Ça ne va depuis un bon moment déjà. Je ne sais pas vraiment ce qui ne va pas avec moi! je me sens paresseuse et triste à la fois, je me sens inutile, manque de confiance en moi, j'ai toujours appris à me dépasser, essayer d'avancer malgré le poid de mon fardeau passé. Je crois que j'ai réussis à passer par beaucoup de choses mais je me retrouve encore devant un mur et je ressens encore ce besoin de vaincre cet obstacle à mon bien-être.

C'est aussi pourquoi j'étais venue sur ce site car j'avais besoin de me mettre à nu pour évaluer ce qui n'allait pas avec moi. Mais, voilà, je me suis laissée portée par aussi mon besoin d'aider les autres et de me sentir utile dans une société qui ne veut pas de moi. Bien sûr, je me sens forte quelque part mais il y a aussi une part de moi qui est encore en souffrance.

Depuis que je suis petite je souffre beaucoup du mal de dos et du cou et j'avais en plus des menstruation très douloureuses. On me disait toujours que je me plaignais pour rien et j'ai dû apprendre à passer par-dessus mes douleurs tant physiques que morales (inceste, viols, violence physique et verbale). On me traitait souvent dans la famille, de niaiseuse, de paresseuse et de bonne à rien; pourtant je m'occuipais tant bien que mal de mes frères et soeurs et je faisais le ménage de la maison car ma mère devait travailler pour subvenir aux besoins de la famille.

À 15 ans on m'a poussé sur le marché du travail afin de subvenir moi-même à mes propres besoins. À 14 ans donc, je suivais déjà des cours pour devenir animatrice auprès des enfants, en plus de mes cours régiliers et de m'occuper de la maison et des plus jeunes (3). J'étais tellement gênée alors que ça me prenait tout on petit change pour affronter le monde des adultes. Quand j,étais avec les enfants ça allait, je me sentais dans mon élément.

Mais je dois dire que j'ai toujours ressentis beaucoup de désarroi quand il fallait que j'aille me chercher un emploi et aussi en rapport avec l'autorité mais je le faisais par obligation. Par la suite, les emplois se sont présentés à moi plus facilement jusqu'au dernier où il a fallu que je demande moi-même mais encore poussée par la nécessité. J'ai d'ailleurs compris pourquoi je vis ça car ma mère agit avec moi de la même façon. quand je demandais, je devais supplier pour ensuite me faire dire carrément 'NON' et, c'est encore comme çà excepté que maintenant je ne lui demande plus rien, d,ailleurs c'est aussi comme çà avec tout le monde, je me débrouille toute seule depuis belle lurette.

Mais, encore là, mon corps en a pris beaucoup et les crises de fibromyalgies se sont succédées. Parfois je suis tombée tellement bas que j,avais de la difficulté à me relever et, jamais de visite ni un mot de la famille pour m,aider un peu, rien. On me faisait sentir indirectement que... je me plaignais encore pour rien.

Depuis mon dernier emploi, alors que je suis tombée encore une fois, je tente tant bien que mal de me relever. J'ai aussi fait dans ce processus de croissance, beaucoup de lâcher-prises, mais, encore beaucoup de difficultés à me bouger, je néglige même des choses importantes. J'ai besoin de me sentir utile et de réaliser encore des choses mais je crois que je manque totalement de volonté.

Je ne sais plus quoi faire, cela me désespère parfois puis, je me reprend... Je me suis sortie de la médicamentation qui m'abrutissait tellement que jai vécu trois années dans la brume. Je tente encore de refaire surface, ma confiance en moi est plus grande mais encore bien fragile...

Excusez-moi si j'ai été longue mais j,avais aussi besoin de me confier...

