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 Problème de sensibilité

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Envied'Etre

Envied'Etre

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 20:26

Bonjour Pairof,

J’imagine bien ce que vous avez ressenti, comme poussé à explorer et approfondir cette nouvelle découverte, comme une sorte d’effervescence qui vous a envahie. Cela me "réconforte" quelque part lorsque vous dîtes que si vous avez eu une émotion interne à un moment, que celle-ci provenait des résultats de vos recherches et non du partage de mon histoire, car pour être honnête je me suis mise à m’en sentir responsable, comme si j’en avais été le déclencheur, ce qui dans une certaine mesure est vrai je pense...

C’est vrai que mon histoire à ce niveau là reste assez effrayante comme vous dîtes, cependant cela aurait pu l’être davantage encore, si je ne m’en n’étais pas rendue compte "à temps". Après il aurait pu être "trop tard" pour rebrousser chemin. Et j’en profite d’ailleurs pour remercier cette "petite voix intérieure", comme lorsque je disais que "j’avais un sentiment de malaise qui ne faisait que s’accroître mais que je ne m’expliquais pas", peut être est-ce cela au final l’intuition ou l’instinct de survie. Au moins ça m’a permis de me rendre compte que je n’étais pas aussi "masochiste" que j’aurais pu le penser...

Je pense que vous aussi vous avez su vous "arrêter à temps" en stoppant vos recherches dans ce domaine, vous le démontrez très bien d’ailleurs à travers cette expression "ça allait m’emporter inutilement", autant qu’à travers cette citation d’Albert Camus, qui me paraît très juste.

Ca me semble tout à fait normal que vous cherchiez à expliquer ces faits dans votre vie qui vous sont incompréhensifs en tentant de les nommer, c’est aussi ma démarche et je vous suis lorsque vous dîtes que cela vous permettrait de mieux tourner la page. Je pense que cela fait partie du "processus", en expliquant un fait, nous sommes d’autant plus à même de le comprendre et donc de pardonner par exemple ou de s’en détacher.

J’aime bien votre métaphore de l’historien, en effet elle est assez parlante et elle explique bien votre démarche. Pour ma part je ne peux pas faire abstraction de ces "signes" ou de ces "indices", je suis obligée, (ou je me sens obligée) de les prendre en compte et de m’y attarder, il m’est impossible de les ignorer. Et comme vous le dîtes ils peuvent être tout aussi bien trompeurs que justifiés, en fait l’erreur ne peut se trouver je pense qu’au niveau de leur interprétation et c’est là, comme vous l’avez compris que nous devons faire très attention.

Je comprends bien votre démarche de recherche, notamment celles qui ont pu être tournées vers vous-même, comme lorsque vous avez étudié la "personnalité borderline", je me suis attardée moi aussi à un moment sur ce sujet, (ainsi que sur d’autres, pour tenter de "me comprendre"). C’est légitime car vous êtes en recherche de vous-même et je pense que vous cherchez à vous définir, de même lorsque vous cherchez à éclaircir des points d’incompréhension dans le comportement des autres, je pense que vous agissez de la même manière vis à vis de vous.

Ne seriez-vous pas "tout simplement" un hypersensible vous aussi ?
Je le redis mais je ne crois pas au hasard, pour moi il n’existe pas et le fait que vous ayez été "attiré" par mon post, n’est à mes yeux pas le fruit du hasard. (Ni pour vous, ni pour moi...)

Si cette idée m’est venue à l’esprit, ce n’est pas sans raison, vos interventions dans mon post m’ont permises de mieux vous "connaître", j’ai aussi relu attentivement votre propre post et je trouve que vous avez certains traits qui ressortent. Notamment votre grande précision à évoquer certains faits de votre passé, votre sens du détail, votre grande capacité à vous remettre en question, votre capacité à vous mettre à la place de l’autre, vos ressentis qui pourraient sembler "disproportionnés" pour des personnes qui ne sont pas hypersensibles, (là je repense par exemple à ce que vous avez ressenti lors de votre expérience au fast-food et que je comprends bien car j’aurais sans doute moi aussi ressenti la même chose), cela démontre aussi votre sens élevé de l’injustice et cette incompréhension de certains comportements provenant des autres que vous avez bien du mal à comprendre, à expliquer, tout simplement parce que vous ne "fonctionnez" pas comme eux ou que eux ne "fonctionnent" pas comme vous.

D’ailleurs vous l’avez dit à un moment dans mon post, "dans certains de vos propos, je m'y suis retrouvé", n’est-ce pas un "signe" de plus ? D’ailleurs en vous lisant j’ai eu moi aussi ce sentiment à certains moments.

Bien entendu ce ne sont que mes propres observations, mes propres ressentis, mais peut-être est-ce une nouvelle piste à explorer pour vous, à moins bien sûr que vous ne l’ayez déjà fait.

Et pour répondre à votre question, que j’avais effectivement mal interprétée.

"Est-il important d’avoir un travail même si le cadre, l’environnement n’est pas fameux ?"

Et bien, je dirais que si les aspects négatifs prennent le pas sur les aspects positifs, en fait que l’on perçoit plus d’inconvénients que d’avantages dans un travail, je dirais que cela n’en vaut pas le coup et que dans ce cas là il est préférable de partir. (D’ailleurs je pense que l’on peut élargir cette façon de voir les choses à tout dans notre vie, comme une relation amoureuse ou amicale etc.) Peut être aussi que notre état d’être et notre perception des choses joue également.

Maintenant ce qu’il s’est passé par rapport à mon travail dans la compagnie artistique, pour résumer, les 6 premiers mois j’étais dans cet état d’être où je me sentais bien, et où donc j’avais tendance à plus porter mon attention sur les aspects positifs, j’aimais le travail que je faisais, très intéressant, très diversifié, avec certaines responsabilités même, bien que la "directrice artistique" était dure et exigeante, je me concentrais avant tout sur le travail qui me plaisait. J’ai donc naturellement renouvelé mon contrat. Ensuite les 6 derniers mois, comme je le disais, cela s’est progressivement dégradé, je pense que la masse de travail à faire m’a au fil du temps découragée, (car au fur et à mesure les tâches demandées étaient de plus en plus conséquentes, elles étaient même devenues tout simplement impossibles à réaliser durant le temps imparti), d’autant plus encore devant le manque de considération, le manque de compréhension de ma "directrice" et ses sautes d’humeur qui étaient de plus en plus fréquentes. Donc à la fin du contrat, j’ai pris la décision de ne pas continuer à travailler, (alors que j’aurais pu continuer d’y travailler encore 1 an) et je suis retournée au chômage.

Donc voilà je pense qu’il faut toujours avoir à l’esprit ce genre de questions dans sa vie : "Au final ça m’apporte plus de bien ou de mal ?", "Cela contribue à mon épanouissement personnel ou cela au contraire contribue à m’emmener vers le bas ?"

PS : Ca "me rassure" que je ne sois pas la seule à avoir cette vision de "la manipulation", je vous remercie de me l’avoir stipulé.
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Pairof

Pairof

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeDim 10 Fév 2013 - 5:39

Bonsoir Envied'Etre,


Oui, je vous rassure, vous n'êtes en rien responsable de cette émotion. Vous avez raconté votre histoire en toute innocence, sans pensée malsaine. De plus, cette dite émotion ne m'a pas fait "souffert". Vous n'êtes pas vraiment le déclencheur d'une "mauvaise chose" mais plutôt d'une découverte, à laquelle il fallait que j'y passe. Grâce à vous je m'entraine à éviter de passer aux conclusions hâtives.

Je ne dirais pas non plus que vous étiez "masochiste" ou une forme plus modérée du goût pour la souffrance. En faite, en relisant votre histoire, on peut se rendre compte que votre relation dégradée avec votre ex de six ans vous a fragilisé face à des prédateurs. Vous dites que vous avez vécu cette rupture comme une libération, or, elle est intervenue après avoir découvert la vraie personalité du médecin. Peut-être que je me trompe, mais il se peut que vous étiez attirée par cet envie de liberté, de bien-être, dépourvu dans votre relation. Et malheureusement ce médecin a bien vu que ce besoin et s'est servi de cette connaissance pour des fins mal honnêtes. C'est un peu comme s'il vous a montré une sorte d'utopie, qui est devenue en faite une contre-utopie. Tout le monde se fait avoir dans ce piège de contre-utopie.
Heureusement, comme vous l'avez soulignée, vous vous êtes rendue compte avant le point de non retour.


C'est tout à fait naturel de tenter d'expliquer des faits, des évènements. Je dirais même que c'est humain. On peut s'en détaché, essayer de faire comme si de rien était et avancer, mais une fois que cela revient sur le tapis avec des hypothétiques éléments de réponses, alors on y repense. Nous nous rejoignons sur ce fait.


Il est vrai également, que je cherche qui je suis, je suppose que vous aussi non ? Si vous voulez, je me pose toujours cette question, si je suis une bonne personne ou une mauvaise personne. Bien sûr les gens qui disent que je suis une mauvaise personne sont des personnes qui aiment humilier. Mais il y a également des gens qui ont rompu contact avec moi, alors que c'était "des bonnes personnes". Ainsi, j'ai l'impression d'errer dans cette question.


Pour votre question d'hypersensibilité chez moi, je ne sais pas. Je ne me suis jamais vu comme tel, mais pourquoi pas ? Vos arguments semblent pertinents, après j'ai une autre vision de certaines choses. La précision à évoquer certains faits et le sens du détail est dûe à ma grande mémoire. J'ai une très bonne mémoire, au point que je me souviens même de ce que j'ai déjeuné le jour où j'ai eu mon bac. D'ailleurs je me suis posé la question : avez-vous une très bonne mémoire ?

En faite, plus je réfléchis à votre question et plus je m'aperçois que peut-être que c'est le mot "hypersensible" qui me "pose problème". Je vois ce que vous voulez dire, rassurez-vous, après je pense que ce n'est qu'un problème de vocabulaire. Si vous voulez, mise à part les "ressentis semblant disproportionnés pour autrui" et l'incompréhension de certains comportements", je définis tous vos autres critères sous une autre expression : un "modèle chevaleresque". Un chevalier est humble, il est capable de se remettre en question car il sait qu'il n'a pas toujours raison. Un chevalier a le don d'empathie, car il se mettre à la place de l'autre. Un chevalier combat l'injustice, car il est juste, vertueux, et droit.
Peut-être qu'un chevalier est hypersensible.

Et on en revient à la "perception que j'ai de vous" en faite, je voulais attendre pour être sûr, mais je pense que c'est le bon moment, je me demande si inconsciemment vous n'aspirez pas à ce type de modèle en fin de compte. Si votre sensibilité ou votre empathie n'est pas liée à cette aspiration insconciente. Votre sens de protection, la volonté de ne pas faire du mal à autrui, aider son prochain... . Après, je peux me tromper, la question pour savoir si vous aimez le travail d'aide à domicile par exemple et votre réponse ont "contré" cette idée.

