Bonjour,

Comme je l'ai écrit dans ma présentation :

"J'ai une vie parfaite, une famille aimante, à l'écoute et ouverte, un petit ami adorable et aimant, des amis, etc. Bref, le rêve.
Malgré ça, je n'arrive pas à être heureuse, j'ai sans arrêt l'impression de tout rater, et ça depuis mes 14 ans.

Je n'ai pas d'emplois, je n'ai jamais rien fait d'abouti, jamais approfondi une passion, jamais appris une seconde langue, appris à jouer d'un instrument...
Pendant longtemps, j'ai mis la faute, ou en grande partie, sur les autres, mais en grandissant et en souhaitant m'en sortir, être heureuse, à force d'analyser
le problème, je me suis rendue compte que c'était moi, moi seule, qui me cherchais des excuses pour tout gâcher.

Je n'ai aucune estime pour moi-même, j'ai l'impression de ne rien valoir du tout, tout compliment me passe largement au-dessus et même s'il m'atteint,
dans la minute je pense qu'il n'est plus valable. J'ai des angoisses, des convictions irrationnelles, totalement déconnectées de la réalité qui m’obsèdent et me mettre terriblement mal à l'aise...

Il m'est arrivé de me couper, pensant que ça me soulageait... Mais à force de tenter de comprendre, je crois que c'est aussi dans un but d'attirer l'attention,
voir qu'on m'aime malgré mes peurs... Et c'est ça, aussi, qui me soulage.
J'ai beau chercher sur Internet une information qui pourrait me permettre de mettre un nom sur mes folies, mais je ne trouve rien...
Que des ressemblances partielles, un mix total de dysthymie, trouble bipolaire, trouble schizo-affectif, idées délirantes et les convictions aberrantes... !

Je ne sais plus quoi faire pour combattre ces idées complètement tordues qui me rendent folle, qui me font mal et me pousse à parfois penser au pire..."

Pour décrire le genre de trouble, c'est comme quand on rêve qu'un proche meurt ou que son petit ami/mari nous trompe. On est mal au réveil, mais ça passe...
Et bien je continue à le vivre comme une conviction "il m'a trompé"... Ou de souffrir comme si c'était vrai, même si c'est indéniablement faux (je sais que personne
n'est mort et pourtant, je suis mal comme si j'avais perdu cette personne).

Le rêve ne vient pas forcément pendant que je dors, parfois, c'est moi qui construit de toute pièce un délire à partir d'une minuscule information réelle... Par exemple
"Il va boire un verre ce soir avec des amis"... Et me voilà partie dans un délire qui me blesse, totalement irrationnel, mais qui pourtant, m'angoisse,
m'envahis comme si toutes les suites d'idées qui me viennent ensuite (qu'il va regarder les autres femmes, les trouver belles, qu'il les préférerai à moi, mais qu'il
m'a choisi faute de mieux, qu'après tout, je suis invivable, alors il pétera les plombs bientôt, et que de toute façon je ne vaut rien, ni dans ma façon d'être, ni physiquement ni... [etc.]) étaient un fait !

C'est pareil pour beaucoup de domaine mais particulièrement avec mon petit ami. Même si ça se reporte parfois sur le côté professionnel (ou devrais-je dire absence de professionnel).

Typiquement, mon ami me parle d'un voyage qu'il a fait dans le passé... Commence alors ma folie de pensée :

"Il a voyager plus que moi, il en a vu des coins. Nous on a jamais voyagé[pourtant si, on a déjà voyagé], je n'ai jamais voyager dans des lieux qu'il ne connait pas alors
je ne pourrait jamais rien lui faire découvrir, contrairement à telle ou telle [des ex à lui] avec qui il a voyagé ! Et exclu que je reparte là où il est déjà allé avec ces *#@%& !
Je ne veux pas refaire le même parcourt qu'elles ! Je veux découvrir avec lui ! Mais autant dire qu'il a déjà tout découvert, je n'ai pas grand chose à lui apporter, et même si je
décidais de partir à l'aventure seule, je suis sûre qu'il arriverai à faire autre chose de son côté que je n'aurais jamais fais non plus, j'aurais toujours un temps de retard, je suis toujours
à la traine, mais c'est pareil pour tous les domaines, je connais rien à rien, tout le monde en sais plus que moi pour n'importe quoi, tout le monde à au moins une branche dans laquelle
il excelle ou se débrouille, quelque chose pour laquelle on vient demander un coup de main. Moi on ne me demande jamais rien [pourtant, il arrive qu'on me demande un coup de main,
surtout quand il s'agit de conseils], parce que je ne sais rien faire, c'est évident. C'est pour ça que je ne trouve pas de travail, parce que je ne sais rien faire et si je veux entreprendre
quoique ce soit, soit c'est trop cher, soit c'est terriblement long et je ne peux pas rester encore 6 ou 7 ans sans emplois juste parce que je veux suivre une formation..."

