merci pour votre soutient à tous les deux

rebonjour.
J'ai été amené à établir une théorie qui pour moi tient pluto la route.

Je savais que ma mère était dans une sorte de dépression, ce qui a influé sur le fait que je ne veuille pas lui parler, rajouter sa. Puis j’ai trouvé quelque chose dans sa chambre. Trois textes qu’elle avait écrits en 94, donc sa date. J’ai été impressionné, car elle me ressemble énormément, du moins plus que je ne pensais. Par sa façon d ‘écrire déjà, puis par ce qu’elle a écrit. Notamment lorsqu’elle décrit la solitude par à la fois confortable et dangereuse si vous voulez. Première constatation : elle est pareil que moi.
Il m’est venu à penser à une raison à tout. Que tout sois lié.
Il arrive souvent à ma mère de me demander quesquia ? Sa va ? Parle en quand sa va pas, ce qui prouve qu’elle remarque que je ne vais pas bien. Et a chaque fois, je réponds nan nan, sa va, et elle me laisse tranquille. Même pour la fois où je lui avais écris mes fantasmes si singuliers. Même pour la fois où elle m’a surpris en flag sur des sites « inconvenants ». Je suis venu à pense qu’en fait, ayant vécu la même chose elle-même, elle sait que ce n’est pas facile. Elle n’ose pas venir m’embêter avec sa. De plus, comment gérer quelque chose chez son fils que l’on n’a pas réussi à gérer soi-même ?
J’ai alors poussé dans ce sens. Et tout ce qui s’est passé semble concorder.
J’ai retrouvé un journal intime que j’avais rédigé pendant les vacances en 2004. Sa date. J’avais 10 ans, mon frère 15. J’ai été surpris de la façon dans laquelle je m’exprimais déjà. Il y a une multitude de détails et de dessins explicatifs que sa en devient comique. Des dialogues sont rapportés au mot près. L’avantage d’un journal écrit très régulièrement, c’est que c’est écrit sur le fait et donc pas « embelli ». Donc on peut voir exactement ce que je ressentais. C’est comme une analyse littéraire que je fais en Français !
J’ai remarqué que j’ai été bouleversé quand j’ai su que mon frère fumait. J’ai même dessiné la position dans laquelle je boudais. Et surtout, j’ai eu peur quand mes parents et lui discutaient sur le « satanisme ». Il était dans sa phase où il dit aimer sa. Moi j’ai marqué : j’ai peur de devenir comme lui. Oui, avant j’attachais une grande importance au fait d’être « parfait », « pur ». Je n’écoutais pas de musique et détestait sa musique de sauvage. Sauf un soir, un soir seulement où j’ai écouté en cachète un de ces CD, que j’ai beaucoup aimé en fin de compte. J’ai eu honte de l’aimer. Toujours c’est moi qui faisais la différence entre le bien et le mal pour moi. Plus tard j’ai même pensé avoir évité l’âge bête. Quelque chose d’important pour moi. Eviter sa. A tout prix. Eviter d’être arrogant envers ses parents, éviter de faire nimp. C’est comme si j’étais livre à moi-même en fait. C’est moi qui prends les décisions pour moi-même, moi qui décide de travailler plus moi qui décide ce qu’il faut faire ou pas. Certes sa rend mature très vite. Mais on a aussi trop de responsabilités bien trop tôt. Je prends des décisions, si sa marche pas je ne peux m’en prendre qu’a moi-même. Culpabilité. Et c’est alors que je fais le lien. J’ai un tel besoin qu’on me soulage de mes responsabilités, qu’on m’éduque en quelque sorte, que je transforme cette sensation en amour pour la soumission. Me donner à quelqu’un d’autre. Offrir les clés à quelqu’un qui fera de moi ce que bon lui semble.
Je me serais donc fait ces deux vies en parallèle pour subvenir à ce besoin. D’un côté le gosse qui se veut parfait en tout point qui assume et prend ses responsabilités, qui sais se gérer seul, et de l’autre côté je case tout le reste. C’est un contraire qui se vaut : responsabilité/sous les ordres d’un autre.
Vous voyez d’où je fais le lien entre tout ? Pour moi sa se tient ; mais j’ai besoin de savoir si c’est une théorie qui tient la route ou si je suis juste un égoïste qui renvoie la faute sur sa mère.

