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 Dépression, confusion

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AuteurMessage
Bhram



Messages : 5
Date d'inscription : 28/09/2010

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MessageSujet: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 3:31

Je tiens avant toutes choses préciser que c'est la première fois que j'exprime mon état via un texte.
Le texte est très long et mal agencé car je suis en pleine confusion, je vous prie de ne pas trop tenir rigueur de mon écriture quelques peu décousu, à l'image de mon ressenti...

Cela fait plusieurs mois que je suis pris de peine, qui ne font que s'accentuer.
Je suis quelqu'un de nature réservé et anxieuse ou plutôt le suis devenu.
Tout les symptômes ont commencer à devenir prépondérant quand j'ai du me trouver un studio car mes parents déménageaient dans une autre région.
J'ai eu de grande difficulté pour en trouver un à temps et une fois que j'ai emménagé je n'ai eu que des ennuis : pas d'électricité, fuite d'eau, mes meubles livré que bien plus tard etc...
Par la suite ma mission d'intérim dans une grande usine à pris fin, il n'avait pas prolongé la mission parce qu'il aurait fallu m'embaucher ce qui n'était nullement leur intention.
Par la suite je me suis retrouvé au chômage, durant un mois j'ai tenté de trouver du travail sans succès ce qui m'angoissait.
Alors, je me suis tout d'abord efforcer à oublier mon angoisse via mes passions : cinéma, lecture, musique, jeux vidéos. Ces activités sont toutes réalisable chez moi, je ne sors jamais de chez moi, juste une fois par semaine pour faire mes courses.
Au début, cela m'a permis d'atténuer la souffrance ou du moins de ne pas y penser constamment, cependant ce sont ces mêmes activités qui m'ont refait petit à petit plonger dans mon mal être : parmi les thèmes que j'apprécie, certains ne sont certainement pas conseillé pour lutter contre la déprime.
Les films que je regarde s'articule principalement sur la mort, l'oublie, tristesse, folie, amour impossible, mélancolie, suicide etc...
Mes lectures ont pour sujet la métaphysique, philosophie ainsi qu'un tout petit peu de roman.
Pour ce qui est des jeux vidéos, j'y jouais soit pour m'amuser et me détendre soit pour leurs scénarios (certains jeux proposent des histoires assez originale).
Le thèmes des jeux qui ont des scénario sont les mêmes que le cinéma.
En fait, j'avais planifié de rien faire pendant un mois car j'en avais marre, que je voulais me reposer sauf que...
Je suis tomber très malade, ce fut un cauchemar, après plusieurs visites chez mon médecin et malgré plusieurs traitement inefficace mon état physique s'est avec le temps beaucoup amélioré, mais toujours pas rétabli, j'attends encore une visite chez un spécialiste.
Mon médecin s'est refuser à s'avancer sur un diagnostique tant qu'il n'aura pas les résultat du spécialiste même si j'ai clairement compris lors de la dernière visite que ma maladie est peut être du au stress.
A cet effet il m'a prescrit un antidépresseur, que je n'ai jamais pris.
Les effets que procure ce genre de médicament me font très peurs j'ai de mauvais souvenir de personne en prenant : personnalité alterné.
Durant ma maladie je ne pouvait plus rien faire : durant un moi je ne pouvais rien faire, impossible de me détendre, impossible de réfléchir, impossible de me divertir, impossible de dormir, je supportais très peu d'aliment.
Par contre l'angoisse, elle, s'agrandissait, jour après jour.
J'avais de plus en plus peur ne sachant pas ce que j'avais.
L'angoisse s'est peu à peu transformé en déprime.
J'ai essayé par nombres de moyens de lutter contre mes pensés qui se faisaient et se font encore de plus en plus déprimante et persistante.
Sauf qu'il m'est devenu pénible de lire car ma concentration se dissipe très vite.
Je n'ai plus envie de regarder de film.
Je ne joue plus du tout au jeux vidéo, je me suis même séparé de la plupart des mes jeux.
Le résultat est que je me retrouve seul, dans un studio que je hais, dans une rue que je hais et je ne fait rien si ce n'est m'interroger « Comment j'ai pu en arriver là? ».
Je me rends compte que de toute ma vie je n'ai jamais fait ce que je souhaitais.
Je n'ai fait qu'abandonner le moindre projet qui ne correspondait pas à ma vision ou requérait un effort, je refusais la moindre concession par paresse, plutôt l'abandon que l'essai!!!
Je me suis trahi en préférant faire ce que m'était proposer au lieu de choisir ce que je désirais ardemment.
Par manque de courage, par lâcheté, par manque de confiance en moi j'ai fui ce que je voulais et ai adopter ce qui ne me demandait aucun effort au détriment de mes aspirations artistiques.
Pourtant ma mère m'a énormément encouragé pur que je fasses ce qui me plait.
Ça me fait d'autant plus mal, que quand d'anciens camarade de classe me voient et me questionnent sur ce que je fais, ils sont surpris voir pour certains choqué...
Ils ne comprennent pas pourquoi je n'ai pas fait d'étude d'art.
Moi non plus. Je ne sais quoi leur répondre.
Je n'ai plus dessiné une seule fois de ma vie après le collège.
La dernière fois que j'ai tenté de dessiner, rien, feuille blanche et ma main qui tremblait, seulement des larmes qui ont coulé sur la feuille...

