, alors que Toi tu l'aimais.....
Si tel est le cas, deux sentiments très violents pour un enfant !

D'aussi forts sentiments vécus par un enfant ont une résultante souvent catastrophique pour un enfant.
Un enfant, en plus du sentiment de manque du parent qu'il éprouve, développe une responsabilité, une culpabilité à son encontre relative à l'abandon pour lequel il se sent condamné.
Si son parent s'est détourné de lui, c'est qu'il le méritait ! C'est donc Lui, malgré ses souffrances, qui doit être "puni" ! Un enfant traduit toujours l'abandon par le fait qu'il Est coupable : ne ne pas avoir été assez sage, ne de pas être l'enfant attendu, de ne pas avoir assez aimé....... Tous mauvais agissements méritent sanction. Et la sanction, de ne pas avoir été pour le parent l'enfant idéal, est de s'en détourner, de l'abandonner. Donc pour l'enfant, cela est simple : je suis un mauvais enfant, je ne mérite pas l'Amour de mon parent, donc je ne peux pas m'aimer puisque je suis "mauvais".....

Cela, c'est ce qu'intègre un enfant lorsqu'il est confronté à ce sentiment d'abandon. Cela va marquer au fer rouge son identité. Son regard qu'il posera sur lui-même sera dès lors un refus de son Etre, un refus de sa propre valeur, un refus de s'Aimer.....
Son jugement sera alors sans appel !
Condamnation à vie !
Enfermement à vie !
Puisqu'il a été rejeté, à raison, alors il ne mérite que de se rejeter lui-même.........

Son avenir, il commence à l'écrire en toute inconscience !

Et ton présent, YetYet est de dire :

Déjà qu'en tant que personne je vaut que dalle......


C'est l'enfant qui se puni qui parle en Toi : tu Es dans ta condamnation !
Tout ce que tu t'infliges, c'est parce que "Tu le vaux bien"....... Je ne fais que reprendre tes mots en les situant par rapport à leur point de départ. Ces mots ont une origine ! Ta propre condamnation inconsciente !

Aux questions de Clair, qui te demandait ce que représente pour Toi : "ce poids", "ce vide", "cette rage", là encore le parallèle avec l'enfant qui vit en Toi se fait.

Le vide, le manque demande à être comblés. Quel meilleur refuge peut-on trouver que de manger pour compenser. Dans l'instant seulement ! Le vide, le manque sont toujours là ! Donc, à nouveau à combler....... Mais là, intervient l'Autre ! L'Autre et son regard ! Ses railleries..... Et le mal-être devient gouffre..... Un peu plus haut je te parlais de sécurité du temps d'avant le divorce, et lorsque Toi tu parles de ta compulsion à manger d'après le divorce, tu précise qu'avec le recul tu qualifierais cet état par un sentiment d'insécurité qui te poussait à manger.
Cette même insécurité on la retrouve dans ta représentation actuelle du vide. Ce vide qui est également une sensation de chute : chute que tu redoutes par dessus tout ! La chute, tu l'as déjà connue ! Ne serait-ce pas une chute que de devoir rencontrer de "nouveaux parents" que tu ne reconnaît plus..... La chute est dure ! Le vide est une sensation de chute alors ! Je veux bien le croire ! Le contact avec la réalité est dur, un choc violent.

La rage ! Que dire d'elle ? Légitime ! Légitime parce au fond de Toi tu Es toujours resté l'Enfant aimant ! L'injustice appelle la colère, la rage...... Tu sais au fond de Toi que sans cette fracture tu n'aurais pas eu de désir de compenser, de manger. Mais là encore avais-tu le choix ? Peut-être, mais pour cela il aurait fallu comprendre tout ce qui te dépassait et tu ne le pouvais.... Alors les poings s'arment face à la bêtise des Autres, à leur méchanceté....

