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| | [ Poèmes : Martincircus ] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: [ Poèmes : Martincircus ] Lun 15 Déc 2008 - 19:12 | |
| Qui suis-je ?
Je peux être douceur, Je peux être tiédeur, Je peux être tout flamme, Je peux ouvrir vos âmes,
Qui suis-je ?
Je peux être le diable, Je peux être détestable, Je peux être un ange, Quel drôle de mélange…
Qui suis-je ?
Je peux être la plus gentille, Je peux être la plus vil, Je peux être la plus belle du monde, Je peux vous écouter chaque heure, chaque seconde
Qui suis-je ?
Suis-je un animal, suis-je un humain ? Suis-je imaginaire, suis-je réelle ? Je peux connaître vos destins, Je peux être profonde ou même superficielle
Alors qui suis-je ?
Oseriez vous répondre à cette question ? Savez-vous vous aussi demander pardon ? Au fond, vous ne saurez jamais qui je suis, Et c'est sûrement mieux ainsi
mon âme
Ma barque longe la rivière, Elle s’enfuit dans les ténèbres, Si vous ne la voyez plus, Ce n’est pas parce qu’elle a atteint son but, Mais c’est parce qu’elle a disparu
Vos yeux fixent l’eau, Vous ne ditent pas un mot, Vous croyez que mon âme s’est noyée ? Mais réfléchissez, Une âme peut-elle vraiment mourir ? Non elle peut juste souffrir
N’essayez plus de l’apercevoir, Vous ne pourriez plus la voir, Ne regardez plus l’eau avec vos yeux mais avec votre cœur, Et vous comprendrez votre erreur
L’eau que vous voyez est mon âme qui pleure, Elle verse dans ma barque ses malheurs, Mais n’oubliez pas, Mon âme peut souffrir mais jamais elle ne meurt Et c’est sans doute mieux ainsi…..
"l'alchimie de mon coeur"
En moi se mélange et se confond ses troublantes essences, Qui tourbillonnent et virevoltent dans cette étrange danse, Elles responsable de toutes mes sensations, Elles s’unissent et se rejettent au gré de mes émotions.
Le soleil inonde l’obscurité de mes nuits, Et ensorcelle le ciel de mes rêves maudits, Sur l’âme blessée de mes tortueux souvenirs, Il déverse sa chaleur, sa tendresse et ses rires.
L’ombre souffle parfois sur mes songes endormis, Et me fait alors errer dans le labyrinthe de mes insomnies, Il écorche de ses épines les pétales de mon âme, Sa brise glaciale fait vaciller la douceur de cette flamme
Reste en moi cette mystérieuse alchimie, De la lumière et du feu qui équilibre ma vie, Cette symbiose parfaite tapisse le sentier de mes jours, Et illumine mes chemins comme le ferait de joyeux troubadours
"le coeur cette erreur"
Moi, animal de chair et de sang, Fixe l’inconnu sombrement, Pupilles sombres, visage glacial, Les yeux coupants comme une lame
Animal intelligent, animal de raison, Caméléon qui change de couleurs comme les saisons, Mon cœur est broyé dans cette machine infernale, La vie, l’amour, la mort, la haine me font tout juste mal
L’eau se répand dans une mare de sang, S’y mélange, s’y confond et y disparaît, L’eau représente la vie qui ment, La tâche sombre triomphe, je la hais
Le cœur humain est une erreur fatale, Pire que le poison, pire que le venin, Le prince des ténèbres ricane, Ne l’entends tu pas chanter son refrain ?
Le cœur est une pompe qui répend son poison, Sur cette femme-enfant, innocente victime, Qui tombe dans cet abîme, Qui hurle et crie sans prononcer un son
Un regard : les yeux creux d’un os mort, Ce squelette silencieux flotte dans le ciel, Le ciel de mes pensées qui m’ensorcèlent, Et qui prend mon cœur sans un remord
Il le jette dans les flammes en ricanant Le silence de mes mots le trahissent sans arrêt, Le poison se répand loin de cette plaie, Qui enveloppe les os pourris du revenant
L’amour triomphe enfin de l’enfer, Dans le lointain, j’entends le dernier cri démentiel, Poussé par le prince des ténèbres, Qui s’enfuit livrer une dernière guerre
'la vie en moi"
L’espérance est en moi, Comme des milliers de coups d’éclats, Brillant de mille feux, Volant au firmament d’un ciel heureux
Je sais par avance que la flamme sera toujours là, Parfois fébrile, parfois fragile mais toujours en moi, L’âme et le cœur scellées à tous jamais, Qui s’allumeront dans mes yeux comme autant de regrets
La vie cadeau précieux tombé du ciel, Le sourire des jours retrouvés qui à jamais m’appellent, Tourner le dos au malheur de ce monde, Et apprécier la chaleur qui coule en moi en chaque seconde
Et la rosée de mon cœur coulera dans mon âme, Et le brasier en moi continuera de briller de mille flammes, Et les larmes s’enfuiront au détour de ce chemin, Et le rire en ma vie marquera de son sceau le ciel de mon destin
« Une guerre d’indifférence »
Toi, corps décharné, Tu t’approches de moi, Mais pourquoi ?
