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 Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)

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LUIGI



Messages : 32
Date d'inscription : 13/08/2011

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MessageSujet: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 13:28

Bonjour,

Je suis nouveau sur ce site et je me suis inscrit en espérant obtenir des conseils de personnes ayant rencontrées le même type de difficulté.
J’ai 43 ans et souffre de dépression sévère depuis plus de 15 ans maintenant (à répétition,
c-à-d qu’il y a des hauts et des bas, mais cette fois-ci c’est devenu plus insupportable que d’habitude car cela dure depuis près de 4 ans).
Dans des moments de grand désarroi, des idées suicidaires me passent régulièrement à l’esprit, mais je n’ai jamais passé à la phase active car j’ai toujours été quelqu’un de combatif (je n’ai jamais démérité, même dans les circonstances les plus désespérées) en outre, je ne souhaiterais pas laisser derrière moi Maman qui reste encore la seule personne pour laquelle je résiste et continue inlassablement à me battre ! En réalité ce problème de dépression existe depuis toujours, si ce n’est qu’il n’était pas aussi expressif.
Cette souffrance est partagée avec Maman avec laquelle je cohabite depuis toujours et les causes sont à rechercher dans notre passé et à attribuer à un père qui exerçait des violences physiques, morales, des humiliations d’une extrême rareté à l’égard de tous les deux. Cette pression était exercée au quotidien. Notre souffrance s’était estompée en 1980 lorsqu’il est décédé (soit près de 31 ans déjà) ce qui a constitué une véritable libération mais hélas tout ce passé douloureux a refait surface sans que nous y attendions.
En ce qui me concerne, après son décès, j’ai tout mis en œuvre pour prouver aux autres (mais surtout à Maman) que je n’étais pas l’incapable tel qu’il me qualifiait. J’ai donc tout mis en œuvre pour ne pas lui ressembler à quel que point que ce soit.
Dès l’âge de 12 ans, je me suis pris en main et me suis investi dans des études (jamais doublé et jamais de seconde cession) et j’ai décroché un diplôme avec la mention distinction que j’ai obtenu à l’issue de mes études supérieures dans une école de commerce.
J’ai ensuite travaillé dans deux grandes multinationales (l’une où j’ai travaillé durant 10 ans et la seconde où j’ai travaillé durant 7 ans). J’y exerçais des fonctions de cadre financier ou j’encadrais une équipe et j’était également impliqué dans la gestion de divers projets.
Hélas, par suite de fusions par absorption, j’ai à deux reprises été victime de licenciements car mon poste faisait double emploi. Inutile de préciser que j’étais particulièrement affecté par ceci, car m’investissant dans mon job à outrance, j’ai en quelque sorte été évincé alors que l’on me considérait comme un excellent collaborateur. Mon travail était plus qu’apprécié car je ne m’autorisait zéro faute (j’ai toujours été super exigeant avec moi-même, c’est-à-dire perfectionniste). Depuis 2008, je suis au chômage (je vis cette situation très mal) et ce malgré les multiples efforts fournis pour retrouver une situation professionnelle. Mais j’en arrive à être dégoûté de tout ce système relatif au marché de l’emploi (à un tel point que je me demande si je suis encore fait pour le métier de financier). J’ai pas moins de 150 entrevues à mon actif (chacune ayant débouchées sur des tests en tous genres que j’ai réussis avec succès). Mais à chaque fois, je n’étais pas pris (officiellement parce qu’un autre candidat avait un meilleur profil, officieusement parce que l’employeur a décelé mon mal de vivre).
Et pourtant, j’ai les compétences, je suis polyglotte dispose d’une longue expérience de a-z, ne recule devant rien (car suis autodidacte) mais je me rends compte qu’il y a d’autres enjeux dans ma vie.
En effet, les violences excessives que nous a fait subir mon père à Maman ainsi qu’à
moi-même ont eu comme conséquence qu’il s’est créé des liens affectifs particuliers entre Maman et moi. Ceci est une issue logique, car je fais des bonds lorsque certaines personnes font état de la théorie relative au fameux ‘complexe d’oedipe’, cela n’a strictement rien à avoir.
Il me semble normal que lorsque deux personnes sont victimes d’actes de violences d’une extrême rareté comme cela a été le cas durant des années, un lien fusionnel se crée entre ces deux être. Certaines personnes (mon médecin traitant en 1er) me font remarquer qu’il serait temps de ‘couper le cordon ombilical’, cette affirmation me fait encore davantage bondir, car ces personnes parlent sans réaliser ce que nous avons réellement enduré.
Sur le plan sentimental, Maman a tellement été dégoûtée de la vie que lui a menée mon père qu’elle a mis tous les hommes dans le même panier, avec comme pour conséquence qu’elle n’a jamais refait sa vie (je le regrette personnellement).
De mon côté, j’ai eu de nombres relations qui se sont toutes soldées par un échec avec de grandes souffrances à la clef (je vivais chaque séparation comme un abandon).
Mes partenaires me faisaient le reproche que j’étais trop attachant ou collant (normal qu’on recherche de l’affection lorsqu’on en a temps manqué durant son enfance !).
Moralité : la seule personne qui ne m’a jamais roulé dans ce bas monde, c’est ma mère et il est hors de question que je la mette de côté pour me lancer dans une aventure plus qu’hasardeuse (en particulier dans les temps qui courent).
Au décès de mon père, je m’étais fait la promesse de tout mettre en œuvre pour qu’un changement positif se produise dans nos vies, mais près de 30 ans plus tard, c’est un constat d’échecs et le temps presse car nous ne sommes pas éternels !

Je suis effectivement dépressif mais très lucide de tout ce qui se passe et des enjeux.
Mon grand problème c’est que je ne parviens plus à fixer les priorités (la quantité est énorme et s’accroît sans cesse) et à prendre les décisions et ce que cela concerne des actes anodins ou des grandes décisions (mon activité cérébrale est permanente). Je reste totalement passif devant toute prise de décision car je suis tétanisé à l’idée de devoir prendre des décisions et crains de faire de mauvais choix.
J’ai bien essayé d’établir une liste et tenté de fixer les priorités mais le problème c’est que chaque jour l’ordre de priorité doit être revu !
Lorsque je me décide à entreprendre une démarche, je me heurte à des murs car il faut dans certains cas relancer plusieurs fois les interlocuteurs, régulièrement j’ai à faire à des gens qui manquent de professionnalisme voir de compétences dans les domaines pour lesquels je les sollicite. Cette inertie crée en moi un profond sentiment de frustration et m’amène souvent à baisser les bras.



Dès qu’a commencé ce mal de vivre, j’ai naturellement tenté plusieurs choses mais qui n’ont rien apportées si ce n’est qu’un découragement croissant, des dépenses exorbitantes à fonds perdu et débouche sur un profond sentiment de révolte.

