Comment remedier à ce comportement?

http://fr.wikipedia.org/wiki/Peur_du_travail

Je ne sais si, je suis "touchée" mais je me reconnais dans les divers attitudes adoptées.... Sauf, que celle-ci, sont récentes.
La perpective de travail, mes cours me fait faire des crises de larmes, (la simple idée me fait "monter" les larmes en ce moment même) de sorte que je reporte, non sans culpabilité. Pareillement à cela, faire des activités scolaires autres, ne me gène bien souvent pas. Bien au contraire, je les utilise pour dire que j'ai tout de même fait quelque chose...


Comment différencier la Procastination et la fégniantise qui elle nous touche tous, plus ou moins?

"Atteindre son idéal, c’est le dépasser du même coup." Friedrich Nietzsche

Quel idéal avais-tu avant de penser au suicide cher Éros ...

Tu sais, moi aussi je souffre de la procrastination. On peut peut-être s'entraider ...

Mimi

Mimi a écrit:

"Atteindre son idéal, c’est le dépasser du même coup." Friedrich Nietzsche

Quel idéal avais-tu avant de penser au suicide cher Éros ...

Tu sais, moi aussi je souffre de la procrastination. On peut peut-être s'entraider ...

Mimi

Il est vrai que je n'agis plus pour le poursuivre, mais dans une optique de conservation.
Une conservation qui pense par une négation du mouvement. Et quelle meilleure et plus douce négation que la mort?

A quelle période cette procrastination s'est-elle "révélée"?

Ton article a été pour moi une révélation même si je le sais oui plutôt, je le ressentais mais sans mettre de véritables mots, je n'arrivais pas à trouver la source de mon problème.

En fait j'ai commencé alors que j'étais jeune, mes parents étaient très sévères avec moi et mon père me battait tout en abusant de moi. Étant la plus âgée des enfants j'avais aussi la responsabilité des plus jeunes et je les protégeait, donc je recevais tous les coups car je me mettait en travers de leur chemin. C'est à cette époque que j'ai eu deux côtes cassées dans le dos et le cou assez amochée aussi (subluxations), j'avais très mal mais je me plaignais pour rien et on me traitait de paresseuse car je n,arrivais à tout faire ce qu'on me demandait. Mais, j'étais obligé d'optempérer sinon j'en mangeais encore... D'ailleurs, juste d'y penser l'émotion monte encore...

Puis sont arrivés les uns après les autres, les échecs malgré beaucoup de tentatives de me faire une place au soleil de la société. Encore là, j'ai encore essyée une défaite lors de mon dernier emploi, ce qui m'a complètement terrassé. Depuis, j'essaie encore tant bien que mal de me relever suite à un 'burn-out' sévère. En réalité je ne me sens pas tellement dépressive mais c'est justement cette inaction qui me fait culpabiliser, de ne pas me sentir à la hauteur aussi de mes attentes face à moi-même, etc...

Tu vois, je suis encore loin de la vraie sérénité intérieure même si parfois je la touche à la pointe du doigt...

Mimi

Mimi a écrit:

Ton article a été pour moi une révélation même si je le sais oui plutôt, je le ressentais mais sans mettre de véritables mots, je n'arrivais pas à trouver la source de mon problème.

En fait j'ai commencé alors que j'étais jeune, mes parents étaient très sévères avec moi et mon père me battait tout en abusant de moi. Étant la plus âgée des enfants j'avais aussi la responsabilité des plus jeunes et je les protégeait, donc je recevais tous les coups car je me mettait en travers de leur chemin. C'est à cette époque que j'ai eu deux côtes cassées dans le dos et le cou assez amochée aussi (subluxations), j'avais très mal mais je me plaignais pour rien et on me traitait de paresseuse car je n,arrivais à tout faire ce qu'on me demandait. Mais, j'étais obligé d'optempérer sinon j'en mangeais encore... D'ailleurs, juste d'y penser l'émotion monte encore...

