je vais essayer de parler de mon enfance. Je ne me souviens pas trop de ma période petite enfance a part quelques brides par ci par la.

Mes souvenirs commencent surtout a l'age de 10ans. La ou le début du calvaire commence réellement. Je suis une petite fille timide. Partout ou l'on va on ne m'entends pas. J'ai peur de tout le monde et donc ne fait confiance qu'en mes proches. Je ne parle jamais. Ni de mes soucis a l'école ni de ce que je pense ou ressent. Ma mère essaye de nous éduquer mon frère mes deux sœurs et moi même. Elle essaie de refaire sa vie et on vois beaucoup d'homme venir a la maison. Certaines de ses relations dureront. Moi je suis en ce2. A l'école je n'ai pas beaucoup d'amis. Je me met en retrait. Je n'aime pas comment parlent les autres les jeux qu'ils font. Je suis différente de tous et je n'entre pas dans leur critère pour faire partie de leur bande de copain. Alors je passe mes récrées seule ou avec ma sœur. Je n'ai pas de mauvais résultat mais ne sont pas très bon non plus.

Ma mère est tout le temps énerver. Quand on rentre a la maison elle crie tout le temps. J'ai pas le temps de faire mes devoirs car je suis obligé de l'aider. Le ménage, préparer a manger, mettre la table, débarrasser, faire la vaisselle. Le soir je dois allé me coucher très tôt a 19h30 max. Je ne regarde la télé que peu le week-end et encore quand on est pas de sortie chez mes grands parents.

La bas c'est pire qu'a la maison. Mon grand père m'insulte tout le temps. Alors je reste dehors je veux jouer avec mes cousins et mon frère mais je suis une fille alors j'ai pas le droit. Du coup avec ma sœur on c'est fait une petite maison avec des vieux objets que mes grand-parents n'utilisent plus.

Mais je n'aime pas jouer avec ma sœur. Elle raconte tous ce qu'on lui dis.

Quand j'essaie de tenir tête a ma mère je me prend une tempe. Ma sœur fait une bêtise c'est de ma faute alors je me fait encore frapper. Mes journées se résument a sa. Prendre des coups et jouer les cendrillons pour ma mère.

Arrivé au collège je commence a me faire quelques amies. J'ai même ma première histoire d'amour. Même si cela s'arrêter a parler et se donné la main au moins on était bien. On est resté deux années ensemble. Puis mes amies ont commencer a me faire des histoires.

Le jour de la rentré en 5e je me suis même battue car a cause d'elle mon copain et moi avons faillit ne plus nous revoir.

Bref la routine. Collège, a peine rentré les taches ménagères. Je suis tomber malade en 6e. J'ai attrapé la scarlatine maladie rare. Un mois de cauchemard éveillé et me prendre des baffes en guise de réveil.

Arriver en 4e je me retrouve dans un lycée technique car pour ma mère je me dois de savoir m'occuper d'enfants, géré la maison. Être une vrai femme. Mais j'ai même pas le droit de choisir mes vêtements. Je me promène avec des vieux truc trouver sur les brocantes ou a emaus. du coup tous le monde se moque de moi. Je sympathise avec une fille qui se fait rejeter aussi car elle est blonde venicienne et tous le monde la traite de rousse.

A cette période ma mère me tape de plus en plus. Jusqu'au jour ou elle me bat avec un bâton. J'ai du aller voir l'assistante sociale du lycée qui a pris la mesure de chaque coup a pris des photos et en a fait un rapport au juge des enfants. La le juge décide de nous faire vivre avec mon père qui vie a Marseille.

J'essaie de m'adapter mais c'est dur. Mon père est tout l'inverse de ma mère. Il est super cool. Je peux enfin choisir mes vêtements. Ils nous inscrits dans une école privée catholique. Mais la c'est dur. Je ne suis pas de Marseille j'ai un accent qui ne plais pas aux autres. Je passe tous mes cours seule a ma table. Jamais personne ne s'installe a coté de moi.

Seulement en cours de dessin car j'adore sa et j'ai toujours de super note et du coup tout le monde veux que j'aide. Malheureusement moi trop gentille j'essaie en me disant que peut être on m'apprécierais mais non, juste on profite.

Toute mon enfance n'a été que rejet des autres, moquerie.

C'est pas facile d'être rejetté
Mon gamin et moi somme bretons mais venons du 77
Et nous sommes depuis 6 mois dans le Finistère
C'est le Parigo (en 4em)
Un jour pour s'amuser, il lui ont jeté ses pompes dans une poubelle et arrosé le tout, le prof de sport leur à mis -2 points
La prof de français a essayé de le dire qu'il ne faut pas être raciste comme ça , mais...
Les enfants sortent les vieux clichés genre" les parisiens dissent qu'il pleut toujours en bretagne"

J'ai eu ce problème jeune , parceque j'étais pauvre par rapport à eux
jusqu'a que j'en invite à la maison

Repère une ou deux , les plus sympas et invite les
Faut apprendre à se connaitre je pense

sauf que j'ai 28 ans aujourd'hui et je parlais de mon enfance. Je n'invite personne car je ne connais personne et ne cherche pas plus a connaitre. J'ai trop eu de déception amicale pour me relancer dans ce genre de relation.

Qui n'a pas eu de déception et amoureuse et amicale et familial

Tu aimes la solitude?

sa dépend amicalement je préfère être seule que mal accompagné par contre en amour non je supporte pas de n'avoir personne avec qui partagé mon amour.

Bonjour Jessica,

Ce que tu as subi enfant s'appelle de la maltraitance.
Ce type de maltraitance est courant, et vient de très loin car il est le produit d'un type d'éducation que certains appellent la pédagogie pernicieuse. Elle repose sur des valeurs d'éducation qui nient les besoins essentiels des enfants: affection, soutien, respect, considération, reconnaissance, protection.
Ta maman te frappait régulièrement car sans doute elle pensait que l'enfant a besoin de règles, de discipline, d'autorité. Le problème majeur dans ce type d'éducation c'est que l'enfant ne s'y épanouit pas, ne comprend pas ce qu'il fait là, ni pourquoi ses gardiens le traitent mal, du coup il en arrive à croire qu'il mérite tout cela, que le parent a ses raisons et que finalement il est lui-même mauvais.
Tes camarades à l'école t'ont rejetée également car ils ont inconsciemment senti chez toi un tel manque de confiance et de joie qu'ils craignaient de te ressembler et de subir les mêmes sévices.
Comment aujourd'hui pourrais-tu réconforter l'enfant en toi? En l'écoutant, le consolant, lui accordant tout ton amour inconditionnel. Cette petite fille est blessée, elle ne l'a pas méritée, offre lui aujourd'hui de nouveaux amis, de nouvelles joies, l'envie d'avoir un avenir heureux.

bonjour à toi,
je sais pas trop si ça peut te réconforté ce que je vais te dire mais je pense un petit peu. Déja tu parles de tes souffrances et c'est déja très bien, elles sont en toi et c'est pas facile à faire comprendre aux autres, on a l'impression de pas être comprises, de pas être comme les autres... Pour ma part la seule solution que j'ai trouvé c'est effectivement se donner de l'amour, ce qui n'est absolument pas facile, mais j'ai réussi grâce à une grande volonté à m'en sortir. Ma démarche a été d'aller voir un psychiatre hypnotiseur, et ça fais réelement du bien. Je pense que pour tout ceux qui ont souffrance enfantile et qui comprenne pas leur mal être c'est la seule solution. L'enfance est la base de la vie mais faut arriver à le voir. Après tu arrivera à mieux vire, vivre pour toi et te faire une vie normale.
Bon courage.