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 infernal compte à rebours

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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeSam 17 Sep 2011 - 17:00

A tout ces enfants..que je connais depuis toujours
a tout ces enfants qui ont souffert
à ceux qui sont silencieux,
à ceux qui saignent dans leur âme..
je vous envoie ce message
même si nos douleurs sont différentes
nous sommes issus de la même souffrance...
A ces enfants que je ne connais pas
qui viennent dans ma mémoire
je garde votre image en frère
même si nous ne sommes pas du même sang...
Je vous envoie ce message
même si nos douleurs sont différentes,
A tous ces enfants qui souffrent encore,
à ces enfants qui vivent l'enfer,
je vous envoie ce message
je garde votre image en frère...
A tous ces hommes, ces inconnus
qui changent nos vies sans le savoir..
qui frappent au hasard,
a cet homme
pour qui je garde la mémoire
a cet homme
qui vient me voir tard le soir
je t'envoie ce message
même si tu reste indifférent,
je ne suis pas issus de ton sang
mais de ta douleur
A toi Christophe,
A ton âme que j'ai croisée,
je t'envoie cette prière
a toi Christophe
que j'aurais voulu serré dans mes bras,
Je t'envoie ce message
Nous sommes issus de la même innocence,
je garde ton image en frère
Je t'envoie cette promesse
Même si tu n'es plus là,
je vivrais

.
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 10:30

Sur ma MP une question m'a été posé,

comment était-il psychologiquement dans ces moments-là, souffrait-il après de tels agissements ?

Je lui ai répondu sans détour ceci...A quelques mots prêts, puisque ici je prends le temps de la réflexion...
Oui il avait en lui une souffrance après l'acte j'en ai la certitude.. Cet homme comme tous les pédophiles voient le regard des enfants... tout comme l'enfant voit le regard de l'homme qui le détruit à coup de pénis brûlant dans son ventre.. Juste après la jouissance nos regards ce sont unis dans la même douleur, Ce fût un moment suspendu dans le temps. Dans mon poste j'explique que je regardais casimir... Il s'est approché de moi et en posant la main sur mon genou c'est comme si il m'avait demandé l'autorisation de me posséder sexuellement et moi, je tremblais, sans doute, a t'il compris dans ma paralysie que j'acceptais ?...C'est étrange à décrire...La première fois dans la salle de bain il m'avait piégé, me basculant brutalement et me bloquant sous lui, je le cognais de toutes mes forces..jusqu'à que la douleur de la pénétration me paralyse..Ce fût rapide je crois..il assouvissait son fantasme, je n'existais plus a ses yeux..puis il m'a laissé seul presque en s'enfuyant.. Alors je me suis dis inconsciemment « laisse le faire tu auras peut être moins mal »...Je ne me suis pas défendu alors il s'est laissé aller doucement en douceur petit à petit il faisait vibrer mon corps...Il m'a caressé de ses mains et de ses lèvres puis il m'a fait une longue fellation...Il me faisait l'amour comme si j'étais un adulte vous comprenais...Puis il m'a demandé de lui faire la même chose par la parole, ici j'existais enfin pour lui , ses doigts étaient encrés dans ma chevelure...et moi j'avalais son sexe...me forçant à continuer encore et encore ensuite il s'est introduit doucement en moi me regardant droit dans les yeux..La brûlure la grimace...Alors il a détourné son regard pour ne pas voir ma souffrance mais il devait aller jusqu'au bout et moi...Je ressentais un mélange de douleur et d'excitation...C'est difficile mais je continue....il me sodomisait dans toutes les positions...me retournant sortant son sexe le réintroduisant...Tout ce temps là j'étais sa poupée de chiffon à la tête de porcelaine brisée comme je l'ai écris...Il me faisait mal..mais j'acceptai cette douleur sans autres choix..Lorsque sa jouissance a été proche, il m'a soulevé et collé à lui et là nos regards ne se quittaient plus...mes larmes coulées...Il voyait ma douleur..et je voyais sa culpabilité à livre ouvert. Ensuite... s'est installé le silence une sorte de flottement ...l'incompréhension...je me sentais seul terriblement seul... incapable de pleurer...sonné......vous savais je suis resté nu debout prostré dans le salon...Il s'est éloigné et s'est assis les yeux dans ses pensées..il ne me regardait pas...et moi je suis resté un long moment tétanisé à le faire...Vous savez je n'étais qu'un gosse mais ce moment là s'est encré dans ma mémoire...La souffrance et la culpabilité je crois que c'est ce sentiment que ressens le pédophile. Je ne cherche pas à le défendre, je cherche à comprendre les raisons de cet acte!.Souvent d'après ce qui se dit..Le pédophile a été lui même un enfant victime de viol...Une chose que je ne comprend pas...Comment peut il oublier sa propre douleur ?...Je dis moi même que cet acte est inscrit dans mes gènes puisque je l'ai reproduit à plusieurs reprises dès le début de mon adolescence..ce sont des actes qui ni moi ni mes partenaires ne désirions réellement au départ..Lui en tout cas ne savait pas encore cela..c'est moi qui le conduisait vers l'acte de pénétration...Vous savez je me répète c'est difficile d'écrire cette pensée..J'étais précoce et savais comment faire en répétant instinctivement ce que cet homme m'avait lui même transmis...Je l'ai reproduisais sous forme de pulsion..comme cet homme...Je n'avais pas conscience de ce que je faisais..Je sais je n'étais qu'un gosse mais qui aurait put aussi se faire prendre..si par exemple l'un d'eux en avait parlé, j'aurais pus être considéré comme un violeur et non comme un pédophile étant moi même mineur..Ils étaient tous consentant mais ne savaient pas ce qu'ils faisaient je crois...J'ai connu un gamin qui lui même m'avait attiré dans ses pulsions..C'était une sorte de bataille, l'un voulant dominé l'autre dans l'acte sexuel nos relations affectives étaient souvent violentes, une attirance commune nous liés l'un et l'autre.. Le sexe! Etait il lui aussi un enfant victime de viol au départ ? Je ne sais pas trop..Vous-vous dites comment tout cela est possible en vous référant à vos propres expériences du passé...Je vais vous dire comment tout cela est possible...J'ai dis que j'étais un enfant précoce, c'est comme si sexuellement j'avais plus d'affirmation que la moyenne...Mes affects ne cherchaient qu'à assouvir ces pulsions et j'y arrivais par force de persuasion sur mes partenaires...Je les provoquais sans cesse jusqu'au moment ou ils cèdaient (L'histoire des chatouilles comme il m'a été dit sur mon topic..Vous n'aimez pas ça mais à force de vous chatouillez vous allez rire) Je ne me posais pas la question si leur faisais du mal en agissant ainsi, je ne me posais pas la question si je leur faisait mal en les pénétrant...Que tout cela m'est pénible mais tellement nécessaire...J'ai pris un peu d'âge et à quatorze ans j'ai voulu reproduire cela avec un adulte de Vingt quatre ans...Je sais vous allez me dire que c'est un pédophile mais c'est moi qui allait le voir dans sa petite chambre et non l'inverse...Tout cela pour vous dire que inconsciemment je me suis toujours demandé si je ne serais pas un jour pédophile car personne ne pourra me dire ici et ailleurs avec certitude que je ne le deviendrais pas...Vous savez cette idée me hante...Je pense effectivement que je ne le deviendrais jamais, je n'ai pas ce genre de pulsions pour les enfants si elles existent ce n'est que d'ordre affective car j'aime les enfants... de façon innocente !...J'ai écris dans un de mes postes « je n'ai pas de pulsions sexuelles pour les enfant si cela avait été le cas je me serais suicidé bien avant ! »Si un jour je ressens cette pulsion j'espère avoir le temps de le faire avant de faire devenir un de ces gosses ce que je serais devenu...Un pédophile...










