Bonjour,

Je viens de regarder la vidéo de l'émission "ce soir ou jamais" sur la virilité, l'évolution de la virilité, l'émancipation des femmes etc... (Pour ceux qui veulent voir, j'ai mis le lien en bas de ce post)

Ça m’a plus perturbé qu'autre chose, non ! Enfaîte ça m'as plus montré une certaines réalité que j'ai du mal à comprendre ou à accepter, je sais pas trop et je vais essayer de m'expliquer.

J'ai eu une enfance bizarre, sexuellement, vraiment bizarre psychologiquement.
Le faite d'avoir une mère poule, trop proche de moi, même physiquement aussi (dormir avec elle (trop?) tard avec elle (10-11ans je crois) toujours à me caresser, toujours à être proche d'elle, quand à m'on père avec une estime de lui proche de zéro, pas virile, peureux, ça m'as pas aider je crois.

J'ai découvert trop !! Jeune les vidéo porno de mon père, j'en est toujours regarder (depuis l'âge de8ans au début c'était marrant pour et très rare, c'est devenue un moyen de contré une frustration un manque, mais j'y travaille plutôt bien)

Mon frère ados lui, commencé déjà à connaître ça sexualité, et m'as demandé un jour (sous l'influence des films) de lui faire une fellation, je crois me souvenir avoir du le refaire mais je me rappelle plus),

Bref

Donc je pense que vous voyez un peu mon état d'esprit dans ma vie depuis plus petit, fuyant, peureux, faisant des choses dépassant mes envies, toujours à vouloir plaire, sous l'influence des choses imposées par la société (image, virilité, habit, agissement envers les autres, gros préjugés), toujours eu peur des filles, souvent frigide ou trop vite excité, puis un énorme manque de confiance en moi.

Plusieurs fois des question du genre "suis homo", la question à était posé, retourné trituré plein de fois et non, je ne le suis pas, pour moi être homo vient d'un problème, un problème d'éducation, social, de préjugés, etc. si il m'étais arrivé de l'être, ça serait juste par mon manque de confiance ma peur des femmes, et la façon dont les hommes se persuades des choses lorsqu'il ne peuvent revenir sur leurs idées.

Bref (bis)

Je suis dans une incompréhension total, j'ai une copine depuis trois ans et demi, et je sais (faut me croire, pas besoin d'argumenter) que je manque vraiment de virilité. J'en souffre, j'ai une féminité affirmé, pas dans mes gestuelle ou quoi non, mais dans ma façon de penser, ma copine aime beaucoup ça, mais elle est aussi très attiré par les "homme" par leur virilité, ça me fait peur, je perds tout de suite confiance en moi quand j'y pense, et ça me fait peur et j'agis mal avec ma copine, je mets mon masque, me transformant en faux semblant, avec un vêtement qui me vas pas, ça se sent, pourtant quand je vais bien, quand je m'accepte j'agis avec une virilité archaïque, et normal.

J'ai du mal à comprendre, certes on a tous nos instinct qui passe par dessus tout (attirance), en même temps la société nous formate à devoir être beau, homme, fort, etc je reconnais avoir plus de préjugés que la plus pars de mes amis, et pourtant je suis contradictoire puisque je cherche vraiment à lâcher prise, à me sortir de ça, à pensé à mes envies, mais j'y arrive pas, j'en souffre énormément de ma sexualité, de ma féminité, je le sens que ce mélange d'homme femme est encore tabou, et qu'on sait que ça viens souvent d'un problème passé, mais j'en peu plus et je crois que mes problème de dépression et de non confiance en moi sont très proche à cette sexualité bizarre.

...oui bizarre, car avec ma copine, nous faisons des choses que j'ai du mal à assumer parfois, notre sexualité et poussé à la violence sensuelle, j'ai un poids d'en parlé ici, je sens qu'il y a quelque choses.

je ressens souvent l'envie d'être bercés, d'être chouchouté, et je déteste ça en même temps, cette recherche d'être materné ou paternalisé (je sais pas trop d'ailleurs si c'est l'un ou l'autre), me prouve qu'il a un soucie.

