Qu'est-ce que la dépression? Comment voyez-vous çà?...

Selon mon expérience, je crois que la dépression est la conséquence d'un profond manque en soi, d'une recherche de notre identité profonde, de qui on est en réalité. Trop souvent, nous avons appris à être comme, il fallait être comme nos parents sinon on passait par là. Selon notre éducation, nous avons aussi appris à être pour les autres en nous oubliant complètement sinon nous étions égoìste.

La dépression est un processus vraiment incompris, trop souvent mal interprétée. On met les dépressifs au banc des paresseux, des mécréants ou encore des malades mentaux. D'où l'importance d'en parler pour démêler tout çà... Toutefois, lorsqu'elle est bien comprise et acceptée par la personne qui la vit, elle peut devenir un bon processus de cheminement spirituel. Mais, encore là, ce n'est pas tout le monde qui fait la corrélation, cela dépend beaucoup de notre cheminement de vie et de la compréhension que nous en avons.

Alors, qu'en pensez-vous, dites-moi...

Mimi

Pour ma part, je considère que les médicaments, les drogues qu'on nous donne nous anihilent, elles nous amortissent tellement qu'on perd de beaucoup notre qualité de vie; et, c,est ce que j'ai vécu. Je dois dire toutefois que lorque j'étais dans cet état je me suis beaucoup observée et même je suis descendue très très loin en moi et j'ai regardé ma souffrance bien en face. comme je disais j'étais très observatrice dans ce processus. Et même que je me disais: " si je suis tombée aussi bas, autant aller jusqu'au bout pour enfin boucler la boucle et ressortir vainqueure de ce combat". J'ai vécu "la mort d'Osiris". comme tel je me sentais mourir et éparpiller aux quatre vents. Prisonnière de mon carquois je ne pouvais même pas bouger, je fais aussi de la fibromyalgie et fatigue chronique et je dormais 20 heures sur 24.

Oui, j'ai fais le tour, j'ai revécu ma vie de souffrance, j'ai été jusqu'au bout du bout; très très douloureux; il faut vraiment être prêt pour faire çà!... Mais à mon âge, dans la cinquantaine, je ne pouvais plus continuer comme çà, quand les souvenirs remontent constamment et çà quand tout va bien, alors tout bascule à nouveau. C'est un long cheminement et je dois dire que si je n'avais pas eu la foi pour m'en sortir à chaque fois, je ne serais pas ici...

Heureusement qu'il y a eu à travers ces incontournables moments de guérison, oui ces moments de douleurs si on ne les rejettent pas sont là pour nous guérir mais il faut avoir le courage de regarder la souffrance bien en face. C'est çà en fin de compte nos démons... Alors, je disais qu'heureusement qu'il y a eu mon Maître spirituel Jésus que je voyais souvent et que j'appelais à mon secours. Et, alors ces moments de souffrances se changeaient en béatitude d'Amour. Mais je crois qu'il fallait que j'exorcise vraiment ces démons intérieurs avant de pouvoir voir la Lumière qui m'envahissait alors. La Lumière naît des Ténèbres.

Une fois, alors que j'étais beaucoup plus jeune, je me sentais ainsi au bord du gouffre, j'avais tellement peur de tomber! j'avais l'impression que si je tombais, alors je deviendrais folle, j'avais tellement mal!... Et je criais, vers mon mari: "Ne me lâches pas, ne me lâche pas"! (Il était gambler et je voyais monb couple s'effriter). Évidemment il n'a entendu qu'un murmure car mon cri était intérieur mais j'avais vraiment l'impression de crier.

Puis, en fin de compte malgré que je m'accrochais de toutes mes forces, mes mains ont lâcher-prise... Et, je tombais dans le vide. Et, alors que je tombais je me suis rendue compte que je n'avais plus peur et... une douce mélodie à mon oreille... Dans le Néant, dans le gouffre de la Mort je suis tombée en lâchant prise. Et, Miracle des Miracles j'étais baignée de Lumière, de Douceur, de Tendresse et d'Amour si pur, si doux à mon coeur...

Voilà pourquoi que, même si je suis tombée d'épuisement autant physique que morale je me sentais quand même en sécurité car je savais que ce moment était là pour me montrer la voie de ma guérison. D'ailleurs, juste auparavant, je baignais dans la Lunmière et les Énergies de mon Corps de Lumière. Alors, je savais que j'en sortirais beaucoup plus forte. Il fallait que je boucle la ceinture de cette souffrance de mon enfance (l'inceste) qui m'avait tellement fait souffrir. Je savais que j'aurais cette Force car je me sentais guidée de l'intérieur. Je savais qu'en acceptant de le faire que je passais par ce chemin si étroit que beaucoup ne veulent pas suivre; mais je savais que je n'étais pas seule.