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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 22:47

Suis je trop impatient ? J'attends peut être trop de vous ? Je ne sais pas...Les personnes qui m'aident semblent s'éloigner de mon mal contagieux....Moins de questions, de soutien...Quelque chose se passe...Comme je l'ai dis je n'attends rien de vous...j'écrivais mon récit en tendant la main espérant que quelque chose se passe..et ce quelque chose s'est passé, des mots de soutiens...des questions, beaucoup de questions attendant des réponses..Mais qui sont loin d'être rationnelles finalement....Vous êtes approchés de moi.... et j'ai eu peur...j'avançais, je fouillais dans ma mémoire me disant que j'étais enfin entendu...Et depuis quelques jours plus rien....le silence assourdissant revient, l'incompréhension aussi...Vous tenter de changer la perception de ma propre histoire...Nous n'employons jamais les mêmes mots...Naïvement j'avais cru trouvé le chemin me menant vers l'avenir...et je m'aperçois que tout ceci est une illusion un mirage...J'ai livré une vérité sans concession que vous refusez d'admettre finalement....Je le comprend...Tout cela est si difficile...Je vous disais que je vivais en marge du rationnel, toute ma vie et ainsi faites...je pensais avoir trouvé ici des mots communs...Ils le furent durant quelques instant...Mais à nouveau, ils se dissocient des miens ils s'effacent...ils redeviennent silencieux..Le monde est ainsi fait...Trop de bruit pour être entendu...Nous-nous intéressons quelques instants à celui qui soufre...Nous voulons l'aider à penser comme nous...à devenir nous mais nous avons peur que son mal soit contagieux alors nous-nous éloignons de lui...Nous trouvons des excuses...C'était ainsi toute ma vie finalement..ils ont voulus me traîner dans le chemin de la raison...la leur... mon histoire avait disparue tout comme elle est en train de disparaître aujourd'hui ....Avoir raison de dire que je ne penses pas comme vous...avoir raison en voulant changer mes mots par les votre...Vous m'avez finalement donné qu'un sursis...en pensant que j'allais devenir comme vous...mais je crois que finalement, je ne le serais jamais...je vais rester la bête curieuse comme je l'ai toujours été finalement...Je ne voulais n'être que entendu et pas aidé...Je ne sais pas ce que je vais devenir maintenant...Je ne sais pas...Plus rien sur mon topic plus rien sur ma MP..le silence...Ce silence qui est la plus belle arme que l'on retourne contre soit...et contre ceux qui sont pas comme les autres...ceux qui pensent normalement...se rangeant à une norme celle du plus nombreux...
Comme je l'ai dis je n'attendais rien si ce n'est d'être entendu...La nuit est là....Et....

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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeDim 18 Sep 2011 - 23:08

Je marche sur ce fil fin d'un côté la mort de l'autre la dope....Si je suis encore là demain vous saurez ce que j'ai choisi pour cette nuit......
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 9:32

