Je suis un homme de 49 ans, vis seul. Depuis 17 ans, ma vie est comme un tas de détritus et j’ai tout essayé pour la conduire sur une autre voie, en vain. J’ai essayé toutes les techniques possibles - prière, affirmations positives, ressentir, penser positives, visualiser - tous sans succès. Dans mon enfance, j'ai été violé psychologiquement, j’ai suivi une psychothérapie qui a aidé un peu de temps, mais peu après j’ai redescendu la pente. Maintenant, j'ai lu un article qui confirme ce que je ressens depuis longtemps. Il n'y a pas de guérison possible de mes nombreuses blessures, je peux seulement apprendre à vivre avec. Mes blessures ne me permettent plus de travailler et d'aimer, et cela malgré que je parle de nombreuses langues et plusieurs diplômes. Je suis actuellement à l’assistance sociale. Le seul moyen que je vois pour m’en sortir serait de réussir dans le monde de la musique, mais j'ai peu d'espoir. Je vois ma vie comme gâchis et comme je n’arrive pas m’en sortir, je pense très sérieusement à mettre fin à mes jours, car seulement survivre pour les années à venir, non merci.
Je lutte fortement avec Dieu, et je me demande même s’il existe. S’il existe, il doit être la plus grande merde qui existe pour permettre que tout cela m’arrive. On dit qu’il est tout puissant. Je suis brisé. Que faire?

Bonjour Dickeylee

Nos blessures font partie de nous et cela pour notre vie..... On ne peut changer le passé !
Par contre, apprendre à cicatriser nos blessures ! Cela est de notre compétence ! Car on vit difficilement avec des blessures, mais on peut très bien vivre avec des cicatrices !
Pour mieux te comprendre, nous avons besoin que tu nous parles un peu plus de Toi, de ton enfance. Tu dis avoir subi un viol psychologique ! Peux-tu nous en dire plus ?

Bonjour Poupéeratatouille

Je suis un enfant indésiré; mon père ne voulait pas d'enfant et ma mère désirait une fille. Elle en a eu une, 2 ans plus âgée que moi. Seulement c'était la fille à mon père bien que ma mère soit aussi la mère biologique. En adorant ma soeur, il a étouffé le fait de ne pas vouloir d'enfant. Ma mère voulait donc une autre fille et c'est moi qui suit né. J'étais donc son "remplacement" et elle m'a traité comme une poupée de cire. Ma mère est schyzophrène est mon père était alcoolique et violent. Lorsque j'avais 4 ans, ils se sont séparés puis 2 ans plus tard ont divorcé. J'ai grandi avec mon père et mes 2!!! belles-mères. L'une de mes belles-mères critiquait constamment mon père chez moi, mais en même temps elle m'obligeait à l'aimer, à lui parler, sinon elle me menaçait de me soustraire son amour. Comme mon père la frappait souvent - j'ai connu la raison seulement plus tard, elle n'était avec lui que pour son argent et lui était infidèle - et qu'elle le critiquait, je ne pouvais plus éprouver d'amour pour lui, mais voilà j'étais obligé de tout de même aimer un père violent. Aussi autrement elle me dictait ce que je devais aimer et détester. J'ai constamment été violé dans mes sentiments, n'avais pas le droit de simplement éprouver ce que je ressentais.

Si je reprends ta chronologie, tu es le fils cadet d'un couple souffrant ! Ta mère schizophrène donc en souffrance dans un monde dont elle dessine les réalités à l'image de ce dont elle désire et un père qui noie ses souffrances dans l'alcool et qui en devient violent ( l'alcool fait sauter les inhibitions.....). Ton père a découvert la paternité, alors qu'il ne voulait pas d'enfant, au contact de sa fille aînée. Ta mère voulant une autre fille, a conçu un autre enfant, Toi, mais garçon et non fille. Tu n'as pas été reconnue par ta mère en tant que garçon. Ton expression "poupée de cire", que signifie-t-elle exactement ?
Il y a plusieurs significations possibles ! Dans les faits, comment cela se passait-il ?
Quel regard a posé sur Toi ton père ? Etais-tu inexistant à ses yeux comme il adoré ta soeur, ou avais-tu ta place dans sa vie, son coeur ?