Le faite d'être un homme est vraiment dur, trop dur, j'en peu plus de devoir porté un si lourd fardeau, marre d'être coincé, de pas me laisser aimer, de plus réussir à donner, d'être jamais concentré sur l'acte, de devoir simulé, marre de devoir être fort, beau devant une fille,

Malgré tout ça, je sais que ça reste subjectif, car en sachant mon état d'esprit présent ça vas de sois.
Quand je vais mieux j'ai pas trop besoin de pensée à tout ça, c'est cette vidéo qui ma remonté en surface le faite que j'en souffre.

J'ai envie d'être plus virile et tout irait mieux, mais j'suis toujours entrain de porté son masque, faux, mal fait, on voit que je suis pas sincère.

J'suis triste et j'avais besoin de le dire...sur un écran, solitaire, individualiste, narcissique pour qu'on me lise, lucide que tout ça n'est pas grand choses et que si j'arrivai à écouter mon cœur, mes envies, détaché, patient, et confiant les choses irait toute seul, j'arrêterais de penser à ce que les autres veulent de moi, attende de moi, je pourrais entreprendre des nouvelles choses, je pourrais prendre le temps d'assumer les changements de comprendre de m'écouter........

J'ai besoin de réconfort moral, lucide et humain, j'aimerais qu'une personne sois devant moi, et me réconforte sans me "victimiser", sans me dire "aller ça vas aller"

L’amour est le moteur de notre force, j'essaie de ne pas l'oublier car mon ego passe souvent par dessus tout.

Merci aux personnes qui m'auront lus.

ps : voici le lien de la vidéo très intéressante :

http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&date=2009-05-25#

Bonjour Kelly,

Oh que oui, ils m'intéressent tes propos.

J'ai eu un frisson, j'ai ressentie très fortement ta phrase lorsque j'ai lus "rassurer ce petit garçon sur le fait qu'il n'a rien fait de mal".

Tu touche pil au bonne endroit, j'ai du mal à y réfléchir car je suis très fatigué, mais je vais vite revenir car c'est exactement ça qui me concerne, ces défenses anachroniques, ou dépassées.

Merci vraiment, car j'écris toujours des romans.

Je reviens vite,

à bientôt, j'espère que tu seras là.

Bonjour Kelly,

je peut enfin répondre.

Donc en effet, j'adhère tout à fait à ton hypothèse qui me paré plus réaliste qu'illusoire.

Ces stratégies de défenses que je ressens vraiment bien lorsque j'y pense, sont très dure à faire sortir de moi, ou les accepter et passer à autres choses...

très dure puisque constamment influencé par les autres, par leurs défenses ect...

j'aimerais aussi qu'on en parle un peu plus.

Merci d'être là en tout cas.

à bientôt.

Re-bonjour Arnaud,

Peux-tu nous dire plus en détails ce qui te gène précisément dans ta relation avec ta copine ?

Ps: j'espère que d'autres prendront le relais pour en parler avec toi car je m'absente une semaine et ne pourrais sans doute pas te répondre après ce soir.

Mais à bientôt tout de même.

Bonjour,

J'ai récemment sentie une sorte de changement, j'ai fait une grosse rechute(dans la dépression), j'ai voulue la quitter, en lui disant que franchement elle mérité mieux, que je n'arrivais pas à être bien avec moi même, qu'elle était remplie d'envie de vivre et moi je suis inerte enfin je ne vais pas faire toute les listes des immondices dont je me suis fais un plaisir à m'envoyer (cette dévalorisation est à point horrible lorsque ça m'arrive), mais je l'ai revue on a discuter, je me suis sondé, pleuré un peu avant de la revoir la veille, et quand faite ce qui nous fait le plus peur ce sont mes rechutes, car à force elle perds confiance en nous (et à du mal à y croire, et au fur et à mesure même si je revais bien ba elle à du mal à voir l'avenir tout comme moi.)