]justify]La nuit était noire et tout s'était déroulé dans le plus grand silence. Il m'avait entraîné sur lui, puis sous lui, il était lourd. Très lourd. J'étouffais parfois mais je ne parlais pas. Même lorsqu'à à la fin j'eus mal, je n'ai rien dit, comme si j'avais déjà compris que tout cela devait rester secret. (Cette chose qui n'avait pas de nom) Je ne sais plus pourquoi Didier nous avait rejoins ici, dans le camping de Verdun-sur le-Doubs ou j'étais venu seul avec mon frère pour pêcher. Ça avait été une belle ballade à vélo depuis Beaune. Le ciel était d'un bleu profond, le soleil écrasait les champs, et dans les vignes alentour nous allions chaparder des pêches minuscules dont le jus épais nous coulait jusqu'aux coudes. J'adorais Didier. Il était arrivé un matin à Verdun avec des cannes à pêches plus modernes que les nôtres et nous étions allés à la pêches ensemble... Le soir nous avions fait un barbecue pour griller nos prises. J'étais heureux. Il faut dire que je commençais à avoir peur la nuit avec mon petit frère...Didier débarquait à point pour nous rassurer. Il était drôle, il était toujours enjoué et se comportait comme si nous étions des adultes. Il nous parlait jamais comme on parle à des enfants et riait avec nous de nos blagues et de nos trouvailles. C'était un grand qui était demeuré enfant avec, en prime, tout ce que pouvaient s'autoriser lesgrands. A travers lui, nous avions accès à une partie du monde immense et merveilleux des adultes. Le lendemain matin, je ne dis rien. Didier non plus. Pas un mot de qui s'était passé dans la nuit. Nous bûmes notre chocolat et discutâmes en riant du programme de la journée comme si rien n'avait eu lieu. Je ne pensai pas un instant que ça pouvait recommencer. Je ne me posais même pas la question, comme si tout cela s'était effacé, comme si ça n'avait été qu'un jeu et que ce jeu était fini. Toute la journée, je fus absorbé par le flotteur de ma canne à pêche et par les poissons brillants que je sortais de la rivière en hurlant de joie....La chose sans nom à recommencé la nuit suivante puis celle d'après et encore d'après. Petit à petit, j'ai commencé à me taire bien avant qu'on éteigne la lampe tempête. Une sorte de tristesse et d'appréhension m'envahissait quand nous dînions ensemble. Le poisson que nous avions pêché avec tant de bonheur et d'insouciance dans la journée n'avait plus ce goût de joie, de liberté et d'indépendance qu'il avait avant. Je ne m'endormais plus comme les premières nuits, lorsqu'il était obligé de me réveiller en faisant glisser la fermeture de mon duvet....Maman me semblait loin....J'attendais dans la nuit, j'attendais dans une sorte de stupeur. Je me demandais juste ce qu'il me voulait. Le pire est que Didier était le même dans la nuit et dans la journée. Toujours aussi protecteur et sympathique. Je ne parvenais pas en lui en vouloir et je ne comprenais rien, sauf qu'il ne fallait pas en parler et qu'à force de sucer mon zizi tout raide dans sa bouche comme une tétine, il allait me faire ressentir un drôle de plaisir, un plaisir inconnu.Et puis il allait souffler de plus en plus fort en prenant ma bouche, et encore une fois, j'allais avoir mal. Tout s'équilibrait et ça semblait normal. Je payais mon plaisir d'une douleur. Le lendemain, les hirondelles frôleraient la rivière comme des petits bonbons à la réglisse dans un scintillement d'argent. Les pêcheurs du coin nous salueraient gentiment et nous parleraient comme d'habitude, comme s'il était normal qu'un homme se promène toute la journée avec deux enfants qui n'étaient pas les siens. Même le patron du camping nous ferait de grands sourires complices, j'ai compris que j'étais définitivement seul....
Extrait du livre « Il m'aimait de Christophe Tyson »
Christophe Tyson dans ce livre raconte avec une douloureuse nostalgie cette relation avec Didier...Cette descente aux enfer pour moi et un récit érotique pour d'autres (Certains passages le sont si vous fantasmez). Je garde ce livre toujours accessible, toujours à portée de main...Le passage que je viens d'écrire.. Je le connais par coeur...Tous ces mots sont encrés dans ma mémoire...ils sont miens, ils sont ceux que je recevais sur ma MP...et peut être ce de mon Christophe pour qui je garde sa mémoire en frère...Christophe est de ma génération, notre histoire est commune par ses questionnements...sans réponse...C'est lui ensuite qui allait à la rencontre de Didier... « Je ne pouvais pas parler. Je n'y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j'étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l'aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m'étais habitué a lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants. »
Tout comme moi avec ce garçon de vingt quatre ans....C'est moi qui allait le voir dans sa chambre...J'avais besoin d'affection, je me sentais seul, arraché de ma première famille, violé dans la seconde, j'avais fuit dans cet internat...J'avais des copains qui ne me comprenaient pas...Alors j'allais le voir pour qu'il me fasse des cadeaux...il m'offrait ses connaissances en mathématiques...et moi en échange je lui offrais mon corps...et en échange...Il m'offrait son affection dont j'avais tant besoin...Christophe raconte également que l'un de ses copains avait été approché par Didier qu'il avait glissé sa main dans son pantalon et que lui l'avait repoussé en disant « Vire ta main de mon jean ! Vire ta main de mon jean tout de suite espèce de gros dégueulasse ! »Et là Christophe écrit« Je restais seul avec Philippe (son copain). Je l'admirais. Sous son air de garçon banal, il avait une force extraordinaire. Lui, il avait reculer Didier. Moi je ne comprenais pas pourquoi je n'avais jamais dit vire ta main de là, dégueulasse...Ni pourquoi je le ferais jamais.. »« Cette phrase est aussi encrée dans ma mémoire...
Christophe explique également le contexte de l'époque, nous étions dans les années soixante dix...il écrit« Je compris qu'il (Didier) était allé aux Philippines...Je compris surtout qu'il avait des amis qui lui ressemblaient. Je le vis soudain entouré d'un réseau infini d'adultes qui aimaient eux aussi les enfants et qui pouvaient s'offusquer publiquement qu'on diffuse un tel documentaire (Traitant de la pédophilie). Au point de faire une pétition, un procès. (Je me souviens pour ma part d'une émission de télé ou un homme connu, je ne me souviens plus lequel exprimait l'amour pour les enfants publiquement à une heure de grande écoute)..A l'époque, leurs griefs étaient publics et ils semblaient puissants explique t'il « Je vis confusément des dizaines de Didier, des centaines d'hommes dans le monde entier, qui trouvait normal de coucher avec des enfants. Et d'autres se disant que, peut être, ils avaient raison. Que l'amour ne devait pas avoir de barrières. Qu'il devait être libre. Qu'un adulte avec enfant, c'était beau. Je me sentis soudain très seul. Sans personne à qui parler....Les repères s'enfuient, Le monde des adultes est une conspiration de gens déguisés en amis de ma mère, pour que je reste là, indéfiniment entre ses bras. ».J'aurais pus exprimer le même sentiment si Christophe ne l'avait fait avant...Ce passage m'a renvoyé à l'époque ou je l'ai lu dans le bureau de cette pseudo pédopsychiatre...J'avais frappé violemment ma maîtresse parce qu'elle avait posée une main sur mon épaule...Je vivais un moment difficile...C'était peu de temps après mon deuxième viol..Je ne supportais plus que l'on pose la main sur moi..je ne voulais plus que l'on me touche, j'étais hargneux et silencieux, ce chat farouche que j'ai croisé dans la dune...J'avais tous les symptômes facilement repérable aujourd'hui...celui d'un enfant abusé sexuellement...Mais comme le dit Christophe l'auteur c'était dans les moeurs de l'époque....Alors elle ne m'a jamais posée la bonne question. Nous étions seul lui et moi, seul contre tous...Je possède ce livre depuis 2004, je l'ai trouvé dans un coin traînant et poussiéreux dans une solderie de bouquin...Ce livre a été édité en 2004 également. C'est un livre n'ayant pas trop fait la une des ventes..Je l'ai acheté pour un peu moins de cinq euros...Christophe est son prénom il me rappelait mon Christophe..L'idée m'avait traversé à l'époque que c'était un pédophile qui l'avait acheté neuf...puis revendu pour s'en débarrasser et ..Lorsque moi je les repris le vendeur m'a regardé bizarrement...Ce livre à une histoire commune avec moi...Il est réapparu il y'a peu dans les paroles d'un grand écrivais qui se défonce à la coc et à l'alcool..Il disait que l'histoire de Christophe est fascinante, il y voyait une histoire d'amour...sensible touchante....il fallait avoir une pensée philosophique profonde....En quelque sorte que c'était normal ...Il n'accusait pas Didier...Il enviait presque à demi mot...La pédophilie a encore de beaux jours devant elle...
Il est six heures du matin...je me ronge les ongles...Je n'ai cédé ni à l'un ni à l'autre..Vous savez, lorsque j'écris sur mon topic ces choses là c'est parce que je suis sur le forum...Ces idées lancinantes me traversent la tête comme une balle de revolver...alors je l'écris...pour ne pas le faire vraiment....L'idée de disparaître me hante depuis des années déjà je vis avec...Elle vient me torturer au moment ou je me sens seul et abandonné...Elle était très intense le jour ou j'ai ouvert ce topic..elle est un peu moins aujourd'hui...mais j'ai besoin de l'exprimer de temps à autre pour l'exorciser...Je ne suis pas de ces personnes qui écrivent adieu ou s'en est fini....Si je suis venu sur ce forum ce n'est pas pour en finir avec la vie....Au début c'était le cas..C'était mon testament avais je écris...Si j'avais voulu vraiment en finir je ne serais pas venu vers vous...Alors si la prochaine fois vous voyez écrit cette pensée dites vous que cela n'arrivera pas....Je connais le mécanisme...le mien..Pour renoncer à la vie faut devenir détestable pour le peu de personne qui vous entourent ne vous regrettent pas.. Foutre sa vie en l'air dans la dope comme je l'ai fais....ne plus penser à ceux que vous aimez...renoncer à ceux à quoi vous tenez..se dire que le monde entier ne vous aime pas et que vous ne le comprenez plus....ensuite trouver le moyen de vous donner la mort....Saut dans le vide...over dose...pendaison...Se tailler les veines...se demander laquelle de ces méthodes vous fait le moins peur...J'ai tenté l'over dose, le taillage de veine et de nouveau une over dose qui m'a conduit dans le comas...Pour penser à cela il ne faut pas en avoir peur...et c'est cette dernière barrière qui est la plus douloureuse...Comme je l'ai expliqué hier soir a un pseudo qui voulait en finir avec la vie..La peur ! La peur c'est le choc des sentiments venu de notre passé avec ceux d'un futur que l'on pourrait avoir si n'avions pas accompli ce geste...Je vais vous dire quelque chose...ma troisième tentative était une over dose...Un cocktail détonnant...anxiolétiques de toutes sortes et en grande quantité...de dope en cachet une sorte de LSD...j'ai tout avalé et fermé les yeux me disant que c'était fini...Le temps passait..Les premiers vertiges..je sentais mon corps refroidir...Mes sentiments s'entrechoquaient...Je trouvais le temps long et douloureux...les regrets de l'avoir fait était là et bien là...une peur douloureuse à subitement envahit mon esprit...j'ai tenté alors de me lever pour faire sortir ce poison de mon corps mais c'était trop tard...Je n'avais plus de force...je paniquais essayant encore quelques instant accélérant mon coeur aidant ainsi à faire circuler plus vite le poison dans mes veines...J'ai tenté d'appeler à l'aide mais personnes ne m'entendait...mon corps m'abandonner dans une affreuse torture....C'est de cet instant précis dont je ne me souvenais plus....et qui aujourd'hui brûle mes pensées en l'écrivant....
ERIC

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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeLun 19 Sep 2011 - 22:03

je vais tenter de répondre un peu aux questions..

Citation :
Le faisais-tu pour cet homme?
C'est un peu tout cela à la fois....Je ne le faisais pas vraiment pour cet homme...C'est cet homme qui m'a empêché de grandir...alors je ne suis bien qu'avec les enfants...Comme je l'ai déjà écris, je suis fuyant refusant le contact direct avec les gens de ma génération..Je ne serre jamais la main tendue...tout comme cet homme le faisait..Je suis taciturne, peu bavard, je suis apprécié pour ce que je fais et non pour ce que je suis...Tout comme lui...Travailleur, farouche, refusant les conversations compliquées, il ne s'aimait pas...tout comme moi encore aujourd'hui...Il buvait tout comme moi je me défonçais..Il s'est marié et a eu deux enfants et je crois qu'il n'aimait pas sa femme...Le mariage était sans doute une façon de fuir son passé...d'enfant D'ailleurs, il ne l'évoquait jamais ...si une question basée sur ses souvenirs d'enfance lui était posée...il ne répondait pas et devenait même violent...Il semble avoir commencé sa vie à 20 ans lorsqu'il a été incorporé dans l'armée (La guerre d'Algérie...Je n'ose même pas pensé à ce qu'il a dut faire là bas !) Je ne parlais moi aussi jamais de mon enfance jusqu'à aujourd'hui, j'étais plutôt même dans le mensonge...Vous savez ce secret de famille n'en était pas un...Quant à savoir s'il en a été victime ou bourreau...je ne fais que des supposition...J'aurais tendance à dire qu'il a été lui même victime parce que cette description semble me le dire...En tout cas il a été bourreau de moi et peut être d'autres enfants sauf les siens et de cela j'en suis sûr...
Citation :
le faisais-tu pour réparer le mal qu'il faisait?
Je n'en sais trop rien...j'ai découvert cette vocation en HP en m'occupant de deux gamins je me suis simplement que je pouvais faire quelque chose pour eux avant qu'il ne soit trop tard..C'était un garçon détruit saccagé et sans mémoire...L'idée de l'écrire me fait mal....Je crois quand même que c'est l'idée au départ et puis au fil du temps je me suis aperçu que j'aimais vraiment cela...et que l'innocence de ces enfants me soigner...me soulager …
En projetant ta propre enfance sur celle de ces petits?
C'est ce que j'ai évité de toutes mes force ces dernières années, j'en parle dans mon topic...Quelque temps après le décès de cet homme ma vie à basculée, j'ai perdu pied et j'ai commis l'irréparable j'ai giflé un gamin sans aucune raison...Du moins c'est la présence de cet homme qui hantait ma mémoire...je ne sais pas trop comment l'expliquer...