Mimi

bonsoir,

Tu n'as pas à t'excuser de te confier car parfois on ne peut pas faire autrement et çà sort malgré nous, çà fait toujours de bien de parler
Ici en tous les cas et malgré le fait que je suis là depuis peu, tu es vraiment utile et tes conseils sont toujours remplis de sagesse, moi en tous les cas ils m'ont beaucoup aidé et m'aident encore
bien sûr que parfois, on a peur de ne pas de plus pouvoir y arriver, on se sent faible et découragée mais malgré tout, il faut continuer à y croire ? pourquoi tu vas me dire ? parce qu'on a qu'une vie e que c'est nous qui décidons ce que nous en faisons.
Non tu n'es pas seule, je suis là, les autres membres aussi (du moins je pense je ne veux pas parler en leur nom) je comprends que le fardeau de ton passé soit parfois encore bien lourd à porter et l'envie peut être te prend parfois de vouloir en parler, c'est tout naturel, cela veut juste dire que tu es humaine malgré tout ce qui t'es arrivé et le fait que tu es envie d'aider les autres montrent aussi une grande générosité de ta part
parfois même les plus solides d'entre nous ont leur propre limite et leur propre faiblesse, c'est normal, le reconnaître est déjà un grand pas...

alors non, tu n'es pas inutile, ici nous avons besoin de toi mais toi aussi apparement tu as besoin de nous, d'un peu de réconfort et de chaleur, c'est je pense un juste retour des choses, nous sommes là pour nous aider, ce forum est là pour çà non ? alors toi aussi si à un moment dans ta vie tu as besoin d'aide, nous serons là du moins ceux et celles qui en sentent le courage et la volonté

voilà désolée moi aussi d'avoir été un peu longue
sois courage et n'abandonne pas
amicalement

Mimi, dans ton post, on remarque une ambivalence de sentiments très nette:
- D'un coté, il semble que tu ais besoin de te débrouiller seule, de te rendre compte par toi même que finalement, même si tu es utile aux autres, et ici en particulier, tu es avant tout indispensable à vous même.
- D'un autre coté, tu sembles te sentir très seule, tu aides les autres mais ne trouve pas d'aide en retour lorsque tu en as réellement besoin. Pourtant, nous sommes là nous, nous sommes là pour t'aider lorsque tu en as besoin. Mais j'ai l'impression que c'est difficile pour toi d'avouer que tu as besoin d'aide à ton tour.
Tu aides tellement de gens que tu t'en oublis toi même. Tu conseilles aux membres de ce forum de se recentrer sur eux, de ne penser qu'à eux de temps en temps, toi aussi tu as droit à ces instants de répit où ton seul bonheur compte, accorde toi les sans culpabiliser, pense à toi!

Bonjour Admin.

Bien sûr que je pense à moi et que je fais des choses que j'aime et je me contente même très souvent. Je n'ai pas peur de me dévoiler et je le fais quand cela m'est nécessaire et c'est ce que je fais en ce moment, je me laisse aller. Je n'oublie pas que je suis venue sur ce site aussi pour me guérir, pour retrouver la confiance en moi-même, pour aller plus loin encore dans la guérison et le pardon.

Ce que je vis, je le vis très profondément, je suis allé très très loin en moi, j'ai fais de grands lâchers-prise. Je me sentais même très bien avec moi-même mais il y a encore des résidus qui font que je n'avance plus en ce moment. Je me pose depuis quelques temps la question à savoir si ce sont encore des blocages ou si c'est la maladie et les médicaments qui me rend comme çà.

Pourtant, je sais bien qu'au fond de moi, il y a toujours eu un manque, un vide, un blocage qui m'enpêche d'être réellement moi-même et ce, même si j'ai toujours fait des efforts pour vaincre cet obstacle. Je sais aussi que pour saisir j'ai besoin de m'exprimer et, oui, comme je suis souvent très seule, je ne trouve pas avec qui m'exprimer vraiment de ce que je vis et ressens. Cela est d'autant plus difficile de trouver les bonnes personnes avec qui je puis vraiment exprimer.

Pas de santé, pas de treavail. Pas d'argent, pas de sortie, pas de cours, pas de groupes que je peux joindre pour partager ce que je vis et ce que j'aimerais entreprendre. Tout passe maintenant par internet, j'ai l'impression que j'en deviens accro.

Voilà grosso modo comment je me sens depuis quelques temps...
comprendre les autres est devenu si facile quand on est passé soi-même par là mais cela ne veut pas dire que je suis parfaite,loin de moi cette idée! J'ai encore du chemin à faire, ce n'est jamais fini...