Des années et des années de rage, de colère en Soi, cela fait bien des ravages. La colère est moteur sur l'instant, elle permet la survie (en cas d'agression, elle peut nous sauver) mais dans la durée lorsqu'elle brûle de l'intérieur, lorsque elle est braise tenue dans la main, que fait-elle alors ? Elle se retourne contre Toi..... Pourquoi la retournes-tu contre Toi ? Ne serait-ce pas pour une certaine "condamnation passée" ? Cela se pourrait ! Ce n'est qu'une éventualité de ma part : la réponse est en Toi !

Clair te disait que lorsque tu parviendras à mettre des mots sur ce poids, ce vide, cette rage, tu trouveras le moyen de faire face à ton mal-être, à tes peurs et ainsi ne plus t'esquiver. Tu as confirmé cela. Depuis, tu essayes de faire face et cela depuis quelques jours. Ta sensation d'étouffer s'estompe mais tu ressent celle de couler...
Couler dans quel sens YetYet ?
Est-ce "couler" comme sombrer au fond d'un abyme ?
Ou est-ce "couler" comme aller dans le sens du courant, sans retenir ?

Il y a une grande différence entre les deux !

Tu dis aussi que tu ne veux plus ignorer le mal qui te ronge, tu veux faire la paix avec lui, l'accepter et grandir....
Voilà le tournant de ton chemin de Vie dont je te parlais au tout début de ce post !

Cette introspection que tu viens d'entamer et/ou d'approfondir suite aux questions de Clair, prouve que tu as la volonté de t'engager dans la compréhension de ton histoire, de celle de tes ascendants également, afin dans le cadre d'un travail personnel pouvoir accepter ce qui ne peut être changé ainsi qu'accepter ce qui peut être changé puisque dépendant de Toi.

Et cela dans le but de pouvoir transformer tes blessures en des cicatrices qui bien que faisant partie de ton identité, cesseront de te faire souffrir et te permettront d'accéder à ton enfant intérieur qui attend d'Etre aimé, accepté, accueilli par l'adulte que tu es devenu.

Je vois à la lecture de ton post, que tu as déjà compris l'histoire de tes parents. Tu as su comprendre qu'ils n'ont jamais fait le mal par volonté, mais plutôt par mégarde, et surtout par l'incompréhension de leurs propres blessures qu'ils n'ont pas su relier à leur histoire personnelle. Tes parents vivaient leur propre enfermement, et sans la compréhension des sources de cet enfermement, tout comme beaucoup de parents, ils ont passé le "flambeau". C'est bizarre comme on en revient aux braises..... Braises qui aveuglent !
Ainsi se transmettent les histoires familiales, les mêmes blessures, les reproductions......

Il était capital Yetyet que tu prennes conscience de cela ! Pour se comprendre, il nous faut tout d'abord comprendre nos ascendants. Il nous faut reconstituer le puzzle pour comprendre les tenants et les aboutissants à toute histoire. Une pièce manquante et l'analyse peut en être perturbée, car en l'absence de la pièce il est facile d'interpréter. Et dans toutes interprétations il y a perte et éloignement de toute réalité.

Arrivé à ce stade de ton chemin de Vie, à ce tournant décisif, tu vas devoir faire des choix !
Dans cette compréhension naissante qui, si tu le désires, pourra encore s'approfondir, une question tu devras te poser !
En considérant que tu ne peut changer ton passé, tes parents, les évènements qui t'ont blessés, que peux-tu faire qui dépende entièrement de Toi ?
Tu as compris qu'il est vain de vouloir changer ce qui est à l'extérieur de Toi, ce qui ne dépend pas de Toi.... C'est une perte d'énergie, un affaiblissement de ton Etre, une entame......

Que peux-tu faire qui ne dépende que de Toi ?

Faire la paix avec ton histoire, abandonner la colère qui te nuit et t'empêche d'accéder à ton enfant intérieur qui attend que tu lui ouvres les bras. Te regarder avec tendresse pour commencer, pour peu à peu t'ouvrir à l'Amour, l'Amour de Toi. Cesser de te condamner, de te faire mal. Oeuvrer à te faire plus de bien. T'estimer parce que TU LE VAUX BIEN. Considérer que tu ES UNE BELLE PERSONNE, que tu t'ES PRECIEUX.......

