Exact, cette < terreur > vient de mon enfance...
Ma maman a retardé ma naissance le plus possible ( près de trois semaines alors qu'elle avait perdu les eaux ) désirant absolument un garçon et mon père lui ayant bien dit que cette naissance serait la dernière...
Puis à peine un mois après le début de mon allaitement elle n'a plus eu de lait et rien ne passait j'ai failli y rester...
Puis comme j'étais < anormale > à ses yeux ( peurs , spasmes, évanouissements fréquents et imprévisibles ) elle m'a envoyé dans un institut faire des tests
ou on lui a dit que j'étais ...< anormalement intelligente et sensible >...
Et j'étais toujours malade donc elle était obligée de s'occuper de moi + que des autres et à mes 9 ans ( j'étais déjà en 6ème au collège !)
plus personne ne me supportait dans la maison, on m'a fait dormir dans une pièce vide sur un pneumatique au ras du dessous de lit dont le noir me terrifiait et on m'a envoyé en maison de repos...
C'était ma premère vraie séparation, maman m'a conduite et est partie sans se retourner .
Je suis restée 3 mois.
J'attendais son retour avec impatience, mais entretemps les psys lui avaient dit que je voulais < la supprimer > car elle < m'étouffait>...
Alors elle les a cru au mot à mot et a envoyé mon père me rechercher et m'a totalement exclue de sa vie....
( Peu après ma naissance elle a gardé un petit garçon sur lequel elle a reporté toute son affection....comme elle le fera plus tard avec son premier petit fils....)
Mais voilà c'est ma maman et sa vie n'a certainement pas été très heureuse...
Elle dormait avec ma soeur dans le lit conjugal et mon père dormait dans le lit superposé au dessus du mien !!!! Maintenant elle est enfoncée dans la maladie d'alzheimer et j'espère qu'elle ne souffre pas mais moi je ne suis pas capable d'aller la revoir pourtant je l'aime !
Mais j'apprends à couper le cordon si fort qui me reliait à elle malgré tout et ce n'est pas encore gagné mais d'immenses progrès se font chaque jour !
Tu sais la fibromyalgie touche surtout des personnes extrêmement sensibles à tout, aussi bien psychologiquement que physiquement et notre corps ou notre esprit malmené un jour se manifeste et se met à crier ....Ce n'est pas dans la tête les douleurs invalidantes mais çà a quand même source dans notre histoire quelqu'elle soit...
Les < mots non dits deviennent des maux et des mal-à- dit >
Merci de ton écoute si attentive, elle m'est précieuse mon amie inconnue....
Gros gros bisous !