Ce qui me gène avec ma copine maintenant, ce sont nos peurs (dont je lui est proposé qu'on parle lorsqu'elle rentrera de vacances) : pour l'instant je sais que les pires se sont nos choix de vie (car moi je suis encore très inerte, inactif et peureux au regards de se que je sais et de la critique que j'ai sur le monde du travail, social, etc..) et elle active, voulant avoir un "chez soi" dont nos choix de vie sont le "gros soucie" se qui en même temps et très bon car c'est là qu'on va évolué.

Ensuite vient ma perte de confiance en moi, ma grosse dépression, et mes peurs qui font perdre beaucoup de choses que nous avons mis en place car je vais trop loin (jusqu'au pensées suicidaires, mais j'établis une liste en ce moment de choses à travailler sur moi même, je pourrais vous en faire part si vous voulez.)

Une dernière choses qui moi m'inquiète vraiment, ça souvent était comme ça, dés lors où je vais mieux, où je fais des projets, où je parle concrètement (avec motivation), ma copine, s'écarte de moi, se sens moins amoureuse de moi. Alors que lorsque je suis "normal" posez dans ma tête, elle est aussi "normal" avec moi. J'espère juste que ça puisse évoluer.

Sinon j'aimerais aussi parler de sexualité pour finir, on as une sexualité bizarre, elle fait du vaginisme, et depuis trois ans et demie que nous sommes ensemble nous n'avons jamais fait l'amour, nous allons loins dans la sexualité mais pas la pénétration, et la dernière fois, je me suis laisser aller (c'est à dire en confiance sexuelle pour moi) et j'avais une grosse envie qu'elle me sers de toute ses forces, c'était très très fort en moi, je me frottais, je sais pas comment expliquais et j'ai un peu peur d'en dire plus mais sachez que j'ai peur que mes actions n'étais qu'une façon de me faire materné (même si c'était vraiment sexuelle).
Dois je culpabiliser de me faire materné des fois ? je me prends la tête ? est ce une peur sachant mon passé trop proche de ma mère ou bien n'étais ce qu'un élan d'amour affectueux sensuelle et sexuelle ?

Je pense souvent aux "stratégie de défense" mais je n'arrive pas à les voir, à savoir où elles se situe, pourtant je les sens...

Je pense qu'avant tout, je dois vraiment penser à moi, à me sondé, écouter mon coeur, mon âme, mon esprit, (en même temps je suis quelqu'un de lourd qui ne parle qu'avec des pensées profonde et qui perds tout humour ça ça me gène beaucoup...)

Je vous remercie, j'espère vivement qu'on pourra parler.

Bonjour Arnaud, et merci de nous livrer ainsi toutes tes questions "existentielles" qui peuvent faire résonnance chez beaucoup d'entre nous, à commencer par moi.
De ce fait, essayer de te répondre et parler avec toi de ce qui te tracasse, c'est s'impliquer et se poser aussi des questions. En cela, je te remercie.

J'ajoute que c'est tout l'intérêt de ce type de forum: l'interaction, le partage d'expériences, la réflexion pour les autres et pour soi-même par voie de conséquence.

Je vais essayer de te donner mon sentiment sur chacun des points que tu aborde avec tant de clairvoyance et d'honnêteté envers toi-même, même si parfois, tu semble très/trop dur avec toi, j'y reviendrai.

Concernant le fait de vouloir quitter ta copine pour la protéger de toi, dis-toi qu'elle est adulte et qu'elle fait les choix qu'elle pense pouvoir faire, avec ce qu'elle est et sa propre histoire. Si elle reste avec toi malgré ta dépression et les rechutes inévitables, ce qui est tout à fait possible quand il y a de l'amour, alors, laisse-la faire ce choix, laisse-là penser que tu n'es pas QUE cette dépression et que tu vaux la peine de se mobiliser pour toi, de faire des efforts pour toi, et d'espérer que votre relation sera être plus forte que la "maladie" (la dépression ET les conséquence de ton histoire d'enfance) et peut avoir un avenir.
Si un jour elle devait s'en aller, ce serait soit par manque d'amour assez fort pour supporter ce qu'il y a à supporter (y compris elle-même), soit par impossibilité de part son histoire et sa personnalité à elle, de se projeter dans un avenir plus paisible, ce qui, il faut le reconnaitre, est difficile lorsqu'on est encore jeune.