Citation :
En espérant au fond de toi, guérir en guérissant ces petits?
Oui c'est une certitude je dis toujours que ces gosses sont mes antidépresseurs et bien plus que cela....
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMar 20 Sep 2011 - 10:33

Vous savez j'ai un grand vide en moi à présent et toujours autant de questions sans réponses....je dis oui à un moment et non à d'autres....Des sentiments contradictoires....C'est comme si on voulait m'arracher mon enfance en moi...Comme je le dis dans mon topic je voyage entre deux mondes..sans cesse et toujours...c'est étourdissant...Je ne touche plus à la ganja....J'ai une terrible volonté de vouloir rester lucide....pour affronter mon mal....Je retrouve un peu de sommeil...Mais c'est ce vide intérieur dont j'ai peur...

Est que vous pensez que ce vide est quelque chose de bon?
je le ressens comme une mortification de ma conscience mais en même temps comme un avenir insaisissable...Je ressens des sentiments nouveaux....indéfinissables... j'ai écris des postes à l'avance sur mon ordi que je relis j'attends pour les poster...je voudrais être sûr que ces sentiments soit définitifs...Ils définissent une sorte d'abandon de cette enfance...je suis allé hier sur la tombe de cet homme...j'ai déposé une rose....Puis sur celle de Christophe...Vous voyez j'ai fais l'inverse..C'est d'abord à Cristophe que j'aurais dus penser...Cet homme est encore en moi...et je n'arrive pas à m'en défaire
Eric
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 9:05

]i]
Il s'est fait mal en chutant, ses gestes trahissent la peur, je l'écrase encore plus sur le sol, ce n'est pas l'envie qui me manque de le faire. Je tremble, ma respiration s'accélère de manière affolante, je suffoque, deux blouses blanches se précipitent sur moi pour m'immobiliser, je ne résiste pas, je viens de comprendre la gravité de mon geste. Je suis conduit au bureau des infirmiers ou d'autres blouses blanches sont là qui m'attendent. Ce que je redoutais le plus va se reproduire, ils m'ont assis sur une chaise, le plan rouge est déclenché, le chef arrive. S'adressant à l'équipe il leur demande ce qui s'est passé. L'une d'entre elle lui explique ce qu'elle a vu, tout du moins ce qu'elle a cru voir. Ce conard a détruit mes livres mais cela ne compte pas. C'est leurs vérité qui comptent, bien sur le chef a déjà pris sa décision, j'ai commis l'irréparable, il faut que je paie. « allez on y va! », il croit bon de rajouter « reste calme, c'est dans ton intérêt! », je fais profil bas lorsque les blouses blanches m'empoignent les bras. Je suis escorté, nous empruntons le hall de l'unité ou je croise les regards interrogateurs de Pascal et Olivier, au bout du couloir m'attend cette fameuse chambre d'isolement ou bien d'autres comme moi ont croupis. Je suis fermement assis sur le lit, je regarde les sangles de contentions  « si tu te tiens tranquille, nous les utiliserons pas! ». « Est ce que tu vas te tenir tranquille? », je répond d'un petit oui apeuré en hochant la tête, la blouse blanche me tend un gobelet dont le contenu liquide et amer va m'assommer pour quelques heures. Le chef et ses acolytes se retirent un à un, la porte se referme, le son sourd de la serrure raisonne, le bruit des chaussures s'effacent. le silence envahit la cellule. Un lit rivé à même le sol, un dallage froid, un petit lavabo, une petite étagère blanche fixée au mur avec rien dessus, il fait sombre, presque noir, les larmes coulent sur mes joues, le sédatif que j'ai ingurgité commence à faire ses effets, je lutte pour ne pas sombrer. J'essaie d'atteindre la porte en titubant, c'est sans force que j'essaie de l'ouvrir, je la pousse encore et encore, obstinément, je perd tout sens de la réalité, du moins je ne veux pas croire à ce qui m'arrive. Me retrouver ici dans cette cellule, enfermé sans autres jugements, sans que je puisse me défendre, je ne me résous pas à cette idée. J'ai peur, j'essaie de crier comme bien d'autre avant moi l'ont fait, dans l'espoir de sortir d'ici, mais c'est sans illusion, le verdict est tombé, sans appel. Je me vautre sur le matelas et me laisse gagner par le sommeil. A mon réveil, je ne sais plus ou je suis, je suis perdu, J'ai la tète lourde, je me traîne à même le sol pour rejoindre un coin du mur de ma cellule, mes jambes sont incapables de me porter, il semble faire nuit dehors. Je me recroqueville en remontant mes genoux, je ne sais pour qu'elle raison, je pousse le mur espérant qu'il s'écroule. Les lumières du couloir ce sont allumées, le bruit de voix se fait lointain, je reconnais parmi elle, celle du capo chef, le cliquetis du trousseau de clefs, s'éloigne pour de nouveau se rapprocher, puis plus rien. La petite trappe de la porte s'ouvre sur deux yeux qui m'observent, puis se referme. Le cliquetis s'éloigne, la lumière s'éteint. Le sommeil m'emporte de nouveau, je n'ai pas la force de retourner sur le matelas. Le sommeil, c'est tout ce qu'il me reste, il efface ma peur, cette angoisse de mes idées macabres qui me harcèlent. Tout à l'heure, les blouses blanches m'ont apporté le repas, elles m'ont dit que le chef allait venir mais pas tout de suite. C'est ce qu'elles me disent toujours mais je sais au fond de moi même qu'il ne viendra pas aujourd'hui, ni demain, elles s'imaginent peut être que je vais les croire, les drogues qu'elles me donnent agissent comme une camisole qui me plonge dans la confusion, une désorientation qui m'angoisse. Je n'avale rien, je n'en ai plus la force, ma salive coule le long de mes lèvres et glissent sur mon menton..Je n'ai rien pour l'essuyer, l'éponger alors elle tombe sur mes baskets sans lacet, elles ont pris soin de les enlever. Je suis affublé d'un pyjamas réglementaire dont le pantalon est tenu par un élastique, le cordon est proscrit. J'ai parfois envie de griller une cigarette mais je n'ai pas envie de leur demander l'autorisation. Elles me font sortir de temps à autres pour aller prendre ma douche ou bien pour aller faire quelques pas dans le couloir. Je ne vais pas plus loin que le bout de ce couloir, je ne sais pour quelle raison, l'envie de regagner ma cellule est plus forte. Je passe le plus clair de mon temps dans un demi comas recroquevillé dans un des coins des murs, le poussant encore et encore avec mon dos, je nourris mon angoisse, elle grandit, grandit, se nourrissant d'elle même, comme les puissances mathématiques. Deux puissance deux, puissances deux...Ma douleur morale est bien plus intense que ce passé qui ressurgit, et toujours ce sentiment de culpabilité qui me hante. Casimir sur l'île aux enfants était ma vérité je crois, il n'y avait que lui qui aurait put faire quelque chose pour me sauver. Des mois que je traîne dans cet asile, que je croupis...Payant ma faute. Il paraît que j'ai été ramassé dans la ville à moitié délirant et défoncé, que je tenais des propos incohérents. J'étais irrationnel, mais qu'est ce qui est rationnel dans ma tête lorsque il se considère comme un enfant à part, pas comme les autres, un enfant plongé malgré lui dans la stigmatisation d'être un bâtard et le lourd silence de son secret, plongé dans quelque chose qui le dépasse.(Je dis il ? Pourtant je ne ne me dope pas!) J'ai été conduit quelque part ou ils m'ont enfermé puis conduit ici. Tous ces souvenirs restent confus Je n'ai pas prononcé un mot depuis qu'ils m'ont embarqué et c'est je crois que c'est ce jour là que je me suis replié sur moi même, comme une tortue qui rentre la tête dans sa carapace. Je ne sais pas trop en fait, mais je suis sûr, que quelque chose s'est brisée dans ma tête. Tout cela vivait en moi, mon passé n'a jamais était aussi vif, à fleur de peau dans cette cellule, je payait ici le prix de mon silence, le prix de cette enfance. c'est ce qui me hantait lorsque la porte se refermait. Un jour le chef est venu me voir, il attendait de ma part une confession qui n'ai jamais venu, il voulait certainement que j'éprouve un sentiment de culpabilité sur ce qui s'est passé dans la haut dans la chambre ? Ou bien voulait il que je lui parle de mon enfance ? je n'en sais rien au juste, la seule chose dont j'avais la certitude à cet instant précis c'est que je voulais disparaître. J'ai pris encore quelques repas seul et parfois accompagné par une blouse blanche, c'était souvent le petit nouveau qui est arrivé dans l'unité. Il tentait à cette occasion de lier un semblant de dialogue. J'ai compris que le chef me l'avait envoyé espérant peut être que je me confie à lui. La porte s'ouvre, je suis autorisé à rejoindre les autres pour prendre le petit déjeuner. « C'est fini! » c'est ce que me dit la blouse blanche qui m'accompagne au réfectoire. Je ne sais pas combien de temps je suis resté emprisonné dans cette cellule, une semaine? Deux semaines? Plus? Je n'en sais rien mais une chose est sûre, j'ai goutté bien malgré moi à l'écrasante autorité des blouses blanches. Cette mortification imposée dans cette cellule sombre, les doses massives de drogues, cette solitude, a intensifié en moi mes névroses et renforcé mes désirs de suicide. Je crois que c'était la deuxième fois que je goûtais bien malgré moi au joie de l'enfermement, de l'isolement. En plus d'avoir était isolé de la vie, écarté du champ social parce que marginal, ils m'avaient isolé des autres marginaux qu'étaient mes compagnons d'infortune. Marginal dans la société donc doublement marginal !
J'étais noyé dans un chaos existentiel dont ils pensaient que je ne reviendrais pas. J'étais donc quelqu'un pour qui, ils pouvaient faire beaucoup de choses ; j'étais un être fragile et vulnérable placé dans une dépendance complète vis-à vis du système. Je leur consacrais le pouvoir et la domination de la raison sur ma folie et leur donné bien malgré moi une légitimité. Vous savez j'ai été arrêté pour divagation sur la voie public..et placé en hospitalisation d'office..Un peu l'équivalent de l'incarcération sauf qu'ici c'était une prison médicalisée. Ce qui voulait dire que je ne maîtrisait plus mon destin, une simple signature du préfet au bas du document a suffit. pour me priver de ma liberté.
Eric