N'AIE PAS PEUR DE T'AFFRONTER YetYet...... DU CHAOS NAISSENT LES ETOILES........

sunny
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeDim 3 Fév 2013 - 15:54

Bonjour Yetyet

Oui comme l'a écrit Poupée du "chaos naissent les étoiles", c'est dans ma signature. Tu as fais ici un long parcours, un long chemin d'introspection sur ton entourage du passé et du présent, de toi même du passé du présent, tu as réalisé un travail d'écriture colossal qui je suis sûr t'a été bénefique, positif et ne me dis pas non hein? Shocked

C'est un grand travail ou tu as su extérioriser ta vie sans la drogue, pas de schoot ou de nom de dope dans ton récit et c'est ce que je voulais que tu comprennes mais il était encore sans doute trop tôt à mon sens.

Alors continues ce travail ici avec Poupée et Clair de Lune, moi je lis simplement cette évolution et la ressens comme positive et même si tu me dis "Oui mais là hier ou avant hier j'ai replongé!", et alors? Et alors?? ça arrive j'ai bien quelque peu craqué moi aussi ces derniers temps mais là n'est pas le plus important, le plus important est d'identifier les raisons qui nous poussent à avoir replongé.

Oui je suis en HP mais c'est volontaire trop de choses ce sont bouleversées ces derniers temps, au sujet de la fugue je l'ai fait dans la semaine et j'ai pris chèr pale . Là j'ai une autorisation de sortie jusqu'à quinze heures Very Happy

Allez Yetyet tu est costaud ça se ressent alors continues OK? Wink

Eric Very Happy
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeLun 4 Fév 2013 - 20:35

Bonsoir poupeeratatouille !
Alors est-ce que je me sens responsable de la séparation de mes parents, pas du tout, ça marchait déjà pas entre eux quand j'étais tout petit, alors faut pas pousser ^^
Ceci dit d'où vient la colère sinon ? Au final pour le moment je n'arrive pas bien a répondre à cette question.
En revanche, je peut trouver des tas de raisons de m'en vouloir si besoin est.
Coté condamnation c'est peut-être vrai. Peut-être que je me condamne. Au final je me déteste tellement que c'est surement le cas.
Je sais pas, j'ai l'impression que la rage est tout ce qui reste quand il n'y a plus rien.
Je crois que je me déteste aussi parce que j'ai faillit et que maintenant je n'arrive pas a redresser la barre. Et là je me réfère à deux choses : la boulimie il y a longtemps et la dope il y a maintenant.
Et c'est une source de désespoir non négligeable au final, de voir le tableau que je respecte avec des centaines de barres pour les pompes et les altères où encore les jours où j'arrive a me priver de nourriture plus que d'habitude.
Je comprends juste pas pourquoi ça ne change pas je mange moitié moins qu'un autre je me casse le *** a soulever de la fonte et a part mes bras qui ont triplés de volume y a rien qui change, comme si c'était absolument impossible de remédier a mes erreurs.
Je comprends pas, je me regarde dans la glace, je suis pale, j'ai les joues creuse, on dirait que je suis malade même si je me laisse pousser la barbe ça cache pas bien, et pourtant y à ce foutu bide qui me gonfle tellement que je me demande si je vais pas finir par couper tout ça.
Pourquoi ça me tue autant je sais pas mais ce que je sais c'est que si au moins j'arrivais à me sentir bien j'aurais surement beaucoup plus d'énergie pour me relever.
Et je peux pas faire moins, là déjà je mange que dalle 6 jours sur 7 et je craque systématiquement une fois par semaine, au point que j'ai inclut deux muffins par semaine pour que ça aille.
Et je vois pas quoi virer de plus, va falloir que je saute un repas pour ça, et ça je le sais ça va forcément se répercuter en gros craquage en règle quelques jours plus tard donc je pense que là je peux pas manger moins sans inverser la tendance.
J'en reviens souvent à ça parce que ça me plombe directement et très efficacement chaque jours de "sobriété"
Oui je parle bien comme de couler au fond d'un abyme. Car c'est bien ça au fond, pour moi accepter de souffrir c'est dire oui aux Abymes et accepter les ténèbres comme de vielles amies.
Je suis surement en train d'amorcer quelque chose où d’accéder à un nouveau tournant ce qu'il y à c'est que c'est comme si je manquais de carburant. Tenir debout me demande énormément de force et je n'y arrive pas toujours, y a les jours ou ça va a peu près et les jours où je suis tellement mal dans ma peau que des idées pas chouettes tournent en boucle dans ma tête, et généralement j'arrive pas a supporter ça et je finis par me trouer les bras. Ceci dit ces derniers jours j'ai bien freiné en essayant d'accepter plutôt qu'en luttant pour maintenir la tête hors de l'eau sans y arriver et au final étouffer.
Que puis-je faire qui ne dépende que de moi ?
La seule réponse que j'ai en tête c'est de fournir encore plus d'énergie dans mon programme de sport et y ajouter des abdos, ce que je finirais surement par faire parce que de toute façon je crois pas que je puisse y arriver sans en rajouter.
Me regarder avec tendresse.
En quoi est-ce qu'un tocard gras du bide obnubilé par son apparence qui ne pense qu'a se défoncer 90% du temps, qui en plus se laisse couler mériterais un regard bienveillant ??
Avec efforts j'arrive à me dire que je mérite d'être en paix (comme quoi je vous écoute, ça m'a pris un mois au moins ^^) et c'est déjà un grand bon en avant pour moi.
J'avais envie de revenir ici depuis longtemps, et y a fallut que j'attende d'être tellement mal que même en me répétant systématiquement que je ne méritais pas que qui que ce soit prenne du temps pour moi gratuitement que j'y aille quand même, sans rire j'ai du mal à trouver des mots plus forts que le mépris pour me juger mais le sentiment est là, plus fort que tout mot du dictionnaire.
Et je me fait pitié à dire ça, faut être d'un égocentrisme pour se trouver aussi uniquement merdique !
Du chaos naissent les étoiles. Je le souhaite vraiment.