J'ai bien conscience que je suis seul responsable de ma vie, je ne puis en aucun cas en vouloir à quelqu'un, ou encore détester la Vie, ce ne serait là qu'absurdité de dire pareille chose.
Par contre, de ne pas assumer mes décisions ainsi que la vie que je mène, de ne pas avoir cherché un style de vie qui corresponde à mes aspirations me désolent.
Depuis un long moment, je me suis efforcé à paraître heureux aux yeux de mon entourage, sauf que je commence à être las de porté cette « persona » au sens jungien.
J'étouffe de ne jamais pouvoir être franc envers les autres, une forme d'hypocrisie s'est formé en moi en se traduisant par le silence.
Si quelqu'un exprime une opinion que je ne partage pas, j'essaye toujours d'être aimable en exprimant mon avis, quitte à ce que je n'aille pas au fond de mon raisonnement.
Pire, j'évite tout sujet qui ne correspondent pas à leur centre d'intérêt alors que je m'évertue à prendre intérêt à leur sujet.
En résulte de plus en plus souvent des conversations sans enthousiasme qui me fatigue mais auxquels je continue feignant l'attention pour ne pas blesser l'interlocuteur.
Je n'arrive plus a joué cette comédie sociale, mes conversations m'accable.
Je n'ai pas d'occasion pour communiquer autour de ce qui me passionne et suis dans l'impossibilité d'en faire mention.
Les rares fois ou je tente, mon entourage n'en a guère aucun intérêt, voir une grande réprobation.
Pour bon nombre le cinéma se résume à un divertissement, un simple produit de consommation.
En dehors de quelques blockbuster Américain ils ne veulent rien savoir sur d'autres cinémas...

De même ayant toujours eu une admiration pour toutes formes de spiritualité que ce soit le christianisme, islam, hindouisme etc... je souhaite en parler, mais là, TOUS sont réticent à ce sujet, ils préfèrent se référer à des préjugés liés aux dérives de fanatiques.
A force d'entendre :
« Comment on peut croire à ses débilités? »
« Ces cathos totalement coincés et puritains etc... »
« Ces cons de musulmans »
et autres joyeuseté, j'ai très vite réalisé qu'il était inutile d'aborder des thèmes tel que spiritualité, religion, tradition.
Qu'ils n'apprécient pas je peux comprendre, qu'ils soient si haineux...

De même il se trouve des problèmes de nature similaire avec des « croyants » de toutes religions : sectarisme, intolérance, prosélytisme.
En fait pour bon nombre, leurs religions n'est plus qu'un substrat remplissant un rôle social au sein d'une communauté, mais point question de spiritualité, de recherche de Soi, de compréhension de la « Vérité ».

Dans ces moments-là, je me demande qu'est ce qui subsiste des pensés des auteurs tel que Ibn Arabî, Adi Shankara, Maître Eckhart.
J'éprouve beaucoup d'intérêt pour les religions et doctrine non-dualiste tel des courants de soufisme, l'advaita vedanta, etc... mais ne suis jamais allé en contact avec des personnes pratiquantes.
En fait, je me méfie beaucoup des sites français présentant certaine communauté française, bon nombre de secte se pare d'un aspect « spirituel ».
Donc j'évite.

Mais ce faisant je m'isole.
Jamais je ne peux m'exprimer sincèrement et ca m'annihile.
Je n'ai plus une grande estime de moi, je supporte de moins en moins mon reflet dans le miroir, je me déteste un peu plus chaque jour, une impression de médiocrité m'habite constamment.
J'éclate en sanglot sans raison, ca en devient consternant.

J'essaye en vain de lutter contre mon malaise : je vais mieux pendant un certain temps pour mieux retomber dans une grande affliction.

Mon désarroi m'empêche de voir clairement les possibilités de ressaisissement et me fait entrevoir une éventualité qui au début je rejetais vivement, mais qui maintenant me semble être une possibilité.
L'idée date d'il y a presque un an, le suicide.
Ce qui n'était qu'un songe est dorénavant une obsession.
Cela ne veut pas dire que je veux me suicider, mais j'ai accepté l'idée du passage à l'acte si je ne trouve pas de solution.
En absence de solution il me reste cette alternative, qui me laisse un échappatoire, une sorte de réconfort.
L'idée qui peut paraître saugrenue me semble néanmoins réalisable.
Encore que, après pas mal de recherche, je me rends compte qu'il est difficile de se donner la mort rapidement sans douleur.
Les médicaments requis (ainsi que les quantité) sont difficile à obtenir, les résultats aléatoires et si l'on se rate les séquelles peuvent être importantes.
Le doute et la peur font réfléchir aux conséquences de cet acte.
Malgré tout ca reste une possibilité, celle qui reste en dernier recours.