Mourir, pour Renaître à la Vie de Lumière, la Vie Christique qui m'appelait pour devenir à mon tour un guide de Lumière. Jésus a toujours été mon Maître depuis que je suis toute jeune, entre ses mains j'ai mis ma vie. Oh mais, que de douleurs sur ce chemin! Mais aussi que de Béatitudes, des États de Grâce, d'Amour incomparable qui me soutenait. Comme le Christ, je suis descendue aux Enfers pour Renaître à sa Vie, pour aussi aider ceux qui souffrent et qui sont aussi aux enfers de la vie et leur montrer le chemin. Christ en moi, pour montrer le Chemin d'Amour... le Chemin du Retour à la Lumière.

Voilà mon chemin, celui de mes dépressions successives suite à tout ce que j'ai vécu. Je ne vous dis pas, 'faites comme moi' mais, par ce simple témoignage, je veux rendre Grâces à la Vie en vous disant que, si on y croit, on peut s'en sortir. Mais, attention, je ne dis pas que tout est fini pour moi, j'ai encore des choses à regarder mais maintenant, je les regarde bien différemment, je suis observatrice de mon propre processus de croissance et je le vis de façon assez optimiste...

Mimi

Les anti-dépresseurs... Les français en sont les plus grands consommateurs mais ce n'est pas une fierté. Prendre des anti-dépresseurs à tout bout de champ c'est trop facile et tellement inutile. Les anti-dépresseurs finallement, vivent à notre place, parce que nous n'en sommes plus capables, mais une fois arrêtés, tout redevient comme avant alors à quoi bon repousser ce cheminement dont tu parles si bien Mimi? Arrêtons de nous droguer et regardons plutôt notre douleur en face afin d'en trouver l'origine! Cette origine qui paraît si flou à nos yeux peut être très clair aux yeux de nos proches, amis, parents, psy, Dieu..., il suffit de vouloir les écouter.

bonjour,

J'ai moi ma propre définition de la dépression, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur les anti dépresseurs car travaillant dans le milieu psychiatrique depuis quelques années déjà, j'ai vu parfois les effets bénéfiques de ce ttt (à prendre toutefois avec modération car si la personne ne veut ou ne peut pas s'en sortir effectivement prendre qu'un ttt et croire au miracle est un leurre...)
Je pense moi aussi que la dépression est une véritable maladie qu'il faut aborder très sérieusement, je ne sais pas si j'ai vécu une dépression mais je connais bien le sentiment que mimi a décrit, une profonde tristesse, une souffrance intense et vive qui ne s'en va pas, des troubles du sommeil, des troubles de l'appétit, une tristesse de l'humeur, moi aussi j'ai connu çà
Un jour je me suis bottée le cul (passer moi l'expression) et je me suis dit : tu veux quoi ? que ce mec te pourrisse encore une année alors que lui il est pénard et qu'il se fiche bien de l'état ou tu es ? tu veux continuer à gâcher ta vie à cause d'un mec qui n'en vaut pas le coup ? et grâce et à l'aide de certaines personnes, j'ai été voir un psy, j'ai été dans un groupe de parole, je suis tombée aussi bas que l'on peut tomber dans ce bas monde en me disant un peu cyniquement : "au moins, tu pourras pas tomber plus bas que tu l'es maintenant, là maintenant tu peux que remonter" on m'avait averti que de regarder tous ses événements en face allaient me faire terriblement souffrir, que j'allais avoir mal à en crever, qu'il fallait m'y préparer, je m'y suis préparé et j'ai eu mal à en crever mais j'ai regardé mes démons en face en leur disant : vous ne m'aurez pas, jamais et je suis remontée tout doucement, aujourd'hui c'est pas vraiment glorieux mais c'est pas trop mal,je ne dis pas çà pour qu'on me félicite ou pour avoir une médaille, je n'ai à mes yeux aucun mérite, je le dis c'est tout

voilà moi la définition de ma dépression et mon cheminement pour m'en sortir, d'un point de vue professionnelle, je soulignerais juste une chose, j'ai cotoyé beaucoup de patients atteints de dépression, qui se complaigent dans cette espèce de marasme de douleur dont la plupart hélas ne se sortent pas, je voulais pour finir juste souligner un dernier point, il ne faut pas confondre la dépression et la mélancolie, la mélancolie étant un stade avancé de la dépression et dans la mélancolie on retrouve souvent cet espèce d'incurabilité dont me parle souvent les patients dont je m'occupe (de toute façon, quoi que vous fassiez, je ne guérirais pas, je ne m'en sortirais pas même avec les meilleurs traitement c'est comme çà) cet espèce de fatalité que l'on retrouve aussi dans les états dépressifs majeurs, parfois il suffit d'un déclic pour rebooster les gens, parfois le déclic ne vient jamais
voilà

amicalement

J'ai été longtemps sous laroxil, mais à petite doses, pour faciliter le sommeil (effet très relatif entre nous soit dit), donc je n'ai jamais vraiment été sous antidépresseurs. Mais j'ai une bonne culture générale, et voici ce que j'en sais...

