Un jour, il m’a ensorcelé,
Je ne pouvais plus parler,
Plus fort qu’un lien du sang,
Il m’a aspiré lentement.
J’agonise dans ces bras,
Je marche sur ces pas,
Je le supplie tout bas,
Mais il n’entend pas.
Dans sa prison de verre,
Des milliers de cimetière,
Vont vers la lumière,
Qui guident ses pauvres erres.
Il a volé mon cœur,
A déchiré la flamme,
Victime torturée par la peur,
Il blesse mon corps de femme.
Il n’a fait qu’une erreur,
Vouloir trucider mon âme,
Mais si celle-ci peut souffrir,
Jamais, elle ne meurt..
"se taire ou pleurer"
Le berceau de lumière,
Eclaire mes yeux clairs,
Besoin d’une trève,
Pour songer à mes rêves.
La plage de mes souvenirs,
Bouleverse mes rires,
Le sable tapisse mon âme,
Tel un macadam.
Se confier ou pleurer,
Se taire dans cette guerre,
Pour moi, cela reste un mystère,
Pour l’éternité.
Serrer les dents,
La noirceur vole au vent,
Les visions au fond du cœur,
Maudit malheur.
Rien ne serre de remuer,
Les fantômes du passé,
De ce corps abusé,
Restent des plaies cicatrisées.