En écrivant ce message je ne cherche pas de réponse m'apportant un miracle, je sais que je dois faire quelque chose et c'est là ou je suis dans une impasse, quoi faire?
Pour résumer :
Je me refuse à voir un psychologue, me remettre à quelqu'un me bloque.
Je tiens à préciser que je n'ai jamais parlé de ce que je ressent à une personne de mon entourage, je ne souhaite pas leurs faire part de mon ressenti, je veux rester discret.
Je préférais me débrouiller seul.
Je n'ai plus envie de chercher du travail, cependant je dois me dépêcher d'en trouver un, mais je n'ai vraiment pas le morale.
J'ai de plus en plus de mal à cacher mon état a ma famille (Mon père me soupçonne d'être dépressif.) et mes amis, ils commencent à se poser des questions, ce qui me stressent d'autant plus.
Je culpabilise de mon état, après tout je n'ai pas subi de malheur ou souffrance et pourtant je déprime.
Lamentable.
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Bhram



Messages : 5
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeMer 29 Sep 2010 - 18:12

J'ignore s'il y a une personne qui a lu mon précédent message, mais je ne sais pourquoi je souhaite encore exprimer ce que je ressens.
Le fait d'écrire me permet de me sentir un peu mieux, actuellement, je n'ai pas pleuré une seule fois.
J'ai pu aujourd'hui prendre un repas sans vouloir vomir, par contre mon mal de ventre est toujours présent.

Dans mon précédent message j'ai pris soin de ne parler d'aucune personne de mon entourage, du moins aucune personne en particulier.

Cependant pour être franc, la plupart de mes mauvais souvenirs impliquent toujours les mêmes personne, voir principalement LA même personne.
Je me rends compte que je ne peux les exclure de ce que je traverse, non pas que je les considère responsable de mon état (ce serait lâche) mais elles ont eu une trop grande influence sur ce que je suis devenu pour que j'ignore leurs autorités affectives.

Mon père...
Je ne saurais décrire ce que m'évoque ce mot.
Si, une flopée de souvenir douloureux.
Pour être plus précis je me souviens UNIQUEMENT d'instant malheureux, pour ce qui est des moments de bonheur partagé, j'ai énormément de difficulté à m'en rappeler.
Je ne pense pas pouvoir dire qu'il fut un mauvais père : il ne m'a jamais battu, ne m'a rien imposer comme choix pour l'avenir : il m'a laissé libre de mes décisions.
Cependant son comportement m'a marqué.
Pendant une période son penchant pour l'alcool (la bière).
Ses sautes d'humeurs brusques, parfois violentes.
Brosser son portrait serait trop complexe et je ne pourrais être impartial.
Par contre je peux donner un aperçu de son caractère en évoquant juste quelques souvenirs qui me dévorent depuis de longues années.

Il fut une période, ou il avait pleins de problème liée à son travail et à ses parents.
Il commença à développer un goût de plus en plus affirmé pour l'alcool.
Il ne buvait pas tout le temps, juste 1 ou 2 jours par semaine, en général le jeudi et vendredi ou le vendredi et samedi.
Le problème est que les quantités d'alcool ont augmenté en parallèle avec ses problèmes.
Cela à durée quelques années, j'étais jeune.
Cela me faisait horriblement souffrir de le voir ainsi changé, pour moi il passait de statut de « papa » à celui d'individu en quelques heures...
Sous l'emprise de l'alcool il était tantôt joyeux tantôt déprimé voir maussade.
Il rigolait puis se lamentait, pouvait se montrer acerbe voir menaçant (du moins pour moi, en tant qu'enfant).
Le plus difficile était durant nuit les disputes que ça pouvait entrainer entre lui et ma mère.
Je ne me souviens pas des propos, seulement des cris qu'il essayait de masquer en mettant la musique de plus en plus fort qui me réveillait.
Toutes les fois ou il était saoul ne menait pas automatiquement à une dispute, comme je l'ai dit il pouvait se montrer jovial, nostalgique, rêveur etc...
Mais moi, je me souviens principalement des disputes, de ma mère en pleur.
Pire des fois il voulait me prendre à témoin sur des situations entre lui et ma mère!
Alors que bien souvent j'ignorais ce dont il était question!
Cela à duré jusqu'à l'adolescence, par la suite il s'est calmé sur la consommation.
A signalé que durant cette période ma mère à aussi commencé à boire avec mon père, mais en de moins grande proportion.
J'ai aussi un grand frère, qui bien ne s'en est jamais ouvertement plein, à je le sais, en a aussi souffert, peut-être dans une moindre mesure.

C'est peut être de là que vient mon aversion pour l'alcool, voir de l'écoeurement face aux gens qui boivent, même en faible quantité.

Ce n'est pas seulement le rapport de mon père et l'alcool qui m'ont marqué, c'est tout simplement son comportement qui par moment avait des accès de rage, de colère voir de folie.
Quelques exemples:
C'est un maniaque du « rangement »!
Attention, SA méthode de rangement est spécial : tout ce qui « traine » (comprendre par la tout ce qui est poser sur une table, une étagère) et qui ne lui appartient pas est considérer comme un « déchet » qu'il faut « ranger » (= jeter).
Pour illustrer cette manie, quand j'étais petit ( 7/8 ans) il est rentrer dans ma chambre et m'a dit que je devais la ranger (il y avait une pile de bd par terre), je ne l'ai pas fait.
Quand je suis rentrer l'après midi, il y avait un container dehors rempli de bd : les miennes!
Il n'avait pas que jeter la pile, mais tout ce qu'il ne considérait pas comme ranger, c'est à dire même les bd qui étaient empilé dans mes étagères!