Ensuite, tu parles de deux belle-mères, après le divorce de tes parents ! D'Une tu ne parles pas !
De l'Autre, ce sont beaucoup de souffrances que j'entends ! Tu n'avais de place que celle qu'elle te donnait avec injonction d'aimer ton père, alliant pour cela le chantage affectif...... Tu t'es senti nié ! En t'interdisant le droit d'exprimer tes ressentis, en voulant faire de Toi ce qu'elle désirait, tu t'Es éloigné de celui que tu étais, que tu Es, et tu es devenu souffrant de cette part de Toi-même qui a était muselé, non reconnue.....

Comment t'es-tu construit avec tout cela ! Quel regard poses-tu sur Toi ?

poupée de cire: elle a brisé tout ce qu'il y avait de masculin en moi et m'habillait comme fille.

Je n'ai eu de place dans la vie et le coeur de mon père que par de nombreux sacrifices, je demeurais néanmoins un substitut. Il adorait ma soeur, mais a été profondément déçu car elle faisait bien des choses derrière son dos et n'obtenait pas de bons résultats à l'école alors que mon père devait prouver envers l'institut social que les enfants se sentaient bien chez lui, car c'était une période où c'était plus qu'exceptionnel que les enfants grandissent chez le père et non la mère. C'est alors que je lui faisais plaisir car j'étais le meilleur à l'école, non seulement de l'école, mais jusqu'à être le meilleur du pays car j'avais souvent 6 sur 6 dans toutes les branches, donc imbattable, car je ne sortais pas le soir et que j'étais un enfant très docile. Aussi m'a-t-il écrit une fois qu'il était en vacances seul que j'étais souvent le seul à lui faire plaisir. J'ai eu cette place privilégiée pendant environ 14 ans, de 12 à 26 ans. Puis la belle-mère avide d'argent m'a fortement critiqué et mon père a "cédé".
L'autre belle-mère est une personne insignifiante et était presque inexistante. Celle-ci soutient aussi ma soeur.
Je me suis construit tant bien que mal. J'ai suivi une thérapie/cours de développement personnel et me suis trouvé. J'ai ensuite suivi un cours de développment personnel uniquement et pensais avoir réalisé ce que je désirais. J'étais devenu guérisseur et avais une copine. Puis la séparation et être guéisseur n'était plus permis dans la région où j'habite. Avant cela j'étais homosexuel et le suis redevenu, avec la différence que maintenant je suis en paix avec ma sexualité.
Lorsque je pose un regard sur moi, j'éprouve de la peine pour le merveilleux homme que je suis qui reste méconnu le 99% du temps et qui n'arrive plus à prendre pied dans la vie. Je suis un homme très spécial avec une intelligence et des capacités supérieures à la moyenne et pourtant je n'arrive plus à engrener due à ma peur provoquée entre autres par le fait d'avoir été beaucoup bousculé aussi ces derniers temps et pas reconnu dans mes droits par les autorités. L'histoire avec mon père se répète, et ce malgré une thérapie très intense.

Je désire ajouter que je suis quelqu'un de très spécial et d'une extrême sensibilité. Je perçois bon nombre de choses auxquelles les autres n'attachent pas d'importance ou ne remarquent pas. Je vis les rares moments de bonheur avec une intensité hors du commun. Le revers de la médaille est que je vis aussi les choses désagréables de très très près. Et elles ont été nombreuses durant les 17 ans de gâchis et m'ont privé de mon énergie. Je devrais pouvoir refaire surface. Pour cela j'aurais besoin de tranquillité, qui ne m'est pas concédée ... car en tant que personne ayant droit à l'aide sociale, je constitue une charge financière par la société et suis mal vu. Les gens ne voient que cela et ne remarque pas l'être formidable qui vit en moi.

De plus j'ai perdu mon mât. Je suis une personne très spirituelle, mais à présent je doute fortement de l'existence de Dieu et s'il existe, à mon avis, il doit être sadique - ne dit-on pas Dieu châtille ceux qu'il aime - car il a permis en tant que tout puissant que ma vie soit un gâchis. Donc mon mât, Dieu, s'est évanoui. Je ne peux compter plus que sur moi, et je suis presque sans force.