J'en ai rencontré très peu de personnes avec ce genre d'aspiration. D'autant plus qu'ils étaient majoritairement masculins. Mais je peux vous dire que quand vous en rencontrez un, comment le dire, vous vous sentez poussée des ailes, ou quelques choses comme ça. Des personnes qui aident son prochain, sans arrière pensée, sans aucune raison si ce n'est que leur principe, leur conviction, leur empathie.

D'après vos propos votre guide en était un, mais apparement sous une forme encore plus "lumineuse" puisqu'il semblait être intégralement dépourvu d'égo.

Peut-être que je me trompe sur vous, et si c'est le cas, j'en suis navré. Mais j'ai eu ce sentiment depuis un certain temps. Peut-être est-ce pour cette raison que j'ai répondu à votre premier post ? Pour nuancer, il est vrai que je suis plus enclin à répondre à certains post car ils m'évoquent plus que d'autres. Je n'irai jamais par exemple posté dans abus sexuels car je ne connais pas ce genre de problèmes. Pareil pour santé.
Mais même si il y a des traits, si je peux le permettre, ressemblant, notamment la capacité à prendre sur soi (aussi un trait "chevaleresque", prendre sur soi, donc penser à autrui avant soi), je pense que c'est plus ce sentiment qui m'a "attiré" vers vos propos, que des similitudes de traits de caractère.

Après, je ne pensais pas non plus que cela nous amènerait à une discussion aussi poussée. L'essentiel reste au moins que cela vous fasse du bien.



Enfin la question professionnelle, je comprends. C'était donc plus votre intérêt du travail que le risque du chômage qui vous a permis de rester dans la compagnie artistique.

C'est vrai qu'il faut savoir peser le pour et le contre dans un travail (et effectivement dans une relation humaine).Je tâcherais de m'en souvenir car je n'y avais pas spécialement pensé comme ça.



Et pour votre ps: je pense, comme vous le dites, que c'est le mot "manipulation" qui est très péjoratif. Le terme mélioratif serait "influence", mot que vous avez employez d'ailleurs pour expliquer votre vision de la "manipulation".
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Envied'Etre

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Fév 2013 - 1:45

Bonsoir Pairof,

J’ai mis un peu plus de temps à vous répondre cette fois, car j’avais "perdu l’envie" d’écrire ces quelques jours, mais ce soir "l’envie" est revenue.

Pour en revenir à cette relation que j’ai eu avec le médecin, je pense que vous avez raison lorsque vous dîtes que sans être "masochiste", je devais avoir "une forme plus modérée du goût pour la souffrance", enfin inconsciemment bien sûr... En y réfléchissant je pense que jusqu’à l’âge de 26 ans j’ai été assez mal entourée, je n’ai pas côtoyé de personnes réellement bienveillantes envers moi et lorsque l’on vit et évolue dans un environnement (sans être non plus réellement malveillant) disons ni très "sain", ni très "évolutif", on prend l’habitude de ce genre d’environnement, cela est/devient une normalité. C’est comme une sorte de "conditionnement" à notre insu.

Et je pense qu’en fait ce que j’ai vécu avec ce médecin m’a permis d’ouvrir les yeux, non seulement sur lui, mais aussi sur ma propre relation avec mon ex. Finalement cela a eu des répercussions aussi sur mon couple de l’époque et cela m’a permis d’avoir une vision différente de celui-ci. En fait j’ai réalisé que mon ex, sans être un pervers narcissique bien sûr, usait aussi de manipulations vis à vis de moi, notamment sur le plan sexuel et que cette façon d’être vis à vis de moi n’était ni très respectueuse, ni très aimante.
A la même époque, comme j’en parlais dans un précédent post, je me suis aussi fâchée avec le seul couple d’amis que nous avions. La femme de ce couple était assez dévalorisante vis à vis de moi, elle aimait se mettre en avant en m’écrasant et un jour je n’ai plus supporté. Ma réaction est apparue disproportionnée sur le moment évidemment, car j’avais pris sur moi pendant 5 ans, ne disant jamais rien et là je déballais mon sac d’un coup. Personne n’a rien compris... Mais tant pis, c’était nécessaire... Je ne les ai plus jamais revus.

En fait, avec le recul je me suis aperçue que j’ai à ce moment là "éjecté" de ma vie toutes les personnes qui me manquaient de respect ou qui avaient tendance à m’influencer de manière négative ou involutive. J’ai aussi pris mes distances pendant 1 an ou 2 avec ma mère et ma sœur, elles m’en ont d’ailleurs fait le reproche l’une et l’autre à ce moment là. Mais c’était nécessaire pour moi qu’à cette époque je m’éloigne un peu de tout, comme si il me fallait un peu de temps à moi, que j’avais besoin de me retrouver, indépendamment de toutes ces influences y compris de cette influence familiale exercée sur moi.

J’avais effectivement besoin, comme vous le dîtes, de liberté, de bien-être ! Et j’avais le sentiment que tous ces gens autour de moi, même ma famille ne m’en apportait pas. Alors j’ai fait le choix d’être seule et "bizarrement", enfin non pas bizarrement, car je le redis, je ne crois pas au hasard, c’est après cette période de solitude, que toutes les belles rencontres que j’ai faite sont arrivées ! Comme si j’avais "préparé le terrain". Et que la vie me "récompensait" en quelque sorte d’avoir ouvert les yeux et qu’ainsi elle me mettait maintenant en face d’une autre réalité. Des gens qui m’aimaient, qui étaient réellement bienveillants vis à vis de moi, ça existait ! Bon après j’ai fait aussi d’autres "mauvaises rencontres" bien sûr, comme sur le plan professionnel... Quoique tout a un sens pour moi. Mais au moins je savais maintenant que de telles personnes existaient !

Pour répondre à votre question : "Il est vrai également, que je cherche qui je suis, je suppose que vous aussi non ?" Oui bien sûr ! Je cherche à savoir qui je suis, à me définir...
Je sens personnellement que vous êtes une bonne personne. Après bien sûr, c’est difficile de trancher le bien et le mal, le bon du mauvais, car je pense que les deux côtés font partie de nous. Vous dîtes : "Mais il y a également des gens qui ont rompu contact avec moi, alors que c'était "des bonnes personnes". Ainsi, j'ai l'impression d'errer dans cette question." J’ai moi aussi des personnes biens que je ne vois plus, avec qui je ne suis plus en contact, car simplement nos chemins n’ont fait que se croiser et chacun a continué sa route de son côté. N’est-ce pas votre cas ? Pourquoi ces "bonnes personnes" ont rompu contact avec vous ? Le savez-vous ?

Après vous savez on ne peut pas plaire à tout le monde, je pense être "quelqu’un de bien", même si je suis pleine d’imperfections et que je commets des erreurs, mais après tout n’est-ce pas cela qu’être humain ? Et bien même en étant "quelqu’un de bien", ce n’est pas là une garantie que d’être aimée. Je repense par exemple à cette collègue lorsque j’étais à la compagnie, qui au bout d’1 mois me fait comprendre qu’elle et moi ne serions jamais copines. Elle ne m’a jamais aimé et je n’ai jamais su pourquoi. Quoique j’ai une petite idée quand même, en fait je me suis aperçue qu’elle ne voyait dans mes faits et gestes que des mauvaises intentions. Quand je pensais lui rendre service, elle y voyait une mauvaise intention, quand je cherchais à l’aider, elle y voyait une mauvaise intention, bref tout ce que j’aurais pu faire, (je précise que je n’étais pas mal intentionnée vis à vis d’elle) était perçu comme mal intentionné. En fait je pense que ce qu’il s’est passé c’est que dès le départ elle a eu cette image de moi, qu’elle a alimenté et ne me voyait donc que comme ça. C’était sa perception de moi, je ne pouvais rien y changer.

Concernant l’hypersensibilité, je pense que la bonne mémoire est justement un critère de plus qui caractérise les "hypersensibles". Enfin dans votre cas vous avez l’air d’avoir une excellente mémoire ! Peut être êtes-vous "hypermnésique" ? J’ai connu quelqu’un comme ça, il retenait par exemple avec une facilité déconcertante les répliques des films mots pour mots. C’était assez impressionnant. Dans mon cas, ma mémoire n’est pas excellente, je serais incapable de vous dire ce que j’ai mangé le jour de mon bac..., je me rappelle aussi qu’à la fac j’avais du mal à retenir mes cours, (quoique plus jeune et même au lycée j’apprenais avec une certaine facilité tous mes cours par cœur). Je dirais que ma mémoire est sélective, en fait ce que je retiens le mieux, ce sont ce que les gens me disent. Je suis capable de me rappeler d’une phrase mot pour mot, même si cette phrase a été dite il y a plusieurs années. Mais bon c’est certainement en lien avec mon hypersensibilité, plus une phrase me marque ou me touche, plus j’ai tendance à la retenir...

Peut être est-ce le mot "hypersensible", du moins la vision que vous en avez, qui vous "pose problème" oui, mais peut être le mot "chevaleresque" en est un synonyme, je ne sais pas. D’ailleurs en lisant votre définition du mot "chevalier", je trouve que ça se rapproche du "guerrier de lumière" de l’écrivain Paulo Coehlo.

En ce qui me concerne, je ne sais pas si je suis un "chevalier", quoique ça me rappelle un contact une fois qui m’avait dit que j’avais un côté chevalier mais que pour une nana ça faisait bizarre et qu’il avait envie de dire que j’étais "un mec bien". lol Par contre le côté "noble", on me l’a déjà dit plusieurs fois. Après je sais pas si "j’aspire à devenir un chevalier". Je pense avoir des valeurs humaines et des principes, ne pas chercher à faire de mal, "protéger" les plus faibles, (si c’est en mon pouvoir, alors oui), aider, (si j’en suis capable)...

Mais tout ceci n’est qu’une histoire de "perception" propre à chacun, certaines personnes verront du bon en moi, d’autres verront le mal en moi...
En fait tout dépend de la personne qui pose son regard sur vous...

Après peut être que mon éducation religieuse y a aussi été pour quelque chose, mais j’ai le sentiment aussi que c’était "déjà en moi". C’est peut être le moment pour que je parle de cette éducation religieuse, qui peut être explique d’autres choses chez moi.