Eric je ne te dirais pas le contraire vous m'avez bien aidé ici.
Extérioriser la vie sans drogue.... Je peux bien ne plus parler de drogue dans ce tourbillon tout se mêle et s'entremêle pour ne former plus qu'une chose, le désespoir, qu'on l'appelle dope ou bien mal-être ce n'est plus que des synonymes.

Tu as quelqu'un pour parler ERIC ?
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeLun 4 Fév 2013 - 21:03

Beaucoup de colère dans ce post YetYet........
Beaucoup trop pour que je réponde ce soir !
Et cette colère ne m'est même pas adressée...... C'est contre Toi que tu l'adresses !

Au moins c'est une réaction ! A Toi de savoir si c'est la bonne pour Toi !
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeLun 4 Fév 2013 - 22:24

Je suis désolé.
J'ai du mal les jours où j'ai pas beaucoup de cours, ça fait bien trop d'heures a remplir
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 11:15

Bonjour YetYet Smile

Tu n'as pas à être désolé pour moi YetYet !

Je suis capable d'encaisser la colère.
Ce qui me rend triste, c'est de te voir t'infliger de tels sentiments à ton égard !

Je vais te proposer un exercice, qui bien entendu, tu es en droit de refuser. Quel que soit la nature de ton refus si il y a, j'aimerai alors que tu m'en expliques les raisons les plus profondes.

Dans le cas où tu acceptes, voilà ma proposition :

Hier, tu as fait une réponse alors que tu n'allais pas très bien en raison d'un manque de d'heures de cours qui ne te remplissaient pas assez ta journée.
Alors, dans le cadre d'une journée bien remplie et si tu as encore du temps à te consacrer à la réflexion et à l'écriture sans que tes études puissent en pâtir (je dis cela car le mois de février est celui des partiels), pourrais-tu reprendre la lecture de mon post du 2 février et à nouveau y répondre ?
J'aimerai pouvoir comparer tes réactions dans deux situations différentes ! Tu vas trouver cet exercice peut-être idiot ! A priori, je te le concède il peut l'être ! Mais parfois, une lecture sous un autre angle peut amener à d'autres réactions...... Cet exercice n'est pas aussi facile qu'il n'en a l'air, car il va te falloir ne pas te remettre dans les mêmes conditions que tes précédentes lectures, sinon il n'a aucun sens....