Bonjour Poupéeratatouille

Je n'ai plus reçu de réponse aux nombreuses précisions que j'ai fournies.

Veuillez poursuivre le dialogue avec moi. Merci

Chère Poupéeratatouille

Je suis resté sans réponse à toutes les précisions que j'ai fournies.

Merci pour poursuivre le dialogue avec moi

Bonjour Dickeylee,

Je viens de fusionner vos deux topics !
Dickeylee, je comprends que vous puissiez être impatient à avoir une réponse et un suivi à vos posts...... Vous êtes mal et vous avez besoin d'être écouté.....
N'oubliez pas cependant, qu'il faut être patient sur le forum ! Nous ne sommes pas des psychologues, mais des bénévoles, avec une vie en dehors du forum, des impératifs dus à notre vie professionnelle, notre vie familiale, et que parfois comme tout inscrit, il nous arrive de connaître "des creux de vague"......
Ainsi, les réponses peuvent se faire attendre !
Parfois, un relais se fait également entre les habitués du forum afin d'aider un nouvel inscrit : ainsi, vous pouvez avoir plusieurs intervenants......
Je vous prie de bien vouloir prendre tout ceci en considération et vous remercie de votre compréhension .

ok Poupéeratatouille. Je voulais seulement m'assurer de ne pas avoir été oublié

Ce point étant fait, je n'oublie pas les personnes que j'essaye d'accompagner....
Absente depuis près de 36 heures, je vais relire tes posts avant de livrer mes premières impressions...

ok Poupéeratatouille. Je comprends

Dickeylee, tu dis t'avoir trouvé à la suite d'un accompagnement en développement personnel, donc tu as pu comprendre que ta valeur ne s'établie pas au regard de l'Autre, mais au regard que tu te portes. T'être trouvé puis perdu ? Quels sont les évènements qui t'ont éloigné de Toi ?
Il me semble que le regard de l'Autre est encore très important pour Toi !
Il me semble que tu te vis comme un deux mâts.... Mais, démâté !
Le regard de l'Autre serait le deuxième de tes mâts !
Le premier étant Dieu !

Que penses-tu de ma première signature Dickeylee ?

"Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-mêmes."