Squelette ambulant, Tu marches en piétinant, Tendre la main, Vers qui, Dieu
Les trous des ténèbres, Vont se refermer Un jour peut être Quand tu auras culbuté
Le ciel se zèbre d’éclairs, Le torrent de tes larmes est loin, Peut être un anima, un humain, Viendra avec des tonnes de pierre, Boucher les trous des ténèbres, les trous de l’enfer
Les pierres de plomb, Vont te faire échouer, Vider ton cœur décharné, Remplir le vide de sons,
Ta douleur est grande, Ta douleur est muette, Ceux qui se disent humains, Les grands malentendants du cœur, Vivent dans un monde serein
Tu peux hurler, Tu peux crier, Tu peux crever, Un haussement d’épaules, Un regard apitoyé Une indifférence, Seront les tombes de ton cimetière, Les croix et les bannières, Te jettent un regard ironique, Tu veux t’enfuir et vite, La faucille coupe ton élan, Un hurlement, un silence de mort-vivant, Tu t’accroches aux visages souriants, Tu essaies de prendre les mains, Puis plus rien, Tout s’efface, tout s’effondre, Tu maudis toutes ses tombes, Qui t’appellent, Qui te rejettent, Sans même te connaître
La gaieté, les sourires, les rires, Font l’effet d’une bombe sur toi, La douleur, la souffrance, le pire, Sur ta terre, c’est la seule loi
Attention à la grêle qui tombe sur toi, Elle fait des crevasses partout, Le résultat de ce massacre va tout comme de la boue, Remplir le vide de toutes ses croix
extrait du recueil de poèmes "les sentiers de l'espoir" |
| | | Mimi
Messages : 1596 Date d'inscription : 28/07/2008 Age : 75 Localisation : P.Québec
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Lun 15 Déc 2008 - 22:41 | |
| Merveilleux sont les élans de ton coeur meurtri. Baucoup d,ambivalence encore pour la femme en toi qui se cherche mais aussi, combien de profondeur recèlent ces vers pour accueillir les trésors qui sont en toi... Mimi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Mar 16 Déc 2008 - 17:06 | |
| merci
voici le dernier poème que j'ai écris il y a 5 minutes.....
"ma vie"
Les fleurs de la nuit retiennent ton destin, Il s’enfuit en te faisant un signe presque moqueur de la main, Les mots sont posés là sans savoir pourquoi, Et ton cerveau bouillonne devant tant de désarroi..
Les larmes de ton cœur ne sont plus, En chemin, elles se sont perdues, Jamais il ne faut se fier aux apparences, Mais regarder avec ton cœur ce sourire qui danse
L’attitude de certain te désarçonne, Tu aimerais qu’on te pardonne, Mais tu ne sais pas de quoi, Tu ne sais même pas pourquoi
Tout ce que tu sais c’est que c’est là en toi, Comme des milliers de gouttelettes de sang, Qui dégoulinent loin de tous ses débats, Qui peut te permettre de ne voir que le présent
Tu as l’impression que tes mots sont mal choisis, Que tu ne seras jamais vraiment guérie, Tu as qu’une peur c’est d’être rejeté, Toujours cette crainte d’être mal aimé
Tu continues d’avancer pourtant, Sans même savoir ou ces pas vont te mener, Tu te refuses même de pleurer, Mais le doute et la peur s’emparent de toi bien souvent
Et quand tu vas vraiment très mal, Tu te refuses de te pencher un peu plus sur cette douleur infernale, Peur sans doute terrible de ne plus cette fois te relever, Peur de n’avoir aucune main à laquelle tu pourrais te raccrocher…. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Mer 17 Déc 2008 - 11:56 | |
| autre poème que je viens d'écrire à l'instant
"la folie des hommes"
La folie des gens différents, La folie de ces chemins si présents, La folie de nos destins, La folie de tous ces matins
Tous ses gens différents lorsqu’ils montront au ciel, Auront-ils le droit dans ce paradis lointain, De s’exprimer, d’ouvrir d’autres chemins, Ou resteront-ils dans l’ombre de leur tunnel ?
