Toujours vivre les mêmes émotions, retourner vers les mêmes peurs, vivre les m^mes choses j'en ai assez.
Je suis vraiment très déprimée, je sais que je ne dois pas lâcher mais là la douleur interne est vraiment insupportable,
quelle vie de merde...

dodomi01 a écrit:

Toujours vivre les mêmes émotions, retourner vers les mêmes peurs, vivre les m^mes choses j'en ai assez.
Je suis vraiment très déprimée, je sais que je ne dois pas lâcher mais là la douleur interne est vraiment insupportable,
quelle vie de merde...

Làche pas !
Explique moi pourquoi les mêmes ? tu as donc connu déjà ça ?

oui, j'ai déjà traversé je pense deux(peut -être plus) dépressions et cette sensation de n'avoir dans la tête et les perspectives que la mort. Je suis assez confuse car mes problèmes de couple ne font qu'empirer (j'ai déjà poster sur le sujet il y a quelque temps)
et en général je tourne en rond, j'étais suivie par une thérapeute mais j'ai pris distance car je n'avance plus.

Les disputes qui sont quasi incessantes avec mon mari, m'épuisent on arrive plus à se parler normalement note la communication n'a jamais été facile entre nous et principalement de ma faute...J'ai appris à me protèger même des gens qui m'aiment ou disent m'aimer...Les disputes entre mes parents étaient aussi incessantes et violentes de surcroît, je pense que la violence a pris place dans ma vie il y a longtemps alors que j'ai besoin d'énormément de calme pour pouvoir vivre sereinement en même temps il m'est impossible de le quitter (mon mari)

J'ai des flashbacks de ce que j'ai subi, c'est la merde je ne sais plus comment en sortir...
je vais allez dormir un peu on verra après car ce jour est vraiment noir je pense que le sommeil peut m'aider. Merci de me lire amicalement dominique

encore une journée qui s'annonce difficile, j'ai mes enfants car en belgique c'est les vacances de pâques, j'ai pris congé pour passer du temps avec eux et au final je suis trop épuisée pour être présente à ce que je fais...je revis les moments ou ma mère dormait toute la journée jusqu'au retour de mon père, je m'aperçois que je ne vaut pas mieux qu'elle je ne dors pas toute la journée les petits peuvent me demander du soutien mais je voudrais tellement plus pouvoir accompagné leurs jeux, partir avec eux mais j'ai des angoisses quand je sors j'ai peur des gens, alors je reste à l'intérieur en permettant toutefois à mes enfants de jouer dehors. J'espère qu'ils me pardonneront ces grands moments d'épuisements.
les idées noires ne me quittent pas, je suis bloquée dans mes actions c'est une sensation de merde dont j'aimerais me débarrasser. Je n'ai aucune envie de reprendre des antidépresseurs donc pas de solution.
Je m'arrête ici car le fait de me plaindre comme ça m'énerve, bonne journée à vous tous

Bonjour Dodomi01,
Tu es énervée par le fait de te plaindre, parce que tu ne te reconnais pas, ou bien parce que tu voudrais être tout simplement celle qui ne se plaint pas et fait taire à tout jamais sa colère et sa tristesse?

Dans un premier temps je te félicite d'avoir pris des congés pour être avec tes enfants, c'est déjà chouette. A toi de reconnaître que cette action là a un sens et est positive.

Citation :

au final je suis trop épuisée pour être présente à ce que je fais...je revis les moments ou ma mère dormait toute la journée jusqu'au retour de mon père

Bien sûr tu reconnais malgré tout que ton attitude n'est pas si merveilleuse que tu le souhaiterais. Et tu en viens à te comparer à ta maman, car la famille, nos modèles sont toujours présents en nous, ils agissent encore et nous le voyons bien.
Sans doute n'as tu pas réglé tes comptes avec cette famille d'origine, et luttes-tu toujours pour te différencier.
Pourquoi ta maman dormait-elle en attendant le retour de ton père?