J'ai tenu à mettre une grande partie du délire que je peux me faire pour que vous ayez vraiment conscience de ce que ça représente, mais ça peut durer des heures et des heures,
parfois ça me prend le soir, quand mon ami dort. Je ne veux pas le déranger alors je ne le réveille pas et il m'arrive de ne pas dormir de la nuit, pleurer, sans pouvoir être rassurée...
Parfois, je me réveille en colère contre mon ami, simplement parce que la finalité de mon délire ne me convenait pas...

Il y a d'autres facettes à mon malêtre, comme le fait de ne jamais pouvoir me réjouis de quelque chose qui réjouis tout le monde (une soirée entre amis, une sortie à Europapark etc.),
on veut m'apprendre quelque chose, je le prends comme une insulte "tu ne sais rien" du coup, je me vexe et essaie d'apprendre par moi-même par la suite alors qu'il aurait été plus simple
d'apprendre avec un ami, certains sujets de discussion me mettent mal à l'aise, comme les films, les musiques, les voyages... Pour les raisons "étalées" plus haut...
Une musique est souvent un souvenir, un slow qu'on a partagé avec une ancienne amoureuse, une mélodie qui nous rappelle nos vacances dans tel pays, à telle date, avec telles personnes...
Un film, il y a souvent des actrices très belles qui font fantasmer, qui nous ramène à notre statut de petit boudin tout à fait banal etc.

Ce qu'il faut savoir c'est que c'est la première fois que, côté amour, je trouve une perle pareil... Avant ça, j'ai été forcée à faire certaines choses avec mon premier petit ami, des choses
anodines mais je n'étais pas prête. Par la suite, j'ai toujours été mal à l'aise quand on me proposait de refaire ces choses, persuadée que si on me les demande, c'est que le garçon en face
de moi doit être un obsédé, pervers, et irrespectueux... Pourtant, je le répète, c'est totalement anodin... En dehors de ça, chacun de mes exs a su me faire comprendre que je n'étais pas
vraiment ce qu'ils recherchaient, que j'étais la solution de facilité, qu'il y avait mieux mais que moi, j'étais accessible... Si ce n'était pas le physique qui était écrasé, c'était le mental, mes
connaissances (ou plutôt ma bêtise)... J'ai été cocu, et mon ex le plus récent me vantait les bienfaits de l’infidélité. Je ne juge pas ceux qui le sont et pour qui ça leur apporte quelque chose,
mais moi je ne peux pas et mon ex m'a fait comprendre que j'étais vraiment méprisable...

Tous mes problèmes ne viennent pas de là. Je me suis rendue compte que j'avais déjà des folies à cette époque, donc même si ça accentue peut-être mon manque d'estime en moi, les folies
irrationnelles, les convictions aberrantes, les développement grotesques, eux, étaient déjà présents...

Bref, je vais m'arrêter là, sinon, je sens que personne, ne me lira...

Non, je n'entends pas de voix... Heureusement...
D'ailleurs, le trouble schizo-affectif n'est pas toujours "classé" avec la schizophrénie...
Par contre, il arrive régulièrement qu'on me dise que mes souvenirs soient faux... Par rapport à certaines phrase qu'on aurait pu me dire...
"Non, j'ai jamais dit ça, tu rêves complètement !"....

D'après ce que j'ai pu lire qui m'a fait penser que c'était peut-être (partiellement) ce que je pouvais avoir c'est que ce trouble partage des symptôme avec le trouble bi-polaire (donc moment de joie, d'excitation, de motivation, moment de tristesse intense, aucune motivation, douleurs, insomnie etc.) et le syndrome dissociatif qu'on retrouve en schizophrénie (perte de lien avec la réalité, pensées délirantes etc.) qui ne sont pas forcément liées aux hallucinations auditives ou visuelles... Symptômes que je n'ai pas...

Moi, je me "contente" d'avoir des phases où je me sens capable de déplacer des montagnes, puis, avant même d'avoir commencé ou à la moindre contrariété, je baisse les bras, je suis triste, je pleure tout le malheur du monde, je m'écrase moi-même etc.
Je ne crois jamais en quelque chose de positif (qu'on passera un bon moment, qu'on m'apprécie, que j'ai pu aider, qu'on me fasse un compliment etc.), et d'une base anodine, anecdotique, je peux en arriver à un délire totalement irrationnel dont on ne sait même plus de quoi il est partit...

Je me doute qu'ici, on ne pourra pas m'aider à faire une diagnostique...
Mais je ne sais pas trop si ça vaut le coup (ou le coût...) d'aller voir un psy pour ces troubles, j'ai peur qu'il me dise que c'est une petite déprime passagère alors que ça fait plus de 10 ans que ça dure etc.