En terme de thérapie, j’ai consulté des ‘professionnels’ toutes écoles confondues, à savoir :
Des psychologues, ainsi que des neuro-psychiatres mais force est de constater que personne n’est à même de pouvoir réellement m’aiguiller. Pire encore, deux d’entre eux m’ont même invité à les revoir lorsque cela irait mieux : quel paradoxe !
A chaque entretien, je prenais l’initiative de préparer l’entretien en rédigeant un aide mémoire me permettant d’orienter chaque entrevue et préparait donc minutieusement les questions soulevées mais tout cela en vain !
La dernière fois que j’ai consulté une psychologue (4 entrevues), après lui avoir exposé mes attentes, elle m’a tout d’abord fait remarquer que je devais absolument ne plus parler de mon père et que je devais tourner la page comme par enchantement. Je lui ai fait remarquer qu’un cerveau humain n’était pas comparable à un disque dur d’ordinateur car dans le disque dur d’un ordinateur il est à tout instant possible de formater le contenu du disque dur mais pas dans un cerveau humain ! De plus, comment balayer du jour au lendemain une croix que nous portons maintenant depuis tant d’années ?
Je lui ai ensuite demandé s’il elle était en mesure de m’aider à établir les priorités afin de me permettre de prendre les bonnes décisions. Elle m’a rétorqué que ce n’était pas son rôle.
Je me demande dès lors à quoi sert un(e) psychologue ?
En ce qui concerne mon neuro-psychiatre (mais également d’autres consultés antérieurement), il ne semble pas réellement perceptif et n’est en outre pas interactif. Chaque entretien ressemble à un véritable monologue. A l’issue de chaque entretien (durée 30 min.), il rédige les précieuses prescriptions de médicaments (anxiolytiques, anti-dépresseurs, somnifères), qui n’apportent d’ailleurs aucune amélioration et ce en dépit des changements successifs quant aux types de molécules utilisées ou aux changements de posologie.
Nous nous quittons sur quelques encouragements de sa part et convenons d’un prochain rendez-vous.
Bref, ces rituels infructueux commencent à devenir de plus en plus fastidieux car je n’éprouve même pas un sentiment de réconfort en sortant de la consultation. Mais voilà, je continue à me rendre chez lui (1xmois) car cela fait tout de même 4 ans que je le consulte et l’idée de changer pour la énième fois ne m’enchante guère car à chaque changement il faut tout recommencer à zéro ce qui est particulièrement éprouvant !

Sur les plan des relations sociales, c’est le fiasco le plus total (que ce soit famille ou ‘amis’).
J’ai toujours été un garçon disponible pour les autres et ce de manière tout à fait désintéressée (c-à-d sans attendre systématiquement une contre-partie). Naturellement, lorsque j’en éprouvais le besoin, il me semblait logique qu’on me renvoi l’ascenseur mais lorsque cela se faisait, c’était toujours contre paiement. Devant pareille inégalité, j’ai décidé et appris à dire NON ! Depuis lors, ces personnes que je considérais comme des ‘amis’ mais qui étaient en réalité des opportunistes, ont été balayées de mon agenda.
En ce qui concerne les autres personnes, force a été de constater qu’on n’apprécie guère un dépressif. Je réalise, au travers de mon expérience, que la dépression est encore vécue comme une maladie honteuse et fait l’objet de nombreux tabous. Un dépressif est rejeté de toute vie sociale (privée ou professionnelle), c’est un peu comme un pestiféré.
La règle générale étant qu’on l’écoute une fois, deux fois, mais à la troisième fois les personnes ont tendance à couper définitivement les ponts.
Ce constat m’amène à devoir prendre conscience que l’on vit dans une société de plus en plus individualiste et égoïste (en ce qui concerne l’écoute, je suis régulièrement amené à devoir écouter les autres, mais cela n’est jamais réciproque).
Je viens encore de le vivre il y a +/- 3 semaines avec un ‘ami’ qui était d’ailleurs un collaborateur que j’avais moi-même engagé il y a 12 ans et qui a continué à garder un contact avec moi. Il y a 3 semaines, nous avions convenu d’aller prendre un verre et me sentant souffrant, je lui ai téléphoné pour me désister et nous avons convenu de reporter ce tête à tête la semaine suivante. Le soir, en consultant mes mails, à mon grand étonnement, il m’avait envoyé un e-mail (court mais net) dans lequel il m’invitait à ne plus lui téléphoner car il commençait à en avoir marre d’entendre parler de tous mes problèmes. Il me souhaitait bonne route….bref, j’ai vécu cette situation comme un véritable coup de poignard d’autant plus qu’il était la dernière personne de qui je pouvais m’attendre à un tel volte face.
Dans son travail, il a toujours témoigné loyauté, honnêteté et professionnalisme.
De plus, j’aurais plus apprécié qu’il me dise les choses en face plutôt que par courriel (mais c’est hélas les conséquences des nouvelles technologies que sont l’e-mail, le texto envoyé par SMS, etc,…). Le comportement d’autrui a eu pour conséquence que je suis devenu impassible face à la détresse des autres ce qui ne me ressemblait nullement auparavant !
Je suis devenu extrêmement méfiant à l’égard d’autrui et considère les autres comme une menace potentielle car en général, la société tente toujours de profiter des personnes psychologiquement vulnérables.
Je n’ai aucune activité sociale, ni loisir, ni plus aucun centre d’intérêt. Tout acte que je fais est forcé. Je réalise quelques efforts pour notre compagnon (Berger Allemand) qui nous apporte tout ce que l’être humain ne nous apporte pas, c’est-à-dire de l’amour et de l’affection. Je trouve personnellement que la société aurait beaucoup à apprendre du monde animal ! (Mais ceci est tout un débat).
Et nous nous isolons de plus en plus.

En conclusion :
Je pourrais encore exposer longuement les problèmes qui constituent ma souffrance au quotidien, mais pour résumer, je peux résumer en quelques points la situation :
• Dépression dont je ne parviens manifestement pas à me débarrasser et qui affecte également Maman (je culpabilise profondément de ne pas parvenir à faire une petite avancée). La médication du neuro-psy devrait en théorie traiter les symptomes sans pour cela s’attaquer à l’origine du malaise et devrait par conséquent être complétée par une thérapie. Hélas, le constat d’échecs répétés ont pour conséquence que je ne crois plus en tout ça et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de tenter l’expérience du Forum afin d’espérer profiter d’expériences de personnes ayant vécues le même genre de problèmes ;
• Difficulté à fixer les priorités et à prendre les décisions permettant d’aller vers un réel changement : Santé, nouveau projet professionnel, déménagement (ce qui nous permettrait de ne plus vivre dans nos murs qui renferment les douleurs du passé), etc,… ;
• Comment parvenir à rétablir des relations sociales au regard de ma situation ?
Dois-je dorénavant jouer au comédien et dire que tout se passe pour le meilleur des mondes ou au contraire dire la vérité avec le risque de faire fuir les quelques rares personnes avec lesquelles je suis resté en contact ?

Voilà j’en finirai ici avec ma longue intervention, mais vous l’aurez compris, ma situation est plus qu’inconfortable….pour ne pas dire humainement insoutenable.
Continuer dans cette impasse déboucherait inéluctablement sur un drame familial dont je reste le seul à pouvoir éviter. Mais je reste à court d’idées et je perds progressivement ma motivation !

C’est avec la plus grande impatience que j’attends vos réactions et suggestions qui me permettraient d’espérer pouvoir sortir de ce cauchemar.

A tous et à toutes je vous remercie d’ores et déjà pour votre soutien !

