Bonjour (ou plutôt, bonsoir) tout le monde.
Voilà, je poste ce message car j'ai relevé quelque chose d'assez.. Paradoxal chez moi on va dire. En règle général, je ne suis pas quelqu'un de très émotif, je ne m'émeut pas facilement et même les pires situations sont à la limite de me faire ni-chaud, ni-froid. En règle générale, je surmonte les épreuves sans pleurer, sans même que ça ne me touche presque. J'ai cette tendance à tout intérioriser et à continuer ma route l'air de rien, pas atteinte. Personnellement, j'étais plus contente de ça. Je n'aime pas montrer une quelconque faiblesse, une période de doute, de déprime etc. Devant les gens, je suis souriante, la fille qui va toujours bien et qui n'a jamais de problèmes. Je déteste la pitié des gens quand vous racontez vos petits malheurs.
Cependant (je pense que c'est lié mais n'étant pas une experte je ne peux pas non plus l'affirmer), quand je suis seule mon capital émotionnel déconne un peu on va dire. Je vais me mettre à pleurer pour rien. Mais jamais en présence de quelqu'un. La dernière fois que j'ai pleuré ? Tout à l'heure en m'inscrivant, pour trouver mon pseudo. Débile n'est-ce pas ? Ou du moins, complètement irrationnel à mon avis. C'est comme ça, je vais pleurer devant tout et rien. Une pub (pas forcément triste hein !), un message, une "décision" ou même... Rien. Je suis dans ma chambre, seule, dans mon lit et d'un coup je ressens le besoin de pleurer. Mais à ce moment là, je ne pense à rien du tout, c'est vide dans mon esprit. Et je pleure, à chaudes larmes, pendant longtemps. J'en ai mal à la tête. C'est assez embêtant au quotidien car il m'arrive d'avoir envie de pleurer en public, je me retiens alors, j'ai une boule douloureuse qui se créer dans ma gorge et bloque ma parole. Les gens se demandant ce que j'ai et étant assez lunatique je fais passer ça pour un saut d'humeur et ça passe.

Vous avez déjà vécu ça ? Vous pensez que c'est lié ? Des conseils ?

Ah oui et aussi. Dans une discussion, quand on fait un "débat" et que celui en face de moi n'est pas d'accord et s'obstine autant que moi, c'est terrible. Je me met à pleurer. J'ai tous les arguments pour lui démonter qu'il a tord (ou pas lol) dans ma tête, prêt à sortir, mais non. Je pleure. Et le fait de ne pas réussir à défendre mon opinion me fait encore plus pleurer. Et je pleure d'être un train de pleurer etc, un véritable cercle vicieux. J'ai beau essayer de me concentrer, de reprendre ma respiration etc, ça ne passe pas. C'est lourd à force, car j'ai vraiment mes idées et elles sont en règles générales pas du tout en accord avec celles des autres et j'aime polémiquer. Mais il y a toujours un moment ou je craque.

Merci d'avoir lu et merci à ceux et celles qui prendront le temps de répondre.

Tout d'abord, merci à vous trois pour vos réponses, c'est gentil

Donc, d'après vous, mes crises de pleures seraient dues au fait qu'en temps normal je ne pleure jamais ? En effet, ça me semblerait plutôt logique. Mais c'est vrai que c'est étrange, parce que quand il se passe quelque chose qui pourrait me bouleverser, j'ai réellement l'impression que ça ne me touche pas.
J'ai pourtant des amies proches avec qui je partage "tout". Je met entre guillemets car il a certaines choses qu'on ne peux pas dire. Soit parce que c'est vraiment trop intime, soit parce qu'on ne trouve pas forcément les mots pour expliquer ce qu'on ressent. Et puis, je suis quelqu'un de très pudique et secrète donc il y a certaines choses que je ne peux pas dire car j'ai "honte" de mettre des mots dessus. Je ne sais pas si y mettre par écrit pourrait être une solution, car on n'a pas de retour ensuite... Donc pas de conseils, pas de soutient. Mais je sais que beaucoup de gens le font.

Je ne pense pas avoir "quelque chose" qui me tracasse en particulier, car ça fais des années que c'est comme ça. Certes il y a des périodes ou c'est plus dur que d'autres mais sinon c'est assez... Disons "régulier". Mais en effet, il y a peut-être une chose qui a déclenché tout ça et peut-être que tant que je n'aurais pas trouvé ce que c'est et réglé ce problème je continuerais à être ainsi, je ne sais pas...