Je vois ce message comme une étape vers l'accomplissement de soi.
Je suis rongé par la douleur, l'incompréhension et la honte.
Je sais qui je suis, mais ne peux m'accepter pour différentes raisons.
Certaines choses subites et et commises m'empêche de progresser.
J'aimerais m'exprimer, me confier et me comprendre.

Je suis un Gémeau et le représente bien vu l'opposition de mes qualités et défaut
J'ai entre autre; des lacunes en responsabilisation, une dépendance sexuelle accru et problématique, une tendance destructrice et punitive, une peur de mourrir, une tendance à la paresse et la dépression, une sensation de ne pouvoir me contrôler passagère, une grande difficulté à juger, comprendre et réagir au émotions présente, ne ressent pratiquement aucuns sentiments.
D'un coté plus positif je suis; capable d'une organisation efficace, compréhensif envers mes partenaires sexuels, à l'écoute et à la disposition des autres. J'ai une bonne capacité analytique du passé, et a un jugement appliqué basé sur ce même passé.

Après de longues années, j'ai associé le fais d'avoir entendu mes parents faire l'amour vers 4ans à la dépendance sexuelle que j'ai et au déroulement de mon enfance.

Mon premier souvenir remonte à l'âge de 5ans, année une j'ai eu mes premières relations sexuelles avec des amis(es) du coin. (Streap-tease, masturbation et fellation)

Avant l'adolesence j'ai commencer à avoir des relations sexuelles avec mon cousin, plus jeune de 2ans.
Sachant qu'il ne fallais pas que sa se sache nous avons gardé ça pour nous.
Il n'était pas toujours sur de vouloir participé et plusieurs fois je l'ai forcé. Ne me souciant pas ce qu'il voulait, me concentrant sur ce dont j'avais envie.
Cela a duré jusqu'à mes 17ans, depuis je garde une relation dite 'normale' avec lui.
À quelques reprises dans ma jeunesse (11-12ans) j'ai eux des relations avec mon jeune frère mais toujours 'consentante'.
Maintenant, comme si il pouvait y avoir pire.... j'ai découvert et pratiquer la sexualité avec ma petite soeur...
Ce fût la première image féminine dans ma vie et heureusement, jamais je ne lui ai fait l'amour.
Je ne lui ai plus jamais toucher depuis l'âge de 18ans.
Et pour la grande finale... ma mère nous à annoncer il y a 3ans, avoir été abusé par son père dans sa jeunesse.
Donc je suis le fils d'une femme qui s'est fait abuser par son père, qui as eu un enfant qui à abusé de sa fille.

Je suis rongé par la douleur, l'incompréhension et la honte.
Je vie une constante attente de l'exclusion, la colère, la honte, et l'humilitation.
Ce jour où l'un d'eux va parler et tout détruire dans mon univers.

Je veux vivre ma vie, j'aimerais m'épanouir, je voudrais construire mon avenir sans avoir peur quelle ne soit anéantie par cette épisode tragique.
Je ne sais quoi faire, je ne sais quoi dire.
Nous ne nous sommes jamais parlé de tout cela par après. Quand un souvenir évoqué est relié à l'une des fois ou cela est arrivé, nous n'en parlons pas, comme si ce n'était jamais arrivé. Je me demande des fois si ils ont souvenir du passé.

J'aimerais en discuter avec eux. Savoir ce qu'ils ressentent. Savoir comment ils voient ces actions passés.
Je ne serrai jamais près à subir les conséquences de mes actes, mais je me dit que plus j'attends avant de confronter mon passé, plus je vais avoir à perdre...

Bonjour

Il me paraît évident que vous éprouviez de la honte, de la douleur par rapport à ce que vous exprimez.