Salut Kyosu, je ne pense que tu sois folle ou bien je le suis aussi...Je pense simplement que tu as un gros manque de confiance en toi et certainement aussi une dépression qui n'est pas traitée...Je me dénigre aussi beaucoup, je n'arrive pas à finir ce que j'ai commencer. J'ai toujours l'impression que les gens autour e moi sont formidables et que je ne leur arrive pas à la cheville. Du coup, certains hommes dans ma vie se sont servis de ça. J'avais tellement envie qu'on m'aime que dès qu'on s'intéressait à moi, je fonçais...
En ce qui concerne, l'estime de soi, pour moi aussi c'est très compliqué. Toute les femmes que je rencontre sont bien plus belle que moi, moi aussi quand mon homme va bire un verre quelque part, je me dis qu'il va me tromper, que vu comme je suis moche il ne va pas avoir de mal à trouver une nana et il est tellement beau lui qu'elle va craquer, que je vais alors rester avec mes deux enfants comme une conne alors que j'ai tout quitté pour lui et ensuite c'est parti.....J'enchaine sur tout que j'avais qu'à le voir venir, que je suis conne et que je ne voi rien et que je me laisserais toujours berner etc....Et je pleure sur mon sort, je ramène tout à moi....Et puis je m'endors, mon homme arrive et dès qu'il entre dans le lit, il me prend dans ses bras, m'embrasse et me dit qu'il m'aime...et là, j'ai passé toute la soirée et une partie de la nuit à pleurer ...pour rien.....je me suis torturer l'esprit toute seule....Un dernier exemple: (Il faut que tu saches que j'ai 10 kilos de trop suite à la naissance de mon 2ème enfant il y a bientôt 7 mois et que je n'accepte pas ce corps si gros moche et mou...) Bref, mon homme voit une femme à la TV qui était forte plus que moi si je suis objective et il fait une réflexion sur son poids, mais je ne sais pas pourquoi, je me suis enflammée en lui disant: et bien Merci, ça fait plaisir, alors c'est comme ça que tu me vois et patati et patata.....Je ramène tout à moi parce que je ne m'accepte pas. ALors tout tourne en boucle....j'ai d'autres exemple professionnels mais je pense que tu vois où je veux en venir, ça revient toujours à moi, à mon incapacité à faire les choses.....Et tu vois même pour mes deux grossesses, je n'ai même pas été capable d'accouchement normalement, d'être une femme un vraie qui donne naissance à ses enfants normalement. (2 césariennes) Bref, pour te dire que j'ai compris une chose et que pour me sortir de ce tourbillion d'idées noires, je me force à être optimiste! Un soir où j'étais très en colère contre quelqu'un qui m'avait mis plus bas que terre, j'ai décidé de me rebeller contre moi-même parce qu'on peut se trouver tous les défauts du monde si on cherche bien. ALors, j'ai pris une feuille et j'ai noté toutes les bonnes choses que j'avais faite, toutes les qualités que j'avais et toutes les choses qui m'avaient rendues vraiment heureuse. ça a été très dur et très long puisque je me dénigrais tout le temps mais j'ai trouvé quelques trucs sympas et j'ai cette liste toujours à portée de main et quand je commence à flancher et à broyer du noir, je reprends cette liste et je flatte mon égo en quelque sorte....Je sais très bien que c'est peu de chose que je peux t'apporter, un petit soutien mais sincèrement, je comprends ce que tu ressens. Dis-toi sincèrement que si des gens t'aime autour de toi c'est qu'ils ne sont pas fous, ils ont vu que tu étais quelqu'un de bien. Tu es simplement la seule à ne pas le voir....Alors pourquoi à tes 14 ans tu as commencer à être comme ça? Y-a-t-il eu un évènement déclencheur? Moi j'ai compris à mes 21 ans d'où venait mon mal être, j'ai pu comprendre pourquoi je n'avais pas goût à la vie et que je me sentais blasée de tout...C'est un effort de chaque jour d'aller bien et de vouloir aller bien. Le matin quand tu te réveilles toi seule à le pouvoir de dire oui, aujourd'hui, je vais aller bien ou non tout est noir....Il suffit parfois de faire le choix du OUI. Je ne dis pas que la vie sera rose et que tout ira bien mais la journée passera peut-être mieux et puis il y a aussi ce forum où des gens inconnus te soutiennent sans avoir aucun intérêt autre que d'écouter et d'aider c'est comme ça, grâce à des personnes souvent comme moi écorchées vives que je vais mieux un petit peu chaque jour! et puis peut-être qu'un psy pourra t'aider à relativiser tout ça, à te rassurer et à sortir de ta torpeur....Biz

POUPETTE30 a écrit:

Salut Kyosu, je ne pense que tu sois folle ou bien je le suis aussi... [...] et puis peut-être qu'un psy pourra t'aider à relativiser tout ça, à te rassurer et à sortir de ta torpeur....Biz

Je me reconnais dans tout ce que tu dis, bien que les anecdotes soient différentes...
A ne jamais rien aboutir, donc ne jamais être fière de ce que je fais...