Puis sont arrivés les uns après les autres, les échecs malgré beaucoup de tentatives de me faire une place au soleil de la société. Encore là, j'ai encore essyée une défaite lors de mon dernier emploi, ce qui m'a complètement terrassé. Depuis, j'essaie encore tant bien que mal de me relever suite à un 'burn-out' sévère. En réalité je ne me sens pas tellement dépressive mais c'est justement cette inaction qui me fait culpabiliser, de ne pas me sentir à la hauteur aussi de mes attentes face à moi-même, etc...

Tu vois, je suis encore loin de la vraie sérénité intérieure même si parfois je la touche à la pointe du doigt...

Mimi

Je suis véritablement heureuse de t’avoir un tant soit peu aider. Toi, qui suscites chez moi une profonde admiration. Arriver à se relever et aider les autres comme tu le fais, avec moi et avec d’autres, vaut toute les petites réussites sociales. Un être d’une telle valeur ne peut qu’être reconnu et estimée !

-Mes idéaux tournaient autour de la "solidarité" (je faisais partie d'une assocaition, mon rôle était mineur, j'étais contente de participer) et l'aide, de la défense de "la veuve et de l'orphelin" comme on dit. "Le relationnel", "la sensibilité"...Ces termes rassemblent ce que j'affectionne et voudrait être capable d'être. Mais, je suis un être trop vil pour cela...

-Mes idéaux tournaient autour de la "solidarité" (je faisais partie d'une assocaition, mon rôle était mineur, j'étais contente de participer) et l'aide, de la défense de "la veuve et de l'orphelin" comme on dit. "Le relationnel", "la sensibilité"...Ces termes rassemblent ce que j'affectionne et voudrait être capable d'être. Mais, je suis un être trop vil pour cela...

Tiens, ça me ressemble çà Mais vil, toi ... Je ne crois pas. Pourquoi dis-tu que tu es trop vil Te considères-tu une vraie méchante Si j'ai bien compris tu tentes de le faire croire pour éloigner les gens autour de toi mais de là à l'être vraiment ....

Mimi

Mimi a écrit:

-Mes idéaux tournaient autour de la "solidarité" (je faisais partie d'une assocaition, mon rôle était mineur, j'étais contente de participer) et l'aide, de la défense de "la veuve et de l'orphelin" comme on dit. "Le relationnel", "la sensibilité"...Ces termes rassemblent ce que j'affectionne et voudrait être capable d'être. Mais, je suis un être trop vil pour cela...

Tiens, ça me ressemble çà Mais vil, toi ... Je ne crois pas. Pourquoi dis-tu que tu es trop vil Te considères-tu une vraie méchante Si j'ai bien compris tu tentes de le faire croire pour éloigner les gens autour de toi mais de là à l'être vraiment ....

Mimi

Je ne suis certes pas une sadique en ce que je chercherai à faire du mal volontairement, mais je ne suis pas non plus un être qui vient spontanéement vers autrui. Je suis bien trop égoiste (pas sens du partage) j'aime à travailler seule, lunatique, manque d'écoute, ce n'est vraiment qu'un idéal.

Donc, ce sont des aspects de toi que tu n'aimes pas trop et qui t'empêhent de réaliser un idéal que tu entrevois pour toi... As-tu le goût de changer cela

Mimi

Mimi a écrit:

Donc, ce sont des aspects de toi que tu n'aimes pas trop et qui t'empêhent de réaliser un idéal que tu entrevois pour toi... As-tu le goût de changer cela

Mimi

L'être humain bien que "plastique" garde en lui des constanctes. (habitus, génétique, caractère)
De sorte que malgré mes tentatives quand je faisais un retour introspectif sur mes actes, les même mobiles revenaient. Des mobiles mettant en exergue le caractère artificiel de tout cela. (la notion de pureté est importante pour moi, même trop, là peut intervenir la philosophie)

Oui, tant et aussi longtemps qu'on ne change pas notre façon de voir ce qui se passe autour de nous. Je crois en fait qu'on ne conçoit qu,un partie mais non l'ensemble. Il faut donc se pratiquer à avoir une vue d,ensemble car tant et aussi longtemps qu'on porte des prnières on ne voit que ce qui est dfans notre champs de vision...