Le cerveau est régi par une chimie très vaste et très complexe. L'alimentation, le sommeil, le stress, ont une grande influence sur cette chimie. Certains traits héréditaires, aussi. Beaucoup de "maladies mentales" sont principalement dues à des dérèglements chimiques. Les médicaments permettent de rétablir cet équilibre.

Sous médicament, on peut être parfaitement saint. Ce qui ne veut pas dire qu'on est guéri, c'est comme mettre un manteau quand il fait froid : on a plus froid, mais il fait toujours froid. Un bon manteau peut très bien protéger, et même être très confortable, mais seule la patience permet de faire revenir le printemps.

Pour guérir vraiment, la thérapie est souvent indispensable. Parfois, ce sont de simples dérèglements chimiques, dus à l'alimentation, et surveiller son alimentation règle les problèmes. Parfois, ce sont des traits héréditaires, qu'aucune thérapie ne peut vaincre. Mais dans tous les cas, si les médicaments peuvent aider de façon très efficaces, ils ne permettent pas de vaincre la source du mal.

Oui, en effet, les médicaments peuvent aider un certain temps afin de rétablir la chimie du cerveau mais, il faut aussi les associer à une bonne thérapie sinon on se retrouve toujours devant nos problèmes à résoudre.

La thérapie nous apprend à avoir un regard sur nous-mêmes, qui nous montre à devenir responsable de notre propre vie au lieu de la laisser entre les mains des autres. Les autres ne sont que des poteaux indicateurs; nous, nous prenons le chemin qui nous convient le mieux, là où nous voulons nous rendre pour être mieux avec nous-mêmes..

Mimi

bonjour,

je t'approuve tout à fait sur ce point, la psychiatre que j'avais vu il y a des années ne m'avait pas donner de ttt, elle m'avait dit : non pour vous aucun ttt, le seul ttt qui va vous sortir de là, c'est la parole, vous êtes devant des portes fermées à double tour, je vais vous aider à trouver les clefs pour les ouvrir mais sachez que les clefs c'est vous qui les avez

et effectivement, les clefs étaient en moi, j'étais bien trop mal à l'époque pour les voir mais j'ai réussi finalement à les trouver, nous seuls pouvons nous aider avec l'aide des autres mais c'est nous qui faisons en fait le plus gros travail
seul on ne peut rien, ensemble on peut accomplir des miracles

amicalement

En effet MartinCircus, on a tellement besoin les uns des autres! Sans les autres nous ne sommes rien mais il ne faut pas oublier que c'est nous qui travaillons sur nous-mêmes et qui devont fournir lke plus gros du travail. Les autres ne sont pas là pour nous soutenir en permanence; on ne peut laisser ainsi notre vie entre celle des autres impunément.

La thérapie m'a amenée à me conscientiser davantage et à vraiment prendre ma vie en main et à en devenir responsable. En étant responsable de ma vie, je n'ai personne à blâmer si ça ne va pas; maintenant, je me regarde intérieurement et je trouve en moi, dans mon attitude, dans mes comportements, pourquoi ça ne va pas, au lieu d'accuser les autres de tous mes déboires et de laisser aux autres le soin de régler mes problèmes...

Mimi

mimi,

je suis entièrement d'accord avec toi, quand je te disais que nous avions besoin des autres c'était dans le sens suivant : quand nous sommes trop mal, nous ne sommes pas suffisamment objectif face à ce qui nous fait tant souffrir pour pouvoir nous en sortir seul, grâce à un professionnel ou a qui que ce soit d'ailleurs, nous pouvons nous en sortir, moi je vois l'aide des autres comme ceci (que ce soit l'aide apportée ici ou ailleurs) : les autres sont là pour nous guider, nous conseiller, nous aiguiller, parfois nous apporter un peu du réconfort que nous avons besoin mais je pense que c'est aussi grâce à ces guides à ces conseils que nous pouvons que je peux cheminer intérieurement, croire effectivement que les autres détiennent une solution, notre solution est un doux leurre, croire aussi qu'ils peuvent résoudre tous nos problèmes en nous apportant la solution sur un plateau est là aussi à mon sens une erreur, c'est effectivement à nous que nous devons faire suffisamment confiance pour nous aider et trouver les clefs pour ouvrir ces portes

sans les autres nous ne sommes rien mais sans nous même qui sommes nous ? je finirais donc par ceci : accepte l'aide des autres et accepte toi de t'aider ainsi tu trouveras le chemin de la liberté et un jour la paix intérieure....