Tout comme Clair et Eric, je ne tiens qu'à te tendre la main YetYet..... Smile
A bientôt,

Poupéeratatouille
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 18:22

Non je ne trouve pas ça idiot.
Je le ferais, promis ! Dans la semaine surement.
En fait ce qu'il faut savoir c'est que si je veux affronter/accepter ce qui va pas en moi ça veut dire qu'il faut plus que je me shoote pour un oui ou pour un non, et donc depuis la semaine dernière j'ai drastiquement réduit ma consommation, en quantité et en fréquence pour rester le plus possible dans un cadre "normal" de traitement.
Alors je précise j'ai un peu craqué de temps en temps mais moins souvent et moins gravement, mais au final j'ai bien réduit.
Je pense que ça va être souvent comme hier étant donné que affronter ma bête noire ça veut dire plus de "médicament" magique qui rends tout trop flou pour y voir clair.
En résumé, ça fait mal.

Eric, je m'inquiète un peu, tu as l'air d'aller très bien mais tu dis quand même avoir été pas mal bouleversé, ça va aller ? Bon courage en tout cas.

Sinon je voudrais encore vous remercier car les idées qui ont germées grâce a vous me seront surement bénéfiques, j'en suis certain. Dans l'immédiat déjà je craque en moyenne une fois tout les trois jours "seulement" en doublant simplement la dose et non en la multipliant par 10, et j'ai aussi diminué en passant a 2mg/ jours hors craquage, et le mieux c'est que je prends ça plus qu'un fois par jours au lieu de 2 ou 3. J’espère sincèrement que je vais tenir et enfin régler mes comptes avec moi même
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 20:27

Commencer à Vouloir YetYet, c'est commencer à Pouvoir ! Smile

Que les pas soient de fourmi pour commencer, ce sont des pas !
La grandeur des pas n'est pas le plus important.... Ce qui est important, c'est d'avoir le courage de faire le premier pas, puis le deuxième..... Et ainsi de suite......
Et à ton rythme !

Nous serons là pour t'accompagner, sans jugement et en continuant à te sourire Smile
Prends le temps qu'il te faudra......

sunny
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 21:23

Ça oui je vais a voir besoin d'aide...
Je déprime comme un dingue et dans un accès de colère j'ai balancé dans les chiottes tout le subutex qui me restait sauf de quoi tenir jusqu'au prochain mois a 2mg/jours.
Ça va être joyeux
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 22:21

Je ne suis pas en permanence sur le forum et le soir, je me déconnecte vers les 20 heures, mais quand je suis présente, nous pourrons parler si tu le désires......
Eric m'a demandé de te dire qu'il va bien et que certains de ses problèmes sont en train de se régler et que tu n'as pas à t'en faire pour lui. Il va continuer à passer quand il le pourra....
A demain Smile
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMer 6 Fév 2013 - 18:17

Citation :
Eric je ne te dirais pas le contraire vous m'avez bien aidé ici.
Extérioriser la vie sans drogue.... Je peux bien ne plus parler de drogue dans ce tourbillon tout se mêle et s'entremêle pour ne former plus qu'une chose, le désespoir, qu'on l'appelle dope ou bien mal-être ce n'est plus que des synonymes.

Tu as quelqu'un pour parler ERIC ?

Bonjour Yetyet oui j'ai quelqu'un à qui parlait il faut sans doute que tu trouves toi aussi quelqu'un à qui parler mais qui ne te dises pas "je te comprends", à chaque fin de propos. Il te faut trouver cette personne qui te réconforte mais qui te secoue en même temps et surtout le plus important, c'est aussi savoir accepter certains éléments de notre personnalités rester nous même, nous mêmes sans la dope, nous même dans nos envies, nos espoirs....