Pour ce qui est du monde gay. A la base, je veux dire quand j’étais plus jeune, j’ai commencé par des femmes. Les sites internet, et les posters. Là c’était juste de la sexualité innocente d’un gamin. Sauf que sur le net, l’homme n’est jamais soumis à la femme. C’est toujours l’inverse. Peut-être que c’est pou sa que j’ai basculé sur des sites gay.
Autre piste. Sa, je n’en ai jamais parlé à personne, pas même à moi-même. C’est la première fois que je l’écris. Sa prouve à quel point sa a été important pour moi.
Il me semble que c’était en 2004 pendant ces vacances là, mais je n’en suis pas sur. Avec une fille, on a « joué au docteur ». Elle était folle amoureuse de moi. On était dans un carton. Et là, je me rends bien compte que je jouais un certain rôle de soumis. Je voulais lui embrasser les fesses. Qu’elle me force. J’ai beaucoup de mal à écrire. Elle, elle a pas aimé. J’ai toujours énormément regretté sa. Jamais plus on en a parlé. Plus tard (je ne saurais dire exactement combien de temps), on a un peu recommencé un truc du genre, je sais pas comment c’est venu. Mais il y avait son frère. On était els trois dans le lit, sous la couette (habillés), et je sais plus trop ce qu’on faisait. A un moment son frère s’est mis sur moi (moi couché, lui à genoux de part et d’autres de mon corps, face à moi) pour me bloquer, et m’a postillonné dessus. J’ai beaucoup aimé. Après j’ai dit à plusieurs reprises à sa sœur : j’espère que tu vas faire pareil pour m’embrasser ! Pourquoi ? Parce que je savais qu’elle avait envie de m’embrasser (elle m’a un jour fait lire son journal intime, où elle avait marque : je veux que tu m’embrasse tout de suite, sauf que moi sa me faisait peur tout sa. Après elle à mis la clé de sa chambre qu’elle avait fermé dans son soutif. Elle a finalement ouvert. Souvent elle a fait des trucs du genre. Comme me baisser le maillot à la piscine, me montrer ses seins sous l’eau… Sa aussi je l’avais oublié. Je viens de me rappeler. Ils étaient gros. Lol.) et que je voulais qu’elle me force à le faire. Elle ne l’a pas fait. Sa je sais pas pourquoi. Et c’est après. Après sa je m’en foutais d’elle en gros, je fantasmais sur son frère. J’avais très envie qu’il me batte. Bref.

Il y a quelques minutes, ma mère est venue. J’ai mis la page, involontairement, de ce site en premier plan. Psychologie pour tous marqué en grand. Elle est partie. Sa confirme non ?
Qu’en pensez-vous ? Merci.

angleblanc a écrit:

rebonjour.
Puis j’ai trouvé quelque chose dans sa chambre. Trois textes qu’elle avait écrits en 94, donc sa date. J’ai été impressionné, car elle me ressemble énormément, du moins plus que je ne pensais. Par sa façon d ‘écrire déjà, puis par ce qu’elle a écrit. Notamment lorsqu’elle décrit la solitude par à la fois confortable et dangereuse si vous voulez. Première constatation : elle est pareil que moi.
Qu’en pensez-vous ? Merci.

ben moi, je viends de tout lire et ...

Je te vois bien dans un labo en train d'observer des souris de labo...ne le fais-tu pas là avec ta mére et nous du dessus du bocal où tu observes les réactions!

HS: les mots trouvé datants de 94, étrange que des mots soient laissés à ta porté et à tes lectures...vieux de 16 ans , en plus!

je comrpend pas trop ce que tu veux dire en fait..

ils n'étaient pas du tout à ma porté, mais je cherchais autre chose et les ai trouvé

Bonjour !