Concernant ta dévalorisation, elle me parait logique même si elle est un "barrage" à tes progrès.
Je veux dire que ta relation avec ta mère t'a peut-être donné le sentiment d'être à la fois tout et rien. (Je suis un peu dur là).

Tout, parce qu'elle te donnait un amour apparemment immense, te donnait dans sa vie affective une place (nocivement ?) très importante.
La barre était ainsi très haute. Que fallait-il faire et comment fallait-il être pour continuer à "mériter" cet amour à priori si valorisant.
C'est ainsi, parfois, que l'on devient très exigent avec soi-même, et donc très déçu de soi puisqu'une trop grande exigence ne peut jamais être atteinte. Et c'est aussi ainsi que l'on perd l'estime de soi et qu'on se dévalorise.

Et puis, il y a aussi eut l'Image d'un père avec peu d'estime de lui. Un enfant se construit selon l'image qu'il a de ses parents. Les tiens te renvoyaient une image très confuse. Comment ne pas être en difficulté après ? Comment ne pas avoir à se Reconstruire sur des bases autres, avec de gros efforts et avec l'aide d'un psychothérapeute, incontournable je pense ?

Il semblerait que tu sois en pleine reconstruction et cela ne se fait pas sans mal, sans vagues, sans souffrance, et souvent, sans dépression. Mais le chemin vaut la peine d'être tenté, pour arriver à être, comme le dit Christophe André: "imparfait, libre et heureux".
Il dit qu'il faut accepter d'être imparfait, qu'il faut se libérer des schémas douloureux de notre enfance, et qu'on peut être heureux malgré et avec tout cela.

Rien, parce que à force de ne vivre presque QUE à travers le regard d'une mère trop présente, on risque de s'oublier soi-même, de n'être qu'une partie de l'autre et de devoir ensuite chercher son identité en pensant qu'au départ, on est rien, isolément de la personne qui nous a "phagocyté".

Mais j'avance là les hypothèses dans lesquelles tu ne te retrouveras peut-être pas. Je connais peu ton histoire et je m'aventure sur un terrain très complexe.


Concernant vos peurs et vos choix de vie, votre situation justifie tout à fait d'avoir peur. Mais cette peur peut être soit paralysante (comme tu semble le penser pour toi) soit source d'énergie pour aller de l'avant.
On ne choisi pas d'être paralysé ou actif. Dans un premier temps, on le subit. Le travail sur soi permet de dépasser ce qui nous bloque et de décider de ce que l'on veut faire de notre vie. Mais avant d'en arriver là, il faut initier une vraie et honnête réflexion sur soi que je pense que tu as commencée et je pense que tu y arriveras, mais pas demain, ça, c'est à peu près sûr.
Et bien sûr que la liste que tu établis en ce moment sur ce travail à faire peut être très intéressante pour nous, au delà de ton cas personnel.
N'hésite donc pas à la partager avec nous.

Concernant ta sexualité, il me parait tout à fait normal que tu ne sois pas encore libéré de ta relation avec ta mère et que tu sois encore naturellement "appelé" par la reproduction (!!) du schéma ainsi induit.
Pour l'instant, cela se fait sans doute sans ta volonté, comme un "reflexe" et tu ne dois pas culpabiliser pour cela. tu n'es pas coupable de t'être construit sur des bases choisies par d'autres.
En revanche, et c'est ce que tu semble vouloir faire, il te faut travailler sur ce thème pour te libérer de ce désir que tu ne choisis pas. Je veux dire qu'aucun désir n'est "nocif" en soit, du moment qu'on le choisit et qu'on ne le subit pas. Tu semble le subir plus que tu ne le choisis mais il est possible de renverser la vapeur.
Quant à ta copine, si elle fait du vaginisme, c'est que, elle aussi, et sans doute indépendamment de toi, a des blocages sûrement liés à son histoire personnelle.
En avez-vous déjà parlé ?

Je vais en rester là pour aujourd'hui et j'espère qu'au moins une ou deux phrases t'auront permis d'avancer dans ta réflexion.

A bientôt.