Ma mère était très chrétienne, (elle n’est plus vraiment dans la religion aujourd’hui), et forcément enfant j’ai suivi ces pas... Donc enfant j’allais à l’église régulièrement, je suis allée au catéchisme et j’ai fait ma profession de foi. Je me rappelle particulièrement de cette dame âgée qui nous faisait le catéchisme, c’était une vieille dame très pieuse, elle parlait de la religion avec amour. Je pense qu’elle a eu une certaine influence, elle aussi, (autre que ma mère) sur moi, du moins dans le cadre de la religion. Je pense que j’étais la plus assidue du groupe, à part une autre petite fille, j’avais l’impression que les autres enfants venaient là par obligation, que ça ne les intéressait pas vraiment. Quoiqu’il en soit (dans ma tête de petite fille), j’ai pris cela très à cœur, je lisais beaucoup à côté, en dehors du catéchisme, j’ai lu la bible pour enfants, je lisais des livrets aussi sur la vie des saints et je faisais mes prières tous les soirs. Là je sais pas en écrivant ce passage, je viens de me mettre à pleurer. Une émotion demande à se libérer... J’ai pris pour affection une sainte en particulier "Sainte-Thérèse de Lisieux", mes prières lui étaient souvent adressées et je la prenais pour "modèle". D’ailleurs je voulais moi aussi devenir nonne à cette époque... J’essayais aussi de "prendre exemple" sur Jésus. Et même j’ai pris "au premier degré" avec ma sensibilité de petite fille l’expression "tendre l’autre joue", peut être pour cela que petite je ne me donnais pas le droit de me défendre quand on me faisait du mal, car je pensais que c’était normal, comme si je devais moi aussi porter ma croix... Mon problème je crois c’est que petite j’ai pris beaucoup exemple sur des saints, donc sur des martyrs... que j’ai pris pour "modèles", donc ça m’a rendu un peu "masochiste" sans le savoir.

Bref, pour faire court, aujourd’hui je ne veux plus adhérer à une quelconque religion. Je pense que cette éducation religieuse m’a beaucoup desservie. En reparlant de cet aspect religieux plus tard avec ma mère, selon elle c’est moi qui en est faite une mauvaise interprétation. Mais on enseigne bien la religion à la base pour que les gens prennent exemple sur ces personnes exemplaires, non ? Et c’est "malheureusement" ce que j’ai fait, du moins que j’ai essayé de faire quand j’étais enfant.

Aujourd’hui je n’ai plus "cette vision de petite fille", du moins j’essaye de m’en défaire, je ne veux pas être une martyre, je ne veux pas être une victime afin de "montrer l’exemple"... Cet exemple que j’ai essayé de respecter enfant et qui d’ailleurs n’a servi à personne, si ce n’est à me desservir et à inciter les autres à en profiter et à ne pas me respecter. Au contraire même, ne pas faire cesser l’abus, incite les autres à continuer d’abuser et on devient malgré nous, "complice du mal". J’ai fait tout un chemin déjà pour inverser "cette vision de petite fille", j’ai fait du chemin mais ce n’est pas encore fini...
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Pairof

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Fév 2013 - 3:44

Bonsoir Envied'être

Vous n'avez pas besoin de vous justifier. Ecrivez seulement lorsque vous en "avez besoin" ou "envie", comme vous le faites.

En lisant votre message, j'aimerais parler d'un point plus ou moins principal. "La perception de l'autre sur soi" . Comme vous le dites, je cite : "Mais tout ceci n’est qu’une histoire de "perception" propre à chacun, certaines personnes verront du bon en moi, d’autres verront le mal en moi...En fait tout dépend de la personne qui pose son regard sur vous... "
Je suis tout à fait d'accord, et j'aimerais rajouter que les personnes les plus importantes à vos yeux, celles qui vous ont fait avancer dans votre vie, celles qui vous ont fait évoluer doivent avoir un avis importante. Les "autres" ne doivent pas compter.

L'histoire de votre éducation religieuse explique effectivement énormément de choses. Peut-on mettre en relation le ""une forme plus modérée du goût pour la souffrance" avec votre prise d'exemple sur des saints et des martyrs ?
J'espère que vous n'allez pas le prendre mal, mais j'ai essayé de savoir qui était Sainte-Thérèse de Lisieuse, j'ai pu constaté que c'était une personne qui pleurait beaucoup. Peut-être que votre grande sensibilité découle de cette prise de ce modèle. Vous en parlez à l'imparfait, mais peut-être qu'inconsciemment, encore aujourd'hui vous semblez avoir un peu de lien avec ce "passé religieux".
Malheureusement, je ne pourrais pas vous dire si vous avez fait une mauvaise interprétation car d'une part, le point positif que je dirais, c'est quand prenant des saints voire même Jésus en "modèle/exemple", vous voulez contribuer au "bien" (protéger autrui, aider autrui etc). Après, effectivement le point négatif serait que vous avez totalement pris en exemple, et qu'aujourd'hui, même si vous ne voulez plus y adhérer, il y a des sortes de "séquelles".
Je pense qu'il faudrait, non pas inverser totalement votre vision d'enfance mais à trouver le juste équilibre entre la volonté à défendre et à aider autrui et se protéger face à ceux qui tentent d'abuser de votre volonté.
Pourrais-je vous demander, pourquoi avez-vous pensé à votre éducation religieuse ? Y'a-t-il eu un événement déclencheur ces derniers temps à ce sujet ?

Et une dernière chose sur ce sujet, étant athée, (si Dieu existerait, il n'y aurait pas de misère dans le monde), je ne pourrais pas vous dire à quoi sert d'enseigner la religion. Mais en ayant étudier l'histoire des religions, il est possible qu'effectivement qu'il y a un côté pédagogique, l'histoire des saints par exemple a été écrit pour qu'un chrétien puisse prendre exemple.


Pour votre histoire avec le couple d'ami, vous dites justement que pendant plus ou moins cinq ans, la femme de ce couple vous rabaissez pour flatter son égo (je reformule à ma façon, n'hésitez pas à dire si je me trompe), et qu'un jour vous avez craqué et que personne n'avait compris à cause de votre réaction soi-disant disproportionné. Peut-être est-ce par "déjà vu" que je vais vous dire ça, mais lorsque vous expliquez cela, cela semble compréhensif, parce que tenir ce genre de relation pendant de longues années et ne rien dire, cela amène un jour à "l'explosion". Un peu comme votre métaphore de la cocotte minute (ou des timbres pour ma part), déjà évoqué.
Après, le problème est la communication et la compréhension. La solution dans ce genre de dispute est l'explication. Il faut toujours s'expliquer lors d'un conflit. Après les explications, si les personnes sont compréhensives, tant mieux. Dans le cas contraire, alors vaut mieux ignorez leurs avis voire leur présence tout court.

C'est un peu le cas pour votre ex-collègue. Y'a-t-il eu des explications entre elle et vous ? Si il y en a eu, et que vous avez expliquez vos intentions non malsaines, et si elle n'avait encore rien compris, et bien tant pis.

Ce qui rejoint votre fait accompli : lorsque vous avez décidé de faire un grand coup de ménage dans vos relations. Je ne dirais pas que vous avez eu raison de le faire, car ça serait un jugement, mais vous avez fait le choix de la raison et du bien-être. Maintenant, est-ce que votre environnement actuel est plus "propice" ? Chaque choix que l'on fait est un bon choix, car il faut en faire si on se sent "en danger". Pour les mauvaises rencontres, cela arrive encore, mais c'est normal, il faut de tout pour composer un monde. Après, rien de vous oblige à "perdurer" ces mauvaises rencontres, et comme à présent vous savez reconnaitre ce genre de rencontre, vous pouvez éviter cette "prolongation".


Cela permet d'évoquer les "bonnes rencontres que j'ai fais mais qui n'ont pas perduré". Je connais que trop bien les raisons de la rupture de contact... moi. C'est marrant que l'on en parle, vendredi dernier, j'avais lu un ancien mail que j'avais envoyé un ancien ami. C'était parce qu'un jour, il avait dit à une personne "du groupe du lycée" qu'elle pouvait se moquer de moi. Et dans le mail, je défendais ladite personne, en disant qu'il n'avait pas le droit de dire cela, en disant que c'était une bonne personne. Je lui en ai voulu. Au final, il avait juste voulu me protéger, et quelques semaines après, je reçois son cadeau qu'il avait acheté avant que je lui envoie ce mail, un t-shirt rouge avec des motifs dessus. Je m'en suis voulu, j'ai essayé de demander pardon, mais c'était trop tard. Si les "bonnes personnes" me quittent, il n'y a qu'une seule raison et qu'un seul coupable, moi... . Oui, par rapport à un autre post, "l'esprit maléfique" qui me guette est tout simplement mon mauvais côté. Dois-je en continuer à en lutter, alors que je remarque pas sa présence ? Je ne sais pas.


Je ne sais pas si je suis hypermnésie, vous venez de m'apprendre un mot. Je pense que c'est plutôt comme vous, le fait de retenir ce que les gens me disent. Il est vrai aussi que je suis capable de me souvenir d'événement soit important soit non. Je dirais que ça serait entre l'hypermnésie et la mémoire sélective : réciter les répliques d'un film par coeur me parait irréalisable pour moi. En plus vous dites "des" film"s", je trouve qu'un seul c'est déjà pas plus mal.


Concernant enfin le terme de "chevalier", ce qui pose problème est l'image que l'on a : un homme (effectivement) sur son cheval avec son armure. Le terme de "noble" parait effectivement mieux pour définir le côté "protection, volonté d'aider autrui". D'ailleurs ce sont deux termes liés : le chevalier est un terme féodal. Après le Moyen-Age, au XVIème et au XVIIème siècle, "on" a voulu transmettre les valeurs chevaleresques (donc du Moyen-Age) malgré certains avis qui pensaient que le modèle chevaleresque était dépassé. Et les seuls personnes qui voulaient transmettre ces valeurs, ce fameux "on"... étaient justement des nobles.
C'est vrai également que l'on peut appeler des "guerriers de lumière" ceux qui ont pour aspiration ce modèle.

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeVen 15 Fév 2013 - 10:59

Bonjour Pairof,

A la question "Peut-on mettre en relation le ""une forme plus modérée du goût pour la souffrance" avec votre prise d'exemple sur des saints et des martyrs ?"

Oui je crois, il doit rester au fond de moi des traits de "cette petite fille", même si d’autres faits de vie rentrent en ligne de compte, ainsi qu’une prédisposition innée peut être à ne pas vouloir faire de mal, donc à penser à ne pas avoir droit de me défendre.

Je ne me rappelais pas que Sainte-Thérèse pleurait beaucoup, je me rappelle certes d’une grande compassion de sa part, mais pas de cet aspect là. Alors je ne sais pas si on peut y faire un lien avec ma sensibilité.

Je ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé dans ma tête de petite fille à cette époque, mais je pense que je voulais être bien et faire le bien. Mais je n’ai pas su me protéger ou plutôt je ne pensais pas que je devais le faire.

Par exemple j’entends souvent des gens dire "Quelqu’un qui ne me respecte pas, je ne le respecte pas non plus ou je n’ai pas à le respecter", et bien je ne raisonne pas ainsi, je ne sais pas si c’est mon "côté maso", mais une personne qui ne me respecte pas, je continue quand même de la respecter.

J’aimerais trouver ce juste équilibre oui, en fait quand je parlais d’inverser "cette vision de petite fille", c’était avant tout sur l’aspect protection et respect de soi. L’aspect "ne pas vouloir faire de mal" ça je pense que ça fera toujours partie de moi. Bien qu’en y réfléchissant je trouve cela complètement utopiste, car j’ai déjà fait du mal et il m’arrivera sûrement encore d’en faire...

