Bonjour,
Je viens sur ce forum car suite à l'aide que j'ai eu la fois précedente sur un autre sujet par ce site,les conseils que j'ai reçut m'ont énormement aidé et je vous en remercie beaucoup.

Voilà je souffre d'hyperphagie, pour ceux qui ne conaissent pas , c'est un peu comme de la boulimie mais non vomitive. Il m'arrive frequement de prendre des crises et de m'enpifrer de tout ce que je peux avoir sous la main (en particulier le sucré) . Cest plus fort que moi et incontrollable. Je fait mes crises seule, mais, la plupart du temps c'est quand je suis avec mon petit ami en cachette. Pourtant , ça se passe bien entre nous, je n'ai rien à lui reprocher ...
ça fait depuis le mois de Janvier que je me suis rendu compte de ça.
J'étais arrivée à les supprimer depuis 2 mois et là ça repart et ça devient de plus en plus fréquent.

Je mange à en être malade, j'en ai des crampes, le ventre gonflé et douloureux pendant 2 ou 3 jours qui suivent ma crise.
Du coup, je culpabilise et me met en regime hypocalorique (900cal/jour) à chaques lendemain de crises.
Je ne sais pas d'ou ça peux venir.D'un mal être, d'une angoisse ou de mes anciens régimes été trés restrictif?

J'en peux plus, j'ai besoin d'aide, je me sent laide, bête, impuissante à mon problême et ça me fatigue beaucoup.
Y'a t'il des personnes qui font ou on eut fait de l'hyperphagie ou de la boulimie? Est ce que vous en êtes guérit aujourd'hui? Si oui, comment avez vous fait?

Bon, je relance le sujet...

Pendant le mois de décembre, j'ai eu plusieurs crises d'hyperphagie et là je suis à 99 kg sur la balance (1,67 cm).

J'ai déjà eu des crises à partir de 10 ans (+20 kg en un an), durant l'adolescence où j'ai commencé à compenser manger/pas manger avec excès.
Je me suis stabilisée émotionellement vers 19 ans, et tout doucement mon poids excédentaire est parti sans régime.

Puis début des problèmes dans la vie pro, un gros craquage, j'en pouvais plus, et insidieusement c'est revenu pendant ces périodes.

Puis régimeS, régimes et régimes, perdre pour reprendre plus.
J'ai suivi une thérapie il y a une dizaine d'années pour attaquer les problèmes de fond (super !).

Et petit à petit j'enlève "les mauvaises herbes de mon jardin".

En 2010, après que mon copain se soit fait très violemment agresser, j'ai eu un choc post-traumatique et depuis je souffre d'une fibromyalgie très invalidante (douleurs chroniques).
En juin 2011, j'ai perdu mon travail.

Douleurs, fatigue, soucis financiers, tout s'effondre et fin novembre quand j'ai dit à mon rhumatologue que je désirais aller mieux et retrouver une place sur le marché du travail, il m'a sourit (il est gentil), mais il insiste pour que je fasse mon deuil de ma vie d'avant, afin d'apprendre à "vivre avec".

Donc décembre, pouf hyperphagie qui est revenue et kilos en plus
Et là pas moyen d'aller dormir car j'ai envie de manger... j'ai englouti un tube de lait concentré Nestlé, et là je ne veux pas... et allez insomnie.

Je vais aller poster dans d'autres sujets car évidemment il n'y a pas que ça qui me tracasse, mais au niveau troubles alimentaires, si personne n'a ce genre de problème ici, je pense que je vais essayer de trouver un forum pour pouvoir échanger.

Merci d'avance pour votre écoute, j'espère que je pourrai renvoyer l'ascenseur quand ça ira mieux.

Bonjour,
Je viens de lire ton post et suis navrée de ce que tu vis.