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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 14:23

Journée de malheur aujourd'hui.... Déjà un an qu'il est parti. Je ne pourrai pas passer au travers de cette journée... C'est trop pénible.... Ce matin en me levant il était encore vivant. On pouvait encore rire ensemble. Et ce soir je vais m'endormir seule. Parce qu'il aura trouver son repos éternel. Ça fait mal. Beaucoup trop mal. J'ai très envie de tout abandonner maintenant. Ça semble tellement facile... Le rejoindre comme ça.

C'est trop dur.

Non Claudia ton oOncle ne le veux pas et puis je suis là si tu veux...

C'est trop pénible. Dans deux heures, il ne sera plus. Et je ne pourrai pas le supporter de nouveau. C'est trop dur. Je saigne. C'est maintenant la fin. Je la sens. Je vais pouvoir le voir de nouveau. C'est magique.

Partir plus loin
De tout et de rien
Partir plus loin
De tout mes chagrins.

Il est temps que le rideaux se ferme et qu'on mette fin au spectacle.

Mon raiseau internet était en panne je le crois pas...Tu es encore là Claudia ne fait pas ça!!!! Souviens toi de ce que tu m'as écrit!

Claudia tu es là répond moi...je ne t'en veux pas tu sais...dis moi quelque chose...

C'est le titre de notre MP Ce n'est pas fini..alors non ce n'est pas fini...dis moi ce qui s'est passé Claudia...Je sais que tu viens de passer un cap extrêmement douloureux..et je comprends ce que tu m'a écris...Je suis rassuré que tu ne les pas fait...Je vais être obligé de m'absenter d'un moment à l'autre dis moi que tu va bien...

Allez répond moi ne me laisse pas seul...J'écris sur mon topic je suis affolé..ne me laisse pas!!!!
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 14:33

Dis moi quelque chose...ne me fais pas ça...Je vais pas tenir si tu n'es plus là répond moi!!!
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMer 21 Sep 2011 - 14:37

Trop de bruit avais je écris trop de bruit pour être entendu...pour que nos souffrances ne soient pas entendues...mais moi je les entends allez parle moi...reviens illuminer ma MP je t'en prie!! Ne ma laisse pas seul je ne le supporterais pas....
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 13:07