Il y a un côté artistique en moi qui voudrait s'exprimer par écrit, dessin, photo, etc.
Je fais un peu de tout, parfois on me complimente sur ce que je fais... Mais ce ne sont pas des choses que j'ai apprise et d'autres sont beaucoup plus doués que moi.
On me dis souvent que je devrais tenter d'en vivre, mais je ne pense pas avoir le niveau qu'il faut pour proposer mes services, ça serait, à mon idée, arnaquer l'éventuel client intéressé...
Pourtant, je vois souvent d'autres personnes qui proposent des services bien plus médiocres que les miens... Et du coup, ça m'encourage à me dire que c'est possible...
Mais j'en reviens à mon idée d'arnaque et me dis que lui, c'est un charlatan de proposer son travail...
Si on me félicite pour quelque chose que j'ai fait, je me dis toujours que je ne mérite pas le compliment, que c'était facile parce que je sais le faire, jamais je ne me dis que ce n'est pas donné à tout le monde de savoir le faire, et pourtant, je continue sur ma lancée en me disant que je n'ai pas fait d'étude pour savoir le faire, alors ça ne vaut rien, ça ne m'a jamais demandé d'effort, j'ai commencé par plaisir et ça reste du plaisir, même si ça ne me satisfait pas...
J'ai besoin de compliments, mais quand on m'en donne, je ne les prends pas, je pense que ça ne compte pas, ou que la personne le dit pour être gentil ou parce qu'on est proche ou pour m'encourager ou je sais pas quoi...
Et même, je pourrai être heureuse qu'on veuille m'encourager, mais pour moi ça signifie juste que je n'ai pas le niveau et qu'il y a encore du chemin pour y arriver...
Quand je reçois une critique négative d'une personne qui ne connait pas le domaine, je me vexe en me disant "de quel droit il me critique alors qu'il n'y connais rien !?" et je suis blessée...
Quand je suis blessée, j'ai tendance à blesser à mon tour, comme pour dire "Tu m'as fait mal, voilà ce que tu mérites !" alors que ce n'est pas mérité du tout !!

Bref... Effectivement, je comprends tout ce que tu vis Poupette, je suis exactement dans ce cas et je ne sais pas quoi faire...
J'ai beau réfléchir, entre mes 14-16 ans, je n'ai vécu aucun drame, ni abandon, ni deuil, ni séparation, ni crise, ni gros échec, ni rien... Je ne sais pas pourquoi, un jour, je me suis réveillée en me disant que je n'étais qu'une me*de...
Mes ex petits copains passant leur temps à me le rappeler, certes, mais avant, je ne sais pas...
Et encore, j'en viens même à me dire qu'il est normal qu'ils m'aient descendue en flèche si je suis si insupportable.......

Physiquement, je me trouve aussi insupportable. A chaque fois que je prends du poids, j'ai honte, je me dégoûte et quand j'en perds, je me dis que ce n'est jamais assez, que je ne suis pas assez fine, assez belle, personne ne me complimente sur mon physique, personne ne me regarde, même moi je n'aime pas me regarder, même mes proches ne me font pas de remarque (pourtant, ils me disent quand j'ai perdu du poids, mais je l'oublie très vite, je me dis qu'ils le disent parce que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, une chance sur deux de tomber juste...)

Mais c'est amusant de voir à quel point une personne, extérieur à soi, qui souffre aussi de ces idées irrationnelles peut avoir tort en pensant ce qu'elle pense.
Ça me touche de lire ce que tu penses de toi-même, la violence des mots que tu utilises pour te décrire et que, même si effectivement, tu as un peu de surpoids, cela n’empêche pas d'être une belle femme, très belle même !
Je dis tout ça en le pensant... Et pourtant, je n'arrive pas à faire le même chemin avec moi...
Parfois, je m'observe, je me dis "Hé, mais tu n'es pas si repoussante, qu'est-ce que tu dis !?" mais dès que je lève les yeux, mille choses me font repenser le contraire... !
Je me dis que je me suis regardé dans l'obscurité, je n'ai pas vu tous ces défauts...

Je suis actuellement une sorte de thérapie avec une femme qui pratique la phyto-spagyrie... Je me disais que même si c'était spécial comme façon d'aider, si j'y croyais, ça pouvait marcher...
Une amie, relativement terre à terre, est allé la voir et elle m'a dit que cette femme faisait des miracles... J'ai essayé et je retourne la voir dans une semaine.
Elle m'a donné des goûtes à prendre, mais je n'ai pas l'impression que ça me fasse grand effet...

Le pire c'est que quand une crise arrive, je me renferme, j'ai besoin de faire le tour de la question, ce qui peut durer un moment, en silence, et pour être sûr de trouver ce silence, je fuis, je pars, je plaque tout, sur le champs, j'ai besoin de prendre de la distance avec tout élément perturbateur... Ce n'est pas que je pique une petite crise de gamine, mais je ne réalise même pas vraiment que je plaque tout, j'ai juste besoin d'air...
Après une dispute avec mon ami, dispute commencée par moi, à cause d'une idée stupide et ridicule, je me suis habillée en pleine nuit et suis sortie, pour prendre l'air....
Aller sur le balcon aurait suffit, mais non, j'ai besoin de partir loin, qu'il ne puisse pas me rejoindre... Peut-être ai-je besoin qu'il s'inquiète un peu...
Dans tous les cas, je me déconnecte totalement... Et si la crise n'atteint pas ce stade, alors j'ai besoin de faire le tour de la question avec la personne qui me contrarie (généralement mon petit ami, bien que je me contrarie surtout seule) et, bien sûr, il faut de la patience pour faire le tour TOTAL d'une question irrationnelle et qui évolue irrationnellement.... !