Pendant longtemps je me suis posée des questions sur les comportements des gens à mon égard, je ne comprenais pas leurs attitudes vis à vis de moi. J’étais gentille et respectueuse vis à vis d’eux, mais eux ne l’étaient pas vis à vis de moi. Je ne comprenais pas...
Et c’est "mon guide" qui m’a éclairé sur ce sujet. En fait il m’a expliqué que "tout partait de soi", (ce qui sans doute aussi m’expliquait ce sentiment de culpabilité très présent en moi, car quelque part même si je ne comprenais pas, j’avais le sentiment que c’était toujours de ma faute), que si je ne me respecte pas moi-même, les autres ne me respecteront pas, que si je ne m’aime pas, les autres ne m’aimeront pas ou du moins auront de la difficulté à m’aimer. Bon bien sûr il y a des exceptions, les "belles âmes" ne se comportent pas ainsi, même si vous ne vous aimez pas, ni ne vous respectez, elles vous aimeront et vous respecteront. Bref, ce jour là j’ai compris pourquoi j’avais ce sentiment que c’était toujours de ma faute, inconsciemment je le sentais, mais je ne me l’expliquais pas. Alors c’est ce que j’essaye d’apprendre à faire maintenant, apprendre à m’aimer, apprendre à me respecter. Mais j’ai l’impression aussi que je "pars de loin", il y a tellement d’années de désamour et de non respect de soi derrière moi, que c’est tout un "réapprentissage" et cela demande beaucoup de temps et de patience.

Pour répondre "Pourrais-je vous demander, pourquoi avez-vous pensé à votre éducation religieuse ? Y'a-t-il eu un événement déclencheur ces derniers temps à ce sujet ?"

En fait étant lancée dans ce "besoin" de parler de ma vie, le fait d’évoquer cette éducation religieuse m’avait déjà traversé l’esprit avant et là en évoquant les notions de bien/mal j’ai pensé que c’était le moment de "caser ce sujet". Je ne pense pas que ce soit lié à un événement extérieur.

Vous dîtes être athée. Je le suis devenue aussi à un moment. J’ai donc été très croyante enfant dans un contexte religieux, puis athée vers l’adolescence, puis je suis redevenue croyante récemment mais indépendamment de toute religion, depuis 3 ans environ, (depuis ma rencontre avec "mon guide"). J’ai décidé de ne plus croire en Dieu à 14 ans après avoir fait de longues prières pour que mon père guérisse mais celui-ci mourra. Ce jour là je me suis dite que je ne prierais plus, finalement à 18 ans je me suis remise à la prière pour que ma grand-mère malade guérisse aussi. Elle décéda également. Alors je me suis mise en colère après Dieu, dorénavant il n’existerait plus pour moi... En effet, comment Dieu peut-il permettre cela ? Comme votre constat qui est tout à fait légitime "si Dieu existerait, il n'y aurait pas de misère dans le monde". C’est aussi ce que je me suis dit.

Donc plus de Dieu, de prières etc. pour moi pendant 10 ans... Puis il y eut LA rencontre et ce livre "Conversation avec Dieu (Tome 1)" qu’il m’a conseillé, et que j’ai commencé à lire de manière assez dubitative car rien que le mot "Dieu" évoqué dans le titre, ne me donnait pas envie de l’ouvrir. (D’ailleurs je n’aime pas le mot "Dieu", je l’utilise ici mais il me renvoie pour moi à toute cette personnification religieuse dont je ne veux plus entendre parler. Je préfère l’appeler "La Source", "Le Divin", "L’énergie Divine" ou "La Source Divine" etc.) Mais j’ai écouté "mon guide" et j’ai pris la peine de le lire. Et oh... ce fût une approche du Divin complètement différente de mon éducation chrétienne, nous n’étions plus devant un "Dieu vengeur et indifférent" mais devant un "Dieu" profondément Amour, nous laissant notre libre-arbitre et faisant partie de nous et nous de lui. Bref je vais m’arrêter là, car ma vision de ce "Dieu" est assez riche et incompréhensible pour qui n’a pas lu ce livre et puisque vous êtes athée Pairof, je ne voudrais pas que vous pensiez que je cherche à faire du prosélytisme. Quoiqu’il en soit ce livre répondait à beaucoup de questions existentielles que je me posais depuis un bon moment et il s’est avéré qu’il m’a réconciliée avec "Dieu". Bien sûr toutes mes croyances "acquises" durant mon enfance ont été totalement revues et corrigées. Et tant mieux ! Ce fût une très bonne chose pour moi... !

En effet à force de prendre sur soi, cela mène tôt ou tard à "l’explosion"... Et vous avez raison l’idéal est d’avoir une explication, mais cela ne sert pas toujours.

Pour mon ex-collègue, des explications ont eu lieu au bout de 15 jours que nous travaillions ensemble. La première semaine, je pensais qu’on s’entendrait bien elle et moi, elle aimait m’expliquer des choses dont je n’avais pas connaissance sur le métier, elle jouait un peu "le rôle du professeur" et ce rôle avait l’air de lui tenir à cœur. La deuxième semaine ce fût différent, j’ai senti qu’elle essayait encore de faire preuve de gentillesse vis à vis de moi mais que ça "sonnait faux". Je sentais qu’elle prenait sur elle une antipathie qu’elle ressentait vis à vis de moi, mais que je ne comprenais pas. Au bout de ces 15 jours (seulement...) à travailler ensemble, elle a demandé à avoir une entrevue avec moi, ce que j’ai accepté. Et là elle m’a balancée toute sa "haine" au visage, elle a énuméré tous les reproches qu’elle avait à me faire. Je me doutais bien qu’elle avait des reproches à me faire, mais pas à ce point là, ni exprimés de cette manière là... Je ne dis pas certains étaient peut être justifiés, d’autres pas du tout. Mais pour ceux qui pouvaient être justifiés je pense que ça ne méritait pas une telle colère de sa part, j’ai peut être fait des erreurs, par inattention ou maladresse, mais qui à mon sens ne méritait pas cette réaction aussi "violente" vis à vis de moi.

Après j’explique ce comportement amplifié peut être par une jalousie de sa part. Ce n’est que mon interprétation bien sûr, car je m’aperçois qu’au début elle a pris le rôle de "la collègue plus âgée et plus expérimentée" qui prenait plaisir à m’expliquer. Mais très vite j’ai senti comme un esprit de compétition de sa part, elle s’est peut être rendue compte que je n’étais pas aussi inexpérimentée qu’elle le pensait et que j’étais capable de bien faire mon travail. Quoiqu’il en soit cette "entrevue" a dû calmer les tensions une petite semaine tout au plus. Ensuite comme je le disais au bout d’1 mois elle me faisait comprendre qu’elle et moi ne serions jamais copines. Le plus dur pour moi je crois, c’est qu’elle avait bien sympathisé avec la collègue partante, elle se voyait même en dehors du travail et toutes deux ne cessaient de mettre en avant le fait qu’elles avaient toutes deux 10 ans de plus que moi et qu’elles avaient beaucoup plus d’expériences professionnelles. J’avais le sentiment d’être rabaissée, de ne pas être "assez bien" pour elles. Ce qui m’a blessée aussi c’est qu’elle a toujours fait la bise à la collègue partante en arrivant au travail, ainsi qu’à la troisième collègue (ma voisine). Ce qu’elle n’a jamais fait avec moi, si ce n’est la première semaine. Je tiens à préciser, qu’avec cette collègue qui ne m’aimait pas, on a travaillé 1 an ensemble, alors que la collègue partante est restée 1 mois avec nous et la 3ème collègue (ma voisine) seulement 3 mois.

Cette collègue partait en congé maternité et je m’étais dit que même si elle ne m’aimait pas que ce serait bien que je lui fasse un petit cadeau avant qu’elle parte, (je pensais lui acheter un vêtement pour son futur enfant), je me disais que ça se faisait entre collègues, surtout qu’on avait passé une année à travailler ensemble. Au final ça ne s’est pas fait, car j’ai quitté la compagnie 1 mois plus tôt que prévu, (mois de congés payés, puisque je n’avais pas eu de congés payés durant l’année). Et donc lors de mon dernier jour à la compagnie, je la vois partir sans me dire au revoir. Je me dis qu’elle n’a sans doute pas fait attention que c’était mon dernier jour, alors je lui souffle un peu gênée juste avant qu’elle parte, en citant son prénom, "on ne se reverra plus..., alors... je te souhaite une bonne continuation..." elle a à peine relevé d’un "oui, oui" et est partie.

Je me rappelle aussi de ma collègue et voisine qui à un moment m’avait fait comprendre, qu’elle me voyait plus que comme une simple collègue et voisine, alors j’ai pensé que je pouvais "me confier" à elle. J’avais besoin de parler de la mésentente que j’avais avec ma collègue, qui était source de souffrance pour moi. La première fois que j’essayais de lui en parler, elle a détourné la conversation, la deuxième fois elle m’a répondu fermement qu’elle ne voulait pas en entendre parler. Alors je l’ai mal pris... Là aussi je n’ai pas compris... Lorsqu’on abordait ensemble le caractère tyrannique de "la directrice", elle écoutait, car elle était concernée, elle en souffrait aussi, mais quand j’ai voulu aborder une souffrance que j’avais avec ma collègue, elle n’a pas voulu en entendre parler.

Voici le genre de "petites blessures" que je n’arrive pas à dépasser, car trop récentes et trop incompréhensibles aussi...
Pour une personne ayant une "sensibilité normale" je pense que pour elle tout cela n’a aucune importance, voir une moindre importance, mais chez moi ça prend de l’importance et c’est ce genre d’exemples qui je crois caractérisent au mieux ce que je ressens et sur lesquels je reste "bloquée".

J’en profite pour rebondir sur ce que vous m’avez répondu au début, "j'aimerais rajouter que les personnes les plus importantes à vos yeux, celles qui vous ont fait avancer dans votre vie, celles qui vous ont fait évoluer doivent avoir un avis important. Les "autres" ne doivent pas compter". Oui je comprends bien et j’aimerais voir les choses ainsi, mais "ces autres" sont pris aussi en compte, j’aimerais ne pas leur accorder d’importance, mais de par les blessures "qu’ils m’ont infligées" ou "que j’ai ressenti comme telles" ils prennent de l’importance. Après je ne dis pas, une fois que "la blessure est cicatrisée ou ancienne", j’arrive à me détacher d’eux, mais quand c’est trop récent ou trop "à vif" je n’y arrive pas...

Pour répondre à votre question : "Maintenant, est-ce que votre environnement actuel est plus "propice" ?" Je pense que oui, mon compagnon est un hypersensible lui aussi, bon il ne pleure pas comme moi, mais il a la larme facile devant un film par exemple, il a aussi ce souci de vouloir bien faire et de prendre soin de moi. Après bien sûr on reste humains, et si je perçois à un moment "un manque de respect" de sa part, (je précise que c’est très occasionnel), je le "recadre" aussitôt.