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Quelque chose s'est passée ce soir, je vais écrire le mot fin au terme de ce poste. je ne vais plus inscrire des points de suspension entre chaque phrase, je sais ce que je vais écrire et ce sera définitif. Ma couleur bleue et aussi de retour, mon bleu du ciel, celui que j'ai toujours voulu voir. J'ai plongé dans l'enfer de mon enfance et de mon adolescence, dans l'enfer de la dope dans laquelle j'ai faillis de nouveaux sombrer. Est ce que cet homme est mon agresseur OUI ! Est ce que cette femme était complice OUI ! Suis je responsable du suicide de Christophe, j'en douterais toujours ! Mais maintenant je vivrais grâce à lui. Cet homme m'a transformé en sa chose en une bête curieuse, c'est une certitude ! J'ai vécu sous sa patte toute ma vie attendant un pardon de sa part qui n'est jamais venu. Il est décédé le 29 Juin 2011 et depuis ce jour il me détruisait de nouveau ! Il était là présent dans mon âme, me hantant chaque nuit, nuit ou j'ai commencé mon topic. Je pleure mais là mais larmes n'ont pas de douleur, c'est inexplicable et pourtant je suis pas mal pour trouver les mots. J'ai dis que je transformé certains vagues souvenirs en explication tangible en celle qui me convenait. Alors j'ai écris, écris sans réfléchir sans penser prenant les mots comme ils me venaient pour noircir ma feuille. J'attendais que quelques chose se passent. J'attendais des réponses de votre part mais comme je l'ai écris comment comprendre ces dire alors que je ne les comprenais pas moi même ? Je pensais que vous alliez me poser des questions pour m'aider ce qui fût fait mais, les réponses n'avaient que du sentiments pour cet homme, tentant de le défendre. J'ai même douter et eu de la suspicion sur la nature de certaines questions et de celui qui les poser. Là encore une vérité s'imposait mais comme d'habitude, je refusais de la voir. Je suis farouche c'est dans ma nature, il m'a fallut survivre tout ce temps alors cela n'a pas fait de moi quelqu'un de fréquentable. On m'apprécie pour ce que je fais et non pour ce que je suis mais maintenant, je vais faire en sorte de changer ce comportement. Cela sera difficile, j'ai des réflexes qui sont tenaces. Vous savez je suis devenu malgré moi cet homme, il a lui aussi une histoire intime avec la pédophilie laquelle je ne sais pas et ne le serais jamais parce que je n'irais pas voir son frère et ne lui écrirais pas non plus. Je n'ai pas envie de souffrir d'avantage. A trop jouer avec la mort elle finit par arriver et je sais de quoi je parle. Depuis le début, j'avais ses réponses en moi mais refusé de les accepter comme des évidences. Une confrontation avec la morale et mon vécu comme il m'a été si justement dit. J'ai été effrayé, horrifié par les images pédophiles que l'écran de mon ordinateur et avait une nostalgie douloureuse des actes sexuels avec cet homme. J'ai même parlé d'amour fait à un enfant comme si il était un adulte. Tien j'ai écris il ! J'ai pas de ganja juré !! Je veux dissocier cet enfant de ma propre histoire c'est bon signe ou pas ? Donc il m'a fait l'amour comme si j'étais un adulte après tout cette histoire m'appartient et elle est à personne d'autre, je m'efforçais tout ce temps d'écrire les mots exacts, vous savez lorsque je cherchais les mots justes qui s'appelait un viol pure et simple ! L'histoire des chatouilles que nous n'aimons pas et qui finissent par nous faire rire comme citer dans une des questions de mon topic. J'assemble les réponses que vous m'avez envoyé d'une façon limpide, le pan noir de mon enfance est entrain de se fissurer, de s'écrouler, de tomber en poussière. Pourvu que cela ne me fasse pas resurgir l'histoire de mon abandon ! Par contre une chose est sûr, j'ai reproduis ces actes sur d'autres enfants de mon âge mais ce qui me rassure ce sont mes pulsions qui ont finalement évolué en grandissant. J'ai eu une aventure avec ce pion bien plus âgé que moi. C'est moi qui l'ai provoqué, mais aussi il me désirait. C'était à lui de me repousser et non à moi, j'étais à la recherche permanente d'une affection et elle était sexuelle. C'est ce homme qui me l'avait induite en moi parce que c'est comme cela qu'il aimait les enfants. Je l'avais provoqué dans le verger mais de manière inconsciente, parce que ce n'était que de cette manière que j'existais à ces yeux, j'étais bandant pour ce pervers et rien de plus, désolé mais là je n'ai pas pus me retenir. On avait écris en rouge vif que je n'étais qu'un gosse, je lui avais répondu que cela s'agressait, ce n'était pas la couleur c'était la vérité que je refusais de voir. Je l'avais écris moi même sans m'en apercevoir. Et cette personne me dis que c'est bel est bien cette phrase qui est la clef, je ne sais pas si c'est comme cela qu'elle s'est exprimée mais l'idée est la même. Une vérité aveuglante teintée de rouge que j'avais écris « Je n'étais qu'un gosse ! ». C'est cela la vérité ! Pourquoi porterais je cette culpabilité ?

Citation :
Je rejoins mon idée du "spectre" qui plane au-dessus de toi, cette peur de devenir comme lui.
Ce que tu as vécu t'a traumatisé, c'est pour cela que tu y penses tout le temps.
Contrairement à ce que tu crois, ce n'est pas parce que tu y penses que tu vas le devenir, c'est plutôt parce que tu souffres de cela que tu y penses.

C'est effectivement quand je vais arrêter de souffrir que je ne vais plus y penser. J'en suis sûr. Vous savez cela fait quelques années que je travail au prêt d'enfant et je n'ai jamais eu de pulsions c'est bien le contraire. Bien sûr j'ai du mal à avoir un contact réellement physiques avec eux à cause de ce que cet homme m'a fait. Effectivement cette pensée me hante. J'espère qu'avec le temps cette douleur s'apaisera, je voudrais tellement les prendre par la main sans avoir peur !
Citation :
Je te demande, quel est ton but, ce que tu recherches parmi tout ça? est-ce de pouvoir changer ton passé? est-ce de pouvoir mieux vivre dans le présent en n'ayant plus à être dérangé par ton passé?

Je recherche un apaisement un simple apaisement de ce passé, je sais que je ne pourrais pas le changer. Je veux être moi et non plus moi à travers lui je sais que maintenant cela viendra, les choses reviendront dans un certain ordre comme je le dis toujours.

Citation :
Je suis depuis une dizaine d'années un vrai rat de bibliothèque dévorant toutes sortes d'ouvrage pédagogique de tout courant de pensée...Mon appartement ne contient que des livres...Et des mémos. Je recherche de manière compulsive des éléments de compréhension pour aider les enfants... Je n'ai pas de télévision...Disons qu'il y en a une mais elle est couverte de livres de toutes sorte... et ainsi aider l'enfant qui vit en toi?
Oui cela en fait parti aussi. Je veux savoir ce qu'est l'évolution naturelle d'un enfant lorsqu'il n'est pas perverti. Apprendre et comprendre, n'est ce pas merveilleux comme me le dis toujours mon père spiritueL En fait sans le savoir tous ces livres qui m'entourent alimentent mon mal. Je vais tout garder mai les lire différemment, me tourner vers l'avenir en quelque sorte.
D'après moi, ce paradoxe tient compte du fait que tu possède une morale, et que cette morale vient se "cogner" avec ton expérience personnelle ainsi que tes ressentis personnels.
Citation :
La morale c'est en quelque sorte: l'ensemble des règles d'action et des valeurs qui fonctionnent comme norme dans une société (source wikipédia) ... pouvoir faire la différence entre ce qui est "bien" ou "mal"
.
Effectivement je suis d'accord...tu sais je m'intéresse beaucoup à la pédophilie...Qu'est ce qu'elle est par rapport à notre société à notre culture...En gros elle est bannie de notre société occidentale et puis elle semble plus tolérée... dans d'autres civilisations...Nous pourrions en discuter longtemps...Je vais te donner un exemple anthropologique...J'ai lu sur un bouquin mais je ne me souviens plus lequel qu'une tribu africaine entretenait la pédophilie comme un rite de passage de l'enfance vers l'âge adulte Lors d'une cérémonie...Les enfants pré-pubères lors de cette cérémonie faites de danses et de chants invoquant les dieux sont invités à entrer dans une case pour rejoindre leur père réceptif. Et font une fellation les pères rependent leur semence dans la bouche de ses enfants... c'est difficile là... Ils perpétuent ainsi leur longues lignées de chasseurs vif et rusés. L'enfant va devenir un homme et perpétuer ainsi la croyance des anciens. Ce que nous appelons nous actes pédophiles dans notre société devient chez eux rite traditionnel. Il ne seront par contre jamais abusés sexuellement si le cas se produit alors les sages décident comment punir le coupable. Soit il est banni de la tribu soit ils le tuent. Les deux reviennent au même puisque être banni veux dire mourir en peu de temps. La nature s'en chargera. Si j'avais subi ce rite dans cette tribu j'y aurais été préparé et donc je l'aurais accepté comme croyance. Bien sûr ce rites disparaît petit petit par l'oeuvre de la religion catholique et de la société moderne qui a englobée ces tribus en leurs sein. Je ne défend pas ici la pédophilie que ce soit clair ! C'est juste une réponse apportée... Donc effectivement ma conscience morale s'entrechoquent avec mes affects...
Voilà pour les questions essentielles, bien sûr d'autres restent encore sans réponse, j'avais dans un poste précédent tentait de répondre mais elles me paraissent encore vagues, je ne vais finalement pas y répondre. Je le ferais un jour mais ce soir je n'ai pas envie. Je viens de franchir un cap parce que ce soir au delà des mots, j'ai vu et parler à des gens qui ce sont libérés aussi. J'avais hurlé ce mal et il semble qui il y'a eu des échos, j'ai été entendu je crois. J'étais ce petit Poussé éparpillant ses petits cailloux contenant sa vie au quatre coins de ce forum mais ils ne faisaient pas de bruit alors je les ai ramassé pour les jeter ensemble pour qu'ils fassent vibrer ce monde de silence et modestement je crois que cela marche un peu finalement. Lorsque je me suis inscrit sur le forum, ce n'était pas dans ce but là, cependant quelque chose me pousser à le faire, je manquait de confiance, j'étais farouche avec certains dès qu'ils s'approchaient trop prêt de moi, je commençais à douter. Au fil du temps, je perdais pied, mon compte à rebours infernal s'était enclenché, m'entraînant vers une fin inéluctable et puis il y avait ma MP que je détestais, et je n'étais pas le seul. Mais c'est de cette MP qu'est venu la lumière étincelante de ma vie, des messages de soutien, encore et encore, je ne les comprenais pas, et puis je pensais à un ami intime, il se reconnaîtra, je lui dédit ce passage, il ne m'en voudra pas. C'est un homme touchant avec qui je discute beaucoup, son enfance est elle aussi épouvantable, ce sont des histoires différentes mais ce sont les mêmes mots, je lui ai dis que je ne lâcherais pas sa main et puis, je ne trouve pas les mots excusez moi, ses derniers postes ont été une révélation de son enfance, il ne m'en parlait qu'a travers sa maladie que l'on appelle vulgairement la dépression, son mal était lui aussi masqué, ce qu'il m'a dit sur son enfance dans ces tout derniers postes était une vérité sans concession tout comme la mienne ! Et puis quelqu'un d'autre m'a soutenu en me disant toujours qu'elle ne savait pas si elle pouvait m'aider, vous savez ces sur ma MP que tout s'est passé, j'ai tellement de chose à dire à écrire, des pensées plus fulgurantes les unes que les autres, je vais arrêter là sinon je vais explosé la mémoire de ce forum. Je voudrais dire à ces personnes qui se reconnaîtront que vous m'avait sorti des griffes de cet homme, je vous en serait infiniment reconnaissant. Je vous avais également parlé de cet homme au visage de père Noël, de mon père spirituel de celui j'aurais toujours voulu avoir, un homme merveilleux qui m'a donné sa foie et sa culture des mots « comprendre et apprendre n'est ce pas merveilleux ? », me dit il sans cesse. Il est devenu ces derniers jours mon ange gardien. J'avais signé lorsque j'étais gosse un pacte de silence envers mon agresseur. Avec cet homme je viens de signer un pacte de la parole, il est celui en qui j'ai remis mon âme d'enfant. Avec lui je vais apprendre à vivre et non plus à survivre ! Il a encaissé de ma part les coups et les griffures de ce chat effarouché que je suis ( que je le suis encore que j'ai faites à mon agresseur, ma violence d'enfant a resurgit, rejaillit sur cet homme, je les haïs détesté employant des mots durs à son encontre comme je l'ai toujours fait parce que c'est un adulte ! Malgré cela, il est venu chaque jour, Il me disait « Je ne te lâcherais pas la main ! », vous savez il a beaucoup pris sur lui, beaucoup comme rarement nous pourrions le supporter. Un fil de soie nous unis à présent Clair de lune et ce fil est solide très solide! Vous savez je suis un enfant qui n'a jamais voulu grandir et je crois que je ne grandirais jamais...Parce que simplement j'ai un coeur d'enfant un coeur de cristal que je peux enfin entendre. Je ne vais pas laisser cet enfant s'envoler non, Christophe va sortir simplement de sa cage de métal et venir en moi, pour qu'il puisse se réchauffer tout prêt de mon coeur qui battra pour lui. Je veux rester un enfant, mais un enfant libre, enfin libre...Merci à tous d'avoir eu le courage de m'aider malgré vos propres tourments que je lis ici et là sur ce forum...Je vais maintenant revenir doucement mais sûrement vers vous, pour en mon tour vous aider...doucement comme je le fais toujours. Finalement je ne vais écrire le mot fin j'ai encore des choses à ecrire.
.Eric
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 22:15