Je m'étais effectivement trouvé, et comment, puis totalement perdu. Pendant les 4 ans qui ont suivi mon développement personnel, j'ai pu réaliser tout ce que je voulais. Puis j'ai été attaqué, continuellement attaqué, et encore attaqué. Au lieu de pouvoir utiliser mon énergie à bon escient, j'ai dû l'utiliser pour me défendre puis ai toujours plus perdu mon énergie. Suite à mon développement personnel, mon énergie coulait à flots et je suis devenu guérisseur. Puis mon amie d'alors, mon activité à peine commencée, a provoqué que nous avons dû déménager et je me suis retrouvé dans un lieu ou peu après la route d'accès directe a été barrée pour un an. Le lieu n'était plus que difficilement accessible. Puis les tensions continuelles avec mon amie qu'à la fin je me suis séparé d'elle et déménagement après déménagement. J'ai ensuite été victime d'un accident. Je marchais le long d'une route et j'ai été balayé par un cycliste arrivant à vive allure contre un mur de pierres. Le cycliste étant le frère d'un policier, la faute a été attribuée à moi ... alors qu'il est évident que c'était lui le fautif; l'assurance n'a rien payé. J'ai eu une grave commotion cérébrale. Entretemps les autorités où je vis ont défendu que l'on soit guérisseur sans avoir suivi un cours d'un an et demi de médecine allopatique. Ma conscience ne m'a pas permis de le suivre. J'ai suivi un cours d'informatique avec la promesse d'avoir un emploi par la suite. Cette promesse a été un feu de paille. Depuis lors, plus rien ne me réussit. J'ai essayé de percer dans la musique, sans résultat pour l'instant. J'ai perdu confiance en moi et maintenant après avoir vécu tant d'atrocités, ma confiance en Dieu. Comment un bon Dieu, l'image que j'avais de lui, a pu permettre qu'à nouveau tant d'atrocités se déversent sur moi sans me donner aucune chance de jamais pouvoir remettre la tête hors de l'eau et ce après une enfance peu réjouissante et bien des efforts pour m'en sortir?
Par ta première signature, entends-tu "Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-mêmes."? Cette affirmation est juste, mais lorsqu'on est très déçu des autres et que l'on n'a plus confiance ni en soi, ni en Dieu, où est le refuge? Pour cicatriser les blessures, il faut du calme et du temps. Mais lorsque les autres ne nous concèdent ni le calme, ni le temps et que les blessures sont tout le temps réouvertes sans même permettre qu'elles se referment, c'est alors qu'on perd rapidement tout son sang et son énergie et ayant été mis à vif comme quelqu'un qui subit une torture continuelle, on s'éloigne par force des choses de soi-même car ressentir les blessures devient trop douloureux. Fermant la porte aux douleurs pour pouvoir survivre, on ne se ressent plus soi-même, l'on devient machinal, bien que je rêve de tout autre chose. Etant à l'assistance sociale maintenant, je dois leur obéir, sinon ils me coupent les finances. J'avais un certificat médical disant que je devais me retirer pour plusieurs mois; ils ne l'ont pas respecté et m'ont contraint à retourner à mon domicile où je suis entouré par des gens très négatifs. C'est dur, très dur même. Maintenant je suis de nouveau contraint à déménager. Je vais partir dans une très vieille maison au bord de l'autoroute, la seule solution que je peux me permettre financièrement et où il n'y a personne d'autre dans la maison et pas de voisins non plus. J'espère que l'on me laisse enfin en paix. Etre près de l'autoroute ne peut toutefois pas être une solution durable. Il y a une chambre refuge néanmois où je n'entends rien. Je me demande à quoi ça sert encorre de me battre pour vivre; les forces s'en vont petit à petit. Il faudrait qu'un miracle se produise pour moi, que quelqu'un m'emmène loin d'où je suis et qu'il m'offre protection et m'accorde du temps pour me reprendre. Alors oui, je pourrais repartir. Mais je n'ai encore trouvé personne. Et quelle autre solution y a-t-il?

Dickeylee, je ne sais quoi te répondre, là, maintenant !
Il va falloir que j'y réfléchisse en sachant que je vais très peu me connecter dans les cinq jours qui suivent : ma petite fille vient me voir accompagnée de sa Maman.
En attendant, d'autres que moi auront peut-être les mots que je n'ai pas ce soir......

Cordialement,
Poupeeratatouille

Chère Poupéeratatouille
Je te souhaite bien du plaisir avec ta petite-fille.

Tu n'as pas de mots et c'est logique car il n'y a pas de réelle solution pour moi. C'est ce que je pensais déjà; maintenant j'ai la confirmation. Vois-tu ,j'ai tout essayé, mais les gens n'ont aucun respect, même pas devant un certificat médical. C'est autant me dire que je n'ai pas le droit de prendre soin de toi, plus encore m'en empêcher. J'ai été emmerdé dès tout petit, par ma mère, par mon père, par ma soeur, ma mes belles-mères, maintenant par les autorités et ce à un rhythme très élevé. Ils savent pouvoir me détruire ainsi car je suis très sensible, beaucoup plus que la moyenne des gens. Je vie de manière très intense les rares beaux moments, mais les choses désagréables s'approchent beaucoup plus de moi aussi. De plus, je trouve la vie terrestre vraiment très stupide. Pourquoi faisons-nous tous autant d'effort et pourquoi il y a mensonge, abus, vol, viol, etc. ? Nous naissons tous gratuitement puis des gens avides de pouvoir ont inventé l'argent. Rien qu'à cause de l'argent. Excuse-moi du choix des mots, mais réellement c'est rien que pour donner à bouffer à ce corps et le mettre à l'abri des intempéries. Lorsque l'on veut se déplacer, voyager, il faut toujours trimbaler des choses avec soi pour ce corps. De plus, mon corps ayant été mis en vie par mon père et ma mère, deux immenses cochons en réalité, il me dégoûte, contrairement à mon esprit. La vie sans corps serait dès lors merveilleuse et je pense que tôt ou tard je vais effectivement m'en débarasser. Ce n'est que question de temps. J'espère ensuite retourner sur ma planète, y avoir la paix et alors je ne bougerai plus de là.