Cordialement,



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MessageSujet: Re: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 15:59

Bonjour Luigi! Quel texte tant de choses que j'ai connus et que je connais que trop bien Neutral Je retrouve beaucoup d'éléments qui ressemble à moi. Je vais tenter de synthétiser tout ça pour comprendre et peut être t'éclairer qui sait tu aura le droit de ne pas être daccord car ce n'est pas parce que j'ai connu ça que cela me donne automatiquement raison (Pour mieux me connaitre tu peux aller dans présentation fait toi une idée).



Citation :
Il me semble normal que lorsque deux personnes sont victimes d’actes de violences d’une extrême rareté comme cela a été le cas durant des années, un lien fusionnel se crée entre ces deux être.
.

Citation :
j’ai tout mis en œuvre pour prouver aux autres (mais surtout à Maman) que je n’étais pas l’incapable tel qu’il me qualifiait. J’ai donc tout mis en œuvre pour ne pas lui ressembler à quel que point que ce soit.
.

Citation :
Notre souffrance s’était estompée en 1980 lorsqu’il est décédé (soit près de 31 ans déjà) ce qui a constitué une véritable libération
(Si j'ai bien compté vous aviez douze ans.)

Citation :
il s’est créé des liens affectifs particuliers entre Maman et moi. Ceci est une issue logique, car je fais des bonds lorsque certaines personnes font état de la théorie relative au fameux ‘complexe d’oedipe’, cela n’a strictement rien à avoir.

Hélas oui il y'a un rapport direct en tout cas au départ! Si je comprends bien cette partie vous aviez douze ans (Surtout prouver à maman) veut surtout dire prendre les choses en main pour qu'elle ne manque de rien le remplacement du père maintenant parti. (Je ne parle pas sur le plan d'ordre sexuel mais uniquement matériel et affectif.

Citation :
Des psychologues, ainsi que des neuro-psychiatres mais force est de constater que personne n’est à même de pouvoir réellement m’aiguiller. Pire encore, deux d’entre eux m’ont même invité à les revoir lorsque cela irait mieux : quel paradoxe !

Je vais sans doute vous apprendre quelque chose mais pour entreprendre une psychothérapie il faut que le patient est atteint une certaine stabilité psychique ce qui n'était pas mon cas. Je voulais à tout pris faire une psychothérapie et je l'ai payé cash en un retour direct en Hôpital psychiatrique.
Citation :
deux d’entre eux m’ont même invité à les revoir lorsque cela irait mieux : quel paradoxe !
[
color=blue]Ce n'est pas un paradoxe c'est de la conscience professionnel, celui qui a accepté de me prendre en séance lui est un inconscient, il a anéanti en trois séance des mois de travail en internement psychiatrique!

[q[/color]uote]
Citation :
La dernière fois que j’ai consulté une psychologue (4 entrevues), après lui avoir exposé mes attentes, elle m’a tout d’abord fait remarquer que je devais absolument ne plus parler de mon père et que je devais tourner la page comme par enchantement
Ce qu'il voulait dire ce qu'il voulait plus que vous parliez de votre père mais de vous, vous n'avez pas sus l'entendre!

[quote]En ce qui concerne mon neuro-psychiatre (mais également d’autres consultés antérieurement), il ne semble pas réellement perceptif et n’est en outre pas interactif. Chaque entretien ressemble à un véritable monologue. A l’issue de chaque entretien (durée 30 min.), il rédige les précieuses prescriptions de médicaments (anxiolytiques, anti-dépresseurs, somnifères), qui n’apportent d’ailleurs aucune amélioration et ce en dépit des changements successifs quant aux types de molécules utilisées ou aux changements de posologie.
Psychiatre et neuro psychiatres: leur rôle premier est d'atténué les symptômes génant voir invalidant de votre maladie sans plus. Il arrive de tomber sur de bon patricien mais c'est rare de le trouver du premier coup.

Voilà je vais arrêter là pour l'instant. Je ne dis pas que ce que j'ai écrit est l'absolue vérité mais disons.... Que cela y approche il y'a bien sûr des nuances!!
Allez j'espère que tout ça va vous aider un peu, j'attend votre avis et de vos nouvelles courage!!


(J'essaierais d'être moins synthétique et plus humains disons que ce notre première approche et il y'a tant de choses dans votre écrit!
)
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MessageSujet: Re: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeSam 13 Aoû 2011 - 18:09

J
'ai relu votre texte attentivement vous ne livrez pas beaucoup de sentiment vous parlez beaucoup des autres dans votre métiers, vous faites force détails d'ailleurs au passage votre parcours remarquable (Etude diplôme, métier d'encadrement) ressemble plus à une conquête du pouvoir quand pensez vous? Vous dites avoir été affecté lors de vos licenciement: Affecté comment? 150 entrevues pour retrouver du travail tout semble si précis....
Citation :
Mais à chaque fois, je n’étais pas pris (officiellement parce qu’un autre candidat avait un meilleur profil, officieusement parce que l’employeur a décelé mon mal de vivre).

Hélas j'ai moi aussi connu ça! D'autant plus que cette marque de fragilité devait être visible pour des récruteurs aguéris et pour les postes de haut niveaux que vous vouliez candidatez.

Citation :
De mon côté, j’ai eu de nombres relations qui se sont toutes soldées par un échec avec de grandes souffrances à la clef (je vivais chaque séparation comme un abandon).

Il est bien difficile d'avoir une vie sentimentale alors que vos affects sont gravement perturbé quand pensez vous?

En fait dans tout ce que je lis j'y vois un planning avec des objectifs à atteindre, des priorités, des listes, le problème dans tout ça c'est que lorsque nous sommes atteinds d'une dépression qui semble chronique comme la votre, rien de tout cela fonctionne, on ne peut pas faire des projets d'avenir sans régler les problème du passé et encore du présent pour vous.

Votre rapport fusionnel avec votre maman.

Il faudrait libérer votre conscience parles plus de vos affects, de ce qui vous touche voir ce qui ne va pas, tout se situe dans l'inconscient est ce ne se réglera pas en faisant des planning ou en construisant des projets inaccessible vue l'état psychologique fragile qui est le votre qu'en pensez vous?

sunny Un petit rayon de soleil dans tout ça!
PS: Mon post va peut être croisé le votre au moment ou je vous écrit!
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MessageSujet: Re: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 10:15

Je n'ai pas de nouvelles depuis mon dernier post. Dites moi au moins ce que vous en pensez! Very Happy
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LUIGI



Messages : 32
Date d'inscription : 13/08/2011

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MessageSujet: Re: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 15:30

Bonjour Eric,

Je te remercie infiniment pour ta prompte réponse face à mon 1er post d’une extrême longueur (je présume) et Dieu sait si je me suis efforcé de relater qu’une partie de mon mal être et non l’entièreté de mon lourd parcours. De toute façon, l’objectif était de donner un premier aperçu et j’aurai certainement l’occasion de compléter mon récit au fil du temps !