Laisse ton mari tranquille pour l'instant, car il ne sert qu'à réactualiser les drames, disputes et conflits de tes parents. Tant que tu n'auras pas fait le chemin de la véritable indépendance d'esprit et d'émotion alors toi et lui vous ne cesserez de reproduire un schéma destructeur et critique.
Quant aux enfants, reprendre confiance en soi est primordial. Ainsi même si tu ne fais que le tiers du quart de ce que tu voudrais faire pour eux, surtout cherche par tous les moyens à t'encourager, à au moins voir ce que tu as réussi pour eux aujourd'hui. Même si c'est un petit rien, un sourire, un baiser, un soutien, une petite participation à un jeu, tout est bon pour vous remettre tous sur la voie du bonheur. Tu verras bien vite, que finalement on peut assez rapidement en quelques jours, semaines ou mois, atteindre un résultat qui se voit enfin.

je m'en veux de me poser la question est-ce que ces petits moments valent vraiment la peine, je sais c'est pas top de penser ça lorsqu'on est parents mais voilà en ce moment ça est là ...tout est noir et il n'y a que la lutte contre ses pensées qui a de la place. lutter pour survivre à soi-même alors qu'il n'y a plus de danger réel autour de moi encore une fois c'est fou !!

merci pour votre soutien la crise est passée pour cette fois
bizzz

dodomi01 a écrit:

merci pour votre soutien la crise est passée pour cette fois
bizzz

Cool!

et voilà je suis de retour, très découragée et encore à bout.

je dois aller travailler, j'ai peur je sais que la journée va être dure et demain et après-demain..., je vais devoir régler les problèmes d'école, les disputes et autres avec mon mari, et mes propres pensées à gérer, j'en ai marre.

J'ai encore ces douleurs intérieures intolérables je sais qu'après ça ira mieux mais j'ai de plus en plus peur de m'y retrouver coincée.

désolée de vous importuné mais grosse crise !!

Je passe sans cesse d'une humeur à l'autre, c'est épuisant et j'ai pas mal d'idée noires contre lesquelles j'ai bien du mal à lutter.

De quoi as-tu peur Dodomi01?

salut mr bear,

Peur de retomber pour la 3 ou 4 ème fois, je n'en peux plus de ne plus rien assumé.
et surtout mon mariage, c'est chaque fois les mêmes sensations,les mêmes discussions qui tournent et je tourne en rond avec, j'ai peur d'être comme ma mère clouée au fond d'un divan à cause de cette foutue maladie qu'est la dépression...je ne veux pas retomber mais le changement de saison est là, huit ans de thérapie avec des hauts et des bas mais savoir qu'à chaque fois je me retrouve au même point ...Ce vide intérieur est insupportable !
J'ai peur des efforts à fournir pour simplement pouvoir se lever, penser à tous et à tout en même temps...
Etre agressive quand on veut me parler, alors qu'en temps de stabilisation je suis plutôt qu'un de facile à vivre.
Peur de cette boule qui reprend sa place en moi,...
Je suis déçue de moi-même je pensais être suffissamment forte pour pouvoir vivre sans médicaments mais là si ça ne se calme pas demain je les reprends...mais ça me fait ch--r !

Peur de faire semblant que tous va bien pour ne pas être un poids pour mes enfants et peur de m'effondrer devant eux, ne pas leur donner l'image du bonheur car peu importe le change que je peux donner, ils le ressentent quand je vais mal et ma fille en est très affectée et son trouble de l'attention redouble quand elle me sait en difficultés ce qui accroit mon angoisse c'est l'histoire de "la poule et l'oeuf"

merci

Est-ce que tu comprends tes peurs? leur provenance, si c'est une peur du passé qui se réveille dû à une situation du présent ou bien la conséquence de ton surmenage moralement?

Est-ce que tu consultes?

L'histoire de la poule et l'oeuf, c'est la devinette de qui est né le premier?

Est-ce que tu comprends tes peurs?
oui, je les comprends je sais d'où elles viennent je suis suivie en thérapie depuis huit ans, mais là je sature !!!

L'histoire de la poule et l'oeuf, c'est la devinette de qui est né le premier?
non je voulais juste illustré le cercle sans fin.Je vais mal ça entraîne mes proches avec et ça ça me rend vraiment malade de colère contre moi. Après la crise se calme ça va mieux quelques jours semaines et au meilleur moment quelques mois et puis on recommence...

