Bonjour à tous

Je viens ici pour exprimer, extérioriser ce que je nome de "freins" à ma vie.
Je suis âgé maintenant de 21 ans, et ai beaucoup de mal à avancer dans ma vie.

Cela fait un peu moins d'un an que je me pose nombre questionnement sur moi et sur mon enfance, certainement du à une prise de conscience après une rupture amoureuse, mais là n'est pas le sujet de mon poste. C'est juste pour vous soulignez, que c'est cela qui m'a permis de me remettre en question.

J'ai conscience que l'enfance est un monde de merveilleux souvenirs, d'inconscience, d'émerveillement de tendresse. Et que chaque enfant subis plus ou moins des faits marquants, qui forgeront l'adulte qu'il sera demain.

Mes parents ce sont divorcés, j'avais alors que 6 ans, et n'ai pas réellement de souvenirs de tout ca
Ma mère à obtenue la garde de mes deux sœurs et moi même.
J'ai passé une enfance sans père, sans repère sans famille soudé sans affection sans amour.
Un gout amer... Un gout que je connais pas, un gout qui m'échappe et qui me laisse à la dérive.
Une enfance martelé de coup physique et psychologique.
Tout cela est dur à dire, à évacuer, ca me fait mal, tel un poignard dans le cœur, tel un jardin sans fleur.
Mais pour avancer, je dois pouvoir en parler, et agir, ne plus continuer à vivre renfermer sur moi même, ce qui est le but de mon poste.

Pendant 6 ans j'ai vécu dans un cocon piquant, dur et brûlant.
J'ai été rejeté par ma mère dés mon plus jeune âge, elle m'a toujours insulté, a toujours souhaité ma mort et le souhaite encore.
J'ai été battu, et cassé psychologiquement par mon beau père, un homme qui avait pour sport fétiche, le levé de verre.
Il me menacé de mort, moi et mon père. Il m'enfermait dans un cagibi pendant des heures dans le noir. Me projeté contre les murs à des heures ou la lune reflété dans le miroir.
Ils ( mon beau père et ma mère ) m'ont traité comme un chien et non un être humain, mes besoins je devais les faire dans un sac plastique.
Sous la douche ma mère rentrait, me rabaissé, me faisais tombé, mon beau père me forcé à l'essuyer après son passage sur le trône.
Et tellement d'autre chose qui me hante, qui me détruise, je n'arrive pas à effacer ces souvenirs.

J'ai réussis à échapper à tout ça après que mon père fut mit au courant de la situation. Il habitait en Bretagne, et nous en région Parisienne, on le voyait une fois par an.
On a fait une demande pour que notre père est notre garde ( ma petite sœur et moi )
Nous sommes allés voir un Avocat pour enfant. Tout ceci prit du temps, et ce temps à était horrible, surtout une fois que notre mère et notre beau père aient pris connaissance de la convocation devant le juge. Tout ceci avait été fait en "cachette ". Pour pas que l'on subisse la foudre, pour nous protéger.
Mais la foudre est vif, et fait très mal...
Le moment ou j'ai du passé devant le juge pour enfant, ma mère était assise sur une chaise à regarder à sa montre, puis me prit le bras, et me chuchota :
Tu dis rien, ou crois moi...
Ces yeux était tel que Satan aurait pu avoir sa place dans le jardin de St Pierre.

Je n'ai donc rien dis, et la sentence fut levé, ma petite sœur est restée et moi suis partis.
Je m'en veux tellement de l'avoir abandonné, car je le ressens ainsi j'ai pas su la protégé, elle qui m'a tant donné, je n'arrive pas à me le pardonner.
Elle a vécu des choses tout aussi horrible. Ma petite sœur et moi, nous avons tissés des liens plus que magique, pour elle je serais près à donné ma vie.
Maintenant, nous nous sommes retrouvés après de long moment sans ce voir, et cela fait un bien fou

Mais voilà que j'ai peur de qui je suis, peur de ce chemin qui me fuit.