Heureusement, il est patient... Mais je ne veux pas arriver au jour où il perdra patience... Et chaque jour, j'ai un peu plus peur que ce jour s'approche... Ce qui n'aide pas à me sentir bien !

Bah, pendant longtemps, pour moi, c'était le seul moyen d'être "heureuse"... Mon histoire devenait vraie pour moi, enfin, d'une certaine façon alors oui, parfois, en groupe, en soirée, en sortie, ça me rendait un peu isolée, mentalement... On pensait que je faisais la tête, mais non, je vivais "ailleurs" le moment...

Le dessin, c'est plus une fuite momentanée, parce que je n'arrive pas toujours à dessiner ce que j'ai en tête... Et puis ça ne raconte qu'un instant... L'histoire, elle, raconte tout...
Paradoxalement, une photo, elle, peut me faire voyager... Mais je crois que parce que le texte et la photo on un résultat instantané, ce qui n'est pas le cas pour le dessin qui, pendant sa création, coupe un peu l'approche de rêve qu'on s'en fait à la finalité...

Moi lorsque je dessine c'est mes tourments de mon enfance des visages sans sourire. Et l'écriture c'est étrange c'est comme si ce n'était pas moi qui écrivait une autre parti de moi, une partie de mon inconscient...

De mon côté, tout ce que je fais sort totalement de l'imaginaire, comme une fuite vers quelque chose qui ne me rappelle rien de ce qui m'entoure... Tout en essayant de m'intégrer dans l'histoire ou le dessin, même si je ne ressemble pas à ce qui est décrit, je sais que c'est "moi", une représentation de moi, telle que je rêverai d'être...

Bjr Kyosu, encore une fois les anecdotes que tu racontes raisonnent en moi. De mon côté, je rêve de devenir réflexologue et faire aussi des massages pour la détente et même réflexologue. J'ai appris tout ce que je sais toute seule parfois dans ma vie professionnelle j'ai pu être formée un peu et pratiquer mais pas réellement en tant que réflexologue reconnue. Je ne sais pas pourquoi je n'arrive pas à passer le cap. Pourtant tout le monde me dit que j'ai de l'or dans mes mains. J'ai même trouvé la formation parfaite pour moi, dans ma région, je n'ai qu'à demander à mon employeur un congé pour formation et me lancer mais je tourne et retourne et tente de trouver des excuses pour ne pas m'inscrire. Je pense que j'ai peur, peur de ne pas y arriver. Alors pour ne pas échouer, ce qui serait un drame pour moi qui veut tout réussir, et bien je ne me lance pas. Mais qui ne tente rien n'a rien.....Egalement, quand tu racontes que tu pars comme ça. Moi aussi ça m'arrivait avant maintenant je me suis calmée la dessus...Je m'isole mais je reste à la maison, j'ai des enfants alors je ne veux surtout pas qu'ils subissent mes humeurs.....
Tu me dis que tu n'as rien vécu de traumatisant mais l'adolescence suivie de mecs qui te dévalorisent tu sais ça chamboule beaucoup de chose. Mon premier petit copain que j'ai eu à 14 ans, étant violent, je suis restée pres de 2 ans avec lui et j'ai encore des flash qui me reviennent de moments violents ou de mots et je pense que ce sont les mots qui ont entamés grandement ma confiance en moi....Il y a eu aussi de mon côté un traumatisme plus jeune qui a tout déclenché mais à 14 ans je l'avais complètement occulté....Mon corps n'est en fait que souffrance pour moi, j'ai l'impression d'être dans un corps qui ne correspond pas à ce que je suis....Quand je me regarde, je ne peux pas m'accepter, j'ai cette impression qu'on m'a mise là dedans sans que je le veuille et sans que je puisse y faire qqch...bref, c'est un peu compliqué tu vois....Et pourtant autour de moi on dit que je suis plutôt jolie, je suis grande brune et j'ai l'impression que les gens ne voit pas mes bourlets!! Des fois je me demande comment mon homme peut avoir envie de moi car franchement si je ne me regarde je ne me donne pas envie du tout!! Je pense souvent à aller voir un psy, j'avais déjà vu une psy il y a 17 ans pendant 1 an mais je ne faisais que de parler de choses et d'autres et les choses les plus graves, je les gardais pensant que c'était réglé et que je vivais avec et puis sais tout....Maintenant, ce qui me bloque c'est l'aspect pécunier pourtant une bonne analyse passe par là....On verra. Moi je me maintiens comme ça. Je me lance des défis à réaliser que je rajoute à ma petite liste. Le prochain c'est la formation. J'espère vraiment que tu trouveras la force QUI EST DEJA EN TOI pour passer le cap et faire sortir ta création et donc faire la formation. Ne te trouve pas d'excuses, fais le. ça sera certainement un exutoire à toutes tes idées noires et peut-être qu'un jour tu pourra dire : j'ai réussi, je suis fière de moi...même si juste après tu te compareras à la gonzesse qui a fait la formation avec toi et qui pour toi est meilleure et plus belle ect...je sais je fais pareil.... mais tu l'auras fait!!! En plus je suis certaine que tu as de grandes capacités que tu n'exploites pas....c'est dommage de ne pas faire partager ton talent!!!!! A +

Encore une fois, je crois qu'on est vraiment sur la même longueur d'ondes...