Il a un autre tic : son impatience!
Pour donner une idée, une fois ma mère était malade, j'ai donc du accompagner mon père pour faire les courses car je connaissais le magasin. Il devait juste attendre dans le véhicule pendant que moi je faisais les courses.
Connaissant son caractère je me suis dépêché, je courais dans le magasin.
J'ai du mettre 10/15 minutes. Une fois dehors plus de voiture, je le cherchais mais je ne le trouvais pas. J'ai du rentrer à pieds, les sacs était lourd, j'ai eu beaucoup de difficulté, mis beaucoup de temps, il faisait froid. Quand je suis rentré, il était assis sur le canapé, il ne m'a rien dit, il m'ignorait.
Quant à moi je n'ai jamais compris pourquoi...

Brefs, des souvenirs comme tous ceux que j'ai évoqué, j'en ai à la pelle.
Trop même.
Je sais qu'on pourrait à lecture des souvenirs que j'ai évoqué me reprocher qu'il n'y a rien de grave, qu'il ne m'a jamais maltraité...
Mais pourtant, je n'arrive pas à m'en défaire, ça me hante constamment.
J'ai honte de me plaindre, me lamenter sur mon père, alors qu'il ne m'a jamais brutaliser ni même critiquer sur mes choix.
Je doutais souvent de moi durant mon adolescence, et malgré une forme de haine que je lui tenais depuis qu'il buvait, il demeurait mon père.
Quand il était sobre, il était plutôt sympa en dehors de ses sautes d'humeur, je lui demandait parfois son avis, des conseils.
Sauf que ses conseils n'en était pas vraiment tel que « Tu ne sais pas ce que tu veux faire plus tard? Je te laisse le choix, alors fais ce que tu veux, mais ne viens surtout pas me faire des reproches plus tard! Ce sont tes décision, assumes-en les conséquences! », « Contrairement à mes parents je te laisse libre, alors profites-en! ».
Sauf que je ne cherchais pas une liberté, juste un conseil, une orientation pour dissiper mes doutes, ce qu'il n'a jamais fait.

Il y a beaucoup d'autres choses qui me taraude vis à vis de mon père.
Je sais que j'ai commencé a arrêté d'inviter des amis chez moi, car j'avais peur et honte que mon père boive.
Je pense que c'est à ce moment que j'ai commencé à devenir de plus en plus solitaire.
Je me souviens aussi qu'il me forçait durant certains week end à faire une de ses activités préférés : la randonnée. Activité que je détestais.
Vers mes 10 ans, j'étais d'accord pour prendre des cours de catéchisme catholique, sauf que pour lui s'était uniquement pour pouvoir me faire baptiser et non me préparer au baptème.
Le jour du baptême j'ai refuser d'aller à l'église, il m'a alors littéralement tiré dans l'église...
Depuis ce jour je n'ai plus prié une seule foi de ma vie... alors que j'étais attiré par tout ce qui était spirituel.
Encore aujourd'hui, j'en veux à mon père, parceque j'aurais voulu choisir le sacrement et non le subir.
Il s'en ai déjà plus ou moins excusé, mais n'a jamais compris le pourquoi de mon refus.
Pour ma part, je considère qu'il est tout aussi horrible de forcer quelqu'un à avoir la foi que de forcer un croyant à l'abandonner.
J'hésite encore à me faire apostasier.

Je suis désolé pour la longueur de ce message.
J'ai bien conscience que ce que j'ai vécu est d'une banalité, qu'il n'y a rien de dramatique.
Mais tout les jours je suis assaillis par des souvenirs, des regrets.
Je n'arrive plus depuis longtemps à me détacher de mon passé, je ne caresse aucun espoir en l'avenir et me sens condamné à un instant présent qui ne me satisfait point, qui au contraire me fait endurer de bien pénible journée.
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeMer 29 Sep 2010 - 23:46

Bonjour Bhram,

Ne crois pas que tes soucis soient anodins, sous prétexte que ton père ne t'a pas frappé. En fait une seule chose compte le ressenti. Et tu t'es tout petit, sans doute senti impuissant face aux saute d'humeur de ton père, à sa dépendance à l'alcool.

Tu racontes aussi que tu lui demandais parfois conseil, mais n'avais pas de retour. Un peu comme si tu étais un électron libre. Du coup tu t'es coupé du monde, car personne n'a pris soin de toi affectivement.
Tu crains la nature humaine, changeante, irrespectueuse, lunatique.

Tu t'intéresses à beaucoup de choses, la spiritualité et la philosophie. Mais lorsque tu peux aller à la rencontre des êtres, alors là blocage. Et si tu rencontrais des membres d'une secte? te dis-tu.
Bref tu préfères te débrouiller seul.
Que fais-tu de l'un des principaux élans vitaux qu'il y a en l'humain et qui est "la pulsion d'union".
En fait il s'agit de l'union avec l'autre, avec les autres êtres mais aussi la nature dans son ensemble. Nous venons d'un tout, et nous avons une propension à y revenir.
C'est pourquoi nous avons besoin de contact, même s'il est si difficile parfois, avec les autres.