Bonjour Dickeylee

Ce n'est pas parce que je n'ai pas de mots, qu'il n'y a pas de solution...... Mon manque de mots ne dépend pas de ton histoire, mais d'un manque d'énergie de ma part. Tu sais, s'investir sur le forum en demande beaucoup, et parfois les piles basculent dans "la zone orange" : cela me force à faire dans ces cas plus attention à moi, à me recentrer pour à nouveau me recharger...... Dans ces moments, je prend plus de distance avec le forum, car je sais que je ne suis pas à mon optimum pour aider.... La venue de ma petite fille va me recharger sans que je ne m'en aperçoive !

Pourquoi sommes-nous sur terre ? Bien des suppositions à cela ! Aucune certitude !
Sans être bouddhiste, je me sens très proche de ce courant de pensées malgré le fait que j'ai été élevée dans la confession catholique !
Je crois que nous venons sur terre, afin de nous parfaire, nous améliorer, pour aller à la rencontre de la personne que nous sommes..... Et ceci, dans un seul but, celui de l'Aimer !
Dans un Amour qui accueille, reconnaît, sécurise, porte...... Notre corps, n'est qu'un vecteur à mon avis qui permet à l'âme de s'élever malgré les contingences que le corps lui impose. C'est un chemin de vie souvent très dur et difficile, qui est fait de beaucoup de souffrances. Le tout, étant de pouvoir accepter de dépasser ces souffrances pour pouvoir les transformer, en faire des forces.......
Et ceci, est le début d'un grande chaîne !
Car s'Aimer, c'est mieux Aimer son prochain !

C'est à mon avis un passage à une autre Dimension, plus cosmique, qui nous lie à l'Univers tout entier.

Mais c'est un avis tout à fait personnel que je me garde en général de partager. Ton interrogation m'a poussé à en parler !

Je reviens encore sur mon dernier post Dickeylee

Comment puis-je accepter et dépasser les difficultés de ma vie ?
Voilà comment je procède !
C'est un travail quotidien qui demande exercice......
Je commence à me poser Une question ! La plus essentielle !

Qu'est ce qui dépend de moi ?

Cela, parce que j'ai appris que je n'ai aucune incidence sur ce qui ne dépend pas de moi ! Ce faisant, il est vain de vouloir changer des situations, des personnes, regards, attitudes..... Venant de l'extérieur de moi !

Par contre l'extérieur de nous peut être source de souffrances ! C'est sur cette souffrance que je peux travailler, car celle-ci dépend de moi, de ce que j'en fais, de ce que je vais en faire !

Je me positionne toujours ainsi dans ma vie.....
Ainsi, en ne m'occupant que de ce qui dépend de moi, je réduis mes souffrances et m'en détache au fur et à mesure de mon travail quotidien.....
Certes, ce n'est pas toujours facile...... Je ne suis qu'humaine ! Mais cela fonctionne !
Je me suis aperçue ce faisant, que je éloigne de plus en plus de mon l'ego, que je me rapproche de l'Essentiel.

Je me suis aperçue également, que cela me rend plus responsable de celle que je Suis, car je ne remet la responsabilité de ce que je vis sur personne d'autre que moi..... Je suis devenue "ma colonne vertébrale" qui est le lien, le passage entre la terre où sur laquelle je vis et l'univers qui nous entoure.....
Mon regard a changé ! Ma dimension a changé !
Ma vie a changé !
Je ne suis plus victime......
Je suis devenue libre de mes choix !
Et la vie ne m'a pas épargnée Dickeylee.......
Ceci est une prise de conscience et un acte volontaire......

Si tous ces mots pouvaient t'aider ! Te donner une force, une étincelle, l'espoir, alors je serai remplie de ce que j'aurai pu t'apporter et te remercierai.......