Je suis aussi en souffrance avec ma relation à la nourriture depuis assez longtemps maintenant (environ 10 ans).
Je ne connaissais pas ce terme d'hyperphagie. Il m'arrive d'avaler des aliments surtout l'après-midi et le soir, quand le fait de manger un truc que j'aime devient trop obsédant. Je crois que je le fais aussi lorsque je m'ennuie (devant la télé). Mais je cherche le fond des choses: quelles sont les vrais problèmes à résoudre dans mon cas?

Je viens de m'inscrire sur ce forum pour essayer de trouver des solutions à mes petits soucis... et je vois que d'autres ont des problèmes bien plus importants... Je me sens impuissante, j'aimerais t'aider. Que puis-je te dire sinon d'écrire ce que tu vis pour que je comprenne ta relation à la nourriture au jour le jour...

Courage à bientôt

Bonjour et bienvenue,

Je n'aime pas juger la souffrance des uns et des autres car nous sommes si différents (parcours, tempéraments...).

Ton petit mot me fait déjà beaucoup de bien. Et moi aussi j'en ai marre de voir la nourriture ou mon corps comme "l'ennemi" et j'essaie de comprendre.

Je viens de commencer un livre "manger en paix" du dr Apfeldorffer, j'ai déjà un peu lu au sujet de Zermati. Car après xx régimes, je sais que c'est destructeur pour moi.

D'un autre côté, avoir atteint 99 kg... j'angoisse quand même.

Je ne veux plus que la nourriture soit au centre de ma vie, de mes pensées, alors j'essaie de trouver des loisirs, de quoi me changer les idées (comme tu dis au sujet "je m'ennuie donc je je mange".

Allez, n'hésite pas à venir papoter ici, à bientôt.

Moi aussi j'aime bien les ...

Et je suis tout à fait d'accord, ce n'est pas de l'ennui, je ne sais pas quoi faire, mais pas assez captivée, c'est tout à fait pertinent.

Et puis c'est vrai, ce "hmmm, j'ai envie de x, et puis aller, boire un verre d'eau, manger autre chose, ... ça ne marche pas !

Un livre qui m'avait beaucoup plu l'année dernière "A 10 gk du bonheur", je ne me rappelle plus du nom de l'auteure, mais ça m'avait bien encouragée.

Est-ce que tu as d'autres compulsions que la nourriture. Moi parfois, quand je parviens à résister à la nourriture, alors ce sont les achats (surtout des cadeaux aux autres...), ou excès de tv, ordinateur, jeux... soupir, ce n'est pas simple

Je serai ravie d'en discuter avec toi, et qui sait d'autres vont certainement nous rejoindre car qui n'est pas en guerre avec son poids ? Quand j'entends autour de moi, je suis trop grosse, trop maigre, etc. que de souffrance morale au fond.

Bonjour

La dépendance à la nourriture que vous évoquez toutes les deux est bien souvent une façon de combler un manque, le fait également de "se remplir" l'après-midi et le soir peut trouver son origine dans une forme d'angoisse. En cas de période d'angoisse lègère ou plus sérieuse, le cerveau demande une augmentation de la consommation de sucre ou de repas sucrés qui aura pour effet d’augmenter indirectement (et momentanément) les concentrations de tryptophane dans le cerveau donc le taux de sécretion de sérotonine.

Le fait de se ruer sur la nourriture a un effet anxiolytique mais il nous fait malheureusement prendre du poids et culpabiliser... Je connais un peu ce cercle vicieux.
Il faut donc rechercher les causes qui vous mènent à cet apport de nourriture. Avez-vous toutes les deux tenter de trouver une solution par la psychothérapie couplée ensuite à une alimentation équilibrée ?

L'ennui devant la télévision vous fait penser à quoi ?
Pourquoi mangez-vous le soir ou l'après-midi, depuis quel âge ce rapport avec la nourriture est-il intervenu ?

Clair de lune

Très très angoissée, j'ai englouti des kg de nourriture quand j'avais 10 ans (+ 20kg en un an pour commencer). Gros bazar familial avec menaces, etc.