Pour retrouver une certaine joie de vivre, il serait me semble-t-il bon que tu cesses de t'isoler, de vouloir trouver seul la solution à ton malaise. Pourrais-tu te dire par exemple qu'il existe quelque part quelqu'un qui ressent la même chose que toi? ou quelqu'un qui t'attend? ou quelqu'un qui cherche aussi comment sortir de son enfermement ?

Que penses-tu de l'idée suivante: Le passé est révolu.
Ainsi il ne vit plus que dans nos pensées. Donc si nous n'y pensons plus, il perd de son importance et pourquoi pas de sa force.
Aujourd'hui je choisis d'aimer la vie et de croire en moi.
Je choisis de sortir et d'entrer en contact avec des gens qui s'interessent aux mêmes choses que moi.
Je sais que mon avenir est entre mes mains, et j'accepte d'y réfléchir posément, d'accueillir les opportunités qui m'épanouiront.

Tu sais ce que ton papa t'a fait subir, sans le savoir vraiment sans doute, a perturbé la confiance en soi, l'estime, la candeur et la joie de l'enfant que tu étais. A toi si tu te l'autorises de rassurer ce petit, car tu as grandi et que tu peux maintenant lui faire plaisir.
Cette empathie que tu ne trouves plus pour toi même n'est que le reflêt du manque de celle de ton papa.

Comment étaient les autres membres de ta famille?
As tu pu te construire un peu plus sereinement grâce à eux?
Ont-ils pu t'apporter de la sécurité, du soutien, de la bienveillance?


Dernière édition par Ariane le Jeu 30 Sep 2010 - 23:02, édité 1 fois
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Bhram



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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 2:16

Bonsoir Ariane,

Je vous remercie de votre réponse.
Lire votre message m'a quelque peu ému et m'a fait du bien.
Cette envie d'aller vers les autres, de communiquer et d'échanger je l'ai toujours eu, mais les réactions violentes que pouvaient avoir certaines personnes m'ont peu à peu rendu craintif.
Et de cette crainte j'en suis venu à craindre les gens, la foule.
S'en est un point que depuis peu je ne suporte plus le regard des gens, je baisse les yeux, j'ai des montés de chaleur, je rougis, j'étouffe, je tremble.
J'ai toujours été timide, mais jamais à ce point-là.
La simple idée de sortir m'angoisse. pale
La semaine dernière il m'a fallu que je me prépare mentalement durant plus d'1h20 pour faire mes courses.
Mes douleurs d'estomacs se font de plus en plus violente et fréquente.
D'autres douleurs reviennent.
J'hésite encore à consulter un psychiatre ou psychologue, mais j'y songe.

Ariane a écrit:
Pourrais-tu te dire par exemple qu'il existe quelque part quelqu'un qui ressent la même chose que toi? ou quelqu'un qui t'attend? ou quelqu'un qui cherche aussi comment sortir de son enfermement ?

Je me rends surtout compte après avoir parcouru ce forum, que beaucoup de gens ont des problèmes, et pourtant ils ne baissent pas les bras et essayent de s'en sortir.
Comment ai-je pu oublier qu'il y a d'autres personnes qui souffrent???
C'est là que je réalise que je deviens égoiste. Et je déteste cette mentalité ce qui me culpabilise d'autant plus.
Je dois avouer que je fus très surpris de tomber sur ce forum étant donné la nature de ma recherche (dose létale).
Mais la cordialité des membres ainsi que l'amabilité des différents intervenants m'a poussé à m'y inscrire.
Par contre j'évite de penser que «quelqu'un puisse m'attendre», car «se bercer d'illusion est le meilleur moyen d'être déçu».


Ariane a écrit:

Que penses-tu de l'idée suivante: Le passé est révolu.
Ainsi il ne vit plus que dans nos pensées. Donc si nous n'y pensons plus, il perd de son importance et pourquoi pas de sa force.

Cette idée m'à déjà aidé auparavant, ce qui m'a permis durant des années d'ignorer ce qui me déplait de ma vie.
Malheureusement, il suffit de peu pour que ça ressurgisse, et quand ça revient, c'est inattendu et ça frappe plus fort.
Ce lundi ça m'est subvenu avec une musique que j'adorais mais que j'avais complétement oublié.
Au bout de 2 secondes j'étais en larme, j'ai pleuré ainsi tétanisé des heures durant en écoutant cette musique.
Il m'est difficille de décrire se qu'elle me procure comme effet : des sortes de flash de mon passé, trop bref pour que je sache à quoi ça se rapporte, une profonde mélancolie ainsi que des crispations à l'estomac.


Ariane a écrit:
Comment étaient les autres membres de ta famille?
As tu pu te construire un peu plus sereinement grâce à eux?
Ont-ils pu t'apporter de la sécurité, du soutien, de la bienveillance?