J'ai plutôt du mal à ressentir ce que tu ressens, pour cause, je n'ai jamais ressenti ce besoin que quelqu'un me domine. Pourtant j'ai eu une enfance qui peut se comparer à la tienne dans le sens où je me suis prise en charge très petite. Aujourd'hui je ne supporterais aucune dominance, même une simple autorité, personne n'a le droit de m'imposer l'illégitime car je me suis faite seule. Cela dit, je garde un manque viscéral de n'appartenir à personne, et si je peux comparer avec toi, ce serait que j'aimerais un guide qui parviendrait à savoir mieux que moi ce qui est bon pour moi. Il n'y a aucune sexualité dans mon monde, et pourtant je devrais être le sujet parfait pour la déviance sexuelle. J'ai cherché un psy qui m'obligerait à dire ce que je n'ai jamais pu dire mais aucun n'a eu le cran de tenir ce rôle. J'étais et suis encore dans cette violence là "force-moi à dire, à faire ce qui doit sortir de moi!" On peut voir cela comme une recherche de dominance.

Également, il y a une pulsion (que je maîtrise du mieux que je peux) qui souhaiterait me rouer de coups, j'aimerais que l'on me frappe jusqu'à en être au bord de la mort, car ce n'est qu'ainsi que je prends conscience d'avoir une propre existence, que je peux réellement penser ... à moi. Peut-être ressens-tu quelque chose de similaire?

Je me demande... Pourquoi n'ose-tu pas parler avec ta mère? Elle devrait pouvoir te comprendre si tu te retrouves en elle et ça te ferait sans doute beaucoup de bien, non?

J'aurais peur de lire ce que j'écrivais à 10 ans, ça m'angoisse rien que d'y penser ! lol

Nous avons tous un petit "devil" en nous, ne te juge pas si sévèrement quand le sain s'écarte de son chemin :-)

Peut-être ressens-tu quelque chose de similaire?
J'avoue ressentir une certaine envie pour une telle situation. Que quelqu'un me batte jusqu'au bout, que même une fois que je dis non j'en peut plus qu'il continue à me maltraiter, jusqu'a me faire pleurer tout ce que j'ai. Pleurer, je ne me souviens plus de la derniere fois ou j'ai fait sa.

Pourquoi n'ose-tu pas parler avec ta mère? Elle devrait pouvoir te comprendre si tu te retrouves en elle et ça te ferait sans doute beaucoup de bien, non?

Ben en fait j'ai on va dire deux grandes options.
- Soit je lui en parle (du moins je rédige tout ce que j'ai déja dit ici en un peu mieu tourné)
je sais pas d'où vient cette détresse chez elle. N'est-ce pas dangereux de faire remonter sa ? Sui-je capable de gérer moi-même du haut de mes 16ans une crise qui peut prendre une tournure familiale ? (Elle a remit en cause le mariage avec une certaine violence)
Après, le résultat peut etre excelent, peut-etre que sa va la faire revivre ?
- sois, maintenant que j'ai compris ce qui m'arrivait (je dit pas que sa c'est forcément passé comme sa, mais au moins sa constitue une base sur laquelle je peut me définir, "Les idées fausses ne sont pas toutes mauvaises.". Parce qu'avec du recul, j'aurais eu cette détermination, cette autonomie sans sa ? J'arrive à gérer être sapeur pomier et arriver en terminale S, avec encore un bon bulletin. Ce que je veux dire, c'est que tout n'est pas si noir, depuis quelques temps toutes mes pulsions sont bien calmées, je n'ai plus ces périodes où pendant plus d'une semaine je n'ai plus que sa en tête. Je pense être capable de vivre, j'ai fait de réels progrès, je pense que c'est possible d'enterrer sa. On va me dire que je suis le type même de ceux qui se refoulent et explosent quand ils sont mariés et parent, mais je pense pas.

Oui, j'ai envie de vivre et de me dire enfin : que dalle à foutre, je vous emmerde tous (au sens figuré bien sur). J'ai des qualités pour arrive rà obtenir les résultats que je veux, comme la détermination et même l'entetement. Je surprend souvent mes proches avec sa, car même quand eux ne croient pas en moi sur un projet ou autre, j'arrive toujours à me surpasser.
Après pour faire sa, il faudrait peut etre que je me débarrasse de tout ce que 'jai pu écrire, parfois je me dis que sa me libererait de foutre le feu à tout sa, à tout ce que je me suis fait chier à écrire. Mais j'ai une résistance à cela, l'envie sans savoir pourquoi de tout rassembler, d'en faire une sorte de bouquin autobiographique, très expliqué, avec un maximum d'éléments originaux, d'où ce caractère matérialisme que je suis. Apres sa prouve bien que je prévoie de tout dire, de tout expliquer dans le smoindre détails à des gens que je connais. Est-ce l'option qui nuance les deux ?