En lisant la raison de votre rupture avec cet ancien ami, je vois simplement que vous avez commis une erreur. Mais... vous l’avez reconnue et vous vous en êtes sincèrement excusé. Ce qui pour moi est tout à fait pardonnable. Mais nous n’avons pas tous le même sens du pardon, était-ce entièrement de votre faute ? Ou cet ancien ami était peut-être un peu trop rancunier de son côté ?

"Rassurez-vous" ce côté "esprit maléfique", disons ce "mauvais côté", je préfère l’appeler "cette part d’ombres" nous en avons tous une. L’être humain est fait d’ombre et de lumière. Ce monde, cette société est à son image. Nous sommes en pleine dualité. Bien/mal, bon/mauvais, positif/négatif..., dans un vrai "jeu" d’ombres et de lumières.

"Dois-je en continuer à en lutter, alors que je remarque pas sa présence ?" Pour répondre à cette question, je vous dirais que lutter, résister ne fait que persister. "Tout ce à quoi l’on résiste, (on lutte) persiste". De même que tout ce sur quoi nous nous focalisons, se développe, s’amplifie. Ce n’est pas en combattant l’ombre, que la lumière se fera. Mais c’est en se concentrant sur sa part de lumière que l’ombre disparaîtra d’elle-même.
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Pairof

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 2:13

Bonsoir Envied'Etre


Je pense que quand on est enfant, on est facilement influençable. Votre mère qui avait une certaine dévotion, et puis avoir été à l'école religieuse. Et encore, vous avez fréquenté un environnement d'une "religion officielle", imaginez ceux qui rentrent enfant dans une secte ? Ca serait pire.



Je vois que vous n'appliquez pas la loi du talion "oeil pour oeil, dent pour dent". On ne peut pas vraiment dire que ça soit un "côté maso" mais plutôt un côté "principe". Vous avez des principes, et vous les appliquez jusqu'au bout. Après, effectivement il y a certains principes plus difficile à réaliser comme "ne pas vouloir faire de mal". Mais je pense que cet aspect là, serait plus "éviter de faire du mal", qui est plus réaliste qu'utopiste.


Lorsque vous évoquez le respect pour soi et le fait que vous "partez de loin", est-ce que vous avez conscience que vous avez fait d'énormément de progrès ? Je pense que votre environnement actuel qui semble être propice, vous l'avez crée depuis le jour où vous avez décidé de "reprendre vos revanches". Je ne dirais pas que la vie vous a "récompensé" comme vous aviez pu mettre dans votre message précédent mais plutôt la vie actuelle est la vie que vous avez construit à partir de "presque rien". Vous savez à présent bien vous entourer, ce qui en un sens, fait perdre le "côté maso" que vous aviez eu avant.
Par exemple, votre petit copain semble être une personne hypersensible comme vous le dites. C'est vraiment un très bon soutien pour vous, car il peut comprendre ce que vous ressentez. D'où ce que je vous ai suggéré au sujet d'exercer une activité sportive avec lui comme le jogging. Cela peut "défouler".



Pour revenir à la chose religieuse, une question m'est venue : savez-vous si votre "guide" était croyant ou non ?
En tout cas rassurez vous, vous ne faites pas de prosélytisme, tant que vous ne m'ordonnez pas d'aller dans un bâtiment religieux pour faire des prières. Une autre question aussi m'est venue en écrivant : vous parlez de changement de perception sur "Dieu", passant d'un "Dieu vengeur et indifférent" à un "Dieu profondément Amour". Cela me fait penser à justement ce changement de vie, lorsque vous passez d'un environnement assez hostile, à un environnement plus propice pour vous. Peut-on dire que ce "Dieu profondément Amour" peut s'illustrer par la rencontre avec votre "guide" ?



Concernant les "explications", je ne suis pas d'accord lorsque vous dites que "cela ne sert pas toujours". Enfin, sur le fond oui, mais je pense qu'il ne faut pas réfléchi ainsi. Mon meilleur ami prône "l'explication". Il faut toujours s'expliquer quoi qu'il arrive. Si la personne ne comprend pas tant pis (niveau détachement des pensées d'autrui il est bien supérieur par rapport à moi). Si vous voulez, vous avez le droit de ne pas voir la chose ainsi, mais le plus important n'est pas tant le "résultat" suite aux explications, que la démarche. C'est un peu comme les examens, les compétitions sportives, etc. C'est sûr que les résultats sont importants, mais l'essentiel est l'effort que vous avez fourni. C'est un peu pareil avec un exemple personnel qui est mon Amour Unique, même si le résultat n'est pas glorieux, ce que j'ai pu éprouvé vaut tout l'or du monde.
Pour revenir aux explications, peut-être qu'il vaut mieux se dire que voilà, vous avez su vous expliquez avec quelqu'un, vous avez le travail, l'effort, on ne pourra pas vous le reprochez.

Prenons l'exemple de votre ex-collègue : en vous lisant et en restant objective (malgré le fait que je n'ai que votre "version des faits"), vous semblez avoir eu un bon comportement. Même lorsque vous étiez en froid, vous avez quand même pensé à offrir un cadeau pour son futur enfant. Vous avez fait des efforts de réconciliation. Vous auriez pu partir sans un "Au revoir", mais non, vous avez préféré adressé un dernier message. On en revient à ce "besoin de retour". L'idéal pour assouvir ce besoin ou pour ne pas avoir "besoin d'un retour", serait de vous dire "j'ai fais tout ce que j'ai pu, et je peux en être fière". Non seulement la notion de besoin est atténuée chez vous, mais en plus, vous y gagnez de l'estime de soi.

Sans indiscrétion, pourrais-je savoir ce dont elle vous a reproché ?

Mais je comprends vos "petites blessures". D'ailleurs non, vos blessures tout simplement. Car cela peut vraiment être blessant les comportements de vos ex-collègues. D'ailleurs, est-ce important de savoir que pour d'autres personnes, cette situation semble bénine, ou bien que pour d'autres encore, cela semble grave ? L'essentiel pour vous est votre propre perception des choses. Si cela vous a blessé, alors cela vous a blessé.



Maintenant, comment faire pour ne pas rester bloquer ? Le temps déjà, avec beaucoup de recul, comme vous dites ce sont des événements récents qui vous blessent à l'heure actuelle, bien plus que votre histoire, par exemple avec votre ex de six ans.Je pense que c'est "normal" qu'on a du mal à se détacher d'une mauvaise expérience si elle est trop récent.

Ensuite, il y a cette solution que j'avais évoqué l'autre jour, un peu comme ce dont vous avez accompli. Cette "vengeance sur la vie". Je pense que si vous parvenez à trouver un beau travail (alors tout dépend de ce qui est important, le salaire ? l'utilité de votre travail pour la société ?) bien meilleure que celle de votre voisine, alors je pense que cela vous débloquera. C'est un peu comme votre histoire avec votre ex de six ans par exemple. Peut-on dire que vous avez une meilleure appréhension de cette histoire aujourd'hui, parce que vous avez rencontré votre "guide" et parce que vous avez rencontré un petit ami qui semble mieux vous comprendre ?
Si c'est le cas, cela devrait aussi marcher sur le plan professionnel. Maintenant, j'ai bien conscience que trouver un travail n'est pas facile, surtout en ces temps de crise. "Nous ne sommes pas nés à la bonne époque".




Enfin, pour mon "ancien ami" (je l'ai toujours sur facebook, mais on ne se parle plus). Disons que je le connais depuis mon enfance, et sur certains moments je l'ai "poussé" à bout. Je ne pense pas qu'il soit rancunier, mais plutôt, que j'ai dépassé la limite. La goutte d'eau qui a fait débordé le vase. Non, pour cette histoire je suis convaincu, c'est entièrement de ma faute (que l'on soit d'accord, il ne me l'a jamais fait comprendre ainsi, mais c'est ce que je me dis).


Par contre, vous avez raison, sur le fait que je ne devrais pas me focaliser sur cette partie d'ombre en moi. Je remarque en disant cela, je fais trop attention à ce côté depuis que je suis à l'université. Par exemple, mes amitiés ont été "validés" parce qu'ils ont acceptés cette part d'ombre. Pourtant je ne devrais pas réfléchir ainsi.
Maintenant, comment se concentrer sur sa part de lumière que celle de l'ombre ?
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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 23:31

Bonsoir Pairof,

Oui en effet lorsque nous sommes enfants nous sommes particulièrement influençables. J’imagine effectivement un enfant rentrant dans une secte, quel conditionnement malsain et destructeur il aura vécu et la difficulté certaine à s’en défaire, si il y parvient un jour...

Mais de manière plus commune, nous avons tous subis je dirais un "conditionnement" de par l’éducation de nos parents, qui eux-mêmes ont été "conditionnés" par l’éducation de leurs propres parents, (je remarque bien souvent que soit le parent reproduit le "modèle familial" qu’il aura reçu (s’il estime que celui-ci était "bon"), soit il va à l’inverse agir à l’opposée de ce "modèle familial" qu’il aura reçu, (s’il estime que ce modèle était "mauvais") et c’est une chaîne sans fin... (Peut être vous-même avez conscience de cette "perpétuation familiale" et c’est ce qui vous pousse à dire "Par mon choix sacrificiel, Je contribuerai alors à mettre un terme à ma lignée "maudite"" ?) C’est ainsi que j’ai l’impression que ça se perpétue et c’est une des raisons pour laquelle je ne veux pas avoir d’enfant. Je n’ai pas envie de faire subir à un enfant mes propres manquements/lacunes, je ne veux pas faire porter à un enfant mes propres blessures et tout ce bagage émotionnel et mental trop lourd à porter.

Bien entendu c’est un choix personnel. Par contre ce qui me rassure de manière plus globale, c’est que j’ai l’impression que chaque année les enfants qui naissent sont de plus en plus évolués. C’est peut être bête, mais j’ai le sentiment que les générations à venir seront beaucoup plus évoluées que les générations précédentes ou actuelles (bien que cela n’en n’a t-il pas toujours été le cas ? Souvent l’on dit que les enfants sont plus évolués que leurs propres parents...) et ça me donne l’espoir de me dire que ce monde va évoluer de par cette "nouvelle génération" en train de croître actuellement. Pour prendre un ou deux exemples dans ma vie personnelle, mon compagnon a une petite fille de 8 ans, que je vois donc régulièrement et je ne peux m’empêcher de trouver qu’elle est bien plus consciente que je l’étais au même âge. Quelques années en arrière aussi je m’étais occupée d’une petite fille pendant 1 an, (dans le cadre de sortie d’école, d’aide aux devoirs, jeux...), elle avait 6-7 ans et sa grande maturité m’avait surprise, ainsi que certaines questions profondes qu’elle me posait parfois.