Il est vrai que je n'ose pas non plus me lancer, par peur de ne pas réussir, et en même temps, tant que je n'essaie pas, je ne peux pas savoir si je vais réussir ou non, mais ne pas me lancer me permet de continuer de rêver que j'en suis capable...

La psychologie m'a toujours beaucoup intéressé, ou plutôt le fonctionnement des gens, leur façon de penser, leur facilité à être manipulé, à être formaté d'une façon ou d'une autre, la force que peut avoir un mot négatif et le faible impacte que le positif peut avoir sur quelqu'un déjà bien entamé par du négatif... Bref... Une formation dans ce domaine m'aurait grandement intéressé, même si parfois je me demande si mon "instabilité" peut me le permettre...
Mais je n'ai pas les papier qu'il faut pour commencer cette formation...

Et le plus frustrant, c'est le l'ex de mon petit ami, elle, a suivit cette même formation, a chaque fois que je vais sur le site, je vois les photos d'elle qui reçoit son certificat de fin d'étude etc. Alors quand on petit ami me demande pourquoi je souhaite suivre cette formation, si je suis sûre que ça me correspond, je me braque, je me sens blessée et vexée... Parce que j'entends bêtement que je suis trop bête pour suivre cette formation qu'elle, elle a réussi, que je ne peux pas m’intéresser à la même chose qu'elle parce que je suis une idiote qui n'a pas la formation de base qu'il faut pour entrer à l'université...
Et le pire, c'est qu'elle est plus jeune que moi...


Parfois, j'ai l'impression de ne servir à rien, pour personne, même pas à moi-même...
J'ai l'impression d'aller nulle part, de ne rien faire de ma vie et que ça pèse à chacun. Donc je culpabilise de cette situation. Parfois j'essaie de m'en sortir, motivée, mais dès que je me retrouve face à des échecs, c'est repartit, je rêve de ce qui pourrait arriver de bien, mais sans agir pour que ça arrive... Je vise trop haut, comme si je voulais inconsciemment m'empêcher de réussir, mais le niveau d'en dessous ne m’intéresse pas, j'ai l'impression que ce n'est pas suffisant...

Je ne sais plus quoi faire... Remonter les manches et se lancer serait un bon début, mais ça ne suffit jamais...