Pour ce qui est des autres membres de famille.
Ma mère est certainement la personne dont j'ai le plus d'estime et un profond respect.
Elle fut certainement l'être qui m'a le plus comblé : attentionné, gentil, compréhensif.
Elle m'a choyé du mieux qu'elle pouvait.
Cependant, elle avait beau vouloir me le cacher, je savais qu'elle traversait pleins de périodes difficiles en partie du à mon père.
Par moment elle avait du mal à dissimuler ses peines, sa me brisait le coeur : je me trouvais dans l'incapacité de la consoler ne sachant que faire.
Ces temps-ci, je m'efforce de lui dissimuler mon état, malheureusement aujourd'hui elle m'a téléphoné et se doute que je déprime.
Elle a tendance à tout prendre sur elle, surtout en ce qui concerne mon état.
Je souhaite lui épargner cette soufrance et je me trouve bien désemparé pour éviter qu'elle culpabilise.

Mon grand frère fut assez... spécial.
Durant mon enfance, il a toujours été celui qui impose ses règles et moi je m'y pliais.
Il avait une télé dans sa chambre ainsi qu'une console de jeu.
Si je voulais jouer il fallait que je nettoie sa chambre ou que je lui rende un autre service.
En général il n'aimait pas trop jouer avec moi, il le faisait par moment sans plus.
Durant mon adolescence, ça a continué dans çe sens : il avait un ordinateur, si je voulais l'utiliser il fallait que je lui rende un service.
En fait je devais maintenir l'ordre dans sa chambre, faire le ménage ainsi que d'autres activité dans le même genre.
La difficulté résidait dans le fait qu'il me considérait vraiment comme une sorte de larbin et non comme un frère.
Il était intrensigeant sur la propreté, le rangement, il lui arrivait de m'engueler pour un rien, c'était selon son humeur.
Le paradoxe est qu'il était vraiment bordélique (tout trainait par terre! que ce soit ses déchets ou ses objets!) et qu'il fallait que je maintienne un semblant d'ordre.
Néanmoins il lui arrivait d'être attentionné : de temps à autres il me ramenait des friandises ou portions de pizza, des films.
Par contre, depuis un an, il m'a énormément déçu.
Il m'avait affirmé que si je ne trouvais pas d'appartement que je pourrais venir habiter dans sa résidence de colocation, qu'il y avait une chambre de libre.
Résultat, quand je lui annonce que je n'ai rien trouvé et que je voudrais les coordonnées du propriétaire, silence complet, pleins d'excuse mais pas d'explication...
Et par la suite il m'a fait d'autres coups... ce qui m'a vraiment choqué.
Je lui est toujours rendu des services quand il me le demandait, mais en retour depuis un an, rien, alors qu'il est très rare que je demande un service.
Je ne lui fais plus confiance.

Encore une fois, je vous remercie de la peine que vous vous êtes donné pour votre réponse.
Merci aussi à toutes les personnes qui interviennent dans ce forum pour aider les gens en difficulté, ça me redonne un soupcon de baume au coeur.
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 23:41

Bonsoir Bhram,

Ravie de voir que tu retrouves une petite pensée pour ton coeur.

Ce que tu dis de ta maman est très émouvant et explique aussi bien entendu le mal-être actuel. Elle t'a aimé et t'a donné ce qu'elle a pu. Mais elle a souffert du comportement de ton père, et tu as finalement partagé sa souffrance sans pouvoir intervenir.
Il est si cruel pour un enfant de se rendre compte de sa propre impuissance à aider les siens. Et pourtant petit, nous ne pouvons pas souvent agir. Alors que se passe-t-il, eh bien une fois de plus notre égo en prend un sacré coup. On se sent faible, on se méprise de ne pouvoir renverser la vapeur, on se coupe de ce monde injuste des grands. Et finalement on culpabilise de ne pas être un héros. Et arrive l'inévitable sous-estimation de soi, et plus tard les angoisses incontrolables, les maux d'estomacs.
Tout est lié notre corps d'adulte parle haut et fort, par des manifestations d'étouffement, de bouffées de chaleur et d'ulcères à l'estomac. Il fait le maximum pour nous rappeler que nous n'avons pas réglé nos problèmes. Nous n'avons pas su nous aimer, nous n'avons pas su apprécier ce corps qui vibre, alors qu'il est grand temps.

Ta maman est encore de ce monde, et elle s'inquiète pour toi, elle ressent ton problème mais se tait car elle est génée aussi sans doute et ne sait comment faire.
Je pense que tu n'as plus à "la protéger" comme avant. Mais à communiquer c'est bien là qu'il faut agir. Parle lui à coeur ouvert, tu lui permettras sans doute à elle aussi d'exorciser (le mot est fort je sais) son passé douloureux. Vous pourrez mettre enfin des mots sur votre passé.
Car comme tu dis on a beau au départ se dire "je vis le temps présent" si des symptômes physiques nous empêchent d'avancer et de croire en l'avenir, alors c'est que le corps a trop d'émotions refoulées en lui et qu'il dit stop. Du coup je crois que malheureusement ou heureusement, tu choisiras, il te reste à faire sortir de toi ses blessures et à oser laisser passer tes émotions. Cela rendra un peu de pouvoir à ton corps qui se sera enfin senti soutenu, écouté, reconnu, accepté tel qu'il est.