A votre question "est-ce que vous avez conscience que vous avez fait énormément de progrès ?" Parfois oui, parfois non... Quoique j’ai l’impression que c’est plutôt le "non" qui l’emporte, car je ne voudrais pas en quelque sorte "me reposer sur mes lauriers", ce n’est pas "moteur", après il y sans doute aussi le fait que je suis très exigeante envers moi-même et que j’ai toujours cette sensation de ne pas être arrivée "là" ou je "dois arriver". Et puis il y a certainement aussi cette façon que j’ai de plutôt voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein, cette tendance à percevoir davantage le négatif plutôt que le positif, je dois vraiment me corriger sur cet aspect là ! Mais j’ai le sentiment de ne pas être la seule, (ce n’est pas un jugement bien sûr), mais j’ai l’impression que c’est aussi ce que "gal" essaye de vous faire comprendre. Et effectivement c’est très important ! Plus on a tendance à se centrer sur le négatif et plus on l’alimente et le fait entrer/durer dans notre vie et inversement avec le positif...

A la question : "savez-vous si votre "guide" était croyant ou non ?", comment dire, je ne lui ai jamais posé cette question, mais sa nature même répondait à la question. J’essayerais de m’en expliquer un peu plus bas.

Puis : "Peut-on dire que ce "Dieu profondément Amour" peut s'illustrer par la rencontre avec votre "guide" ?" Oui je crois qu’on peut dire ça, là aussi je tâcherais d’approfondir un peu plus bas.

Je pense que votre ami qui prône l’explication a tout à fait raison et que comme vous le dîtes le plus important est la démarche et non les résultats obtenus. J’ai de gros efforts à faire à ce niveau là je le reconnais. Bien souvent je n’ose pas faire cette démarche et "j’attends" que cela vienne de l’autre, mais je le reconnais c’est un tort de ma part.
Effectivement se dire "J’ai fait tout ce que j’ai pu et je peux en être fière" serait une bonne manière pour arriver à se détacher et à y gagner en estime de soi. Mais je n’arrive pas à me dire cela, car je n’ai jamais la certitude que "j’ai fait tout ce que j’ai pu", j’ai toujours des doutes...

"Sans indiscrétion, pourrais-je savoir ce dont elle vous a reproché ?"

Oui, en fait je ne me rappelle plus de tout, désolée, mais je vais déjà essayer d’expliquer le plus gros des reproches déjà. Elle était arrivée dans la compagnie après moi, (elle a pris son poste 15 jours après moi) et "on" m’a mis, ou "je me suis mise" sur le seul poste de travail où il y avait d’installé le logiciel d’arts graphiques, compte tenu que j’étais chargée de toute la partie infographie, il me semblait logique de me mettre là. Donc j’avoue j’ai continué à travailler dessus. Il y avait beaucoup de dossiers-ordinateur à étudier, (d’ailleurs "la directrice" m’avait dit au départ que j’aurais 15 jours pour m’approprier le contenu de tous les dossiers-ordinateurs et les dossiers-papier, ce qui n’a pas été fait puisqu’elle a commencé à me mettre au travail dès le 3ème jour, elle m’a, 1 mois après reprochée de ne pas bien connaître le contenu des dossiers-papiers, or, elle ne m’en avait pas laissée le temps... Une aberration...).

Bref, j’essaye de reprendre le fil. Il y avait trois postes de travail, deux dans le bureau principal, celui qu’occupait la collègue partante et celui donc où je m’étais installée, et un troisième poste dans un bureau adjacent. Le problème c’est que sur ce troisième poste de travail, l’ordinateur n’était pas en réseau. Ce qui fait que ma collègue arrivante n’avait pas accès à tous les dossiers-ordinateur. Elle m’a donc fait ce reproche n°1 que je ne lui avais jamais proposé d’accéder à "mon" poste de travail afin qu’elle puisse accéder à tous les dossiers afin de les étudier. Qu’elle trouvait cela très égoïste de ma part. On me croira ou pas mais je n’y avais pas pensée... D’autant plus que la collègue partante partait bientôt et je me suis dite qu’à ce moment là elle pourrait occuper son poste qui était complet. Mais tout est une histoire de vision et d’interprétation personnelle... De mon côté je me disais qu’elle avait de la chance que "la directrice" ne l’est pas mise tout de suite au travail et qu’elle avait tout le temps de son côté d’étudier tous les dossiers-papier.

Donc voilà en gros le reproche n°1, bien sûr dès que j’ai su ça, je lui ai laissé "mon" poste de travail afin qu’elle prenne le temps d’étudier les dossiers-ordinateur.

Ensuite, elle m’a reprochée le fait qu’un jour j’étais en pleine galère avec l’imprimante qui ne fonctionnait pas et que j’avais pesté contre cette dernière (contre l’imprimante) un moment, mais que je n’avais pas fait la démarche de lui demander un coup de main. (De mon côté je m’étais dite que me voyant en difficulté elle aurait pu me proposer un coup de main...) Elle attendait de son côté, j’attendais du mien... C’est risible...

Un autre reproche dont je me rappelle c’est qu’elle me reprochait d’être parfois "agressive", elle avait évoqué le fait qu’un jour je lui avais dit "non" soi-disant de manière "très agressive". Je situe le contexte. A la compagnie, on devait mettre en route une alarme avant de partir et l’éteindre en arrivant. Ce jour là ma collègue partante m’avait chargée de mettre l’alarme et de fermer la porte et donc cette collègue qui venait d’arriver, (la collègue qui m’a jamais aimé), m’a proposée de taper le code avant que je ne ferme la porte, mais je lui ai répondu "non", peut être de manière un peu ferme, je ne sais pas, parce que ça me stressait, j’avais toujours peur que l’alarme se mette en route, car il fallait se dépêcher de fermer la porte après avoir tapé le code avant que l’alarme ne se mette en route et je trouvais préférable que ce soit fait par la même personne, afin d’y gagner en rapidité. Je me suis quand même remise en questions et après ce reproche, je suis allée en parler à la collègue partante qui était présente au moment des faits pour avoir son avis. Mon "non" avait-il été dit de manière agressive ? Selon elle, pas du tout, je lui avais dit "non" de manière tout à fait normale.
Après je peux comprendre aussi si je me mets un peu à sa place, elle m’a proposée son aide à ce moment là et je lui ai dit "non", elle a pu prendre ça comme "un rejet" sur le moment, ce qui a pu la vexer ou la blesser... Mais je lui avais expliqué que je préférais le faire moi-même, que c’était plus simple que ce soit la même personne qui le fasse.

Voilà quelques exemples des reproches de sa part dont je me souviens.

J’ai hâte que le temps face son œuvre et qu’il me permette de me détacher de toutes ces "petites blessures", peut être que vous avez raison seule ma propre perception de "ces blessures" compte, après tout c’est moi qui les vit comme telles... Mais d’un autre côté je n’arrête pas de me dire que c’est "nul" de rester "bloquée" là dessus... ^^

Il est vrai que ce n’est pas très constructif, ni très évolutif de "rester bloquée" là dessus et qu’il serait bien mieux que je mette mon énergie ailleurs, comme à la recherche d’un travail qui pourrait me correspondre et me plaire un minimum. C’est sans doute en trouvant ce nouveau travail que je pourrais dépasser tout ça. C’est un peu ce que j’essaye de faire, j’essaye de me reprendre en mains, pour le moment je "m’attaque" à mon apparence, à cette prise de poids qui me pèse et joue sur mon estime de moi. J’ai repris un "régime" et je viens de perdre 4 kilos, d’ici 2-3 mois j’aurais perdu 10-15 kilos et je me sentirais mieux dans ma peau pour repartir à l’attaque d’un nouveau travail, où cette fois j’espère il y aura une bonne ambiance et de bonnes conditions de travail... !

Quand vous dîtes : "C'est un peu comme votre histoire avec votre ex de six ans par exemple. Peut-on dire que vous avez une meilleure appréhension de cette histoire aujourd'hui, parce que vous avez rencontré votre "guide" et parce que vous avez rencontré un petit ami qui semble mieux vous comprendre ?"

Tout à fait ! C’est ça en fait, une meilleure expérience "renverse" la mauvaise expérience, tout du moins elle permet de la dépasser ! Merci ! C’est pour ça qu’en ce moment je "bloque", faut vraiment que j’agisse pour contre-balancer tout ça, mais j’en prends déjà le chemin !

Pour votre "ancien ami", ok alors peut être est-ce de votre faute, car vous l’avez "poussé" à bout et dépassé la limite. Ceci dit le fait de le reconnaître vous empêchera de commettre la même erreur dans une future amitié !

Maintenant pour en revenir à cette part d’ombre et de lumière, de "Dieu" etc., je suis "obligée" de reparler de "mon guide", ça expliquera mieux aussi ma vision de tout cela.

Donc, la première fois que j’ai discuté avec "mon guide", alors que nous avions eu une approche aux premiers abords assez superficielle, (j’étais à cette époque très en colère après les hommes, j’avais un esprit "un peu trop dominatrice voir castratrice" vis à vis d’eux, (qui finalement s’expliquait par le fait que j’avais été assez soumise avant, que ce soit avec mon ex ou le médecin, cette façon d’être heureusement n’a pas duré très longtemps, cette "envie de domination" s’est arrêtée avec cette rencontre), il cherchait à me parler et je l’ai littéralement envoyé chié, si j’avais su..., mais il a persévéré gentiment). Nous nous sommes mis à faire connaissance, du moins lui cherchait à faire ma connaissance, il me posait des questions et rebondissait en fonction de mes réponses en me transmettant sa vision des choses. Nous avons discuté longtemps, plusieurs heures d’affilées et une bonne partie de la nuit, au bout d’un moment je me suis dite "tiens celui-ci il est pas comme les autres, il a une façon de s’exprimer peu commune". Tout au plus je me suis dite que c’était un "original", mais somme toute j’avais affaire à quelqu’un d’évolué.

D’ailleurs au cours de cette longue conversation j’ai ressenti beaucoup de choses, même au niveau physique, (ce qui peut paraître très étrange sachant que nous étions dans une conversation purement virtuelle), je sentais comme des points de "douleurs", du moins des points de "compression" ou des points "d’ouverture" à différents endroits du corps. (Il me fit comprendre que c’était en fait mes chakras qui "s’emballaient", j’ai par la suite beaucoup lu sur ce sujet, (je n’avais que des connaissances basiques sur les chakras à l’époque), ce qui m’a permis de comprendre que j’étais (que nous étions) constituée d’énergies et ça m’a permis aussi de ressentir cette énergie en moi à différents endroits dans mon corps).

Donc le lendemain après une bonne nuit de sommeil, (où je pense tout ce qu’il a pu me dire a "beaucoup travaillé" en moi durant la nuit), je suis retournée lui parler, j’avais déjà l’impression que j’avais "intégré" quelques "trucs" et c’est difficile à expliquer, mais je me suis dite "ce mec n’est pas humain !", j’ai eu des questions sur lui qui peuvent paraître très "bizarres" mais je lui ai demandé s’il n’était pas un ange, mon ange gardien peut être ? Ou tout du moins s’il n’était pas tout simplement une "essence divine". C’est difficile à décrire ce que j’éprouvais mais c’était profondément ce qu’il m’inspirait, ce que je ressentais ! Et là il me répond "Mais nous sommes tous des essences divines !!!" Quoi ?! J’avais envie de lui dire "Mais parles pour toi... !" Moi une essence divine ? Impossible... Je m’en serais aperçue autrement... J’ai tellement de défauts, d’imperfections, je commets tellement d’erreurs... ! Non mais là il dit vraiment n’importe quoi ! Donc bref sur le moment je n’ai pas accordé beaucoup d’attention sur ce propos. Et nous avons continué à aborder des choses et d’autres, toujours des questions existentielles, des questions profondes. Tout ce dont au final j’avais besoin, le genre de discussions que j’adore.