c'est ainsi que je fonctionne, c'est ma philosophie de vie

Comment font les gens qui ont fait moult thérapies et qui parfois se retrouve dans des états dépressifs quand même?

Pour moi(je pense que c'est mon cas) je crois que ma philosophie de vie serait de se forcer à faire des choses, de se surpasser, d'essayer par tous les moyens d'entendre ce que nous dit l'autre pour nous aider, de croire un minimum que les autres personnes ne sont pas plus heureuses que nous, qu'il "suffit" de se forcer à sortir avec des AMIS d'accepter les invitations, et de s'OCCUPER, de chercher au plus profond de nous ce dont on a toujours rêver faire.En suite tout se met en place.

Mon rêve je l'ai cherché et je pense l'avoir trouver, il n'est pas très ambitieux, je veux vivre une vie normale, calme, sans trop de heurts.Avoir eu le permis était un de mes rêves, je me suis forcée je l'ai réalisé, même si au début je pleurais très souvent car je n'y arrivait pas et ça me mettait dans des états pas possibles.

On a plein de choses à faire dans la vie, des petites choses.Il ne faut pas y aller trop vite, il faut y aller à son rythme.Chercher ses petites solutions pour pallier ce qui nous handicape.Nous méritons de vivre, autant que les autres.Alors au lieu de refuser notre état(ce que j'ai longtemps fait), je pense qu'il est nécessaire de l'accepter, ce n'est pas si grave, c'est comme un défaut, parfois une force...Je m'égare, ça m'a fait du bien.

je suis assez d'accord avec toi et moi aussi je m'égare souvent surtout quand j'écris oui bien sûr que nous méritons tous de vivre, je rajouterais peut être que nous avons tous droit à notre part de bonheur, la vie est parfois très très courte alors n'essayons pas de la racourcir un peu plus.....
mon problème est que je réfléchis trop, çà bouillonne dans ma tête,çà n'en finit pas, çà ne s'arrête presque jamais, je pose des tas de questions (parfois inutiles je le sais) ma femme me dit souvent de me laisser vivre, parfois j'y arrive parfois pas.
J'ai longtemps refusé moi aussi mon état, je le refuse encore parfois, je le refuse encore souvent, je me refuse de flancher, de fléchir, de tomber de peur de ne pas pouvoir me relever.
je connais la détresse, je connais la souffrance, je sais ce que cela veut dire tomber au plus bas, je me suis relevée, me releverais je toujours ? à chaque fois ? à chaque épreuve ?
vais je un jour m'autoriser à me pencher réellement sur mes peurs ? mes angoisses ? mes flahs ? vais je y arriver ? y arriverais je un jour ou vais je préfèrer continuer ainsi en me disant que finalement ma vie n'est pas si mal et que c'est mieux ainsi ?
j'ai toujours voulu que les gens croient que je suis une femme forte, que mes confidences ne me font pas si mal que çà, que je me relève toujours, est ce le cas ? est ce vraiment le cas ?je n'en sais rien, merde moi aussi je m'égare....

bien amicalement

De l'abandon, de la violence verbale et physique à l'inceste et à plusieurs viols;, d'une enfance et adolescence très malheureuse et très pessimiste que j'ai vécu très péniblement, je me suis relevée mais j'ai aussi tombé plusieurs fois. Chaque fois c'était un désespoir sans fond ou je ne trouvais aucune sortie de secours et ou je me voyais couler dans un abîme de profondeur.

Chaque fois, j'ai remonté la pente, parfois vraiment mais vraiment toute seule, parfois avec l'aide du thérapeute. J'ai longtemps refusé d'aller voir un psy car quand j'étais jeune on me menaçait sans cesse de me placer dans une maison de fou. Le fait est que ma marmite sautait parfois par trop de pression.

