bonjour

que me conseillez vous?

je suis confrontée à la jalousie de mes collègues de travail depuis que j'ai acceptée une nouvelle fonction basée sur le bénévolat qui me confère juste un titre mais qui ne change en rien mon grade. (J'ai un rôle de correspondant entre là ou je travaille et un organisme)
Je dois faire face à des moqueries, de l’ironie, des médisances de la part de mes collègues. Je fais celle qui ne voit rien mais c'est dur et ça fait mal. J'ai l' impression de travailler pour rien, de perdre mon temps.

A la longue cette situation est devenue pesante, ça me fatigue je me dis à quoi bon, ma santé moral est plus importante. Pourquoi m’entêter à vouloir apporter des informations à des gens qui ne veulent pas. Donc après réflexion, j'ai décidé de démissionner de cette fonction qui est du bénévolat.

Pensez vous que j' ai raison d'agir ainsi? Dois je démissionner de ce poste dans lequel je n'ai aucun soutien, ou je suis seule à me battre;

C'est un moyen pour moi de mettre un terme à ma souffrance et de retrouver un certain bien être. car j' en ai marre

Merci pour votre réponse

Dans quelle structure de bénévolat travailles-tu ? En quoi consistent tes obligations ?
Depuis combien de temps fais-tu face au harcèlement de tes collègues ? Combien sont-ils ?
Y a-t-il un responsble au-dessus de toi ?

bonjour clair de lune

je suis correspondante en hygiène hospitalière je ne suis pas rémunérer pour cette fonction je participe aux réunions sur mes jours de repos. j'ai un rôle de surveillance de relais d' information.
Il faut dire que moi je suis du genre à vouloir que les règles soient respectées et les choses bien faites.
je suis vue comme étant chiante car je dérange les gens dans leur habitudes.

j'ai un cadre mais qui ne m'aide pas beaucoup

je ne dira pas que c'est du harcèlement mais plutôt une méchanceté gratuite causée par la jalousie et un refus des contraintes

bonjour

je voudrais de vos conseils

je manque de confiance en moi, j'ai du mal à m'exprimer en public. De plus, je garde la souffrance en moi et étant émotive quand je suis à bout, je fonds en larme. cela m'est déjà arrivé deux fois devant mon directeur et j'avoue que je me sens mal. car je pense qu'il aura une mauvaise image de moi. Il va penser que je suis dépressive, que je veux l'attendrir ou mal dans ma peau; Dernièrement, lors d'une discussion il m'a conseillé d’aller voir un professionnel pour discuter; J’avoue que sur le coup, je n'ai rien dit mais après réflexion je me suis demandée de quel droit il se permettait de me dire ça.

Il faut dire que je subis pas mal de pression depuis quelque mois dans mon travail, je dois choisir entre mon travail et mes obligations familiales et à force de réfléchir, à des solutions cela me fatigue et me déprime. je dois aussi faire face à la méchanceté gratuite de mes collègues. je garde tout en moi et parfois c'est l'explosion par les larmes quand je me trouve confronté à quelqu’un qui me parle du problème.

Je voudrais changer, pouvoir contrôler mes émotions. cela a été la honte pour moi de pleurer devant mon directeur

merci pour votre aide

Bonsoir camélianne

Je dois faire face à des moqueries, de l’ironie, des médisances de la part de mes collègues.
peut tu raconter un exemple?

Pensez vous que j' ai raison d'agir ainsi? Dois je démissionner de ce poste dans lequel je n'ai aucun soutien, ou je suis seule à me battre; qu est ce qui te fais avoir peur ou te mettre en doute si toi meme tu dis : C'est un moyen pour moi de mettre un terme à ma souffrance et de retrouver un certain bien être. car j' en ai marre

bonsoir malicia

tout d'abord je suis infirmière

un exemple : des remarques ironiques pendant que je fais un soin "ah la spécialiste d'hygiène"
ou" soit disant, elle fait de l'hygiène regarde comment elle travaille"...

cette souffrance dont je parle est peut être une accumulation de choses (moqueries..) qui a entraîné un ral-le- bol et en démissionnant je n'aurais plus ce poids là

Une psychologue lors d'un cours avait di:"lorsqu'une situation ou quelqu'un vous fait souffrir, et qu'il n'y a pas de solution, le mieux c'est de s'en éloigner au plus vite"

Je ne crois pas que la fuite soit la meilleure solution, donc la démission n'est pas la solution.
D'une part, tes crises de larmes, cette souffrance dont tu es la proie reflètent sans nul doute une personnalité qui était déjà peut être présente depuis ton enfance ?
Comment réagissais-tu aux moqueries, aux réflexions qu'elles soient de la part de "copines" ou de tes parents. As-tu déjà été victime de ce même genre de situation antérieurement.

Je pense que dans le problème actuel, c'est plus la jalousie qui est à mettre en avant dans tes relations de travail, tes collègues, les personnes qui font partie de ton équipe ont-elles postulé pour obtenir ce poste ? La jalousie est une faiblesse....
Du fait que tu sois infirmière, il est possible également que tu es accumulée une fatigue physique et psychologique. Voir un psychologue compétent qui prenne en charge tes problèmes et tes réactions serait judicieux mais surtout pas celui qui te dit de "t'éloigner des conflits", il y a toujours des solutions quant à nos réactions dans ce genre de situation.

Secondairement, es-tu écoutée dans ton milieu familial, es-tu comprise ?

Camelianne,

je crois qu il suffit que tu sois fiers de toi, de ce que tu fait et comme tu le fait...elle font des remarques d un bon travaille, comme Clair de Lune dit, de la jalousie ou peur que tu soit mieux remarqué qu elles... mais bon, on s en "fout" de ça... quand on est perfeccioniste, quand on aime se qu on fait, on essaye de faire le mieux, pourquoi? parce que on se sens bien comme ça...si tu aime ce que tu fait oublie les... dans ces situations soit egoiste et fier de toi et fait bien ton travaille comme tu le sens... et puis c est ça, quand la fatigue est de trops ça pousse plus vites les moments depressifs... prend soin de toi continue a faire ton bon travaille, il y a toujours quelqu un qui remarque ce qu on fait...

Merci a clair de lune et à malicia pour vos réponses

Je me suis un peu retrouvée dans vos remarques

il est vrai que j'ai accumulé une fatigue psychologique, qui date depuis plusieurs années et c'est vrai j'ai tendance à m'éloigné de toutes situations qui pourraient entraîner une souffrance mentale car j'aspire à une vie de calme, sans prise de tête, sans contrainte. peut être direz vous que c'est une fuite mais pour moi c'est un moyen de vivre en paix. PLUS JAMAIS DE SOUFFRANCE tant que je peux l'éviter

Concernant ma vie familiale, j'en ai parlé à mon compagnon qui m'a demandé de démissionner
chose que j'ai faite aujourd'hui. j'ai démissionné j'avoue que je me sens mieux. Mais vu que c'est un domaine que j'aime(hygiène) j'ai décidé de continuer de participer aux réunion, aux travaux pour moi même sans être correspondant. je ne regrette pas ma décision

travailler en équipe, le monde hospitalier s'avèrent être très difficile

je pense que je vais aller voir un psychologue me ferait du bien de verbaliser

merci à vous