Ne pas devenir ce que eux veulent que tu deviennent. Oublier la dope avec rien en échange. Eliminer la dope petit à petit et laisser une place grandissante a d'autres centre d'int^ret, d'amour comme tu le recherche et surtout de l'amour de toi même Yetyet. Certes le chemin est difficile et pavé de pièges mais tu sauras les voir, les déceler, il faut continuer comme tu le fais ici, écrire et nous, nous, nous t'aiderons du mieux que nous le pouvons.

Je suis pas mal absent ces derniers temps embuches en tout genre mais je reviendrais chaque fois te répondre selon ma force et mon mental. J'ai chuté quelque peu mais je suis reparti encore plus fort et ce n'est pas parce que je suis retombé dans une forme de KO de ma vie que je vais replonger.

Eric
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMer 6 Fév 2013 - 20:42

Tant mieux Eric, je suis impressionné par ton peps !
Ça m'étonnerait un peu mais je suis pas un sagouin, si tu as besoin de parler je saurais écouter.
En tout cas je te souhaite du courage.
Merci poupeeratatouille, je sens que ça va être vraiment dur la période qui va suivre.
Si je devais noter de 1 a 10 l'état de déprime, 1 étant le minimum et 10 le maximum que j'ai connu, là j'oscille entre 8 et 9.
Quand la colère s'estompe, car oui j'arrive à l'éteindre au bout d'un moment, il reste que les cendres et c'est là que la brulure de la rage fait place au froid du désespoir total, c'est ça que j'entends par couler.
Aujourd'hui j'étais crevé je me suis endormi en cours et peu de temps après m'être fait "tendrement" réveiller par le prof je me suis mis a pleurer. Je suis resté discret, et j'ai compris quelque chose.
Je sais pourquoi j'ai tellement envie de changer de physique. En fait il y a une deuxième raison qu'il m'a couté d'admettre et que je devais surement me cacher.
En plus de vouloir par ce biais gagner un peu d'amour propre, c'est l'affection des autres que je recherche.
Je suis tellement en manque de chaleur humaine que je me souviens d'un truc que j'avais trouvé bizarre mais sans plus me poser de question. Et ça aussi ça me coute de l'admettre parce que j'ai honte d'être aussi pitoyable, je sais plus pourquoi ni de quoi ils parlaient mais deux camarades parlaient de moi sur je sais plus quel sujet, et pour conclure, appelons la A., A a dit "non mais "yetyet" c'est pas possible il a une gueule d'ange".
J'ai du mal a le dire mais je me suis sentit bien pendant deux ou trois jours après ça, parce que je ne me suis plus sentit comme absolument ridicule, sans intérêt et inutile.
Et ce qui m'a semblé bizarre c'est qu'un compliment même pas intentionnel a mon égard me transmette autant de chaleur et surtout pendant plusieurs jours.
Donc oui, je pense que je cherche aussi à être attirant pour attirer a mon tour un peu de chaleur humaine.
Je vais pas redire a quel point je me sens nul de chez nul et pitoyable et faible voire carrément ridicule (eh ben si en fait), mais je crois qu'au fond je me sens tellement seul que je m'inquiète énormément de comment l'Autre me voit.
Et au fond je gèle de l’intérieur à cause de ça et si j'accroche autant avec les opiacés c'est pour la sensation de chaleur qu'ils procurent.
Comme à chaque fois où je me sent trop mal j'arrive pas bien à poser de mot sur ce que je ressent alors je pense pas en dire plus ce soir, je vais acheter un jeu d'occasion pour limiter l'ennui qui à la fâcheuse manie de me coller quand je me retrouve seul et qui ne fait qu'aggraver les choses pour le limiter un peu, en espérant que ça va pas faire comme les fois où je me sens trop mal pour même m'accrocher à un écran et où je finis par aller me coucher avant 20h. Pour au final déprimer comme un porc jusqu’à ce que je finisse enfin par dormir.