Chère Poupéeratatouille et cher Eric

Je vous remercie tous les deux de votre gentillesse. Vous êtes volontaires, et c'est formidable de votre part. Lorsque j'étais guérisseur, si une personne ne pouvait pas payer, j'ai également laissé tomber. Et je sais combien d'énergie cela demande. Je perçois intellectuellement de l'humanité de votre part, mais je ne la ressens pas. J'ai dû couper le ressenti autant que possible pour survivre. A présent, je vous semble sans autre un être très ingrat, alors que je ne le suis pas. Je suis né comme boule d'amour, je n'avais de problèmes avec personne, j'aimais tout le monde à très peu d'exceptions près. Alors que dans ma famille il y avait tous les jours la guerre, j'ai veillé dès l'âge de 4 ans à raisonner les adultes, à rétablir l'harmonie et la paix. J'ai toujours accepté de passer les épreuves de la vie sans rechigner et j'ai toujours gardé espoir pour un avenir meilleur. J'ai pardonné à tous ceux qui m'ont fait du mal suite au 1er cours de développement personnel, qui d'ailleurs m'a conduit à une spiritualité proche du bouddhisme, et j'éprouvais sincèrement beaucoup d'amour à leur égard. Je n'arrive pas à être faux jeton. J'ai pris chacun d'eux dans mes bras car je me sentais de le faire. Leur réaction n'a été que profiter pour recommencer. Suite à cela je les ai ignorés. Et ils continuent malgré tout, à me salir partout où ils peuvent, ce qui a des conséquences néfastes pour moi; personne ne prend ma défense et je n'ai plus de force pour me défendre.
J'ai toujours cru en la justice au final, ai vu les conséquences du comportement négatif de bien des personnes sur elles-mêmes, ce que j'interprétais comme justice, mais à présent il y a des conséquences très néfastes sur moi. Ma profonde dépression n'est pas occasionnée par mon être, au contraire j'éprouve par moments une joie intérieure inouïe réservée aux gens nobles d'esprit, mais par l'extérieur et avec beaucoup de méchanceté que je n'arrive pas à concevoir.
Poupéeratatouille, tu dis être libre de tes choix. En même temps tu dis ne pas pouvoir changer ce qui vient de l'extérieur. L'extérieur n'a-t-il aucune influence sur tes choix? J'étais guérisseur, ce n'est plus permis en faveur de la médecine allopatique qui cause beaucoup de souffrances aux animaux!
Avec le 2e cours de développement personnel qui commence par les affirmations et ressentis de ce qui suit: je suis heureux d'être moi-même, je suis moi-même, c'est bien moi, je décide et je suis source, je pensais être le maître de ma vie moi aussi. Et pendant 4 ans, cela a très bien marché. Ensuite plus rien à faire. Maintenant que j'ai essayé toutes les techniques - prière, affirmations positives, ressentir, penser positives, visualiser - et que rien ne marche, je vois bien que c'est la vie qui m'impose les choses et que je n'ai pas la possibilité de choisir, encore que j'ai refait cette affirmation il n'y a pas si longtemps. Aussi me suis-je créé par ces techniques: on me laisse en paix. Ceci est mon choix, la réalité est très différente. Je me suis créé: j'ai une vie comblée, le contraire est vrai. Tout s'inverse.
Je pensais avoir digéré mon passé, mais vu qu'au fur et à mesure il y a des choses qui s'amassent et qui deviennent trop, tout retourne à la surface et je n'en peux plus. La goutte qui a fait déborder le vase est tombée depuis belle lurette. J'ai encore continué pendant longtemps à braver la vie, alors que mes piles étaient déjà sur le rouge. Je devrais absolument pouvoir me reposer et tandis que mes piles sont sur le rouge foncé, je ne peux toujours pas, car je dois préparer mon déménagement et on ne me laisse toujours pas tranquille. En plus du déménagement, je devrais résoudre ma très forte dépression. Les forces me manquent. J'ai l'impression que Dieu, s'il existe, devrait être conscient de qui je suis, de tout ce que j'ai fait, du fait que je n'en peux plus et alléger mon fardeau. Au contraire, on m'en rajoute encore. C'est alors que, ne voyant plus aucun résultat, au contraire, que je pense à quoi bon et que je ne vois plus que la réelle vie pour moi, celle après la mort de mon corps physique. Je sais avoir abandonné beaucoup de poids que les autres portent toujours. Je suis non-fumeur, totalement abstinent, mène une vie très simple, suis noble d'esprit - je m'en rends compte car je travaille beaucoup avec I-Ging - ai eu une grande sagesse qui a volé en éclats présentement; néanmoins je me rends compte que je vis encore dans ce monde alors que cela fait très longtemps que je ne suis plus de ce monde, autre raison pour laquelle je me réjouis du monde réel et qui n'est pas celui terrestre.
Et toi Eric, tu dis justement « Quand on à semé la peur dans un coeur d'enfant comment s'étonner que ne fleurissent que la haine et la méfiance? » et c'est ce que j'ai vécu et vis toujours encore. J'espérais pouvoir y mettre une fin, hélas non. Je sais que dans le monde réel, je serai laissé en paix et la paix est mon désir le plus profond. Cela parait-il si incompréhensible que, n'arrivant pas à trouver la paix sur terre mais ayant cela comme désir le plus profond, je pense à le chercher dans l'au-delà? J'ai déjà fait deux expériences proches de la mort et cela a été les plus belles expériences de ma vie. Lorsqu'on est entré dans la cours du château, il devient impossible de se contenter de moins.