Afin de mieux te connaître, j’ai d’abord lu avec attention ta présentation et j’ai pu constater que tu accuses également un douloureux parcours, un véritable chemin semé d’embûches que tu as parcouru avec grand courage et dont tu es ressorti plus fort qu’auparavant (« tu parviens de te détacher de la douleur »).
J’aimerais tirer un enseignement de ton attitude devant laquelle je suis en admiration car je dois bien reconnaître qu’à l’heure actuelle, j’ai une piètre opinion de moi.
La lassitude et les échecs répétés ont fini par avoir raison de moi (à un tel point que je ne me reconnais plus !). Comme expliqué dans mon récit, je n’ai jamais démérité et j’étais le plus redoutable lorsque j’étais placé dans l’adversité. J’ai toujours eu cet instinct de survie qui a fait que je n’ai jamais mis à exécution mes pensées suicidaires (essentiellement pour ne pas faire de la peine à la personne qui me tient le plus à cœur, j’ai nommé Maman).

A titre personnel, je n’ai jamais connu l’univers psychiatrique et ne me permettrait par conséquent en aucun cas de porter quelconque jugement sur l’efficacité ou l’inefficacité de centres psychiatriques mais j’ai en revanche connu des personnes qui y sont passées et m’en ont fait une description relativement morbide.
Pour ma part, j’ai déjà soulevé la question auprès des multiples neuro-psychiatres que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Tous étaient unanimement d’accord quant au fait qu’intégrer un tel milieu aggraverait davantage ma situation et ne me serait d’aucun effet bénéfique.
L’explication réside dans le fait que je suis resté très lucide face à tout ce qui m’arrive, mieux encore, je propose des pistes pour sortir de mes ennuis mais je ne parviens pas à prendre de décision. Et c’est comme ça pour tout, de la décision la plus anodine jusqu’à la décision comportant de grand enjeux, le fait d’avoir à prendre n’importe quelle décision constitue une réelle torture morale de sorte que j’essaye (pour autant que cela soit possible) de gagner du temps dans d’autres cas je finis par me décider mais après avoir rassemblé un maximum de garanties de manière à limiter la case en cas de mauvaise décision.

Pour en revenir aux commentaires que tu as formulés au sujet de mon post, à proprement parlé, je te propose de t’apporter des compléments d’information ci-après.

Tu as bien compté, j’avais effectivement 12 ans lorsque j’ai été libéré des souffrances infligées par notre bourreau. N’ayant ni frère et sœurs, j’ai donc très rapidement été projeté dans la vie adulte. En effet n’ayant pas eu d’enfance heureuse, je me suis donc retrouvé à être privée de vie que menait tout adolescent et prendre des responsabilités d’adulte ce qui signifiait prendre des décisions quant à mon parcours scolaire mais également, comme tu le souligne toi-même à juste titre, assumer le rôle d’un père qui n’avait jamais su assumer les responsabilités qui lui incombaient, c’est-à-dire gérer tout ce qui est administratif (gestion du budget familial, effectuer toute démarche administrative, assurances, impôts, etc,…).
Maman m’a rapidement fait confiance et laisser prendre les initiatives à un tel point qu’aujourd’hui elle n’est devenue dépendante de moi car j’ai depuis toujours tout assumer.
En ce qui concerne l’orientation de mes études, par la force des choses, je semblais être très habile face au domaine de la gestion et c’est ce qui explique que j’ai opté pour des études à orientation économiques/financières. Jamais elle ne s’est présentée à une réunion des parents, non pas qu’elle ne s’intéressait pas à mon sort, mais mes résultats scolaires étaient là pour lui assurer que son fils était sur le ‘bon chemin’ et affichait des résultats scolaires brillants.
Un jour, un de mes professeurs de langue m’a dit : « J’aimerais volontiers rencontrer ta Maman afin de la féliciter pour le parcours que tu réalises en l’absence d’un père. J’aurais tellement voulu avoir un fils qui te ressemble ». J’étais particulièrement ému d’entendre cela car hormis Maman, c’était la première personne qui me disait de vive voix que je n’étais pas un « raté » (comme le prétendais mon père) et cela m’a permis de reprendre l’estime de moi.
Quant à Maman elle était également fière face au fait que je n’avais (fort heureusement) pas pris la route qu’avait choisi mon père mais pris l’option de préparer mon avenir de manière réfléchie. En outre vu le contexte financier de l’époque (mon père était quelqu’un qui dilapidait tout l’argent du ménage, n’avait jamais assez et était porté sur le jeu, était particulièrement violent lorsqu’il rentrait les poches vides), Maman est parvenue à me permettre de réaliser des études en se privant elle-même des choses les plus élémentaires.
A titre d’exemple, moins d’un mois avant de décéder (09/1980), il a eu la charmante idée de contracter un emprunt hypothécaire d’un million de francs belges au taux exorbitant de
14,5 % l’an et remboursable en 20 ans. Un mois plus tard, à son décès, il ne restait plus rien de cette somme tout ayant été dilapidé entre temps. Ce boulet, Maman et moi l’avons assumé durant 17 ans car dès que je suis rentré dans la vie active, j’ai très rapidement mis tout en œuvre afin de pouvoir liquider le prêt de manière anticipative.
Maman devait honorer une somme de 39.000 Bef chaque trimestre, soit 13.000 Bef/mois alors qu’elle émanait du chômage avec une allocation plus que dérisoire d’environ
17.000 Bef. C’est moyennant de l’aide financière apportée par mes Grands-parents qu’elle est parvenue à réaliser cette prouesse.

Lorsque tu confirmes qu’il y aurait effectivement un effet ‘complexe d’oedipe’, tu précises …
Citation:
Hélas oui il y'a un rapport direct en tout cas au départ! Si je comprends bien cette partie vous aviez douze ans (Surtout prouver à maman) veut surtout dire prendre les choses en main pour qu'elle ne manque de rien le remplacement du père maintenant parti. (Je ne parle pas sur le plan d'ordre sexuel mais uniquement matériel et affectif.