Edit : Ah oui au fait, je suis peut-être parano mais on a pas cessé de me répéter que l'on ne me jugeras pas, est-ce que c'est parce que vous aussi vous me trouvez égocentrique (ou autre ?) ?
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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeJeu 7 Fév 2013 - 0:30

Le dégout de moi
Une vision de moi, une vision acide
Comme si des vers colonisaient ma chair
J'ai envie de m'arracher la peau, de plonger les doigts dans mon dégout et lacérer cet être pourri , dans un vain espoir de purifier mon être
Le profond sentiment de n'être plus qu'un esprit putréfié dans un corps gangrené où je n'ai plus place me submerge.
Vivre dans cette enveloppe me fait l'effet d'une bouchée de viande verte de pourriture dégoulinante de fluide infect.
Le sentiment de nausée qui me tord l'estomac s’imprègne vite puis stagne des heures chaque fois que le reflet de ce corps atteins mon regard.
Je finis par détester ce corps.
Puis par le haïr, lui dont je ne peut me débarrasser.
Très vite il devient mon premier ennemi

La rage et lui
Je n'ai jamais fait de mal a personne pourtant j'en viens a prier ma mort.
Qu'est-je donc fait pour mériter les ténèbres qui me dévorent plus durement chaque jours ?
Je ne me laisserais pas faire si facilement je ne me rendrais jamais sans me battre.
Dois-je accepter sans sourciller ou bien dois-je lui rendre la monnaie de sa pièce.
Lui faire sauter chaque dent pour chaque coup reçu.
Le petit feu de la colère grandis comme aspergé d'essence.
L'enfer se répands en moi comme un démon.
Toujours plus vite, dévorant tout sur son passage en ne laissant que brûlures il déborde a présent
La haine a l'état brut chasse toute humanité passé
Tue, Tue ! Il le mérite bien.
Ah quand je le tiendrais...
Je lui briserais chaque os en me délectant du bruit de souffrance que chaque craquement libérera
Je lui arracherais la gorge, mes poings martèleront sa chair de toute la force que me donne l'enfer
S'il pleure il recevra un coup de doc coquée dans le nez pour tout réconfort
Je lui arracherait ses tripes, mes yeux fous brillerons d'une lueur malsaine
Je lui éclaterait le crâne avec toute la rage qui s'écoule désormais par sillons de lave a perte de vue.
Chaque partie solide de son être pulvérisée il ne reste rien
Plus que le feu.
Le feu qui brûle tout.
Car après tout qui est il ?
Il n'existe pas, ainsi tout ce feu, au lieu de se déverser sur un hypothétique coupable, ravage tout sur son passage.
Jusqu’à ce qu'il ne reste plus que des cendres et des ruines
La colère légitime mais mal placée détruis son hôte pour faire place à un étrange sentiment
De l'enfer il ne reste que quelques braises et un million de cendre
Lorsque ces braises s'éteindront, le feu ravageur n'aura laissé que le vide

Le vide
Il traverse mon être sans qu'aucun rempart ne le ralentisse
Il s'insinue jusque dans mes os éteignant toute chaleur
L'espoir gèle, la rage s'éteint
L'ombre du désespoir recouvre chaque ruine de mon âme d'une brume glaciale
L'idée de la fin s'insinue en moi, implacable
Le froid engourdis mes sens
J'ai sommeil
Et lorsque, battu d'avance, je regarde la non-vie geler mes veines
Une larme coule puis tombe
Fermant les yeux Je me laisser aller dans le froid

La vérité c'est que je ne suis pas maître de tout ceci
Je n'ai que l'impression d'être le spectateur impuissant d'un drame qui se répète encore et encore, le dégout appelant la haine, la haine précédant le vide et son froid glacial qui laissera place au dégout pour ne plus en finir.
On dit que les terres volcaniques sont propices à la vie j'aimerais que pour moi aussi il en aille de même et qu'enfin un rayon de lumière perce

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MessageSujet: Re: Mais ou ça mène ?   Mais ou ça mène ? - Page 5 Icon_minitimeMar 26 Fév 2013 - 19:42

Bonjour yetyet

ou en est tu en ce moment?

Eric
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Mais ou ça mène ?

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