Chère Poupéeratatouille et cher Eric

Vous avez su trouver les bons mots et je vous en remercie. Je suis aussi l'émission "Toute une histoire" sur France 2 de près. Tous les éléments mis ensemble me permettent de commencer à décortiquer au moins l’une de mes douleurs et à y mettre des mots. Peut-être est-ce même celle qui est à l’origine des autres douleurs. Je congèle tant bien que mal mon ressenti maintenant pour aller de l'avant, mais en réalité c'est depuis l'âge de 4 ans, voire plus tôt, que mes sentiments sont congelés et je pense être sous choc depuis l'âge le plus tendre. Ma mère étant schizophrène, durant le temps que j'ai vécu avec elle jusqu'à l'âge de 4 ans, elle s’est absentée plusieurs fois en clinique psychiatrique, pour moi d'un moment à l'autre et sans au revoir. Je pense avoir développé un sentiment de ne rien valoir vu que ma mère ne s’occupait plus de moi d’un moment à l’autre. A 4 ans, mes parents se sont séparés. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé avec mon père et les 2 belles-mères dans un lieu loin de 300 KM de ma mère, sans au revoir non plus. J'avais la sensation que ma mère n'était plus. Ces séparations très abruptes auront sans aucun doute créé de nombreux chocs dans le petit être que j'étais. Dès l'âge de 4 ans, j'étais prisonnier du mensonge que mon père, aidé par les 2 belles-mères, m'imposait. Je devais dire partout que l'une des 2 belles-mères qui avait une certaine ressemblance physique avec ma mère était ma mère et tenir bien secret le fait que mon père était séparé puis divorcé. Je n'osais plus éprouver de sentiments pour ma mère, les 3 adultes la critiquant continuellement. Ma mère téléphonait de temps en temps. Je pense alors que, ayant eu la sensation que ma mère n'était plus, je devais avoir l'impression que cette voix venait de l'au-delà et, malgré les critiques, j’étais gentil avec elle contrairement à celle que sur papier est ma sœur. Lorsque je suis allé à l’école, j’étais très individualiste et plutôt renfermé … dans le mensonge qui m’avait été imposé, alors qu’en réalité je suis un être jovial. J’ai dit dans mon message précédent que la cause de ma dépression provient de l’extérieur et qu’elle n’est pas intrinsèque à ma personne. C’est bien la preuve. Mon père et mes 2 belles mères ont toujours perturbé mes relations amicales, probablement de peur que je ne tienne pas le secret. Bond en avant dans mon histoire. Cela fait 17 ans que plus rien ne me réussit vraiment. Il y a 17 ans, la relation avec mon amie, qui était une noiraude aux cheveux longs comme ma mère et mère de 2 enfants également qui ont par la suite rejoint leur père à leur tour, a subi une cassure après 4 ans de belle relation, puis a terminé 3 ans plus tard, soit après 7 ans. Le 1er cours de développement personnel qui était en même temps une psychothérapie et que j’avais suivi il y a 23 ans avait pour but de mettre un terme au karma familial. Mais j’ai vu, au travers de la relation avec mon amie qui s’est détériorée après 4 ans aussi comme la relation avec ma mère était devenue presque inexistante dès l’âge de 4 ans, qu’il semblait que je n’étais pas parvenu a réellement mettre un terme au karma familial. Dès lors plus rien ne me réussit vraiment. Je pense que c’est à ce moment qu’inconsciemment j’ai perdu confiance en moi et en mes capacités et que j’essaie toujours encore de réparer cette situation. Inutile, je le sais, mais ça continue à un niveau inconscient.
Retour dans mon enfance. J’ai grandi dans un milieu inhumain, mon père étant alcoolique et violent, l’une de mes 2 belles-mères glaciale et l’autre menteuse, tricheuse, voleuse et j’en passe et c’est l’environnement qui a aussi perpétué jusqu’à ce jour. Autre échec au vue du cours visant à mettre un terme au karma.
Mon père est décédé entre-temps. La belle-mère avide d’argent et ma sœur m’ont privé d’une grande part de l’héritage empochant de grosses sommes d’avance, aidée par la 2ème belle-mère glaciale. Elles ont fabriqué de faux-documents. J’ai voulu faire valoir mes droits par procès juridique et, incroyable mais vrai, la juge qui a plus d’une salope que d’un être humain, a encore soutenu ce bétail de femmes, mon avocate également !!! et maintenant je dois payer d’importantes sommes, comme mon père a dû payer à vie pour ma mère en divorçant. Le karma se répète. Les autorités … Depuis, ma mère ne me soutient plus du tout, au contraire, elle soutient également ma sœur qui est voleuse et qui l’envoyait chier régulièrement et systématiquement alors que je me suis toujours montré correct avec elle. Elle a montré son vrai visage. A présent je constate que les critiques envers ma mère étaient justifiées, mais elles provenaient de personnes tout aussi inhumaines.