Comprendre la nature humaine, Est peut être finalement chose vaine, Peut être ne vaut il mieux plus croiser leur regard dérouté ? Et laisser là leur âme torturée
Pourtant il suffirait d’une phrase, d’un mot, Qu’ils prendraient peut être comme un cadeau, Mais le silence du monde les ignore, Et cela sans le moindre effort
Faut il condamner ces êtres là ? Faut il en faire tout un débat ? Eux qui ne s’expriment qu’avec leur regard, Eux qui ne se voient même plus dans leur miroir
Pourtant la folie parfois nous guettent, Elle est là, nous observe et même si à cet instant, elle nous rejette, Un jour, on tombera dans la folie des hommes, nous aussi, Et là qui nous sauvera ? Qui empêchera dans nos cœurs de déverser ces milliers de pluie ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Mar 30 Déc 2008 - 14:47 | |
| mes yeux sont embués de larmes, faut il en faire un drame, de cette sensibilité exacerbée, qui me fait me retenir de pleurer
Un mot gentil, une main tendue, Et c'est pire que si je me sentais perdue, Mes yeux se piquent de gouttelettes d'eau, Je serre les dents et refuse de déposer là ces quelques mots
Est ce cela la carapace qui se fendille, C'est pire que quand je partais en vrille, Me répéter sans cesse que je suis forte, Que je ne souffre plus et tout cela, il faut que je le supporte
est ce de l'orgueil de la fierté ? est ce encore la peur d'être à nouveau blessé ? Se refuser de verser ses quelques pleurs, Persuadée que cela fera fuir le malheur
J'essaie maintenant de bien peser tous mes mots, De peur de choquer, blesser ou qu'on s'appitoie sur moi, A quoi bon tous ses débats ? Je suis las de dire toujours ce qu'il faut |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Mar 30 Déc 2008 - 15:12 | |
| "mes maux"
Je ne sais pas si je fais bien de déposer ses maux, Ou de les offrir comme un cadeau, Cadeau venant du plus profond du ciel de ma pensée, Puis je les déposer là au fond de cet encrier ?
Mon inspiration est revenue, Etrangement au moment où je l’avais cru perdu, En fait c’était moi-même qui s’était éloigné de ce chemin, Qui pensait à un autre destin
Mes sentiments naviguent au gré de mon humeur changeante, La lumière de mon âme est en moi comme apaisante, Mais malgré ma force et mon courage, J’ai peur d’un nouveau dérapage
IL y a quelques temps, le masque est tombé, Depuis je m’empêche de verser ses quelques pleurs, Je me dis juste que je ne suis pas loin du bonheur, Même si ses gouttelettes d’eau restent accrochées refusant pourtant de couler |
| | | Mimi
Messages : 1596 Date d'inscription : 28/07/2008 Age : 75 Localisation : P.Québec
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Mer 31 Déc 2008 - 19:42 | |
| Merci Martin Circus de nous partager tes élans du coeur. J'y vois le cheminement que tu es en train de faire... Mimi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Jeu 1 Jan 2009 - 17:44 | |
| bjr,
oui effectivement, çà va mieux mais je n'arrive pas à pleurer, c'est con je sais c'est pas très grave je sais aussi mais çà bloque çà vient pas et pourtant j'en aurais besoin je suis hyper sensible en ce moment, j'ai souvent lse larmes aux yeux et çà me fait peur d'être ausssi sensible, j'ai plus ma carapace |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Dim 4 Jan 2009 - 13:11 | |
| dernier né, qui pourra comprendra.....