J’ai effectivement pris les choses en main pour prouver (en particulier) à Maman que je n’étais pas l’incapable que mon père décrivait, mais en outre, j’estime qu’il était mon devoir en tant que fils unique d’assumer ce type de responsabilité tout en sachant que cela impliquerait de devoir me priver d’un tas de choses que la vie d’adolescent apporte comme des hobbies, loisirs, vie amoureuse, etc,…. En ce qui concerne ma première expérience amoureuse, je l’ai connue relativement tard, c’est-à-dire vers 19 ans et encore, c’est mon ex petite copine de l’époque qui a fait le premier pas car j’étais particulièrement très mal à l’aise de ne pas déjà avoir franchi le pas à cet âge). Mais il était en outre important pour moi de ne pas lui ressembler en quelque point que ce soit (c’était pour moi extrêmement important !). Tu as raison de préciser qu’il ne faut pas y trouver quelconque connotation sexuelle en parlant du fameux complexe d’oedipe, car c’est souvent la première interprétation qu’on y prête.
En ce qui concerne ma vision critique de la psychologie et/ou neuro/psychiatrie, j’aimerais souligner que cette démarche n’a pas été entreprise récemment et pour cause j’ai consulté pour la première fois en l’an 2000, car j’ai été confronté à un multitudes de problèmes en même temps, à savoir, un licenciement (après 10 années de loyaux et bons services) et ensuite la perte d’être chers. Sur six mois de temps, j’ai perdu en 07/1999 mon Grand-Père paternel (que j’admirais tant, il n’avait rien à voir avec sa progéniture), ensuite un oncle qui est décédé accidentellement à l’âge de 36 ans, et pour continuer la série noire, j’ai perdu ma Grand-Mère maternelle que j’ai accompagné dans ses derniers instants (ça a été la goutte qui a fait déborder le vase car j’ai du mal à exprimer ce que signifie que d’accompagner jusqu’à la fin (en soins palliatifs) un des être chers que l’on admire le plus. Quelle douleur et surtout quel sentiment de révolte de se rendre plusieurs fois par jour à son chevet et ne pas parvenir à obtenir une information transparente face à l’évolution de l’état de santé, le corps médical nous donnant régulièrement de faux espoirs et nous cachant bon nombre de choses. J’ai consulté pas moins de 8 spécialistes de la santé mentale (toute école confondue) mais aucun d’entres - eux ne s’est révélé à la hauteur de mes attentes.
Sans pour cela faire le procès de la profession, trop de praticiens ne voient dans leur métier qu’un intérêt pécunier, sans compter les innombrables psychologues qui profitent d’une profession non réglementée pour s’installer ‘pignon sur rue’ en proposant des services qu’ils ne sont pas à même de fournir (une nouvelle fois, c’est l’aspect mercantile qui prend le dessus). Il est regrettable que le législateur n’ait pas penser à légiférer afin d’éviter que certains ‘marchands du bonheur’ ne continuent à pratiquer en toute impunité. Mais sans doute y a-t-il une volonté politique de ne pas faire évoluer les choses et cette situation est probablement délibérée ! C’est le fait de tomber dans les mains de gens peu scrupuleux comme ceux que j’ai évoqués, qui profitent de la vulnérabilité de leur patientèle pour tirer en longueur des ‘pseudo thérapies’ qui ne mènent hélas nulle part, mais qui au contraire amènent les personnes en souffrance à perdre toute motivation à continuer avec le même thérapeute ou à en changer. Pour y avoir été confronté, tu dois vraisemblablement savoir à quel point c’est éprouvant de recommencer et recommencer une énième fois une thérapie chez des thérapeutes successifs. A défaut d’arriver à une démotivation totale par suite d’une désillusion, certaines personnes sombrent encore davantage et finissent comme cela a sans doute été ton cas dans des centres psychiatriques. Tu dis y avoir eu la chance d’y avoir rencontré un psychiatre valable qui t’as réellement permis de refaire surface (une seconde vie ayant par la suite vu le jour). Mais trouves-tu normal d’en arriver à devoir intégrer un tel milieu pour parvenir enfin à trouver ce que tu recherchais ? Je ne peux pas parler pour toi, mais je peux t’affirmer qu’en ce qui me concerne, j’ai longuement réfléchi avant d’entreprendre mes démarches en la matière, je connaissais parfaitement quels étaient les enjeux et j’étais préparer à passer des moments particulièrement pénible au travers d’un thérapie. Tu comprendras maintenant mieux la raison qui m’a amené à tenter autre chose, c’est-à-dire de m’inscrire sur ce forum afin de pouvoir tirer enseignement de l’expérience des autres et en même temps faire profiter de la mienne.
Lorsque tu dis que c’est de la conscience professionnelle que de ne pas accepter un patient dans le cadre d’une thérapie lorsqu’il estime que celui-ci n’est pas préparé, tu as effectivement raison sur ce point, c’est effectivement une question de bon sens, mais combien de thérapeutes as-tu rencontré sur ta route qui ont fait preuve d’honnête intellectuelle et professionnelle et se sont refusé de t’aider ? A titre personnel, hélas pas un seul, tous ont tenté de m’embrigader dans une thérapie alors qu’ils savaient pertinemment bien qu’il étaient dans l’impossibilité de répondre à mes attentes (pourtant clairement définies au préalable et exposées par mes soins dès le premier entretien). Ta propre expérience atteste du fait que bon nombre de praticiens sont peu scrupuleux, ne se soucient nullement de l’aspect éthique et sont prêt à tout pour s’empocher des honoraires quitte à détruire leur patient, c’est ce qui a anéanti (en trois séances) des mois de travail !
Lorsque je parle de ma dernière consultation échouée auprès d’une psychologue :

Citation:
La dernière fois que j’ai consulté une psychologue (4 entrevues), après lui avoir exposé mes attentes, elle m’a tout d’abord fait remarquer que je devais absolument ne plus parler de mon père et que je devais tourner la page comme par enchantement