Mimi

Tu parles de résidus, de blocages, d'obstacles, à ton avis quels sont ils? Qu'est ce qui t'empêche d'être toi même? Qui crois tu que tu es finallement? Concernant ta maladie, connais tu des "malades" qui souffrent également de fybromialgie avec qui tu peux parler de tes "crises"? J'ai l'impression qu'en dehors de ton activité d'internaute actif, tu es très seule, nous savons que tu ne peux pas compter sur ta famille, mais n'as tu pas d'amis avec lesquels tu pourrais te changer les idées, sortir...?

Les résidus, c'est enfin de compte peut-être le noyau de ce qui m'a profondément blessée, je n,ai jamais compris ce blocage; je suis souvent passé au-dessus mais c'est comme s'il était encore toujours là devant moi quand surgit de nouvelles prises de conscience.

J'ai besoin de me libérer du carcan dans lequel je me trouve. J,ai même l'impression que la maladie est un symptôme de ce carcan. D'ailleurs c'est ce que disais le thérapeute alors que je suivais une thérapie, que mes douleurs étaient aussi pour beaucoup à la violence que j'ai subie tant physique que psychologiquement.

Tout au long de ma vie j'ai fais des efforts pour m'en sortir et, chaque fois que tout allait bien et que je me sentais épanouie et sûre de moi, y avait toujours quelqu'un qui arrivait par en arrière pour foutre la m... et prendre toute la place, pour que je sois exterminée. Le mot n'est pas fort car c'est vraiment ce que ces gens tentaient de faire et volontairement. Ils s'insinuaient lentement dans ma confiance et quand ils connaissaient ma faiblesse, ils me démolissaient et sabotaient mon travail. Pourtant je les voyais bien venir mais je leur laissais le bénéfice du doute. Maintenant je sais que quand mon intuition me dit quelque chose, je dois m'y fier car elle a toujours raison

Quand je voyais comment ces gens me traitaient, je leur laissais la place et je partais, car je ne pouvais supporter de tels comportements. Je me relevais toujours mais, à mon dernier emploi j'ai cette fois tenté de garder ma place malgré le harcellement psychologique et la guerre contre moi. Je gardais mon sang froid et je parlais avec mes supérieurs mais je n'étais pas prise au sérieux, d'ailleurs à cet endroit tout le monde rejetait sur les autres leurs propres fautes.

En continuant ainsi, je me suis rendue encore plus malade que je ne l'étais: crises de tachichardies, fibromyalgie, accidents du travail (dos et cou), Intestins irritables avec incidents assez honteux, et tout çà, tout au long de ce travail avec épisodes de faiblesse comateuse. Je pouvais à intervalles assez réguliers restée au lit pendant trois, quatre jours, je ne pouvais pas bouger, ni me lever, ni manger. Et, quand je dis que je suis tombée, je suis tombées très très fort. Mon corps m'a complètement lâché et ce à tous les niveaux. C'est ainsi que j,ai perdu 3 ans de ma vie en étant dans cet état comateux, un état où j'avais concience de ce que j'éprouvais mais je ne pouvais pas bouger et je dormais pratiquement 20 hres par jour. J'allais un peu mieux parfois une ou deux semaines puis, je retombais. Et, durant tout ce temps, j'étais seule à la maison, personne ne venait me voir pas même ma mère qui ne demeure pas loin; elle ne m'a jamais crue alors...

Depuis deux ans, que j'ai commencé à refaire surface; maintenant je vais mieux; parfois je bouge, je fais des choses mais parfois aussi je me blesse ou j'ai trop mal et je m'arrête un peu, le temps de me rétablir et je repars mais je ne peux pas faire beaucoup de choses à la fois. ;uand je travaille physiquement à quelque chose, je néglige autre chose.

Maintenant, je suis dans une période où je me suis tournée vers les autres en même temps qu'en moi-même et je néglige l'extérieur, la maison et je culpabilise mais je reviens quand même devant l'ordi. Je sors une fois la semaine, j'ai un cours de danses de ligne que j'ai entrepris en septembre avec une voisine, pour me remettre un peu en forme. Des amis, non, ils m'ont tous lâchés, personne ne comprend ce que je vis. Le problème avec la fibro c'est qu'on reste jeune de l'extérieur mais c'est en-dedans qu'on vieillit plus vite que notre âge réel. Alors personne ne le voit, je n'ai même pas de ride encore, cela est génétique...