A 21 ans, quand j'ai craché pour la première fois a ma mère ce que mon père nous avais fait, pour protéger la plus jeune,, on m'a envoyé voir le psychiâtre qui suivait mon père depuis son arrestation. Il avait décidé de se prendre en main mais, avait-il vraiment le choix.... La première fois donc que je consultais mais, comme j'étais encore trop dans mon propblème et que le psy était un homme, je me disais toujours en le voyant: ''Tu sauras rien mon maudit cochon!'' Puis il me regardait et ne disait jamais rien et ça me mettait trop mal a l'aise, alors j'ai lâché, j'étais encore trop fermée.

Puis j'ai encore remonté la pente et, en réalisant un de mes rêves, professeur de danse, j'ai rencontré en mon patron un homme solide, très respectueux et, un brin paternaliste qui m'a un peu réconcilier avec les hommes. Quelques années plus tard j'ai rencontré mon mari qui était gambler. Évidemment, je l'ai su seulement après le mariage! Pour lui c'était pas un problème mais pour moi, si. alors j'ai entrepris de moi-même une thérapie.

Mon thérapeute, un autre homme, m'avait été commis d'office pour m'aider a réconcilier l'homme en moi et dans ma vie. Au début, même chose, il ne parlait jamais et ça me mettait très mal a l'aise mais il savait venir me chercher dans mes trippes. Ca été long (3 ans) mais j'ai réussis ainsi a bien me comprendre et aussi a communiquer avec les autres mes ressentis. PLus tard, après le décès de mon mari, quand je me sentais de nouveau rechuter, j'ai compris que je pouvais de moi-même aller chercher les outils dont j'avais besoin pour ma croissance personnelle. C'est ainsi que j'ai suivis des cours de croissance personnelle et des cours de psychologie qui m'amenaient toujours plus loin dans un processus d'intériorisation. Mais, en réalité, cela m'a pris beaucoup de temps è réaliser qui j'étais vraiment et quelle direction prenait le sens de ma vie. Il ne faut pas oublier que j'étais toujours seule, pas moyen de m'ouvrir èa d'autres sinon je les faisais fuir; la plupart des gens n'ont pas cette ouverture d'esprit qui permet de s'ouvrir vraiment sincèerement et avec intégrité.

C'est pouirquoi, quand je suis tombée de nouveau (burn-out) voila cinq ans, je me suis mise a faire de l'internet et j'ai ouvert un site par lequel je me suis permise de me laisser aller et d'être vraiment moi-même. Le but n'était pas de, regardez qui je suis, mais bien de me laisser ÊTRE, simplement. Il va sans dire que je laisse aller mon côté spirituel, lequel est bien difficile a digérer pour ceux, celles que cela n'intéresse pas.... Ce faisant, j'ai aussi eu le goût de partager mes pensées, mes études et mes recherches en la matièere mais, sans prétention.

Je me sens encore maintenant a un carrefour de ma vie, je ressens en moi cette insécurité car je ne sais pas ou cela m'amène. J'en ai une vague idée bien sûr mais, est-ce possible.... J'ai réalisé quelques-une de mes rêves jusqu'a date, mais puis-je encore espérer me réaliser encore pleinement Oui, j'en suis encore a remonter la pente mais, en moi, je garde toujours l'espoir de vivre pleinement ma vie....

Mimi

Quand on n'a pas été en sécurité quand on était enfant on ne se sent pas en sécurité adulte.J'ai souvent peur, je suis souvent angoissée.C'est comme une maladie que je commence à accepter.

Alors où le trouver ce sentiment de sécurité?Cette confiance en soi?Il faut peut-être se construire tout seul et à l'aide d'amis.Je pense qu'il faut garder en soi, quelque part dans son cœur,qu'on mérite de vivre, autant que n'importe qui.Qu'on est des gens sympas et intéressants.Qu'il ne faut pas avoir peur d'être soi, avoir peur de l'avenir.Je suis souvent tombée de haut, comme beaucoup d'entre nous.Et c'est dur.Mais essayons de voir le bon côté des choses, de voir le verre à moitié plein , pas à moitié vide.Essayons de nous surpasser, de chercher , au quotidien, l'aspect positif de notre vie, les côtés heureux, les moments agréables.

Mimi tu vas y arriver.Tu doutes, le doute est sain.Mais quand tu verras que tu fais ce que tu as envie de faire tu seras très fière de toi.Avec le peu que je connais de toi je vois que tu en as soulevé des montagnes, tu es une battante, tu vas y arriver c'est sûr.

Martincircus je te connais moins mais tu dis que tu t'es toujours relevée, alors tu vas encore le faire.Je suis sûre que tu ne pensais pas pouvoir y arriver et tu as quand même remonter la pente.Alors il n' y a pas de raison, tu vas y arriver, convainc-t-en.


Les filles on est des nanas géniales, il faut s'en convaincre.