Coucou, je viens de lire ton ta réponse et je ne peux pas te dire le contraire, je comprends vraiment tes sentiments...Je comprends quand tu dis que ça te permet de rêver...En fait je pense qu'on idéalise la situation en ce disant ça serait bien si....., et puis si....On se voit bien dedans, on pense qu'on va réussir et puis il y a toujours une "petite voix" qui te rappelle à la "raison" en te diant que t'es qu'une merde..Tu vois j'ai changer d'orientation professionnelle, il y a 7 ans. Radicalement changer de domaine..Passer de l'animation/éducation spécialisée à la logistique internationale, pas le moindre rapport!!! Et je peux te dire que ça a été très dur, 9 mois intense de remises en question permanentes, de craquages complets, de pleurs, d'idées noires sur moi-même, ça a été très dur pour mon homme aussi surtout que c'était lui qui m'avait aiguillé dans cette formation...Bref la galère totale, j'avais une pression d'enfer! Je devais réussir, je suis quelqu'un de très fière aussi et je peux vite monter sur mes grands chevaux si je suis vexée! Du coup, je me suis boostée à un moment donné, j'ai eu un déclic...Je ne connaissais rien dans cette formation, tout était nouveau, les cours, les gens bref l'inconnu et surtout pour moi pour moi le grand mot: LE LACHER PRISE! Vouloir toujours tout contrôler parfois ça me saoule! MAintenant j'arrive à me lâcher et à lâcher mes envies, mes motivations, mes sentiments, je les laisse aller et je vois comment ça se passe. Cette formation, je l'ai eu haut la main avec les félicitations pour mon en train, mon dynamisme, mon côté on se regroupe et on fédère...Je n'y croyais pas et mes profs comme mes "collègues de formation étaient d'accord. C'est la première fois que j'ai accepté ces compliments parce qu'ils étaient vraiment sincères. J'aime les gens mais des fois j'ai l'impression que je ne suis que de passage avec eux comme si je ne pouvais pas m'inscrire dans un groupe réellement comme un électron libre qui se ballade, qui rencontre des gens, apprends et puis un jour tu ne sais pas pourquoi, tu n'as plus de news et puis tu ne cherches pas à comprendre tu passes à autre chose car intérieurement il y a toujours cette pu.... de "petite voie" qui te dit: bah! tu vois t'es trop nulle pour avoir de vrais amis, t'as personne..et surtout personne ne souhaite de voir ou bien parce que vraiment il y a une bonne raison" Bref, et là tu repars dans tes délires.....Je sais c'est chiant, mais dis-toi que tu es comme ça mais il faut que tu le prenne en considération pour te faire avancer car a contrario je suis certaine que dès que tu rencontres qq'un d'un peu plus faible que toi, tu ne vas pas hésiter à le dénigrer quitte à être méchante pour te dire que toi c'est cetain tu ferais mieux et que de toute façon c'est sur t'es mieux qu'elle...C'est ce truc qui me gave chez moi, c'est écart entre la façon dont je me déteste et la façon dont parfois je me fait des fleurs comme si il fallait un peu de ça pour pouvoir se descendre en flêche après. Et c'est aussi ce qui me fait dire que si j'arrive aussi à me valoriser et bien c'est que je me trouve quand même des qualités....
Je sais que je ferai cette formation, je ne sais pas si je serais compétente ou non, si j'aurais mon diplôme ou pas en tout cas je la ferai car je rencontrerais certainement des gens formidables, qui m'apprendront et qui apprendront de moi aussi, ce sera une expérience, nous ne sommes fait que d'expérience au fur et à mesure on avance dans cette expérience. La vie est trop courte ma belle pour s'enfermer dans nos rêves, la réalité t'attend là dehors derrière ta porte, elle n'est pas facile mais personne n'a dit que le chemin à parcourir pour arriver en haut de la montagne était plat et sans embuches. Mon père nous a quitté il y a 2 ans suite à un cancer qui l'a emporté en un an et demi. Je me suis promise de faire ce qui me plaît ce qui me passionne pour ne pas regretter juste pour être aller voir même si ça ne m'a pas comblée mais j'ai fait l'expérience et j'en ressors grandit...Accroche-toi Kyosu! Montre lui à ton homme que cette formation est faite pour toi, peut-etre que c'est ton homme qui devrait se poser des questions décidement il prends des nanas qui ont les mêmes passions, ça ne vient pas forcément de toi. Il veut aussi peut-être te protéger et savoir si réellement tu souhaite faire cette formation peut-être que si tu lui répondais: "oui, je sais que c'est pour moi et j'aimerais que tu me soutiennes;"; Peut-être qu'il veut te dire aussi (il te connait un peu), que ça pourrait être trop destructeur pour toi si tu échoues; il est peut-être un peu perdu..lui aussi....il se sent peut-être impuissant face à toi...Mon homme à moi me le dit parfois...Et puis si c'est pas cette formation, ça peut en être une autre...C'est pas grave, tu t'enrichieras de qqch quand même!!! Et si ça ne suffit pas et bien tu feras autre chose et alors....Tu es un être de désirs. Sauf qu'une fois atteint, une fois le désir assouvi, il y en a toujours un autre qui naît. Je voudrais te dire plus pour te motiver mais si tu reste sur le forum je serai là aussi, juste pour te dire que tu peux y arriver, en tout cas je crois en toi! Je sais qu'il faut vraiment beaucoup de force pour passer le pas. Moi, le truc qui m'a terrorisé mais ensuite aidé c'est que j'ai fait un saut à l'élastique.....Je te laisse imaginer les sentiments et émotions par lesquelles je suis passée.....Biz...A+

POUPETTE30 a écrit:

[...] je suis certaine que dès que tu rencontres qq'un d'un peu plus faible que toi, tu ne vas pas hésiter à le dénigrer quitte à être méchante pour te dire que toi c'est cetain tu ferais mieux et que de toute façon c'est sur t'es mieux qu'elle...[...]

En fait, pas vraiment... Au contraire, peu importe le niveau de la personne en face de moi, je trouve toujours mieux que ce que je fais... Simplement parce que cette personne peut croire en elle... Même si, dans un sens je peux me dire que j'ai un meilleur niveau, le fait que cette personne ose se mettre en avant et se "venter" de son travail ou ses compétences me fait me sentir "faible", parfois ça m'enerve aussi, parce que je me dis que j'ai un meilleur niveau et que je n'ose pas, moi. Ou alors je me dis que cette personne s'avance un peu trop par rapport à la qualité qu'elle propose... N'empêche que je reste frustrée, parce que cette personne, on lui demande son aide, on lui demande de réaliser des choses etc. Alors que moi, non... Donc j'en reviens à me dire que même si j'ai cru avoir un meilleur niveau, ça ne doit pas être réellement le cas... Et je me dénigre toujours, même face à quelqu'un qui pourrait sembler "moins bon" que moi...

POUPETTE30 a écrit:

[...] Montre lui à ton homme que cette formation est faite pour toi, [...] peut-être que si tu lui répondais: "oui, je sais que c'est pour moi et j'aimerais que tu me soutiennes;"; Peut-être qu'il veut te dire aussi (il te connait un peu), que ça pourrait être trop destructeur pour toi si tu échoues; il est peut-être un peu perdu..lui aussi....il se sent peut-être impuissant face à toi...Mon homme à moi me le dit parfois...Et puis si c'est pas cette formation, ça peut en être une autre...C'est pas grave, tu t'enrichieras de qqch quand même!!! Et si ça ne suffit pas et bien tu feras autre chose et alors....[...]