J’ai beau me dire qu’il vaut mieux que j’hérite le moins possible de mon père, car en réalité j’ai hérité fort peu de son caractère, ce qui est tout à mon avantage, mais être volé de la sorte par des femmes qui sont des salopes et devoir payer pour avoir été volé, là c’est trop.

Que penser de tout cela ? Comment l’ordonner ? Peut-être pouvez-vous m’aider à démêler le peloton car pour l’heure je n’y arrive pas.

La seule chose que je puisse dire est que je me sens un tout petit peu mieux ayant réussi à fondre en larmes et à commencer à mettre le tout en texte.

Merci à vous

Je pense que couper le ressenti pour survivre est un mécanisme de protection lorsque l'on ne peut pas endurer plus de douleurs que l'on a déjà. Quant à survivre, je ne le vois pas comme perversion de la vie, je le vois bien plus comme pont pour traverser de rudes épreuves.

Certaines personnes peuvent alors ne voir que de l'injustice, d'autres tentent de rester objectif cf. l'héritage de mon père. J'essaie de faire la part des choses. Ne te semble-t-il pas?

Et reconnaître l'injustice comme telle est une aide et non une perversion. C'est reconnaître la vérité et reconnaître l'être qui l'a subie. Trop souvent les enfants font les frais des fautes des parents. Quelle serait ma culpabilité par rapport au divorce de mes parents et d'avoir dû vivre dans le mensonge? Aucune. Cela a eu des conséquences désastreuses sur ma vie; j'ai fait les frais du fait que mon père n'a pas su assumer ces actes. Ceci est une injustice, pas moins que cela.

Et j'étais en train d'écrire: Par la suite, une fois que je ne pouvais plus être guérisseur, j'ai été containt à un autre mensonge: celui de dire que je voulais à nouveau un emploi dans une société. Pour cela, j'ai fait l'école d'informatique, mais ça n'a pas voulu la peine. En réalité je veux devenir chanteur. J'écris des poèmes depuis que je suis enfant et suite à l'école informatique, j'ai déjà appris à composer, arranger et à mieux chanter. Peut-être n'est-ce qu'une question de persévérance, mais au vu de mes précédents échecs (mettre fin au karma et plus rien ne me réussissait) j'ai une peur bleue d'être à nouveau voué à l'échec, une peur souvent paralysante.

La réelle perversion est être containt à vivre dans le mensonge, dans la prison du mensonge qui coupe toute relation avec la vie. C'est alors que seule la survie devient possible