Quelques mois plus tard je me faisais un nouveau contact internet, (j’étais très friande de nouveaux contacts à l’époque, bien que j’opérais une certaine sélection), ce contact traversait une période difficile, il était en pleine remise en question sur lui-même. Je l’ai écouté, je lui donnais mon avis et ma vision des choses, bref rien qui ne me paraissait extraordinaire. Au bout de quelques temps, il a commencé à me dire qu’il me voyait comme "son ange gardien", il tenait des propos qui me paraissaient très étranges, il disait que j’avais un côté qui n’était pas du tout humain, que j’avais un côté divin.

Et là j’ai fait le rapprochement, il me dit la même chose que j’ai dit à "mon guide". Mais qu’est ce qui se passe ? Comment l’expliquer ? Pourquoi ce contact ressent-il cela en moi ? (J’avais d’autres contacts à l’époque qui ne ressentaient pas cela). Alors je me suis tournée vers "mon guide", je lui ai demandé ce qu’il m’avait fait, est-ce qu’il m’avait transmis/activé ou réveillé quelque chose en moi ? Et là il m’a répondu "Je n’ai rien fait". J’avais envie de dire "mais il se fout de moi", je sens bien qu’il y a quelque chose en moi de différent, une autre personne aussi l’a sentie. Ce n’est pas seulement dans ma tête ! En gros il m’a expliqué que je sentais simplement quelque chose qui est en moi, (que je n’avais jamais senti auparavant), qui avait résonné avec ce qu’il y avait en lui, ce qui transparaissait de lui, mais que cette activation en moi, ce "réveil" de cette "chose en moi" n’était pas de son fait mais dû à mon propre accueil de cette émanation de lumière provenant de lui. (Je ne sais pas si c’est bien clair... J’essaye d’expliquer du mieux que je le peux). Ce qui finalement expliquait le fait que tout le monde ne le percevait pas, ne le ressentait pas. Il fallait en quelque sorte avoir une "ouverture" suffisante, une "sensibilité" à "ça" au départ.

Alors "sa théorie" selon laquelle nous étions tous des essences divines était donc vraie ? Mais alors là je me suis dite mais comment expliquer les horreurs commises chaque jour dans ce monde, la perversion humaine, la cruauté etc. Ce n’est pas digne "d’essences divines".
En fait ce que j’ai compris petit à petit, c’est que nous avons effectivement tous ce "côté divin" en nous, il fait partie de nous, mais que ce côté est plus ou moins exprimé, plus ou moins endormi ou réveillé selon les personnes. C’est une question de conscience, mais pas seulement, en fait tout dépend où la conscience a envie d’aller. Ce n’est pas parce que nous sommes "très conscients" que nous sommes forcément "bons". La conscience peut aller au profit de l’ego ou au profit du Cœur. (Par exemple selon moi, le médecin était très conscient mais au profit de son ego, alors que "mon guide" était très conscient mais au profit du Cœur).

Il faut savoir que l’on a tous en tant qu’humain un degré de conscience très variable, certains vivent dans une "parfaite inconscience", d’autres sont à semi-conscients, d’autres sont plus conscients, plus éveillés et une très petite minorité dont fait partie "mon guide" vivent dans ce que j’appelle "la parfaite conscience" ou "la pleine conscience".

J’explique simplement ma façon de voir les choses, je ne demanderais jamais à personne d’y "adhérer" et je peux tout à fait comprendre aussi qu’on ne veuille pas "croire" ou "accepter" que l’on ait un aspect divin en soi. Même si j’ai un côté "utopiste et spirituel", je pense aussi avoir un côté "cartésien" et je pars du principe que je ne peux prétendre quelque chose ou avancer "une théorie" que si celle-ci s’est rejointe dans la pratique. Et cet "aspect divin" en moi, même si je n’ai fait que le "toucher du bout des doigts", m’a prouvé son existence.

En fait pour répondre à cette question : "Maintenant, comment se concentrer sur sa part de lumière que celle de l'ombre ?", je dirais qu’il faudrait commencer déjà par appréhender l’idée de cette part de lumière en nous, de ce "côté divin", car je le répète mais tout le monde en est pourvu, au même titre que tout le monde est pourvu de sa part d’ombre, de son ego. Je sais aussi que c’est assez difficile à admettre, d’ailleurs "mon guide" une fois à pris pour référence une phrase de Nelson Mandela pour évoquer le fait qu’on a plus peur finalement de notre propre lumière que de nos ombres : "C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus." Et je pense que c’est assez juste.

Bon maintenant j’ai eu cette joie de connaître cet état d’être, même si celui-ci n’a pas perduré... Mais il y a encore bien des choses que je ne comprends pas, que je n’ai pas encore fait passer dans ma conscience. Je crois que mon plus gros blocage, c’est mon propre ego, car j’ai le sentiment que si "je n’arrive pas à le dépasser" et qu’un jour je réintègre cet état d’être, celui-ci se mettra au service de mon ego et non de mon Cœur et ce n’est pas ce que je souhaite. Il faut savoir que cet état d’être lumineux certains en sont pourvus, ils rayonnent vraiment, c’était le cas d’ailleurs de "ma directrice", la première fois que je l’ai vu, je me suis dite "mais quelle femme lumineuse, rayonnante !", et en effet elle dégageait une certaine lumière, mais j’appelle cela une "lumière artificielle/factice", ce n’était pas là "la lumière véritable", dans le sens que la "lumière véritable" est au service du Cœur et non de son propre ego. (J’explique avec mes mots à moi, j’espère que ça reste quand même "compréhensible"...) Tout cela pour dire qu’une personne lumineuse n’est pas forcément une personne "bien", il ne faut pas "tomber dans le panneau".

J’aimerais revenir sur un passage que vous m’avez écrit Pairof et que je n’avais pas eu le temps de souligner, mais qui m’a beaucoup parlé.

Je cite : "Mais je pense surtout que cela revient à cette histoire d'égo. En fait, c'est comme si vous vous interdisez inconsciemment à vous-même d'être importante, parce que vous semblez avoir peur de l'égo. Je pense que le problème n'est pas vraiment que vous n'arrivez pas à vous voir comme une personne importante, mais vous avez du mal à le voir de façon régulière, ce qui implique la notion de confiance en soi et également cette raison d'interdiction dû à cet "égo"."

Voilà le cœur du problème... On est en plein dedans ! Le pire c’est que je fais tout l’inverse de ce que je devrais faire... Comme lorsque je vous disais : "Ce n’est pas en combattant l’ombre, que la lumière se fera. Mais c’est en se concentrant sur sa part de lumière que l’ombre disparaîtra d’elle-même." Quelque part en me relisant, ça me fait sourire, car j’évoque un principe que je n’applique pas à moi-même... ! lol Plus je me focalise sur cet ego et plus il prend de l’importance, plus je me débats avec cet ego et plus il est présent ! Alors il me fait peur et j’essaye de le refouler, ce qui finalement ne lui donne que plus d’importance encore... ! lol Et je tourne en rond... Et pourtant je sais que la seule chose à faire c’est de "me détourner" de lui, de cesser de lui apporter autant d’attention, (donc d’énergies) et de me concentrer/de me focaliser avant tout sur mon Cœur. (Soupir...) Ca m’a toujours désarçonnée ce côté où on est conscient d’un truc mais on ne l’applique pas ! Ca a tendance à m’énerver... ! Bref, je m’arrête là... !

PS : Effectivement vous avez raison, il est plus judicieux de remplacer l’expression/le principe "ne pas vouloir faire de mal", par "éviter de faire du mal", c’est plus juste !
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Envied'Etre

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 23:33

Wow la longueur du pavé ! J'en écris un petit pour équilibrer... ! ^^
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Pairof

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MessageSujet: Re: Problème de sensibilité   Problème de sensibilité - Page 2 Icon_minitimeDim 17 Fév 2013 - 2:28

Bonsoir Envied'Etre



Tout d'abord, j'aimerais évoquer votre dernier paragraphe en priorité. Il faut que je vous avoue que moi aussi je vous sors des principes que j'arrive à peine à les réaliser. La plupart de ces dits principes ne proviennent pas de moi, mais sont une sorte de "sélection" "d'idéaux" à suivre. Les appliquer est une autre paire de manche, vous le comprenez.
Après est-ce un mal d'évoquer ou de suggérer un principe qu'on applique pas ? Vous savez, je suis contre cette expression que j'ai trop souvent entendu "balaye ta porte avant de faire devant celle des autres" car ceux qui ont sorti cette phrase devant moi sont généralement des gens refusant de se remettre en cause. En plus elle ne vient rien cette expression car "on" ne balaie pas devant la porte des autres ""on" donne le balai, c'est à l'autre de décider si il veut balayer ou non". Enfin bon, rassurez vous donc, le fait que vous ayez conscience de principes "idéaux" à suivre est déjà un grand pas.


Pour votre problème d'égo, j'ai peut-être une solution pour vous : tourner en dérision votre problème d'égo. Si vous voulez, par moment je fais parler mon égo : lorsqu'il est par exemple 12h12 13h13 etc, je me dis "ah tiens y'a quelqu'un qui pense à moi". Ou sinon lorsqu'on me dis "tu as raison" "je me dis dans la tête, "j'ai toujours raison" en esquissant un sourire, ou sinon je me dis en anglais que "je suis le meilleur dans ce que je fais" (en anglais parce ça provient d'un catcheur américain). Bien sûr, quand je me dis tout ça, je n'y pense pas un mot. J'en souris à chaque fois que je dis. Mais j'arrive à mieux me sentir, mieux me respecter, mieux m'aimer.
Trouvez un moyen de flatter vous-même votre égo, sans que personne le sache (ou devant une personne qui savent l'humour). Tourner ce problème en dérision. Ainsi, vous faites exprimer votre "côté" égo. Ainsi, vous en faites un allié. Et ainsi vous accepterez votre "côté" égo, et vous cesserez de lutter contre, et paradoxalement, vous n'y penserez plus.
Je sais que ça peut être "délirant" de se dire "I'm the boss", mais en le tournant en dérision, cela permet de mieux se sentir.
Après, effectivement, cette méthode marche pour moi, et cela ne signifie pas que ça marche pour tout le monde. Mais pourquoi ne pas essayer ? Par exemple, si vous faites la cuisine et que vous faites des oeufs sur plat et que vous arrivez à ne pas casser les jaunes d'oeuf, et bien dis y'a personne autour de vous, dites vous "ouais je suis la meilleure au monde". A la fois c'est exagéré de se dire qu'on est la meilleure au monde juste parce qu'on accomplit une bonne tâche de cuisine, mais à la fois, vous en rigolez, et vous l'accepterez mieux ce "côté égo".



