Le sujet étant tellement sensible et également vieux comme le monde... je vous poste ici des articles qui pourront peut-être vous aider à améliorer et harmoniser la communication avec votre belle-mère ou votre belle-fille.
"Alors que les relations entre beau-père et gendre semblent se dérouler le plus simplement du monde, à de rares exceptions près, les rapports entre belle-mère et belle-fille déchaînent les passions et apparaissent définitivement compliqués, surtout lors du mariage.
Il suffit de compter le nombre de forums qui traitent de ce sujet sur Internet : les belles-filles malheureuses sont légion et la belle-mère tyrannique semble être le modèle dominant. Mais entre la voleuse de fils et la mère castratrice, la réalité est plus nuancée. Et le conflit entre belle-mère et belle-fille est loin d’être irrémédiable : Vivolta vous le prouve avec ces quelques conseils, sésames vers une relation sans soucis.
Belle-fille : une position pas toujours facile
Quand on se marie, on épouse aussi la famille de son conjoint. Et le rôle de belle-fille, la "pièce rapportée", n’est pas toujours le plus confortable. On n’est finalement que la deuxième femme dans le cœur de son chéri, et c’est bien évidemment sa chère maman qui a toujours raison : le poids de l’expérience, bien sûr. Il s’agit pour elle d’acquérir son indépendance, et cela est parfois ressenti comme une guerre ouverte avec la belle-mère.
Belle-mère : un rôle ingrat
Elle l’a porté, nourri, élevé et câliné durant une vingtaine d’années. Il a été le centre de ses préoccupations durant toute sa vie et le restera : l’image de la belle-mère acariâtre qui se mêle de tout à la vie dure. Mais avant d’être une belle-mère, elle est surtout une mère, avec tout ce que ça implique. Et de fait, elle cherche avant tout à protéger celui qui restera toujours son enfant. Même si cela implique une certaine ingérence dans le couple du fiston, et des tensions larvées avec sa belle-fille.
Les clés d’une bonne relation entre belle-mère et belle-fille
- Mettez-vous chacune à la place de l’autre : en tant que belle-fille, comprenez qu’il est toujours difficile pour une mère de ne plus avoir l’exclusivité de l’amour de son enfant. Et qu’en tant que mère, il est normal qu’elle veuille protéger votre conjoint. Finalement, vos préoccupations ne sont pas très éloignées : elle veut tout comme vous ce qu’il y a de mieux pour lui. Votre propre mère doit d’ailleurs avoir les mêmes réactions à l’égard de votre gendre. Et vous belle-maman, rappelez-vous les rapports entretenus avec votre propre belle-mère. Evitez de reproduire les mêmes erreurs de communication et de mésentente que vous avez pu vivre de vôtre côté.
- Apprenez à vous connaître : en dehors de votre relation et de l’homme qui vous unit, vous êtes aussi deux femmes. Apprenez à vous connaître, à vous écouter. Ne considérez pas uniquement l’autre par sa fonction, mais prenez en compte sa personnalité. Cela vous aidera sans doute à mieux vous entendre et surtout vous comprendre. De quoi casser la symbolique opposition belle-mère / belle-fille, et pourquoi pas à terme devenir amies.
- Ouvrez le dialogue : on ne le dira jamais assez, il faut com-mu-ni-quer ! Si vous ressentez des tensions, parlez-en avec l’intéressée. Rien de tel qu’une bonne explication pour éviter les malentendus, et surtout désamorcez une situation avant qu’elle n’explose.
- Soyez objective : évitez de vous monter la tête pour des broutilles. Ce n’est pas parce que votre belle-mère / belle-fille n’est pas en accord avec vous qu’il faut nécessairement le prendre comme une attaque. En tant que belle-fille, sachez imposer vos choix, mais n’oubliez pas d’écouter les suggestions de votre belle-mère : elle essaye de vous épauler, et son expérience pourrait vous aider. En tant que belle-mère, apprenez à respecter les décisions prises par votre belle-fille, sachez suggérer sans vous immiscer dans la vie privée du couple.
- Et surtout, évitez de mettre votre mari ou votre fils au centre de vos éventuelles querelles ! L’impliquer revient à lui demander de choisir entre sa femme et sa mère. Chose qu’il ne peut pas et ne doit surtout pas faire."
Alexandra Zawadzki