Citation :

Mon premier souvenir remonte à l'âge de 5ans, année une j'ai eu mes premières relations sexuelles avec des amis(es) du coin. (Streap-tease, masturbation et fellation)

Pensez-vous réellement que l'on puisse parler de "premières relations sexuelles" à cet âge ?
Tout d'abord étant un souvenir d'enfance qui n'est plus "objectif", je ne pense pas qu'un enfant de cet âge puisse vraiment connaître une relation sexuelle à cause de son immaturité physiologique, mais, par contre, découvrir son corps, se toucher, toucher d'autres enfants par simple découverte, oui.

Ensuite, le fait que vous parliez de streap-tease, masturbation et de fellation, ne pourrait-il sagir d'un évènement plutôt traumatique de votre enfance lié à des attouchements et des sévices que vous auriez subis et donc enregistrés comme actes sexuels "normaux" de la part d'un adulte ou d'un enfant plus âgé que vous ?

Pour l'instant je m'en tiens qu'à cette question.

Je n'ai jamais considéré le fait de peut-être avoir été abusé... j'en suis sidéré...
En 3e année durant une classe de Formation Professionnelle et Sociale, une élève de la classe a parlé de ces 'découvertes' qui ce sont produits uniquement dans ma cour. (Pourquoi seulement la? Qu’esce qui les attiraient? ) La classe en entier (dans mes souvenirs) s'est mise a en discuter et a me regarder en me jugeant et riant.. (Pourquoi pas les autres enfants ayant 'participé' qui était dans la même classe que moi?) Depuis ce jour j'ai effectivement gardé l'impression que c'était arrivé a cause de moi.
Je n'ai aucun souvenirs me permettant de douter du fait que je n'ai pas été abusé dans mon enfance.. mais qui sais.. mais ça, ça serais trop facile.. lol
Je réussirais a pardonner quiconque aurais pu me faire ça. Cela donnerais du sens a ma vie.
J'en suis a ce point rongé de souffrances.

Citation :

Après de longues années, j'ai associé le fais d'avoir entendu mes parents faire l'amour vers 4ans à la dépendance sexuelle que j'ai et au déroulement de mon enfance.
...
Il n'était pas toujours sur de vouloir participé et plusieurs fois je l'ai forcé. Ne me souciant pas ce qu'il voulait, me concentrant sur ce dont j'avais envie.

Pourrais-tu me dire ce que tu ressentais à 4 ans lorsque tu entendais tes parents?
La crainte, l'exclusion, ou autre sentiment.

Enfin ton comportement avec ton cousin, ne te rappelle-t-il pas celui de ta maman vis à vis de ton père et de son appêtit sexuel? Ou bien qui dans ta famille te montrait que les envies sont plus fortes que tout et qu'il faut les assouvir malgré le refus des autres?

Je me rappel une forte réaction à cette 'découverte' (mère et père). Plus de peur qu'autre chose. Je n'ai qu'un seul souvenir de cela.

Pour mon cousin, j'ai réalisé très vite qu'il ne s'opposait pas vraiment à mes avances.
J'ai vue aussi qu'après avoir commencer, il en retirait un certain plaisir.
Ce fut la pire découverte.. car j'ai gardé ce sentiment de pouvoir procurer du plaisir a une
personne même si au départ elle n'en voulait pas..
Plusieurs années plus tard, j'ai enfin réussi à me faire à l'idée que ce n'est pas le cas..

Effectivement tu as sans doute pris certaines de ses réactions pour du plaisir et donc un consentement ultime, cela n'a pu que te rassurer sur le coup sur tes agissements.

Citation :

une grande difficulté à juger, comprendre et réagir au émotions présente, ne ressent pratiquement aucuns sentiments

En revanche si tu estimes aujourd'hui qu'il t'est difficile de ressentir émotions et sentiments, c'est que ceux ci ont été refoulés depuis longtemps et cela explique assez ton comportement sexuel.

Pourrais-tu te demander ce qui fait qu'aujourd'hui tu n'éprouve pas de sentiments?
As-tu dû les surpasser, les mettre de côté à un moment de ton existence pour satisfaire aux besoins de tes parents, ou pour éviter soignement leur colère ou leur desarroi?

