Par vagues elles te caressent
Te langent, t'embrassent, te détestent
Au grès de la lune jamais ne cessent
De t'aimer quand tu es malade de la peste
Par gouvernements elles t'apprennent
T'instruisent, te manipulent, t'endorment
Absentes et étouffantes pour qui comprenne
Présentes lorsque les ténèbres se forment
Et toi tu n'es jamais heureux sur ta tombe
Tu te crois l'enfant le plus reposé de l'univers
Mais quand vient l'aube dans ton monde
Alors c'est ton destin qui résonne à l'envers
Par armées elles te font résistance et guerre
T'ignorent, t'adorent, te congèlent
C'est dans leur ventre qu'est le fruit de la Terre
Et dans leur cœur que tu te sens inutile et frêle
Par constellations elles te guident
Te poursuivent, te méprisent, se mentent
A elles-mêmes pour suffoquer le vide
Qu'elles trouvent dans les esprits qui te hantent
Et toi tu n'es jamais heureux dans les flammes
Tu te vois l'homme le plus vivant de l'enfer
Mais à chaque fois que les aurores te crament
C'est festivité pour le bonheur de Lucifer
Oui, par cycles elles s'agitent au nombre de sept
Tu ne sais compter que sur les doigts d'une seule main
Comme l'affreux grotesque au vent sans sa crête
Sans elles peut-être n'aurais-tu jamais eu de lendemain.
Jupiter