Je ne sais pas ce que j'ai fait, en ouvrant ce topic, je ne savais pas que mon mal allait envahir ce forum. Vous savez je ne dors plus depuis hier soir, je ne retrouve pas le sommeil ce petit sommeil de quatre heures par jour. J'ai voulu imposer ma vision de ce mal et je crois que j'ai fais ce qui avait à faire pour moi d'une manière égoïste. Cette histoire n'était plus la mienne, mais celle du mal qu'est la pédophilie, cette nuit, j'ai senti ce mal se déchaîner en moi se répandre comme un ouragan emportant avec moi des personnes qui tentaient de m'aider. J'ai le sentiment profond maintenant d'avoir fait certains d'entre vous des otages de mon mal. Je délirais tout en étant conscient, lucide. Étrange sensation de vide de néant, me tenant à l'équilibre et poussant dans le vide ceux qui voulaient m'aider. La vision morbide de ma vie a renvoyer certains d'entre vous dans leurs propres tourments. Ma vie est tellement torturée que je n'ai fais que torturer vos sentiments. Je suis la vision de ce que vous ne voulez pas devenir je crois. Vous êtes nombreux à me lire et peu à réagir, j'ai avancé seul faisant grandir cette vision morbide de la pédophilie, bien plus que moi même je ne pouvais la comprendre! Je ne sais pas si j'ai fait le bien en tout cas je le pense maintenant. j'ai fais le bien en faisant le bien en moi et en soulageant certains d'entre vous de ce fardeau. Mais je sais qui je suis, un enfant haineux comme ma signature l'indique. Toute ma vie a été liée à la pédophilie et au suicide. Je suis un mélange de ces deux vies, une bête curieuse comme j'aime à le dire. j'ai envoyé une MP à une personne aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'elle comprendra la teneur de mes mots. Elle m'a dit que tout cela n'était que virtuel. j'ai compris ici que mon message n'avait pas été entendu de la manière dont je voulais qui le soit. Ce que j'ai écris tous ces jours est le reflet de mon enfance douloureuse ce n'est pas du virtuel. Comme je l'ai dis dans ma présentation je ne suis pas quelqu'un qui fais semblant et ceux qui s'entretenait avec moi sur ma MP aussi ne jouer pas un rôle virtuel. Trop de bruit pour être entendu ai je écris? C'est une réalité. les mots sont déformés, transformés pour ne pas devenir ce qu'ils sont réellement. Pourquoi je changerais des mots et des tournures de phrases qui appartiennent uniquement à mon histoire? Vous-vous extasiez sur mes pseudos poèmes qui n'étaient en fait qu'une vision froide et morbide de ma vie. Vous savez des personnes ce sont confiées sur ma MP et pas sur le forum. nous avons pour habitude de dire ici que nous ne jugeons pas et c'est vrai. Mais aussi nous ne réagissons pas ou peu sur le forum lorsqu'il est évoqué des sujets aussi sensible. bien sûr vous me direz que la pédophilie n'est pas le centre des malheurs de ce monde. Mais, imaginez un instant que les trois milles et quelques victimes du World trade center n'étaient que des enfants innocents victimes de la pédophilie, en quelques minutes , ils disparaissent sous un amas de pierre et de poussières brûlantes, sous les caméras du monde, que diriez vous? C'est pourtant de cela qui s'agit cela se passe chaque jours dans tous les coins de la planète. J'ai aidé quelqu'un cette nuit et je n'ai rien pus faire parce que j'étais seul, elle est parti rejoindre ses rêves. Elles étaient là avec moi depuis le début, je vous laisse deviner ce dont quoi elle souffrait le plus ? Vous pourriez dire pourquoi elle n'en a pas parlé? Elle n'a pas eu le courage de le faire parce que c'est ce bruit assourdissant des formes de préjuges existant qui exige de nous le silence. la honte, la culpabilité règne en maître dans nos petites âmes. la peur de pas être cru tellement la vérité est acide.
Nous avons évolué elle est moi dans un monde de silence assourdi par les bruits. Je lui ai fait la promesse de vivre, oui vivre pour « Je serais ton messager de la vie celle que tu méritais toi aussi d'avoir...Adieu ma lumière... ». .Nous-nous sommes tenues la main espérant l'un et l'autre trouver la lumière. Je pensais pouvoir la sauver comme elle me sauvait moi mais..J'ai lâché sa main pour ne plus qu''elle souffre car c'était une souffrance bien plus immense que cette torture déjà existante en elle...Je ne sais pas si vous comprendrez la profondeur de ces mots en tout cas moi je les comprends. Je ne sais pas si vous comprendrez ce geste que j'ai fais mais j'ai respectais sa volonté d'en finir avec la vie et ne me dites pas non ce n'est que virtuel, vous me feriez du mal...laissez moi croire qu'elle est en paix maintenant prêt de celui qu'elle aime le plus là haut, cet homme dont elle m'a fait partagé la passion pour la musique....et moi je garderai c'est écrits, la sagesse de ces mots parce que que ces mots là pour moi ne sont pas virtuels. Je teinte mes mots de sa couleur préférée...Elle aimait cette couleur....