Vers 12 ans, fièvres inexpliquées, colites chroniques, etc. 5 jours d'observation à l'hôpital, et là... expérience ahurissante : je souffrais... d'obésité !

Donc envoi vers une endocrinologue diététicienne.

1) à l'hôpital je ne sais pas si j'arriverai à oublier ce médecin (une femme) qui après m'avoir fait passer sur la balance, a pris la graisse de mon ventre entre ces mains pour bien montrer mes bourrelets pour dire que je devais arrêter de manger des bonbons (heu à l'époque quand j'avais une crise je cherchais frénétiquement tout ce qui pouvait ce manger - pain sans rien s'il le fallait).

Traitement : régime 1.200 calories.

L'endocrinologue diététicienne m'a traitée de menteuse parce que je n'avais pas assez maigri... et m'a dit de revenir la voir quand j'aurai appris à ne pas me goinfrer, suivi un régime à 800 calories, elle a fait la leçon à ma grand-mère qui était déjà bien saoulée de mes comptages compulsifs de la moindre calorie.
Donc après cette visite où je suis sortie en pleurant (ça m'a profondément blessée qu'elle me traite de menteuse ouvertement, en plus mes larmes étaient la preuve que j'étais une petite-fille pourrie gâtée à qui il fallait serrer la vis et arrêter de répondre à toutes mes envies), d'un commun accord nous avons décidé de ne plus retourner chez cette horrible femme.

Mais la graine était plantée et j'ai suivi un régime à 600, puis 400, puis 200, puis restait sans manger, puis compulsions sans vomir, puis rien manger et ça pendant des années.

Les seules années où je n'ai pas eu de problèmes de poids, c'est quand j'ai commencer à louer, à être chez moi, à avoir commencé à rayer les gens nocifs.

Puis problème de santé, un autre et hop compulsion pour remplir le vide (tout à fait d'accord), puis x régimes, avec à chaque fois plus de kg repris...

Donc cette fois : la tranquilité et travailler sur le fond (et encore quand je dis travailler, c'est aussi lâcher-prise justement ^^).

Il y a une dizaine d'années, j'ai suivi une psychothérapie - pas en lien avec le problème de nourriture, mais au moins ça a stoppé la vraie boulimie.

Un écart de temps en temps, je pense que c'est humain, par contre quand on en souffre (quelque soit notre poids), là je dis : problème.

Depuis juin 2010, je suis suivie par une psychologue, je la vois le 13, je vais lui en parler aussi. Elle sait que j'ai des compulsions et justement je sais que je dois éviter d'en faire une idée fixe.

Bon aujourd'hui aussi, je sais que les mauvaises nouvelles concernant ma santé, j'ai l'impression de perdre le contrôle, donc j'essaie de le reprendre et bien entendu c'est un cercle vicieux. Je me sens mal, car je commence seulement à ressentir de la colère, de l'injustice, de la tristesse d'avoir une maladie chronique. Je "sais" que c'est normal, mais entre le savoir et le ressenti...

D'où mon petit partage ici. J'ai aussi parfois des crises nocturnes, je suis bien éveillée (j'ai déjà eu des crises de somnanbulismes il y a des années, mais là je suis éveillée), et j'ai envie de manger (souvent des biscuits au chocolat - Prince pour ne pas citer de marques, mais c'est ce qui me réconfortait quand j'avais 10 ans...) + du lait (d'où le lien avec les tryptophanes, bien vu).
Et là, si je ne vais pas les manger, et bien ... je ne dors pas. Je vais les manger : ok.
Ce n'est que depuis le mois de décembre que c'est devenu plus récurrent, d'où la petite alarme... youhou, il y a peut-être quelque chose là - j'ai pris 3 kg au mois de décembre...

Alors calme, zen, compréhension, compassion, patience, bienveillance pour ne pas déraper.