Tu me fais remarquer que « Ce qu'il voulait dire ce qu'il voulait plus que vous parliez de votre père mais de vous, vous n'avez pas sus l'entendre! ». Je peux admettre que tu l’admettes sous cet angle là, mais il faut cependant bien comprendre que ce qui m’a plongé dans pareil état, c’est bel et bien mon père, il constitue le noyau central de l’ensemble des problèmes évoqués. Quel que soit le thème abordé, tout me ramène inéluctablement à mon père. La preuve la plus concrète est que j’essaye régulièrement à la maison (dans le cadre de discussions diverses) de parler d’autre chose que de lui. Mais par la force des choses et malgré notre bonne volonté, tout sujet de discussion débouche systématiquement sur lui. Nous n’en pouvons rien et devons hélas composer avec cette situation. J’aimerais tant trouver une solution pour parvenir à tomber dans cet automatisme, mais je ne parviens pas à savoir comment ! Je sais pertinemment que ressasser à l’infini ne sert à rien, mais tout se passe dans le subconscient. Il y a une seule chose qu’elle m’a fait remarquer et avec laquelle je suis d’accord, c’est lorsqu’elle m’a dit la chose suivante : « Continuer à parler continuellement de lui, le conforterait dans sa position, c’est-à-dire que vous rentreriez (inconsciemment) dans son jeu et lui permettrait ainsi (même décéder) de continuer à vous détruire vous et votre mère », avec cette affirmation, je suis 100 % d’accord ! Je me dois également d’apporter une explication complémentaire quant au fait que je parle en permanence de mon boureau. J’ai en effet (au cours du mois d’avril) éprouvé l’énorme besoin d’obtenir une forme de reconnaissance de la part de mes oncles (frères de mon père) ainsi que de ma Grand-Mère paternelle qui étaient parfaitement au courant de la vie impossible qu’il nous menait (en tout cas en grandes lignes), une peu comme les juifs en attendaient de la part de l’humanité après ce qu’ils ont subi durant la guerre. Tout comme eux, je me suis heurté à une forme de négationnisme (une non reconnaissance du constat que je dressais de mon père. J’ai pu constater que pas un d’entre-eux n’a eu le courage d’admettre certains faits qui constituent un véritable ‘secret de famille’, ils ont poussé le bouchon jusqu’à être frappé d’amnésie collective…bref, c’est comme s’il ne s’était jamais rien passé. Pire encore, ma Grand-Mère a fait un agrandissement d’une photo d’identité de mon père en réalisant un poster qu’elle a apposé sur le mur de sa salle de séjour (bref j’aurais préféré y voir celle de mon Grand-Père). Il semble être vénéré comme un Dieu (dure à accepter non ?). Il a fallu près de 6 mois d’échanges de courriel avec un de mes oncles (qui a également été victime de la tyrannie de mon père) pour obtenir une timide reconnaissance des propos que je tenaient Au terme de cette timide reconnaissance, une cote de 8/10 lui était attribué, ce qui a encore fait monter la pression d’un cran. J’ai néanmoins décidé de couper court (il faut bien que quelqu’un face preuve d’un minimum d’intelligence), et j’ai répondu par un dernier courriel où j’ai pu vider mon sac et formulé le souhait de mettre un terme aux ‘hostilités’ mais à une seule condition, à savoir que je leur demandais de ne plus JAMAIS me parler de mon père.
Je souhaite maintenant réagir sur le seconde partie de votre post.
Vous avez parfaitement raison de me faire remarquer que je parle très peu de moi et énormément des autres et que je consacre beaucoup de temps à relater ma réussite aux études, mon ascension professionnelle, mais c’est une nouvelle fois mon inconscient qui refait surface quand je m’exprime sur mon parcours de vie.
Je vais donc (volontairement) pas m’étendre sur le sujet de ma réussite scolaire et professionnel, mais j’aimerais simplement préciser qu’il n’a jamais été dans mes intentions et perspectives de conquérir le pouvoir et pour cause, pour avoir une telle ambition, il faut (c’est un secret de polichinelle) d’être prédisposé à écraser les autres, ce qui ne me ressemble en rien et j’ai d’ailleurs régulièrement été freiné dans mes ambitions tout simplement parce que je refusais de faire des choses qui pouvaient nuire aux autres. L’exemple le plus illustre est, à une certaine époque, où j’ai été mis en concurrence avec un autre collaborateur qui convoitait une fonction intéressante. J’ai tout simplement pris la décision de me retirer de cette dualité car je n’ai pas le caractère d’un arriviste. Un arriviste n’hésite pas à écraser son prochain, pourvu qu’il atteigne ce qu’il convoite. Cette façon de penser et d’agir ne cadre en aucun cas avec mes valeurs. Mon éthique m’a même poussé à la limite de l’insubordination à l’égard de mon employeur, qui sous la pression de la concurrence effrénée, m’incitait à fermer les yeux sur certaines pratiques commerciales (réalisées au sein du département marketing en vue d’accroître ses parts de marché) et que je dénonçais régulièrement (Une indication sans développer ce sujet délicat : vous comprendrez mieux si je précise que j’exerçais la fonction de cadre financier dans un secteur particulièrement agité qu’est celui de l’industrie pharmaceutique. J’avais notamment dans mes attributions, le suivi du contrôle interne, et l’optimalisation fiscale). En fait, ma soif d’évolution dans les postes occupés était justifié par le fait que j’éprouvais le besoin de prouver que je n’étais pas l’incapable comme le répétait sans cesse mon père. Prouver aux autres ainsi qu’à moi-même que j’avais d’énormes qualités a faire valoir et m’épanouir sur le plan social et professionnel, ni plus, ni moins. Je me différenciais d’ailleurs des autres managers en pratiquant un type de management ‘associatif’ ou ‘participatif’, c’est-à-dire que bien qu’étant le responsable de l’équipe finance, j’associais toujours mes collaborateur dans tout changement ou adaptation envisagé. Je me plaçais au même niveau qu’eux et n’hésitait pas à aller sur le terrain et effectuer les tâches qui les incombaient afin de leur démontrer que je ne me considérait nullement comme étant supérieur à eux, mais que je concevais mon rôle comme un rôle d’associé et non de superviseur au sens strict (même si en tant que chef, la décision finale et les responsabilités qui en découlaient m’incombaient).
Lorsque j’évoque mes difficultés à retrouver un nouvel emploi et précise :
Citation:
Mais à chaque fois, je n’étais pas pris (officiellement parce qu’un autre candidat avait un meilleur profil, officieusement parce que l’employeur a décelé mon mal de vivre).
Tu as fort bien compris pour l’avoir vécu toi-même. Les recruteurs ne sont pas dupes, ils décèlent rapidement les problèmes de dépression. J’avais beau bien préparer mes entretien (avec minutie), je terminais régulièrement bredouille à l’issue des longues procédures de sélection.
Cela s’explique par le fait qu’à l’occasion d’un entretien, l’employeur est ‘l’employeur Roi’, il fouine dans tout et puisqu’il dispose de tous les droits, pourquoi s’en priver ? Outre les questions classiques d’interview et le parcours de ton CV, on se permet de poser les questions les plus indélicates/indiscrètes du type :
«Quels sont vos hobbies ? », « Avez-vous des problèmes de santé ?», « Parlez-moi de vous, de votre père, votre mère, vos frères et sœurs,… », « Quels sont vos points forts et points faibles », « Quelle est votre situation financière actuelle », « Pourquoi avez-vous été licencié ? », « Quid de votre résistance au stress ? »,…..etc, sans compter les tests de personnalité et de mise en situation,…bref autant de possibilités pour faire trébucher la personne la plus motivée ! Comme si, dans leur chef, ils étaient ‘irréprochables’, ils avaient zéro défaut. Ces échecs répétés m’ont amené à une remise en question totale face à mon devenir sur le marché de l’emploi. A 43 ans, ma carrière ne s’arrête pas là mais je me demande dans pareils conditions si je parviendrais encore un jour à retrouver une situation professionnelle en adéquation avec mes attentes. D’autant plus, que vu mon profil de financier, et en affichant près de 3 ans d’inactivité professionnelle, je suis devenu personne non grata sur le marché de l’emploi. Je suis pourtant persuadé qu’ils adoptent une énorme erreur de jugement car j’ai énormément de potentiel (mais je crains être le seul à la savoir)….et encore cette escalade fait que je perd de jours en jours confiance en moi et si je ne me ressaisis pas rapidement, ce fichu système finira bien par aboutir à ses fins, c’est-à-dire à m’exclure définitivement du circuit social. Ce système est encore plus pervers qu’on ne l’imagine, car il est en train de me ‘dépersonnaliser’, c’est-à-dire que je suis amené à devoir changer ma propre personnalité si je veux avoir une minime chance de m’en sortir. Mais je crains que cela ne soit pas possible, car j’ai toujours refusé de revoir mes ‘principes moraux & éthiques’ simplement pour rentrer dans une ‘norme’ définie pas notre grande société. De plus je ne supporte pas le fait de devoir rentrer dans le ‘jeu de l’hypocrisie’, de mentir, d’écraser les autres, etc,…comme l’impose le système. A mes yeux, notre personnalité est la seule chose qui nous appartient et qui reste intouchable, l’adapter à la limite (puisqu’il faut bien trouver une solution) mais en changer, cela jamais !

Maintenant, je souhaiterais énoncer quelques traits de ma personnalité que voici :
• Disponibilité et sociabilité à l’égard des autres :
Je me suis toujours senti fort différent des autres. Les problèmes des autres sont réglés en priorité par rapport à mes propres problèmes. A l’école déjà, j’étais régulièrement sollicité pour obtenir des résumés de cours, pour fournir des explications aux autres,…mais une fois qu’on avait obtenu ce qu’on attendait de moi, on me rejetait. Les conséquences ont été que je suis resté un grand solitaire, peu d’amis (en tous cas de ce que l’on peu considérer comme vrai ami au sens strict. Non pas des personnes opportunistes, mais des personnes qui sont disponibles quand on éprouve le besoin qu’on nous retourne l’ascenseur.
Cette situation a continuée dans ma vie adulte, où je suis régulièrement sollicité pour traiter des problèmes administratifs (déclarations fiscales, assistances juridiques, sociales, etc,…). Mais une nouvelle fois, lorsqu’on a obtenu ce qu’on voulait et je n’ai plus rien à leur apporter, on me rejette. Bref ce constat m’a amené à apprendre à dire NON mais cela a pour conséquence que je suis de plus en plus isolé sur le plan social. Pire encore, je passe au regard de la société comme quelqu’un ‘insociable’ : A nouveau un grand ‘Paradoxe’, car je suis tout l’inverse. Les conséquences de cette situation que je ne supporte plus fait que je comme à devenir insociable car un sentiment énorme de frustration m’envahi.