Ah oui, avant que je poursuis, vous avez évoqué des écrits dans d'autres posts, au cas où vous le penserez, je tiens à vous rassurer que je ne vous en veux pas et que je ne le prends pas mal. (Je dis ça par rapport à l'autre jour, à un ancien post de votre part, et au cas où vous seriez capable de vous en vouloir pour ça, ce n'est pas le but). Si jamais vous ne vous êtes pas dis ça, navré, et ça prouve donc que vous êtes capable de vous détacher de la pensée des autres. Et en plus, j'apprécie beaucoup le fait de savoir d'être lu.


Donc effectivement, ce n'est pas que je ne veux pas avoir d'enfant, mais je ne veux pas faire subir ce qu'on m'a fait subir. Un peu comme cette personne que j'ai rencontré et qui m'a fait du mal récemment. J'aimerais être celui qui fasse "cesser cette chaine du mal/ de la haine". D'ailleurs, j'ai écris plus loin que si j'en ai, je m'inscrirais à un cours du "comment être un bon parent", si ça existe.
Mais avec cette histoire d'Amour unique, je pense que je ne pourrais pas avoir d'enfant et donc, je me dis que ce n'est pas grave car je mettrais un terme à ma lignée maudite.

Mais c'est vrai que c'est difficile de se dire, je vais avoir un enfant mais j'ai eu un passé douloureux. Après est-ce qu'un enfant est plus évolué ? N'est-ce pas plutôt une histoire de contexte ? Je pense que les années 80-90 sont différentes des années 2000-2010. Et bizarrement, je pense à cette société en décadence. Lorsque je vois certaines choses... . Je note néanmoins votre côté positif. Même si vous voyez le verre à moitié vide qu'à moitié plein, cela prouve que ce n'est pas si souvent.

Ce qui permet d'évoquer votre sentiment de ne pas être la seule à voir le côté négatif. Effectivemnet je suis un peu comme ça. Non, je le suis en faite. Toujours perfectioniste aussi. Après, j'ai cru comprendre que vous croyez au destin, que vous vous dites que rien n'arrive par hasard. Si vous avez cette sensation de ne pas arrivé là où vous devez vous trouver, suivant votre raisonnement (qui peut-être cohérent), alors c'est que vous devez arrivé à être sur ce point. Ainsi, c'est comme si vous prenez "un autre chemin" qui ne mène pas forcément là vous auriez du allé, mais une route à laquelle, elle peut vous conduire sur une bonne chose. Alors, si vous avez l'impression de ne pas faire de progrès, ça ne veut pas dire que vous en avez pas fait, mais plutôt, qu'il vous en reste "encore" à en faire (j'insiste sur le "encore" qui peut signifier que vous en avez déjà fait), et que vous êtes sur une bonne voie.



Concernant le "j'ai fait tout ce que j'ai pu et je peux en être fière" et "je n'ai jamais la certitude que "j'ai fait tout ce que j'ai pu"", je ne suis malheureusement pas d'accord avec vous. C'est un peu comme si vous revenez en arrière en faite. C'est comme si vous contestez vos actions et que vous voudrez y revenir en vous disant "et si j'avais fait ceci, et si j'avais fait cela". Le problème, est qu'on ne fait pas l'Histoire avec des "si". "Si" (bon là j'ai le droit de le dire parce que je suis le roi de moi-même => vous voyez, on peut faire de l'auto-dérision de la sorte), donc si vous ouvrez un livre d'histoire sérieux, vous verrez qu'aucun historien ne dit "et si il s'était passé ainsi ou et si ce personne aurait fait cela". Là c'est la même chose pour vous. Alors, oui, effectivement, on aura toujours un doute, car on ne saura jamais ce qui s'était passé si vous avez accomplit d'autres actes. Mais rien ne vous empêche d'être "fier" ou plutôt, "d'assumer" ce que vous avez déjà fait.


Prenons justement cette exemple avec votre collègue, dont j'estime avoir bien fait d'avoir poser la question (ah je suis trop fort => encore un exemple). Bref, je trouve que vous n'avez rien à vous reprocher. Je ne sais pas si c'était ceux-là les raisons justifiées de sa colère, mais en tout cas, elles sont valides que pour elle (d'où l'importance de la perception des autres).

Premier reproche : donc, ok vous vous avec pris le poste de travail avec des logiciels d'arts graphiques. Ok, vous auriez pu libérer ce poste en proposant... . D'un côté, est-ce qu'elle vous l'a demandé gentilement de permuter ? Est-ce qu'elle a demandé à utiliser une clé usb pour prendre tous les dossiers pour les étudier sur son pc ?C'est beau d'accuser les autres sans se remettre en cause. Je pense que pour ça, ce n'est pas vous qui devait vous remettre en cause pour ça, mais plutôt elle. Elle vous a fait cette reproche, sans avoir chercher de solution à son problème. Je trouve cela un peu malsain de sa part(avis subjectif, bien sûr). D'ailleurs vous avez laissé le poste... . Je suppose qu'il n'y a pas eu un merci ?

Deuxième reproche : bon, est-ce si grave que vous n'avez pas demandé d'aide ? Là encore, et vous le soulignez très bien, elle aurait pu se désigner elle-même. D'ailleurs, c'est beaucoup plus poli lorsqu'on aide quelqu'un que quand quémande à se faire aider. Pour des raisons de politesse c'est à elle de faire la démarche. (Avis subjectif également).

Troisième reproche : là, je ne peux pas bien vous aider, car n'étant pas présent sur les lieux du crime, je ne peux témoigner. Néanmoins, est-ce que vous lui avez expliqué que vous préférez le faire vous-même, le jour même ou quelques jours après le fameux "non" ? Parce que si vous vous êtes expliquée sur ce fait avant qu'elle vous fasse la reproche de l'agressivité, alors, cela rejoint la notion de "vous avez fait ce qu'il fallait". Si elle n'a pas compris et qu'elle vous fasse ce reproche là, un temps après, alors tant pis. Elle ne semble pas très compréhensive en tout cas. Si elle aurait pu mal prendre votre rejet, et bien tant pis, car de toute façon, l'impression que vous dégagez quand vous racontez cela, est que vous n'avez pas voulu être mal intentionnée. Et c'est l'essentiel. Le fameux "éviter de faire du mal" c'est ce que vous faites. Vous tentez d'éviter ou tout simplement vous évitez de faire du mal. C'est ce qui devrait compter dans vos yeux, d'où la perception du "vous avez fait ce que vous pouvez".


En espérant que ce que je vous dis vous permet de mieux vous "débloquer" de ce genre de souvenir récent. En tout cas, c'est un bon progrès si vous vous reprenez en main sur le plan professionnel. Pour votre poids, si cela joue vraiment pour votre bien-être, alors le fait de perdre 4 kilo est encourageant. Je pense que vous pourriez faire les deux ? Pourquoi ne pas chercher un travail en même temps que faire ce fameux "régime" ? Cela vous donne une double motivation ? "Si je réussis à travailler, alors je me sentirais bien, et je perdrais du kilo", à l'inverse, "si je perds du kilo, alors j'ai plus de chance de trouver un travail". C'est à double tranchant.
Je trouve également un certain progrès de votre part lorsque vous dites "faut vraiment que j'agisse pour contre-balancer tout ça, mais j'en prends déjà le chemin !". Vous vous souvenez de cette fameuse "attente de retour", tout comme lorsque vous dites que vous "attendez" toujours l'autre. Bizarrement, pour votre bien-être aujourd'hui, ce n'est pas le cas. L'emploi de la première personne du singulière comme vous le faites, montre que vous êtes active, maitresse de votre vie, stratège de votre destinée. Cela montre aussi que vous agissez. Ne serait-ce que d'avoir penser comme ça. N'est-ce pas là un signe d'estime de soi, de confiance de soi ?



Enfin pour votre guide, déjà, rassurez-vous, cela ne m'ennuie pas, ne vous sentez pas obligé d'en parler, car lorsqu'on parle d'obligation ou de devoir, on parle de contrainte. Vous avez nuancé par les guillemets mais je tenais à vous le préciser pour qu'on soit "sur la même longeur d'onde".

Je constate que votre "premier rencontre" n'a pas été top. Mais ce n'est pas plus mal puisqu'en se montrant persévérant, il vous a "paru" une "bonne personne". Peut-être que quand vous l'avez "littérement envoyé chier", a-t-il perçu derrière vous une sorte de "souffrance", ainsi il vous a aidé. Je peux me tromper, bien entendu.

Un autre détail, vous dites "ce contact traversait une période difficile, il était en pleine remise en question sur lui-même. Je l’ai écouté, je lui donnais mon avis et ma vision des choses, bref rien qui ne me paraissait extraordinaire. Au bout de quelques temps, il a commencé à me dire qu’il me voyait comme "son ange gardien", il tenait des propos qui me paraissaient très étranges, il disait que j’avais un côté qui n’était pas du tout humain, que j’avais un côté divin."
Bizarrement, je me souviens d'un message de votre part où vous dites que vous "souhaitez" "transmettre ce que vous avez reçu de votre guide". N'est-ce pas là une forme de transmission ?

Sinon, je dois vous avouer avoir un peu du mal à comprendre ce qu'il vous a dis (je relirais plusieurs fois comme d'habitude). Par contre je comprends le résultat de ce que vous avez conclut de "sa théorie".
N'est-ce pas une question d'apparence du coup ? Si on est conscient de ce côté manichéen en nous, on se sert de notre "côté divin" soit pour faire le "bien", soit pour faire le "mal", en l'exposant. Un peu comme votre ex-directrice ou comme votre medecin, ils ont montré ce "côté divin" mais pour mieux vous atteindre.

En faite, le problème de la compréhension est surtout lié au terme. Le côté divin qu'on a en nous. Effectivement, votre "guide" par cet expression vous a montré un "Dieu Amour". Donc "côté divin" ou "aspect divin" a une connotation assez religieuse, et bien sûr, ce n'est pas votre but le prosélytisme. Là je dois vous avouer que si je cherche à trouver un terme neutre, je ne m'en sortirais pas. Mais je comprends par "le bon côté". Autre exemple "une personne lumineuse n'est pas forcément une personne "bien" je dirais dans le même sens, qu'une personne d'apparence voulant faire le bien, n'est pas forcément une bonne personne, car tout dépend de ses véritables intentions.


Regardez-vous Harry Potter, ou lisez-vous le d'ailleurs ? Si oui, bizarrement à chaque fois que je parle ou que j'entends parle du bien et du mal qui a en nous, ça me fait penser à la scène où Sirius explique à Harry qu'on a tous un côté bon comme mauvais en nous. (Harry ayant un lien avec le grand méchant, ce qui lui fait douter de son mauvais côté). Bon, si vous n'avez rien vu ou lu, oubliez ^^.
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