ERIC


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Raul



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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 22:32

Bonsoir Norset,

J'ai reçu ton message privé, et j'ai passé un bon bout de temps à te lire.

Après, j'ai commencé une réflexion, pour voir en quoi et surtout comment je pourrais t'aider.

Autant, je te comprends à travers tes écrits, autant je me dis qu'il s'agit d'un défi haut comme une montagne.

Pour aller plus loin, il va falloir passer un contrat très clair entre nous :

Définir un objectif possible et réaliste, même si élevé pour toi.
Définir le processus, pour passer de ton état actuel, à ton état désiré
Définir les contraintes et la discipline mentale, dont tu auras à faire preuve.


Entre autre : ouvrir un sujet et un seul (le dernier sur ce forum) qui pourrait s'intituler : Ma sortie de l'enfer, comment j'ai réussi.
Cesser totalement d'intervenir dans les problématiques des autres ici, sauf ceux que tu connais bien et qui sont d'accord (vraiment d'accord). Tu es sensible et intelligent, mais pas toujours judicieux, notamment quand tu réponds à des jeunes qui n'ont que des petits soucis d'adolescent et n'ont aucun besoin d'être noyés par des problèmes complexes ou psychiatriques. Bref, tu comprends, je pense.
Autre chose, ton besoin d'évacuer ta souffrance te fais écrire des quantités énormes de texte. Personne ne peut raisonnablement tout lire, ce qui reviendrait à se consacrer, corps et âme à plein temps... Même si c'est émouvant, c'est répétitif.
Dernier point, si j'ai bien compris, tu es pour l'instant en psychiatrie, par décision autoritaire, préfectorale, je crois. Que l'institution ai tort ou raison, il faudra faire avec et agir de manière judicieuse, si tu espères en sortir.

Donc, beaucoup de travail et d'effort pour toi. Un défi pour moi, qui sera limité par un temps libre pas extensible.

Réfléchis bien à tous cela, prends des notes synthétiques sur un carnet et donnes moi une réponse pour lundi.

C'est ma façon de t'aimer, de t'aider.

Très humainement à toi.


Raul
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 22:51

Merci raul mais sache que je ne suis plus en HO depuis 2003 c'est du passé, j'ai un travail et une vie quand même normal. j'ai céssé tout suivi psychiatrique depuis 2005 ainsi que tout médoc..de cela c'est du passé...
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Raul



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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 23:12

Difficile de s'y retrouver, donc merci pour les précisions. Nous reviendrons sur les zones d'ombre pour moi, en temps utile.

Laissons donc le passé et revenons au présent ! Et à ton futur !

Si tu peux t'exprimer (sobrement) sur les autres points que j'ai évoqué plus haut.

Tu m'as fait une demande en message privée, donc je m'implique.

Dans l'attente de te lire.
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 23:20

Citation :
Entre autre : ouvrir un sujet et un seul (le dernier sur ce forum) qui pourrait s'intituler : Ma sortie de l'enfer, comment j'ai réussi.
Cesser totalement d'intervenir dans les problématiques des autres ici, sauf ceux que tu connais bien et qui sont d'accord (vraiment d'accord). Tu es sensible et intelligent, mais pas toujours judicieux, notamment quand tu réponds à des jeunes qui n'ont que des petits soucis d'adolescent et n'ont aucun besoin d'être noyés par des problèmes complexes ou psychiatriques. Bref, tu comprends, je pense.
Aut

Je voulais savoir ce que tu pensais de moi en fait et je vois que tu n'as rien compris sur moi...Je travaille dans le monde de l'enfance et des ados..Ce que tu vois sur la vitrine qui est le forum n'est que la vitrine! Ensuite tout se passe sur MP je ne vais pas te faire de détails...Mais crois moi que beaucoup ont retrouvé une certaine joie de vivre pour preuve il ne viennent plus ici. Les enfants sont ma vie quoi que tu penses par contre le dépositaires du savoir en citant freud lacan que tu es ne semble savoir ce qu'es la sensibilité d'un enfant, ce dépositaire ne cesse de faire de lui un adulte qui n'est pas encore! nous n'entrerons pas toi et moi dans un combat de courant idéologique, Mais les propos que tu viens de me le faire sont dénués d'humanisme contrairement à ce que tu crois, tes caractères gras ne font qu'affirmais d'un certain égaux sur dimensionné...Tu dis que je suis très intelligent en effet je le suis mais mois je possède ce que l'on appelle de l'empathie, la compréhension ce qui me semble être une force alors que toi tu le vois comme une faiblesse. Pourquoi as tu quitter ton ancien métiers d'accueil de nuit et qui faisait tu?
Citation :
Donc, beaucoup de travail et d'effort pour toi. Un défi pour moi, qui sera limité par un temps libre pas extensible.
Citation :
Cesser totalement d'intervenir dans les problématiques des autres ici, sauf ceux que tu connais bien et qui sont d'accord (vraiment d'accord). Tu es sensible et intelligent, mais pas toujours judicieux, notamment quand tu réponds à des jeunes qui n'ont que des petits soucis d'adolescent et n'ont aucun besoin d'être noyés par des problèmes complexes ou psychiatriques.
Citation :
Très humainement à toi.
[quote]

C'est la conclusion la plus incroyable que j'ai lu de toute ma vie!

[justify]Si tu peux t'exprimer (sobrement) sur les autres points que j'ai évoqué plus haut.
Je rajoute cette citation sobrement pourquoi mes mots ne te conviennent pas?
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Raul



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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 23:41

Norset,

Nous sommes arrivés à la conclusion de notre échange.

Bonne continuation à toi.

Raul
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 22 Sep 2011 - 23:44

OK mais sache que je te surveille dans la rubrique ados parce que tu me sembles intolérant!!!!
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeSam 24 Sep 2011 - 15:42

[justify]Voilà je vais faire court aujourd'hui je vais quitter cette ombre froide pour gagner la lumière. Sortir de cette rubrique pour y revenir sans doute mais pour aider ces personnes dans la détresse. J'ai encore du chemin à faire pour retrouver un équilibre de vie mais l'essentiel est fait, je l'ai fait dans cette rubrique. J'y es rencontré ma petite lumière verte de l'autre coté de la planète celle qui a mis depuis peu cette petite fleur sur son avatar. Nous avons tous les deux voyagé dans ce monde de silence et je crois pouvoir dire que nous en sommes tous les deux revenus. Chacun aidant l'autre trouvant la force de résister à chacun de nos petits messages. Notre titre de MP était rien est fini nous-nous sommes accroché à cette idée et nous avons combattu ensemble pour arrêter cet engrenage infernal. Elle restera pour toujours ma petite lumière d'espoir me disant que si elle a réussis et si j'ai réussis à sortir de ce néant, d'autres pourront le faire ici dans cette rubrique qui a ces raisons d'exister. J'utiliserais ce messages qu'elle m'avait fait parvenir, ce message qui est à mon sens le plus important de tout mon récit.
ERIC

FIN
[/justify]
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeJeu 26 Jan 2012 - 16:05

...
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeLun 27 Fév 2012 - 20:38

Et enfin celuici...
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Clauemauve

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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMar 28 Fév 2012 - 0:47

Que se passe-t-il?

Je suis incapable de t'envoyer un MP!
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMar 28 Fév 2012 - 10:23

Je veux juste effacer mes anciens topics ici pour définitivement tourner la page.
J'espère que cela va être fait
Je vais bien t'inquiète pas.
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Clauemauve

Clauemauve

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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitimeMar 28 Fév 2012 - 15:07

Et comment puis-je te parler?
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MessageSujet: Re: infernal compte à rebours    infernal compte à rebours  - Page 5 Icon_minitime

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