Pour ton frère tu étais encore dans une dynamique peu enviable. Et qui laisse peu de place à la douceur et la complicité des relations entre humains. Je comprends d'autant plus que maintenant tu sois bien refroidi vis à vis de tes semblables. Une fois de plus je te dirai qu'en fait il a fait ce qu'il a pu en fonction de ses propres valeurs, de ses propres blocages. Il ne devait pas penser que l'on peut aimer sincèrement quelqu'un sans lui demander quelque chose en retour. Il abusait de toi.
Tu peux à ce sujet en y repensant vraiment arriver à faire ressortir la colère en toi, cela serait très bénéfique. Du moins dans un premier temps. Autorise toi toutes les émotions que tu n'as pas pu avoir mais que ton corps a étouffé profondément.

Sois enfin le digne et repectable être que tu es vraiment. En le reconnaissant tu pourras enfin ressortir sans crainte des autres.

Prends bien soin de ton estomac, le ventre est le centre de notre énergie, tu as besoin de lui. Inspire et expire profondément pour le sentir bouger, bois de l'eau claire pour te restructurer.
Et n'hésite pas à te dire que tu es en excellente santé. Cela aide, car l'esprit et le corps sont en relation très étroite, ainsi si ton esprit arrive à envoyer des messages positifs à ton corps, ce dernier sera réconforté, non pas guéri d'un coup mais soulagé en partie, et c'est déjà beaucoup.
C'est Pasteur lui même qui disait à la fin de sa vie que le virus finalement était beaucoup moins important que le terrain.

Bonne nuit, c'est mon heure, je vais me coucher, j'ai encore beaucoup écrit ce soir.



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Bhram



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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeVen 1 Oct 2010 - 3:40

Bonsoir Ariane,


Je ne sais comment répondre à votre message, ni comment, car ça a déchainé un flot d'émotions, émotions que je n'arrive plus à retenir. Sad

J'aimerais tant me confier à ma mère, mais comment m'y prendre pour le faire sans la blesser?
Comment lui avouer qu'en dépit de ses efforts j'ai moi aussi souffert de son mari, de mon père?
Comment dialoguer par téléphone alors que j'arrive par moment à entendre mon père dire «raccroche!»? Comment lui exprimer tout ce que j'ai ressenti durant des années sans qu'elle culpabilise de ne pas avoir discerner ce que je vivais réellement?

Il y a plus d'un an, elle m'a parlé de mon frère qui lui avait avoué qu'il trouvait que notre père n'a jamais été quelqu'un de très affectueux, du moins pas assez, qu'il n'a jamais passé beaucoup de temps avec lui.
Elle m'a demandé avec inquiétude si je ressentais la même chose, si j'en ai souffert.
En la voyant déconcerté, j'étais bouleversé, je n'ai pas pu lui dire la vérité juste un «Pas vraiment. Il est vrai qu'il est pas très affectueux, mais n'est-ce pas de même pour tout les père?», c'était un mensonge, mais ça a permit de la rassurer, c'est tout ce que je voulais.

Je ne peux pas la faire souffrir.
Je ne peux pas dialoguer avec mon père, les rares fois ou j'ai voulu aborder le sujet il coupe court à la conversation «C'est le passé! C'est terminé!», qui plus est ses réactions sous une émotion intense lui amène une saute d'humeur qui peut être terrifiant voir un comportement totalement dément!
Je ne peux pas lui faire face.

Je pensais qu'en déménageant, qu'en ne le voyant plus les souvenirs allaient s'estomper, erreur!
C'est pire.

Pour mon frère, je ne sais plus quoi penser de lui.

Je ne sais plus quoi penser de ma vie, tout les souvenirs que j'ai refoulé ou oublié reviennent me tourmenter avec acharnement : du simple fragment d'un ressenti d'enfance, ou d'une image d'une prof tyranique, d'une succesion d'images et propos blessants.

J'ai l'impression d'assister à une sorte de film repassant en boucle les passages les plus amères de ma vie avec chaques jours de nouveaux passages s'ajoutant aux anciens.
Chaques jours j'espère que les mauvais souvenirs se tarissent et que ressurgissent des moments agréables que j'ai du oublier... mais ils tardent à venir.
Chaques jours les pensées suicidaires martèlent mes pensés.
Je ne pense pas être suicidaire, c'est juste que je recherche un réconfort dans mon passé et que je ne le trouve pas, donc je le fuis mais il me rattrappe.
Je crois que l'idée du suicide me donne du réconfort à défaut de trouver la sérenité.

Encore une chose, mon angoisse se traduit maintenant par une timidité exarcerbé : je rougis si on m'adresse la parole, un simple regard me gène.
Chose plus étrange, sa s'accentue en présence de femme de mon age.
Ca me gène énormément et me stress, ce qui évidemment m'angoisse encore plus...

Je m'excuse pour la longueur de mes messages, mais j'ai une telle profusion de souvenirs et souffrances...
Je vous remercie Ariane du temps et l'attention que vous consacrez à répondre aux messages à travers tout le forum.
En lisant différents sujets sur le forum je constate et j'admire votre altruisme.
De même, j'apprécie de voir qu'il y a des gens qui interviennent sur ce forum par pure bonté.
Ces valeurs existent donc encore.
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 23:24

En effet répondre, par pure bonté, est le principe même de ce forum.
Souvent des personnes ne se confient plus à personne, alors merci Internet, tranquillement installé chez soi on peut encore communiquer et partager.