C'est assez difficile de détruire ce qu'on a laissé derrière soi (tes écrits) sans que cela veuille forcément dire qu'on ne va pas de l'avant. Il est intéressant de voir l'évolution avec le recul du présent.

J'ai pas mal écrit mais 50% a probablement été détruit. Une autobiographie? Pourquoi pas mais ça demande beaucoup de travail et de rigueur. Ne le prends pas mal mais les lecteurs se fichent un peu de ce que tu ressens, ce qui les intéresse c'est ce qu'eux peuvent ressentir. Ce qui nécessite de modifier ton récit, fatalement.

En parler ou pas à ta mère? Je ne saurais dire si c'est bon pour vous deux, je ne vous connais pas au fond et il n'y a que toi qui peux sentir si c'est le bon moment. Tout ce que je sais c'est que dans la majorité des cas, parler soulage bien plus que le silence (même si tu crains de faire revivre à ta mère ce qu'elle a vécu dans le passé, les années ont passé).

Contente que tu ailles mieux cela dit, tu peux toujours t'exprimer ici pour éviter de faire grandir ces pulsions ;-)

merci bien en tout cas de t'etre penchée sur mon sujet !

a bientot

je continue à vous suivre

ok mais j'ai quand même pas compris ce que vous avez voulu dire

sa n'avance pas...

a chaque fois c'est le même cycle qui se met en place.

Je suis tranquille un moment, après un rêve ou un petit détail me remonte tout, je me laisse aller complètement à mes envies, si je me retient un peu alors sa restera pendant un moment, jusqu'à ce que j'aille plus loin qu'avant, plus loin dans la stupidité. Et hop, dés que le pas est franchit, alors tout redescends, et tout ça me dégoute, tout ca me semble plus que jamais illogiqu. Alors je sombre, je descend très bas, de plus en plus bas à chaque fois. Puis alors vient la phase de la remontée, où j'adopte ma belle philosophie que j'avais abandonné quelques instants plus tot. Après sa repart comme normal.

Tout ceci forme une boucle, où chaque tour se solde par une montée dans l'intesnsité, autant dans la puslion que dans la déprime qui la suit.


Oui c'est ça, une alternance de montée et de descentes à n'en plus finir.
Avoir de l'espoir semble presque prétentieux à ce niveau là.


Je m'étais dit de tester l'abstinance pendant ces vacances, puisque c'est la seule période qui me semble appropriée (plus de stress, plus besoin de se concentrer)
Mais dés que sa vient, sa ne lache plus. Dés que sa vient, c'est comme si je n'étais plus maitre de moi, tous mes principes ssont balayés d'un coup, et toute réflexion, tout raisonnement est impossible. Quelqu'un d'autre s'empare de moi.

Depuis fin juin je tient un journal de bord, où je note tout, mes impressions, mes sentiments, mes doutes, mes questions...

Sa m'a aidé à comprendre certaines choses.
Et sa me permet de me relire, et ainsi à juger ce que j'ai pu penser. Sa me rend très objectif.

Eh bien j'ai constaté que je suis le profil type d'un skyzophrène. Sa saute aux yeux...
le sui-je vraiment ?
La seule réponse me direz vous me sera donnée par une thérapie.
Eh oui, j'en suis bien conscient. Mais si je suis diagnosiqué comme tel... je ne pourrai de toute évidence plus exercer dans ma passion. Et ca, je peux pas. Je peux pas arrêter toute ma vie pour ca. D'ailleurs, pour quoi ? Pour qu'on me dise que oui j'en suis un, et qu'au final sa ne change rien au problème ? je peux pas prendre ce risque.



Mais sa va bien trop loin toute cette histoire... bien trop loin.

quelque part c'est pas si mal que je sois gay, au moins ma démence ne sera pas héréditaire.
Un point pour les services de protection.