Voilà que je commence à me faire adulte, et que le reflet de ma vie m'effraye. Je me sens tellement diffèrent des gens qui m'entourent, de ces jeunes que je connais.
Mon soucis à leur actuel, c'est que je refoule mon passé, et n'arrive plus à avancer sans m'en débarrassé.
Et cela me saoul, socialement, je n'y connais rien, je n'arrive pas à exprimer ma joie, je n'arrive pas à extérioriser mes sentiments mes envies, ma personnalité. Je n'arrive pas à me façonner.
Ça me pause un problème de taille, non seulement pour moi même, mais aussi pour mon entourage, car je suis devenue quelqu'un de réservé, timide, qui cache son mal être. Je n'arrive pas à me faire d'ami(e)s.
Je viens donc demander de l'aide, comprendre pourquoi je suis ainsi
Comment agir pour changer, pour avancer, retrouver une étincelle de sociabilité ?
Comment faire pour effacer, ou du moins ne plus penser à mon passé ?


Je vous remercie d'avance de votre lecture, de votre attention, et suis ouvert pour répondre à toutes vos questions
Toutes vos suggestions seront prises avec soin.

Comme un oiseau qui s'envole, Le rêveur rêvais, d'un monde meilleur, de liberté.

Pas facile tout ça , mais surtout ne culpabilise pas pour ta soeur , ce n'est pas ta faute
Tu ne peux pas oublier ton passé , au contraire il faut l'évacuer
Si d'autres souvenirs te reviennent écris les

Hélas je n'arrive pas à me raisonner.
Je culpabilise pour ma soeur, car " si " j'avais étais présent, j'aurais pu la raisonné et la préservé de ses mauvaises relations qu'elle gardera gravé à jamais.
Pour fuir les souffrances quotidiennes à la maison, elle ce lia d'amitié avec une fille qui a su la manipuler et lui retirer toute dignité.
Et nous étions tellement proche étant petit...
Je m'en veux de ne pas avoir fait mon rôle de grand frère.

Quand à mon passé, j'ai pris conscience qu'il fallait que je l'évacue si je veux pouvoir avancer, d'où ma présence ici
Mais je suis septique sur le faite de me replonger dans mes réminiscences et de les écrire, est-ce que cela me ferais du bien ... ?
j'ai peur, mais suis près à suivre tous bons conseils pour mordre la vie !

Salut Dream,
Malheureusement je connais bien ce que tu ressens, j'ai eu une histoire qui se rapproche beaucoup de la tienne.
Je ne vais pas beaucoup pouvoir t'aider mais je peux te donner 2 3 tuyaux.
D'abord fais très attention à ta culpabilité, elle devient dans nos cas très vite le moteur de nos choix, quand tu prends une décision sentimentale ou autre, réfléchis bien, fais attention que ce soit pas elle qui te guide.
Trouve un support pour t'extérioriser, art peinture écriture... peut importe mais lâche la pression dessus de temps en temps.
Essaie à tout prix de te rapprocher des autres, sort, danse ect...
Ci tu ne sais pas danser prend des cours, ça aide pour la timidité et pour se sentir un peu plus à sa "place".
Pratique un art martial ou un sport qui donne confiance en soi, ça défoule aussi l'intellect, ça rassure et cette assurance se répertorieras sur le reste et sur le contact avec les autres.
Fais gaffes aux addictions diverses, bouffe, alcool, tabac, herbe.... On n'est un peu plus apte à être emmener par le "bien être" illusoire que les autres.

Quand à la différence que tu ressens vis à vis des autres, c'est normal, tu as grandi trop vite, pas sur la même "échelle" de société, pas les mêmes jeux, souvent bloquer par un complexe d'infériorité sans se rendre compte que c'est l'inverse. J'ai longtemps été aussi l'extra terrestre de la cours de récré, et je le suis toujours d'ailleurs.

Malheureusement tu n'oublieras pas, mais tu peux te servir de ces souffrances pour rebondir, ça s'appelle la résilience, trouve des ouvrages la dessus il y en plein, c'est très longuet à lire mais ça t'éclairera sur ce que tu ressens et comment "rebondir".

J'en ai un sous la main c'est La résilience de Rosette Poletti et Barbara Dobbs aus éditions jouvence. mais il y en a d'autres, n'hésite pas à en feuilleté.