Avant, j'aimais bien sortir, j'allais danser mais j'étais toujours seule. Mais je ne m'appitoie pas là-dessus, j'aime ma solitude même si parfois j'aime aussi la compagnie; je suis une femme plutôt affable et tournée vers les autres autant qu'avec moi-même, je crois que je suis assez équilibrée en ce sens. Mais, la maladie a bien eu raison de moi cette fois...

Mais je sais que je vais finir par m,en sortir encore car je le veux...

Mimi

Aujhourd'hui, en allant voir le neurologue, il m'a bien confirmé que mon état dépressif est bien dû à la fatigue chronique. quand je tombe dans cet étrat de fatigue, je néglige évidemment tout pour me concentrer sur un seul objectif à la fois. C'est aussi une période où tout me semble confus car je suis trop fatiguée et je dors partout. Très très difficile à combattre et c'est dans ces moments que je déprime...

Il m'a dit aussi que je dois reprendre des anti-dépresseur (pour la fatigue chronique) mais cela me fait peur car c'était toujours supposé me stimuler alors que je dormais encore plus; je n'ai jamais trouvé la formule appropriée à mon état de santé. Alors j'hésite, je dois touitefois en parler avec mon médecin...

Mimi

WOW WOW WOW ... jE VIENS DE COMPRENDRE CE QUI SE PASSE AVEC MOI

Ce matin en faisant ma méditation tout s'est éclaici Cela fait six semaines que j'ai entrepris un petit groupe de méditaion sur internet, c'est la première fois que je le fais par internet justement. Et, ce osnt justement des exercices de nettoyage au niveau du corps et de l'esprit. ce sont des exercices que je n'avais pas fait depuis longtemps car je suis rendue plus beaucoup plus loin et, de revenir comme çà au tout début des méditations... Wow C'est pour çà que ça travaille tant, car en fait je vais ainsi chercher tous les résidus qui sont restés derrière. Je le sentais confusément mais maintenant tout est clair. WoW Si vous saviex comme ça libère WoW Je vais préparer ma prochaine méditation avec unb regain d'énergie

Mais, je n'oublie pas toutefois que la communication de nos ressentis est aussi une chose formidable, très très important en tout cas, moi ça m'aide à me comprendre et à me libérer...

Mimi

Chère Mimi,

Avant toute chose, je voudrais vous dire que d'après ce que j'ai pû constater, vous êtes "une Grande Dame".
Vous n'êtes psychologiquement avec tout ce que l'on vous a fait subir mais aussi physiquement.
Et malgrés tout ça, vous arrivez encore à passer au dessus de celà et nous donner des conseils, depuis que je suis sur ce forum, vous êtes présente pour moi et je vous en suis reconnaissante, vous avez sû m'éclairer, vous avez trouvé les mots pour me réconforter; Très souvent même il m'arrivait d'avoir les larmes aux yeux car tout ce que vous pouviez m'écrire décrivait exactement ce que je ressentais.

Je connais une dame de 40 ans atteinte de fibromyalgie et comme vous dites elle à peut être cet âge mais cette la maladie la ronge à petit feu et physiquement parfois elle a le double!
Parfois elle est totalement bloquée et seul des piqûres peuvent la sortir de cet état.
Malheureusement quand elle prend la décision de faire des piqûres, elle est clouée au lit pendant une semaine. Mais, heureusement, elle est entourée.

Vous êtes vraiment courageuse car vivre ça toute seule ça ne doit pas être évident.
D'autant que les gens ne comprennent pas toujours...

Faire des scéances de méditation ça aide vraiment? apparament oui et j'en suis ravie pour vous mais par internet, je ne connaissais pas?

Tout comme vous, j'ai trouvé via internet un certain réconfort alors que j'étais célibataire.
Je peux dire que ça brise la solitude car on peut dialoguer, ouvrir son coeur et ça fait du bien quand on est seule.
Et aujoursd'hui, alors que je ne suis plus seule, ça me permet de parler de chose dont jamais je ne pourrais parler avec qui que ce soit de mon entourage car ce sont des choses très personnelles.

Bien voilà, je voulais vous dire ces quelques mots, même si vous êtes plus douée que moi pour ça




Voici un joli bouquet pour vous chère amie.

Amicalement
Alizée

OH quel beau message MERCI DE TOUT COEUR ... Cela me touche beaucoup, au moins je me sens utile...

Mimi avec tout mon Amour...