Une conséquence à l'exclusion, le méprit, et la non compréhension de la part de; ProfesseurES, élèves (souvent appuyé des profs) et d' 'ami' pendant la jeunesse.

Je me rappel exactement le moment ou j'ai finalement décidé d'être une personne que l'on 'aime' et non qui je suis.. En secondaire 2 suite à une altercation avec un élève qui as fait rire la classe en entier. Depuis ce temps je réagis logiquement à toute confrontation à un sentiment quel qu'il soit.

J'ai eu la chance 2-3ans plus tard de rencontrer de nouveaux amis qui m'ont accueilli et m'ont permis de développer une confiance qui, à cette époque, était presque indestructible. Le seul problème à tout ça était que mes émotions sont resté enfouis et depuis je n'ai pas réussi ni à surmonter la douleur de l'enfance ni à retrouver les sentiments que procure la vie.

Nous revoilà plongés dans les préceptes du début de ton post.

Citation :

Je suis rongé par la douleur, l'incompréhension et la honte.
Je sais qui je suis, mais ne peux m'accepter pour différentes raisons

Aujourd'hui tu es rongé par l'incompréhension, le rejet et la honte de toi-même.

Citation :

Une conséquence à l'exclusion, le méprit, et la non compréhension de la part de;

Hier les autres te manifestaient leur incompréhension, leur rejet et leur mépris.

Tu as fait tiennes les attitudes des autres à ton égard. Les englobant comme principes moraux.
Ensuite tu as agi contre ces valeurs de toutes tes forces, en utilisant la pulsion d'union pour te soulager et te relier aux autres.

Citation :

j'ai finalement décidé d'être une personne que l'on 'aime' et non qui je suis

Utilisant alors les rapprochements sexuels pour entrer en symbiose avec les autres, te fondre en eux, et les noyer de ta présence. Quoi de plus intime en effet qu'une relation "amoureuse", comment ne pas faire l'amalgame entre la relation amoureuse et sexuelle des adultes, et celles que tu créais alors avec d'autres enfants.
Mais c'est le jeu de l'interdit.
Et l'épée de Damoclès pend au dessus de ta tête depuis.
Tu as décidé d'être autre et d'être aimé, alors tu as aussi modifié le sort des autres pour qu'ils t'aiment.
Aujourd'hui toute la fausseté de ces actes te revient en boomerang, et te re-voilà perdu d'une part, mais aussi te condamnant toi-même aussi puissamment que le ferait la société, les parents et autres surmoi.

Le surmoi étant je te le rappelle ce qui represente en nous les parents, les professeurs, les interdits et autres convenances à suivre. Lorsque le surmoi est très fort, il ne laisse que peu de place au moi, à la liberté de choix du moi profond.

A l'époque peut être que si tu n'avais accordé autant d'importance aux regards des autres, aux jugements que tu analysaient (à tort ou à raison) comme négatifs sur toi, alors tu ne te serais pas engagés dans ce combat contre toi-même.

Aurais-tu aujourd'hui l'envie de croire à nouveau en ta capacité d'être toi, de créer le bien pour toi et autour de toi, l'envie de te faire confiance malgré ce grand sentiment d'abandon et le manque de ton entourage?
Aurais-tu la possibilité de penser que peut être en reconnaissant que les autres ne te sont pas si étrangers que cela, ils peuvent t'accompagner et t'aider dans ton développement personnel?

Tendre la main à ceux que l'on a blessés par ignorance, maladresse, incompréhension, abus de pouvoir sera sans doute une étape pour toi.

Je te souhaite de ne pas trop juger les faits mais d'avoir envie de changer.