Si je récapitule
Citation :
J'aimerais tant me confier à ma mère, mais comment m'y prendre pour le faire sans la blesser?...
Je ne peux pas la faire souffrir.
donc tu te tais et souffres en silence.

Citation :
Je ne pas dialoguer avec mon père, ... qui peut être terrifiant voir un comportement totalement dément!
Je ne peux pas lui faire face.
Donc tu te tais et souffres en silence.


Citation :
mon angoisse se traduit maintenant par une timidité exarcerbé : je rougis si on m'adresse la parole, un simple regard me gène

Que ce soit par peur de blesser ceux que tu aimes ou de faire face à la violence et la colère des autres, ta réponse est toujours la même le mutisme.
C'est pourquoi malgré ton éloignement, désormais le simple fait de rencontrer quelqu'un t'effraies. En fait tu as réagi de la même façon à nombre de sentiments. Il y a pour ainsi dire confusion dans ton corps, qui du coup se garde des autres et de leurs émotions. Il se bloque et manifeste par des signes visibles son refus du contact.

Peut être pourrais-tu envisager de reconnaitre que les émotions font partie intégrante des êtres humains, et que celles-ci ne sont pas obligatoirement une atteinte à ta personne. Du coup tu pourrais aussi envisager que les tiennes, celles qui veulent sortir en ce moment, sont également une simple réaction naturelle et pas forcément une blessure de plus à encaisser.

Je crois aussi que finalement aujourd'hui tu ne t'accordes pas le droit d'être toi-même.
Dans un premier temps avoir fait le constat d'être blessé est bien, mais as-tu pensé à rassurer le petit que tu étais alors; Si tu continues à brimer ta parole et tes pensées, comment l'enfant que tu étais pourrait-il enfin être en sécurité dans le monde?
Répête simplement ces phrases positives au moins pour lui faire du bien.
_ Je m'aime et je m'approuve,
_ Je sais que maintenant je peux parler pour moi,
_ Mes relations avec les autres sont excellentes,
_ Chaque jour je m'ouvre un peu plus sur le monde,
_ La vie est simple

Peu à peu, il sera clair pour toi que ton problème est dû à cette absence de parole et de sincérité. Car pour protéger les tiens, tu te trahis toi-même, tu trahis ta conscience et tu en es le premier malheureux. C'est fréquent rassure toi, mais cela ne mène pas où tu souhaiterais vraiment aller, vers une vie agréable, enrichissante et pleines de contacts humains.

Autorise toi à pleurer, à céder à l'émotion quand elle est là, et à voir ce qu'elle veut te dire. Si tu veux parle avec elle, comme on parle à une amie qui souffre.
Autorise toi ensuite à être vraiment toi-même, même si tu dois passer par la colère et le refus d'accepter ce que tu ne veux pas.
Ensuite regarde ce monde qui t'attend, regarde ce corps trop longtemps meurtri qui ne demande qu'à sortir, respirer, jouir de la nature. Offre lui ce qu'il attend.


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Bhram2



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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 0:13

Je tiens avant toute chose à m'excuser de cette réponse si tardive, ne voyez pas là de l'ingratitude: j'étais tout simplement dans l'incapacité de répondre : j'ai passé un mois dans un hôpital psychiatrique.
Je ne souhaite pas m'étendre sur ce que j'ai vécu, il y a du bien et du moins bien voir du mauvais. Neutral
Cependant il y a eu des améliorations de mon état. Smile
Je dors de nouveau, je n'ai plus mal au ventre le regard des gens me gènent moins.
Pour le comment j'ai atterris là bas en une demi journée c'est très simple : je téléphone en sanglot à mon médecin traitant pour qu'il me donne l'adresse d'un psychiatre ce qu'il refuse de faire, préférant que j'aille à son cabinet pour parler et aviser ensuite.
Bien naïf j'accepte sa proposition.
Résultat une fois à son cabinet il refuse de me donner l'adresse d'un psy, il refuse que je rentre chez moi, il appelle le samu pour m'envoyer aux urgences.
Aux urgences je vois une psychiatre, elle ne sait pas quoi faire, elle me fait signer un papier et je suis envoyer dans un hôpital psychiatrique...
Pour le moment je ne me sens pas d'attaque pour parler de l'hôpital.
Je dirais juste que mon médecin traitant n'a pas de parole, que moi qui souhaitais l'anonymat j'ai du y renoncer (éh oui, quand on se retrouve dans un hôpital psychiatrique sans affaire personelle c'est juste invivable, j'ai du donc appeler des personnes de mon entourage).

*Pour ce qui est de l'utilisation d'un 2em pseudo c'est tout simplement du à un problème de boite mail et du fait que je ne me souviens plus du mot de passe sur ce forum.

Sinon Ariane, je vous assure que votre message me touche et que votre analyse est pertinente.
J'éssaye depuis quelques jours d'appliquer certains de vos conseils.
Je remonte la pente.
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 11:55

Bonjour Bhram2,
Effectivement si ta boîte mail a un problème tu ne pourras récupérer ton ancien mot de passe. Donc tu as très bien fait de créer un nouveau pseudo.

Je suis très heureuse de te revoir sur ce forum. Je me demandais ce que tu devenais.
A bientôt.
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MessageSujet: Re: Dépression, confusion   Dépression, confusion Icon_minitime

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