Est ce que tes médicaments te ralentissent, ralenti ta réactivité, ta perception disons est ce que les effets secondaires sont gênant pour toi?

oui, un peu j'agis un peu comme un robot je ne me sens pas vraiment moi-même mais mes réactions sont moins violentes, je n'ai plus de révolte, moins d'idées noires et je pleure moins. En plus j'ai eu tellement difficile pour me sevrer, ça fait neuf dix ans que j'en prenais, j'avais comme des décharges électriques lorsque j'ai commencé à réduire les doses donc j'ai peur de devoir les reprendre car je me demande si c'est salutaire au final...ma perception et mon émotivité sont comme dans un voile c'est bizarre...comme moi au demeurant !

merci

Citation :

j'ai eu tellement difficile pour me sevrer, ça fait neuf dix ans que j'en prenais, j'avais comme des décharges électriques lorsque j'ai commencé à réduire les doses donc j'ai peur de devoir les reprendre car je me demande si c'est salutaire au final..

Ma psychothérapeute n'est pas médecin, je travaille sur ce plan là avec mon médecin traitant et lorsque je lui ai parlé de mes difficultés avec ce que je prenais il m'a dit que je n'étais pas prête à arrêter comme si les symptômes que j'avais étaient le fruit de mon imagination. C'est donc un peu seule que j'ai pris cette option mais en respectant la voie qu'il m'avait indiquée pour diminuer les doses. J'y suis arrivée et j'essaie cette fois de tenir sans médocs essayer de m'accepter comme je suis. Le problème c'est de voir que tout le monde chez moi est pris dans ma souffrance et ça j'ai dû mal à l'accepter même si je sais aussi que transmettre une idée de parfait bonheur n'est pas réelle et peu aussi amener d'autres problèmes...

Je te remercie d'avoir partager ça avec moi car je sais au moins que c'est impulsions électriques que j'ai ressenties au sevrage n'étaient pas le fruit de mon esprit mais bel et bien une réaction physique.

Pour l'heure, je ne sais ce que je vais faire mais grâce ou à cause de mes enfants je ne peux pas craquer en même temps ce que je ressens je ne le souhaite pas à mon pire ennnemi pourvu que ça passe aussi vite que ça arrive (on peut toujours rêver !) et même si cette crise passe comme les autres, ça reviendra et plus j'avance plus ça devient invivable...
Je dois peut-être mordre sur ma chic pendant quelques temps et arrêter de paniquer on verra la nuit porte conseil...
Merci pour le partage

Bonsoir Dodomi01,
Tu sens cette crise pointer le bout de son nez, et si tu essayais de changer "ce qui risque d'arriver"?
Comment est-ce que ça se passe d'habitude?

salut, d'habitude, je souffre comme une bête pendant je ne sais combien de temps c'est pas régulier, ensuite les idées noires finissent par envahir ma tête, je ne pense plus qu'à un passage à l'acte possible puis je vois mes enfants et je culpablise un max d'avoir ces pensées, je suis désagréable au possible parce que la souffrance n'est pas dominable, je finis toujours par faire une connerie du style partir des heures sans donner de nouvelles, ou avant je jouais (cercle de jeu) ou je casse quelque chose qui permet à ma colère de s'extériorisée, il m'est arrivé de frapper dans les murs ou ce genre de chose. Dans ces moments c'est l'envie de me faire du mal d'une façon ou d'une autre qui prédomine...

Aujourd'hui je pense que ça va aller mes enfants sont à la maison donc de toutes façons je vais prendre sur moi et nous avons prévu une petite sortie dans un parc d'attraction c'est au soir que j'ai peur quand la fatigue sera par dessus. De plus j'ai peur d'être chiante toute la journée avec mes peurs (la foule, sortir ailleurs que dans des endroits connus, peur d'être en contact avec les autres...) gros exercices de maitrise de moi-même je préfère ne pas anticipé comme tu le dis essayer de changer ce qui se passe d'habitude...merci d'être présent dans ces heures difficiles...Ma nièce m'accompagne et je crois que ça va aller advienne que pourra ...je suis angoissée ce matin mais rien d'insurmontable juste désagréable on verra la suite de la journée, j'ai déjà pû dormir quelques heures sans cauchemars j'espère que je me calmerai avant que la tempête n'arrive on peut toujours rêver bonne journée..