Je ne souhaite rien de mieux que de pouvoir en discuter avec eux. Je veux croire en moi et vivre une vie dite 'sereine'. Je sais que je vais devoir affronter mon passé. Je ne sais pas comment m'y prendre.. Par peur de réactions qui me ferais chuter encore plus bas. J'ai longtemps penser en parler avec la personne que j'ai, à mon avis, le plus touché.. ma soeur.
Je me rappellerai toujours de cette soirée a table quand ma mère nous à annoncer cet abus du passé. Les larmes qui ont coulé des joues de ma soeur et encore une fois la honte de mes actes. Je ne saurai dire la raison pour laquelle elle à pleurer mais je sais que j'aurais voulu la réconforter comme je l'ai toujours fait quand elle n'allait pas bien.. Cette fois je n'ai pu m'approcher d'elle.. Je suis une personne qui aide les autres mais ne s'aide pas lui même du fait que je ne m'accepte pas.

Je veux passer à une prochaine étape dans la vie. Pouvoir accepter ce passé. Me bâtir une confiance et apprendre qui je suis vraiment.

Cela ne doit pas être évident d'étaler ces hontes du passé, c'est déjà une bonne chose d'en parler. Tu dis ne pas pouvoir assumer tes actes abusifs du passé, mais comment pense-tu pouvoir vivre bien avec ce passé dans ce cas? Ton entourage ne doit pas forcément être au courant mais il me semble important d'en parler avec ces plus jeunes que tu as abusés car ils sont en âge de comprendre que tu t'en veux et que tu n'aurais jamais du les toucher. C'est une façon d'expier, leur dire que tu regrettes ne les fera pas oublier mais au moins ils sauront que tu t'en veux, en un sens ça soulage car rien n'est plus terrible je pense que de garder le sentiment d'avoir été un objet dont on pouvait se servir à sa guise.

Donc pour accepter ce passé, tu dois l'affronter, il n'y a pas 36 solutions. Taire ce qu'il s'est passé et espéré que ça finisse pas s'évanouir est de l'utopie.

En parallèle, tu pourrais te sonder pour comprendre pourquoi tu as eu ce besoin d'avoir des relations sexuelles avec des plus jeunes. Qu'est-ce qui t'a fait changer ? As-tu toujours un besoin important de sexualité? Quels seraient les moyens pour canaliser cette pulsion?

Tu l'auras compris, le changement nécessite des efforts de ta part, lorsque tu t'aligneras sur une façon de vivre que tu respecteras davantage, la confiance en toi ainsi que l'estime de toi viendront d'elles-mêmes.

Bon courage, chaque humain est capable de s'améliorer, tous autant que nous sommes avons ce travail à faire ;-)

Le sexe.. J'apprends à contrôler mes pulsions. La sensation de la masturbation et la surconsommation de sites pour adultes sont quotidiens.
Depuis mes 12ans je consomme allègrement tout de qui est pornographique. À commencer par des revues volé au dépanneur avec des "amis" du secondaire. Par la suite, films chez ma cousine (la soeur du cousin) avec des amis(es). Continuons avec les films chez un ami, et la découverte de l'école buissonnière. Finissons avec les jours d'école buissonnière à partir à la découverte des ordinateurs et leur pornographie à volonté. De nos jours, je suis une personne qui as de la difficulté à éjaculer en présence de quelqu'un, ce qui m'apporte à des relations sexuelles partiellement comblé.
Après plusieurs années j'ai réussi à "accepter" le fait que je n'arriverais surement pas à donner à la femme ce qu'elle désire. Femmes perdues, femmes avec le regard déçu, femmes qui pleurent de mécontentement. Tout le reste est excellent, mais la pression qui s'exerce sur moi grandie à chaque fois. Comment faire pour réussir à dissiper cette tension?

Je me dis qu'après la dissipation de cette drogue je vais réussir à me concentrer sur le moment présent. Je crois que cette substitution des fantasmes par paresse mentale rends difficile la complicité constante et l'accomplissement de l'acte. Je ne crois pas que toutes relations devrais ce terminé ainsi mais j'aimerais trouver un juste milieu..

Ai-je raison?
--Merci à vous pour le temps que vous prenez à m'aider.