Mimi

Je vais encore préparer ce partiels à la dernières minutes ...
Pourquoi faire cet effort ? A quoi bon savoir ? Plus d'envie ...

Une question me vient en te lisant: ces études de philosophie, c'était le voeux de ton père ou le tient à l'origine?

psychologie-pour-tous a écrit:

Une question me vient en te lisant: ces études de philosophie, c'était le voeux de ton père ou le tient à l'origine?

Le mien.
Mon père ne jure que par le droit.

D'accord, je pensais que peut être tu avais perdu de vue tes propres objectifs à cause de l'influence qu'il semble avoir sur toi!

Des "objectifs" je ne sais si j'en ai un jour véritablement eu ..
Tout cela est purement et simplement desespérant..
L'idée me retrouver face à un psy pour démeler tout cela (je ne pourrais m'anesthésier éternellement) et surtout des monstres qu'il va m'obliger à déterrer...

Je crois en effet qu'il faut que tu te lances, tu es jeune, tu as la vie devant toi, ne la gâche pas en te forçant à faire des études qui ne te plaisent plus, les individus changent au fil de leurs expériences, c'est normal. C'est le fait que tu n'ais plus de but dans la vie qui est inquiétant!

Pourquoi suis je souvent prête à me "mettre en quattre" pour aider les autres enchainer des dissertations et commentaires sur lesquels ils bloquent tandis que je ne fais rien quand je suis seule concernée... ?

Toi même te fais tu aider par les autres lorsque tu bloques sur un sujet?

psychologie-pour-tous a écrit:

Toi même te fais tu aider par les autres lorsque tu bloques sur un sujet?

Rarement.
Je n'apprécie guère que l'on me fasse les choses. Si je dois avoir une note minable alors c'est que je l'aurais mérité, et inversement.
De plus, demander à être aidé, c'est être tributaire du bon vouloir d'autrui ...

Es-tu du gere 'sauveur' par ce besoin de toujours secourir tout en ne cherchant pas à t'aider toi-même en allant chercher de l,aide quand tu as besoin ...

Mimi

Tu veux exprimer par ta question , le fait qu'il est paradoxale d'aider les autres mais se laisser soi dépérir voir plus ? J'ai peur de ne pas avoir compris

le 'sauveur' est toujours prêt à aider les autres voir même, il se sent dans l'impossibilité de dire 'non'; cela va même jusqu'à tout faire pour aider, les autres. Mais de son côté, lui, s'oublie, il n'existe que pour les autres...

Mimi

Je n'ai toujours existé que par les autres.
Il y a pas de "moi", en dehors d'un "eux"

C'est justement cela ton problème Éros. tu n'existes que par et pour les autres. Maintenant tu es rendue à un âge ou ton identité prend de plus en plus d'importance et c'est tout à fait normal. De plus tu étudies aussi en philosophe et comme on change et qu'on évolue, cela t'amène et t'amènera toujours à trouver en toi qui tu es vraiment. Cela est très important jusqu'au jour où il ne sera plus aussi important d'analyser tout car tu te seras alors trouvé.

C'est pourquoi chaque changement de cap, chaque étapes de la vie nous amène à prendre conscience de ce que l'on est et, qui on est... Chaque étape a son importance; parfois on peut se sentir perdu mais, plus on prend conscience de qui nous sommes, plus il sera facile de gérer par la suite...

Mais, d'ici là, tu as tout de même comme beaucoup, du chemin à faire et c,est très normal...

Mimi