Je pense que c'est effectivement une formation qui me passionnerait. A force de recherche, j'ai trouvé un moyen d'entrer dans l'université sans avoir eut de formation avant... Mais en voyant les bagages qu'il faut avoir pour passer les examens, j'ai tendance à baisser les bras. C'est tellement énorme ! Tout ce qu'il faut apprendre, même en ayant la liste, ça me fait peur et j'ai tendance à vouloir oublier l'idée... M'y intéresser de mon côté, chez moi, en privé, accumuler des connaissances mais sans pouvoir en discuter avec des profs, échanger des idées... Juste lire et apprendre ce qui se sait déjà... Quoique, pas mal de monde suivent cette formation dans mon entourage (d'autant plus frustrant ça aussi ! Tous plus jeune en plus !) donc je pourrais aussi échanger avec eux sur la durée... Mais bon, sans avoir quoique ce soit qui prouve que je sais ce que je dis...
Tout ça pour dire que je laisse petit à petit tomber l'idée, du coup, on pense que c'était juste une lubie cette envie de suivre cette formation, mais bon, tant pis... Une autre formation qui m'intéresserait et qui ne demande aucun pré-requis est juste beaucoup trop cher... 11'400.- (francs suisse, soit ~ 11'200 €) par an... Et encore, la dernière année est 14'400.- (chf) !! Alors pas possible pour moi de me lancer là dedans, et même en économisant aujourd'hui, sans emplois, j'ai pas grand chose à économiser... Enfin bon... Pas très encourageant...
Parfois, je pense que ça pourrait être bien de me faire une sorte de patchwork de bagages, apprendre des langes, suivre des cours sur ce qui m'intéresse... Mon ami m'encourage pour ça, il est vraiment encourageant, mais c'est vrai qu'il aime faire le tour de la question avant d'accepter sans rien dire, d'autant que c'est lui qui paie (ce qui me culpabilise aussi beaucoup, je ne sais pas si je l'ai déjà dit...) D'ici 2012, je vais pouvoir suivre 3 ou 4 cours différents déjà, ce qui me fait vraiment plaisir ^^

POUPETTE30 a écrit:

[...] Je sais qu'il faut vraiment beaucoup de force pour passer le pas.

Ce n'est pas tant faire le premier pas qui me pose problème... C'est continuer après une vingtaine... Dans le sens que je commence plein de choses, motivée, je me lance, mais rapidement, comme je me lance sur plusieurs projets, j'en laisse de côté un, puis un autre, puis je ne termine jamais rien... Même les plus petites choses...
Mon ami m'a proposé de lui mettre par écrit un projet, une idée qui devrait me faire sauter de joie, mais je n'arrive pas à passer le pas, j'ai plein d'idée, plein de notes, pleins de trucs, mais mettre simplement le final par écrit, c'est l'aboutissement que je n'arrive pas à faire... Il m'avait aussi lancé sur un projet de photographie, m'offrant même un abonnement de transport pour voyager dans tous le pays... J'ai fait quelques photos, puis je me suis arrêtée.
Il y a toujours une réelle raison qui me fait "mettre en pause" un projet, mais j'utilise cette même raison pour ne jamais reprendre le projet où je l'avais laissé... C'est vraiment pesant...
Chaque jour, je me dis "Je termine ça ! Il ne reste plus grand chose à faire en plus !" mais non, je fini par ne pas y toucher et à remettre au lendemain... Procrastinatrice juste pour mes envies et passions... Mais jamais (!) pour le ménage (qui est sûrement un peu ma fuite pour ne pas faire ce que j'aimerais)... Après, les choses plus importantes, il m'arrive de les repousser jusqu'au dernier moment... Enfin, ça dépend... Mais c'est un fait établis concernant mes rêves...


Je suis retournée voir ma thérapeute un peu particulière (spagythrapeute)... Je ne sais pas si ça m'aide vraiment... Je suis partie de chez elle encore plus mal qu'en arrivant... Enfin, pas à cause de ce qu'on avait fait ou échangé, mais parce que j'avais encore plus d'idées irrationnelles qu'en arrivant, des idées stupides qui me hantaient et me mettaient mal à l'aise...
Et puis j'ai fait un cauchemar qui, même si je sais que c'est un cauchemar, me hante comme si c'était une réalité... Je n'attends qu'une chose : que mon ami rentre pour me dire que ce n'est pas vrai, même si je le sais déjà, quelque part, mais mon "ressenti", lui, n'arrive pas à s'en convaincre...

Je suis sincèrement désolée pour ton père Poupette... Je n'ose imaginer ce que tu ressens...
Ce doit être difficile, même si ça peut faire prendre conscience que la vie mérite d'être vécue, une telle perte n'est certainement pas facile à accepter pour autant...

Merci beaucoup pour ton soutien !