A préciser que je prends du Sipralexa (anti-dépresseurs) 10 mg chaque soir depuis septembre 2010. J'ai du Xanax à disposition, mais il ne m'aide pas beaucoup (si à supporter les douleurs de types lancinantes, ou bien avant de sortir pour ne pas être submergée et incommodée par les bruits, lumières, odeurs, la fibromyalgie ayant tendance à rendre hypersensible - cerveau saturé).

Merci pour ton intervention Clair de Lune !

Déjà en parler, être entendu ça fait toujours du bien.

Bonne soirée !

Merci à vous deux pour ce que vous écrivez, j'aperçois une petite lumière au bout du tunnel.....
Non, sans plaisanter, ça me parle ce que vous dites au sujet des tryptophanes...

Appleseed, moi aussi il m'arrive de prendre de biscuits type Prince avec du lait...
Ca soulage un peu de penser que c'est scientifiquement prouvé que nos comportements sont en grande partie des réponses apportées par notre cerveau ou plus globalement notre corps à notre anxiété ou nos angoisses. On est pas "goinfre" par choix ...
La plus grande partie de la population, moi y compris quelquefois je l'avoue, juge les gens en surpoids de façon arbitraire. C'est nul.

Il faut absolument que j'arrive à mettre le doigt sur ce qui est anxiogène pour moi. J'ai plusieurs pistes mais c'est complexe, ... forcément ....

Appleseed, après avoir posté hier, j'ai lu ton histoire que tu as écrite le 02 janv.
Je suis horrifiée de ce qui t'es arrivée, j'y ai pensé toute la soirée. Comment est-ce possible de faire ça à une enfant ??????? HONTE sur eux !!!!!!!
Je suis de tout coeur avec toi.
Je comprends tout à fait que la nourriture soit et ait été un refuge pour toi.
Et je suis heureuse que tu sois là pour dire les choses! Tu n'as pas laissé tomber!
Bravo pour ton courage.

Allez, à plus tard, il faut que je travaille un petit peu......

C'est clair que ça fait du bien de pouvoir être écouté.

Et oui, mon refuge dans la nourriture, mais aussi dans les kg en trop (je veux et ne veux pas être désirable...), tout un programme, alors ça m'aura pris des années, mais maintenant j'essaie d'avancer un pas à la fois et ne plus me mettre la pression (j'ai bien dit j'essaie ^^).

Merci pour tes paroles, ta compréhension.

Et le coup des Prince + lait, hmm, ça me rassure aussi.

Je t'embrasse.

Bonjour Appleseed,
j'espère que tu vas bien.
Moi ça va. Il fait très beau, le ciel est bien bleu, c'est magnifique.
Le matin, tout est plus facile, j'ai l'impression que je pourrais tout entreprendre pour atteindre mes objectifs et puis, petit à petit, la journée avance et "l'Ogre" se réveille...
Ca devient de plus en plus compliqué, d'autant plus qu'une heure après avoir déjeuné (à midi), j'ai une sensation de faim qui revient alors que je suis sensée être en pleine digestion... Ca c'est vraiment pénible. Alors après, au lieu de prendre du recul et de calmer le jeu, je lutte, je sais que je ne devrais pas parce que ça attise le fait le vivre comme un problème.

Depuis quelques mois, je ne me rends plus malade de mon poids. Mais je n'arrête pas de reporter à demain ou à plus tard le fait d'avoir à faire des efforts pour mon poids. Les compromis avec moi-même, c'est vraiment saoülant. Je me voile la face et je vis avec...

Ca donne l'impression d'être nulle.

Je sais que ce n'est pas vrai, mais comme tu dis entre le savoir et le ressenti ......

Objectif de la journée: être le plus zen possible et observer en moi-même pour capter ce qui déclenche mes petites faims. Avoir un oeil objectif sur ce que je ressens à chaque instant suite à mes pensées... je suis ambitieuse.....