• Trop gentil : Je ne supporte pas la contrariété gratuite et injustifiée.
Ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas ouvert à la critique (mais il doit
s’agir d’une critique constructive).
Je ne supporte pas le fait de blesser les autres (n’aime pas la violence tant
physique que morale). Je ne veux pas que l’histoire se répète (je ne suis pas
mon père).
• Généreux : Je pense plus à donner qu’à recevoir.
Lorsque je fais quelque chose pour quelqu’un, ce n’est jamais avec l’idée
d’obtenir une contre-partie (en tout cas en argent), mais en revanche j’espère
pouvoir obtenir une écoute, un réconfort.
Ceci trouve à s’appliquer dans mes relations avec collègues, amis, mais
également au niveau de mes relations amoureuses.
Avec mes petites amies, j’étais trop attentionné (par comparaison aux autres).
Attentions, cadeaux, calins, restaurants,….sans limite et tout ça pour au bout
du compte se faire plaquer ! Une nouvelle fois, un sentiment d’abandon
m’envahi.
• Trop flexible et permissif : Dans mon boulot, j’associais toujours mes collaborateurs à tout
changement envisagé. Je pensais pouvoir parvenir à un
meilleur résultat si je respectais l’avis des autres. Hélas, à de
nombreuses occasions, certains profitaient de la situation pour
ne pas respecter certaines règles et ainsi en faire qu’à leur tête.
J’ai donc été amené à devoir passer d’un management associatif
à un management directif et dans les cas les plus extrêmes,
prendre des décisions ‘impopulaires’, à savoir me séparer de
certains d’entre-eux. Moralité : Je me demande si je suis
réellement fait pour diriger une équipe ?

Lorsque j’évoque mes échecs sentimentaux que je considère comme des abandons tu as sans doute raison de dire qu’il est difficile d’avoir une vie sentimentale alors que mes affects sont gravement perturbés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, pour l’instant je m’abstient de toute relation sentimentale, même si cela m’affecte profondément car cet un manque énorme
(tant sur le plan affectif que sexuel pour parler sans détours ni tabous).
Mais s’agissant d’une dépression chronique et vu le fait que rien n’évolue, comment gérer le problème du temps qui passe (trop vite hélas). Je l’ai dit à maintes reprises, j’éprouve un sentiment d’abandon, de perte de confiance totale à l’égard d’autrui, suis de plus en plus isolé, ne parviens plus à fixer les priorités et encore moins à prendre des décisions. Je ne crois plus en quelconque travail thérapeutique (trouver un bon psy relevant du véritable concours du combattant, tu sais de quoi je parle !). Tout au plus, j’ose espérer des conseils au travers de ce Forum.

Je te remercie pour ton écoute et j’espère que nous parviendrons à nous aider mutuellement !

J’attends tes réactions avec impatience.

Cordialement,
Luigi





























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MessageSujet: Re: Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents)   Dépression sévère - L'arbre qui cache la forêt (une multitude de problèmes sous-jacents) Icon_minitimeLun 15 Aoû 2011 - 19:09

Bonjour Luigi! J'avais peur de n'avoir plus de nouvelles c'est ce qui arrive parfois sur ce forum. Je crois aider mais en fait je bloque la personne avec certaines suggestions. Lorsque nous voulons nous faire aider il faut être capable d'entendre certaines vérités et admettre en partie celle ci ou bien la remanier en discutant. C'est ce qui m'a aidé à revenir dans la réalité. Et je crois que tu es en train de faire cette démarche et je t'en félicite. Comme tu as pus le lire (excuse moi si je fais des fautes d'orthographe mais j'ai des petits problèmes dislexiques (j'ai dus encore faire une faute). Tu sais les lourds traitements psychôtropes n'ont pas arranger mes neurones! Comme tu as pus le lire j'ai un long passé d'interné psychiatrique mais ce que tu ne sais pas, je ne voulais pas être trop long sur la présentation, je suis un enfant sans parents (Balloté d'une famille à l'autre, j'ai passé le plus clair de mon enfance en internat). J'ai malgrès tout eu une enfance je dirais heureuse sauf dans le domaine affectifs. En ce qui concerne le problème d'oedipes, je me suis posé la question trés tôt. (Garçon ou fille?). J'ai connu ma première aventure disons sexuelle avec un garçon de quinze ans, j'en avais douze ou treize, puis avec une fille un peu plus tard. Je n'ai jamais put me décider en fait et puis j'ai tout laissé tomber, comme je te l'ai dis lorsque nos affects sont perturbés ce qui était mon cas nous partons dans la dérives affectives et des attirances biologiques confuses.

Citation :
(« tu parviens de te détacher de la douleur »).

Quand je dis que je parviens à me détacher de la douleur cela veux dire que je ne veux pas faire tomber le lecteur dans la morosité et du coup moi même. Disons que cette douleur morale vit en moi d'une manière intense mais j'arrive à la maîtriser. Elle fait partie de mon histoire. Comme j'ai eu l'occasion de l'écrire dans d'autre post je suis presque bien mais j'ai le "presque qui est encore là". Je n'ai pas une vie épanouie mais je m'en arrange et j'essaie d'avancer avec ça.
Citation :
Pour ma part, j’ai déjà soulevé la question auprès des multiples neuro-psychiatres que j’ai eu l’occasion de rencontrer. Tous étaient unanimement d’accord quant au fait qu’intégrer un tel milieu aggraverait davantage ma situation et ne me serait d’aucun effet bénéfique.

En cela ils ont raison! Mais je dirais qu'il ne faut pas tout noircir. Pour mon cas, mes symptômes étaient invalidant, je vivais en dehors de quelconque réalité, je perdais pied, (Muet et violent). Il fallait donc dans un premier temps me protéger de moi même et protéger le corps social de mes éventuels exactions. C'est la première raison de mon internement et des autres patients. Disons que sur le point de vue sécuritaire ils ont était performant mais beaucoup moins quand à l'aspect curatif de ma maladie. Ils m'ont donc anéantie dans un premier temps, puis ils ont éradiqué mes symptômes et ont fait de moi un névrosé présentable pour le corps social. l'ennuie dans tout cela, c'est qu'en éradiquant mes symptômes, ils ont fait disparaître mon histoire! le pourquoi de mes internements! C'est pour cela que je dis que je ne sais pas la part bénéfique qu'ils ont eu pour moi. Dison qu'ils m'ont guérit mais ils ne m'ont rien proposer en échange!

Citation :
J’aimerais tirer un enseignement de ton attitude devant laquelle je suis en admiration car je dois bien reconnaître qu’à l’heure actuelle, j’ai une piètre opinion de moi.