Il n'y a pas de recettes miracles, mais ceux qui arrivent à ce servir de leur différences pour rebondir font des miracles de leur vie.

N'hésite pas, je n'ai pas toutes les réponses (il m'en manque même beaucoup), mais si je peux t'aider, je le ferais avec plaisir.

Tu as 21 ans et le soleil n'est plus très loin

Salut bebert41

Tu dis ne pas pouvoir m'aider, mais je trouve que bien au contraire, tu as su m'apporter !
Tes deux trois tuyaux sont pas mauvais, me dis pas que tu es plombier (^^)

Je me vois tout à fait quand tu parles de culpabilité qui guide mes choix. En y pensant, c'est bien vrai
Mes choix je les fais en fonctions des autres, et non en fonction de moi mes préférences mes gouts.
A vrai dire, je n'arrive pas à prendre de décision, et sait jamais quel choix faire, si il sera bon, ou pourra me jouer de mauvais tour. De la manière dont on peut me regarder et me juger, j'ai peur des regards des autres, et me fait donc tout petit.
Du coup je freine, et laisse cette culpabilité décider à ma place. C'est malheureux.
Mais j'essaye de changer tout ca, doucement, je n'ai pas l'habitude de prendre la barre, et j'ai encore peur de faire de mauvais chemin.
Pour l'instant j'essaye de me guider vers le chemin de la confiance

Et pour cela, tu as cité de bonne idées !
J'aurais aimé pouvoir continué le sport ( entre autre le basket ) mais je n'ai vraiment plus le temps pour cela. Je suis étudiant / J'ai mon loyer à payer, mes courses / Et quand je rentre le soir, je n'ai pas la force d'aller m'entrainer ( en club du moins )
Quand à la danse, même chose du coup
Mais l'idée est intéressante
Il me reste que l'écriture pour extérioriser mes pensées.
Ca me procure pleins de sensations lorsque ma plume glisse sur le papier. C'est le seul moyen de chatouiller le fruit de ma liberté
Tu as du du connaitre ca...
Quand on se met à l'écart, quand on se sent à l'écart, on en profite pour aiguiser notre côté observateur, et nous voyons les choses sous des angles différents. C'est la seul chose de positif que j'ai acquis aujourd'hui.
Mais c'est à double tranchant, le fait d'avoir " grandis " trop vite, ne me permet pas d'avoir le même humour que les jeunes de mon âge, et reviens me remettre entre ces murs.

Sinon, je lis beaucoup, enfin beaucoup... J'aime lire, et je te remercie pour les ouvrages que tu m'as proposé, n'hésite pas à m'en donner d'autre, ce sera avec plaisir que j'irai me renseigner dessus et les lires
J'ai finis récemment le " Monde de Sophie " que ma copine m'a prêté, ca m'a beaucoup aidé à percevoir encore une fois, les choses autrement. Je n'ai pas eu accès au cursus scolaire général, je suis issus d'un BEP Bac Pro et d'une mention, les cours de Philos j'en ai pas eu, mais je m'intéresse à ce sujet !

Je me demandais, si cela ne te dérangeait pas, de m'expliquer ce qu'il t'est arrivé lors de ton enfance, ca m'intéresse, et me sentirais moins seul...

En tout cas je te remercie beaucoup pour ton message !
Je te dis à bientôt je l'espère.

(Ps : Pour les addictions, tu as je pense, vu juste. Le tabac est parvenue à m'atteindre, même si j'essaye d'arrêter, ce qui n'est pas évident, car cela m'apaise quand je suis à fleur de peau.
mais l'alcool, je ne pourrais pas, j'ai trop de mauvais souvenirs vis à vis de ces conséquences sur l'Homme,)

Une nuit d’été
Une brise de liberté
Gentiment
Et venu lui chatouiller la pointe de ses pieds
La main levé
Les yeux rêveurs
Scrutant les étoiles
Tel un penseur
 
Ce plafond infini
On dirait une toile
Un chef d’œuvre
Une sensation
Mais qui nous sommes ?
Le reflet d’une étoile
L’amène à cette question
 