J'espère avoir de tes nouvelles.


Bonne journée et bonjour à Clair de Lune

Citation :

Je suis horrifiée de ce qui t'es arrivée, j'y ai pensé toute la soirée. Comment est-ce possible de faire ça à une enfant ???????

Oui c'est possible!!!! Et même plus!!!

Tu as probablement mal interprété ma question.

A aucun moment je n'ai douté de ce que Appleseed a écrit. Je sais que c'est vrai.
Je me suis juste demandé comment on pouvait être capable de faire des choses pareilles. Je n'arrive pas à le concevoir.

Mes enfants sont plus que les prunelles de mes yeux. Alors y toucher ou toucher à ceux et celles des autres, ç'est vraiment inconcevable pour moi. voilà tout.

C'est moi qui m'excuse! Je n'ai pas du tout mal interprété tes paroles! je sais que tu es sincère c'est moi qui suis en colère contre cette abomination! Pardonne moi! j'aurais pas dus réagir ainsi...
Dans la pédophilie il y a une part qui n'est pas humaine ce sont des êtres abjectes!
Je sors du sujet d'applessed mile pardon...

Il n'y a pas de souci, tu es pardonné.

Je comprends ta réaction.
Je partage ton point de vue sur ces agissements insupportables et intolérables.

A bientôt

Salut!

Je n'ai pas l'ampleur des problèmes que vous avez eu ,mais disons que moi aussi j'ai un rapport ambiguë avec la nourriture.

Toujours à faire des régimes l'été pour perdre un peu depuis l’adolescence, puis l'année dernière j'ai vraiment dérapé.

Des crises de boulimies suivi de période très restrictives, j'ai pas mal perdu, mais tout repris! et plus!

Simplement, la seule chose qu'il faut faire pour s'en sortir dans un 1er temps, c'est de faire le deuil de son objectif de poids, lacher prise.

Je dis sa particulièrement pour le 1er post de secret sucre en fait, ma 1er crise de boulimie sétait a cause de mon malêtre, sa fait beaucoup de bien d'ingurgiter autant, au début...

La différence c'est que tu ne te fais pas vomir, mais en fait c'est assez proche.
Tu t'enfermes dans une mauvaise spirale.

Si tu veux arrêter le cycle compulsion-restriction, la 1er chose à faire est simplement d'arrêter les restrictions.
Tu va me dire que tu va prendre trop de poids et que tu l'accepteras pas.
C'es vrai, personnellement j'avais trainé sur des forum d'anorexique et boulimique, le conseil qui revenait le plus souvent pour s'en sortir s'est de lâcher prise .

Alors je l'ai fait, ma boulimie est devenu de l'hyperphagie(j'ai eu beaucoup de mal à ne plus vomir) , et j'ai pris beaucoup de poids, mais progressivement sa s'est atténué, l'ampleur des crises a diminué.
Progressivement mon hyperphagie est devenu du grignotage compulsif, et c'est un peu plus gérable maintenant, je sais que j'ai une tendance à manger pour m’apaiser, mais je crois que je suis redevenu "normal" quand même.



J'ai toujours pas perdu le poids que j'ai pris, mais maintenant, je me sens capable de recommencer à faire attention à moi, j'ai commencé un "régime" , mais beaucoup moins restrictif , le but n'est plus de s'affamer.

En fait lorsque tu crises tu apaises une angoisse, et après, en te privant, la faim fait revenir ton angoisse, du coup tu recrises, et la spirale ne s'arrête jamais.

Alors , pendant un certain temps, il faut laisser tomber les objectifs de poids ,pour ensuite reprendre mais d'une manière beaucoup plus raisonnable.
J'en ai beaucoup souffert mais c'est la seule solution.

Merci Exodus, justement je viens de trop manger après avoir passé la journée sans rien manger... Rhalala, c'est pas simple de lâcher-prise...