Je ne crois pas qu'il faut être en admiration, je n'ai pas eu le choix. J'ai fait une TS avec long comas puis je suis revenu, une deuxième naissance. Sans doute ai je compris que j'avais encore une chance de repartir de l'avant. Attention il ne faut pas lire ça comme une vérité (Je dis cela aux lecteurs de passage). Je n'encourage pas ce geste mais je le comprends hélas!

Citation :
un effet ‘complexe d’oedipe’, tu précises …

Pour préciser ma pensée. le complexe d'oedipes est une sorte de métaphore, on y retrouve le choix sexuel essentiellement (Le fils voulant prendre le place de son père pour avoir une relation sexuelle avec Jocaste sa mère. En principe ce complexe apparaît à l'age de six sept ans, La mère en parle au père qui évoque la castration de l'enfant (Je fais court). L'enfant à peur est entre donc dans une période de latence (plus de fantasmes). Celui ci réapparaîtra plus tard à la puberté. ce téhorème est valable pour la fille dans l'autre sens pourrais je dire! Mais comme je l'ai dis c'est une métaphore, on peut y impliquer ce que l'on veut là dedans. Quand je dis que c'est le complèxe d'oedipes au départ c'est ce qui s'est passé au départ. Vous aviez douze ans, la prépuberté le fantasme d'une relation sexuelle avec votre maman [b]prenait le comme une métaphore pas au sens premier du terme. Le besoin de prouver que vous pouvez remplacer votre père, le besoin de montrer que vous valez mieux que lui à votre Maman cela peut être considérer comme le complèxe d'oedipes vous comprenez. Mais pas dans le sens sexuel ou affectifs dans le sens disons matériel. Vous avez ensuite avancer ardament, vous avez fait des études brillantes et êtes entrer dans un monde hostile, (le monde de la finance en particulier du bussiness). Il a fallut prouver et encore prouver vos compétences, votre fiabilité, votre performance, mais en même temps vous avez eu de la compassion....

Citation :
mais j’aimerais simplement préciser qu’il n’a jamais été dans mes intentions et perspectives de conquérir le pouvoir et pour cause, pour avoir une telle ambition, il faut (c’est un secret de polichinelle) d’être prédisposé à écraser les autres, ce qui ne me ressemble en rien et j’ai d’ailleurs régulièrement été freiné dans mes ambitions tout simplement parce que je refusais de faire des choses qui pouvaient nuire aux autres

Quand je parle de conquérir le pouvoir ce n'est pas dans le sens être le maître du monde de la finance. C'est là aussi une métaphore. Comment dire? C'est vouloir atteindre une reconnaissance (La reconnaissance peut être une forme de conquête du pouvoir, ëtre connu et reconnu et estimé, Conquérir l'affection des autres) vis à vis du monde que vous deviez ressentir comme hostile en particulier dans
le monde qui était le votre.
Citation :
Un jour, un de mes professeurs de langue m’a dit : « J’aimerais volontiers rencontrer ta Maman afin de la féliciter pour le parcours que tu réalises en l’absence d’un père. J’aurais tellement voulu avoir un fils qui te ressemble ». J’étais particulièrement ému
(Forme de conquête

Je reviens maintenant sur la compassion.... (j'espère ne pas vous embrouiller!). Conquérir ce pouvoir et avoir une honnéteté vis à vis de vos disons collègues conccurent a dus créer des conflits intérieurs, "Vouloir prouver mais en même temps être humain, je dirais avoir de l'empathie pour vos collègues qui eux ont n'en ont eu aucune". Vous avez donc développer un sentiment d'injustice dans lequel vous englobez tout le monde (Je ne vous juge pas j'essaie d'expliquer ce sentiment puisque je l'ai traversé). C'est ce qui ressort dans l'intégralité de votre texte. Tout est hostile a vos yeux, (manipulation perversité...) Ce ne sont pas vos mots mais c'est une sorte de traduction.

Citation :
J’ai donc été amené à devoir passer d’un management associatif
à un management directif et dans les cas les plus extrêmes,
prendre des décisions ‘impopulaires’, à savoir me séparer de
certains d’entre-eux. Moralité : Je me demande si je suis
réellement fait pour diriger une équipe ?

Là se trouve votre conflit intérieur! C'est sans doute l'élément déclencheur de votre dépression! Ce n'est pas les deux licenciement en eux mêmes qui vous ont anéantie c'est disons l'accumulation de ses tiraillement qui vous habîtait toutes ces années!

Citation :
Sans pour cela faire le procès de la profession, trop de praticiens ne voient dans leur métier qu’un intérêt pécunier, sans compter les innombrables psychologues qui profitent d’une profession non réglementée pour s’installer ‘pignon sur rue’ en proposant des services qu’ils ne sont pas à même de fournir (une nouvelle fois, c’est l’aspect mercantile qui prend le dessus). Il est regrettable que le législateur n’ait pas penser à légiférer afin d’éviter que certains ‘marchands du bonheur’ ne continuent à pratiquer en toute impunité. Mais sans doute y a-t-il une volonté politique de ne pas faire évoluer les choses et cette situation est probablement délibérée ! C’est le fait de tomber dans les mains de gens peu scrupuleux comme ceux que j’ai évoqués, qui profitent de la vulnérabilité de leur patientèle pour tirer en longueur des ‘pseudo thérapies’ qui ne mènent hélas nulle part, mais qui au contraire amènent les personnes en souffrance à perdre toute motivation à continuer avec le même thérapeute ou à en changer

Voilà la concrétisation de mes dires! Je le répète je ne vous juge pas. Vous êtes en position de défiance et de faiblesse et c'est normal, on ne peut pas sortir et grandir de manière je dirais normale psychologiquement après avoir vécu cette enfance.... disons cette non enfance!

Citation :
J’ai consulté pas moins de 8 spécialistes de la santé mentale (toute école confondue) mais aucun d’entres - eux ne s’est révélé à la hauteur de mes attentes.

Pour vous sortir un peu de cette mauvaise passe il faut savoir faire confiance à ces spécialises. Ou trouver une thérapie qui vous convient

Citation :
j’étais placé dans l’adversité. J’ai toujours eu cet instinct de survie qui a fait que je n’ai jamais mis à exécution mes pensées suicidaires (essentiellement pour ne pas faire de la peine à la personne qui me tient le plus à cœur, j’ai nommé Maman).

Là encore on retrouve ce que j'exprime: adversité, instinct de survie donc hostilité. Vous avez grandi avec cet instinct cela ne fait pas de vous un homme mauvais mais un homme déçu. Ne pas faire de la peine à la personne qui me tient le plus à coeur j'ai nommé maman.
Je m'excuse de vous poser la question ne le prenais surtout pas mal je vous en prie.

Ne vous êtes vous jamais demandé la part de responsabilité de votre maman? Vous aviez douze ans elle ce qu'elle n'a pas renoncée finalement à son rôle de mère? Aider et protéger son enfant? Milles pardons de poser cette question! Mais aider cela veut dire comprendre mais aussi ouvrir de nouvelles voies et les explorer. Je ne met pas en doute l'amour qu'elle vous porte croyez moi!
Je cherche à vous aidez, j'espère que vous le comprenez!

La question suivante est qu'est ce que vous avez fait pour vous toutes ces années?

Courage sunny
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