La raison, vif tel un papillon
Nous retiens cadenassée dans notre propre prison
Ces chaînes, qui nous lies
Ces empreintes, qui nous blesses
Il veut renouer des liens
Avec ce mot
l’Allégresse
 
Assis sur un rocher
Qui a du vivre des milliers d’années
L’érosion de la mer La façonné
Lui donnant cette impression de murmurer
Il laisse allé ces sens, et
Traversé de frissons
Un petit pull n’était pas de saison
Il se lève
Gonfle ses poumons
De cet air sans poisons
Ouvre ses bras
Les tends avec passions
Au Devant cette horizon
 
Tant de mot, tant de phrases
Tant de vers faisant allusions au large
Les réponses dans la brume
Sont aussi visibles que l’espoir enfouie sous les dunes
 
A cette enfant, que la peur enivre
Lui qui aimerait simplement vivre
Il est grand temps que la colombe qu'il convoite Arrive
Surplomber le K.O dans son cœur
Y mettre de grand battement de bonheur
Y repousser les plus horribles horreurs
Effacer, tout ce malheur
Redonner souffle et envie
Voila qu’il se retourne dans son lit
Sueur, sur le front
Il attend une révélation
Un vent froid s’abat
Il mélange ces cauchemars à ces rêves brisés
Tout devient flou
Tout devient Noir
Le réveil indiquait sur le reflet du miroir
Quatre heure moins le quart !

dream ,
tu pourras trouver l'histoire de bebert41 dans la categorie "depression" au titre "chemin de vie destruction"!!

bebert41 est egalement l'auteur d'une nouvelle qu'il a eut la gentillesse de poster dans "confidences entre nous" en bas du forum , au titre "un peu de lecture??"
c'est une super nouvelle si sa t'interresse de la lire , mais qui ne traite pas de son histoire a lui ^^

mais ca te donnerais un apercu de son talent d'ecrivain

Bonsoir Maï
Je te remercie pour ces renseignements, c'est aimable de ta part, je pense allez y faire un tour

Bonne soirée

Bonjour Dream,

Les principaux ouvrages sur la résilience ont été écrit par Boris Cyrulnik (imprononçable lol), un célèbre psychanalyste lui même résilient. A lire, vraiment.
Une partie de mon histoire se trouve à dépression c'est "chemin de vie, destruction, histoire".
Mais il te dira tout ce qu'il ne faut pas faire, je ne suis pas celui sur qui prendre exemple.

Je préférerais te donner exemple d'un résilient, mon petit frère, quelqu'un qui c'est servi de sa colère comme d'une énergie, et ça lui as permis de prendre une revanche sur la vie.
Il a sept ans quand il rentre dans une famille de cinglé, il a subi toute sortes d'humiliations, de sévices de violences et de tortures psychologiques ( je ne rentrerais pas dans les détails svp, mais c'est pas jolie). Observant ces sœurs subir des choses similaires, totalement impuissant.
Ils finissent par sortir de cette famille mais la vie ne devient pas rose pour autant.
Il s'accroche à l'école et bosse, a 13 ans il commence à bosser sur les marchés le week end,
il y sera tout les week end, 12h le samedi et 12 h le dimanche tout en continuant ses études.
Il décroche son bts, trouve un poste dans une société de crédit et continue ses marchés.
Tellement bosseur et efficace qu'il monte vite en grade, prend vite une place importante, se permet de démissionner pour trouver mieux ailleurs. Se trouve une copine qui est en science po et qui bosse au ministère maintenant. Continue ses marchés en plus.
Aujourd'hui il a trente ans, possède un appartement à selles st Cloud qui coute trois fois le prix d'une maison chez moi, par en voyage trois semaines par an et ne se refuse pas grand chose. Sa réussite sociale est sa revanche sur la vie. Mon petit frère un mec bien.
Voila un exemple de résilience, il s'est servi de sa colère comme d'un carburant à son énergie et à sa volonté.

J'insiste sur le sport et la danse, étudiant ou pas, trouve quelques heures, c'est super important pour toi, pour la communication et les relations sociales qui sont les premières choses à ne pas perdre de vue, et amuse toi!!