Un poème à ton nom
Un rayon de soleil, comme un regard perçant
Jette cette ombre noircissant le sol, délicatement
Un chêne de cent ans que l’automne a mis nu
Semble alors se fondre sur la terre qu’il surplombe
Une goutte de rosée, une larme de la beauté
Fait frissonner dans sa chute la dernière feuille froissée
Tout est mort, tout est si froid, tout s’est tut
Et je sais voir là, la plus magnifique tombe
Je reste immobile, oubliant le temps qui fuit
Une odeur envoûtante chuchote que tombe la nuit
Je rêve de t’offrir de ma sérénité et je ferme les yeux, émue
Mon cœur bat comme une prière pour toi mais au loin le soleil tombe
et je m'excuse de ne pouvoir le retenir