retrouvailles enfin
Mon âme a vomi les pans déchirés de mon cœur, Pour éloigner ce doux malheur, Le temps pansera les plaies de mes souvenirs, Pour ne plus en souffrir
A force de trop lutter, Cà devait finir ainsi, Une autre page vient de se tourner, Du livre de ma vie
Je me suis retrouvée au bord du chemin Toi femme-enfant, tu m’attendais, Tu m’as tendu la main, Et le brouillard en moi s’est déchiré
Je t’ai enfin retrouvé, Toi que je cherchais en vain, On va enfin pouvoir se parler, Nos ombres s’éloignant dans le lointain
Ta souffrance atroce se lit dans tes yeux, Je te dis tout bas : ne lutte pas, Maintenant je suis là, Pour apaiser la douleur dans le ciel de tes cieux |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Lun 5 Jan 2009 - 12:05 | |
| "la femme aux mille visages"
Moi la femme au mille visages, Tantôt sombre, tantôt lumière, Moi rempli de paradoxe, Faire parler de moi de façon pas toujours très orthodoxe
Je suis à la fois l'ange et le démon, Capable de vous faire des tas de sermons, Capable aussi de me réfugier dans le noir, Lorsque la peur tombe sur moi à l'ombre d'un soir
J'aime la provocation, J'aime cette drôle de sensation, De voir les gens se poser des tas de questions, J'aime croire parfois que je n'ai aucun coeur et cela sans raison
Ne pas se montrer fragile, Ne pas voir tomber cette goutte d'eau de mon cil, Faire croire au monde entier, Que je peux être sans pitié
Oui je peux être tous les visages à la fois, Pensant toujours que je fais le bon choix, Le cynisme et l'amertume sont devenues mes armes, Pour ne plus que coulent en moi ses larmes
Pas facile pr moi de faire tomber le masque, Pas facile pr vous de fissurer ma carapace, Trop facile pour moi de me faire détester, Trop facile pr moi de me faire rejeter
Mais quand on me parle doucement, Qu'on me dit : lâche toi tu peux tout me dire, Mon sourire moqueur s'efface alors lentement, Et là vous voyez je n'ai plus aucune envie de rire
Vous voyez il suffit juste de me dire : on est là pour toi, Pour que je sens les sanglots trembler en moi, Moi celle qui se vantait que rien ni personne n'atteignait, Finalement, j'ai peut être juste besoin d'être aimé |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [ Poèmes : Martincircus ] Lun 5 Jan 2009 - 15:18 | |
| " petites notes d'espoir"
Mes souvenirs restent et resteront à jamais intacts, Dans mon cœur et dans mon âme, Mais je peux et je veux apprendre à vivre avec eux, Savoir me pardonner, savoir tourner la page, Ne plus jamais s’avouer vaincue, Croire toujours et encore même quand tout me semblera perdu, S’accrocher à des petits riens, Me battre pour réapprendre à vivre.
Parfois c’est vrai, çà me semblera trop dure, Je lâcherais prise, je craquerais et tomberais par terre, Mais toujours apprendre à se relever, A continuer sa route, Trébucher parfois, crier son désespoir d’autre fois, Taper du poings contre le mur, Pour mieux guérir de mes blessures.
Ne plus jamais baisser les bras, Etre cette femme courageuse, Faire face à mes vieux démons, Pour qu’un jour, je puisse enfin oser me regarder dans ce miroir, Sans plus jamais baisser le regard
"Appel à tous les désespérés"
En chacun de nous malgré nos faiblesses, L’intensité de nos souffrances, Nous avons tous, j’en suis persuadée une force incroyable, La force de poursuivre notre chemin malgré tout, La force de lutter, de combattre tous ses vieux démons.
Alors à tous ceux et celles qui ont souffert, qui souffrent encore, Qui ont honte de ce qu’ils auraient pu faire dans leur vie, leur passé, Qui à cause de cela ont fini par ne plus avoir que du mépris pour eux, Je leur demande de ne pas désespérer, De continuer leur combat, De continuer de lutter même si parfois ils ont envie de tout laisser tomber, Mais surtout je demande à tous les désespérés du cœur, A tous ceux qui ont mal au point de vouloir en mourir, De regarder à l’intérieur d’eux-même, Et au fond de leurs ténèbres, Avec de l’obstination, de la patience et du courage, Ils trouveront cette petite lueur d’espoir, C’est leur force intérieure, Ce petit quelque chose qui fait qu’on refuse de baisser les bras, Qui nous prouve que la vie est un bien précieux, Un cadeau qu’il ne faut pas rejeter.
Lorsqu’ils l’auront trouvé et je suis sûre qu’ils la trouveront, Ils auront alors ce formidable pouvoir de se pardonner, Mais surtout ils pourront à nouveau se regarder dans le miroir, Sans plus jamais détourner le regard |
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