Salut...

Ici ça fait longtemps que je tourne en rond alors avant de sombrer dans ma propre folie ben je préfère essayer de perdre ma nuit de mauvais sommeil à tenter de me comprendre...

Ça fait quelques fois que je tombe sur votre site en essayant de trouver des solutions à mes états d'âme pourris et ce soir disons que j'en ai un peu marre. Fait que désolé si je suis pas à la bonne place, désolé si je suis juste un gars trop plate pour être capable d'organisé ma vie et désolé s'il ne me reste qu'à me ranger dans la case "incapable de se faire baiser comme le reste du monde et de fermer ma gueule" ou encore à me faire taire à tout jamais. Mais disons que d'où j'en suis j'en ai un peu marre... M'explique (du moins j'essaie...)

17 ans, un gars plate comme susmentionné. Handicapé socialement, cad pas capable de lier des relation sincères, de la nature que vous voulez. Je commence les études collégiales ici au Québec (désolé me suis pas trouver autre chose que votre cite, j'ai pas cherché et je remercie google...) C'est genre pré-universitaire, je connais pas votre système... Et après une session je fonce vers le mur... Il faut dire que je suis des études en musique au conservatoire du coin et que ça ne m'allume plus... Bref j'ai rempli quelques questionnaires de tests de dépression qui traînaient ici et là sur la toile et je semble "positif" mais enfin, j'imagine que chacun sa merde, voici la mienne...

Ce qui m'énerve le plus c'est ce sentiment de vouloir exploser. Mais c'est plus une implosion. Comme le sentiment d'être complètement vide et à la fois en train de déborder. Comme une voix qui te répète et qui te crie que t'es une merde. Tu veux mourir mais t'as trop la chienne de poser quelque geste que ce soit. Le pire c'est qu'à la base l'enfant que j'était ne semblait pas condamné à finir connard. J'avais des talents en plusieurs domaines et il me semble toujours posséder une certaine intelligence et une certaine sensibilité... Mais bref des relations arides avec toute forme de compatriotes ont fait de moi ce que je suis maintenant. Un gars en pleine confusion, perdu dans ses pensées, incapable d'articuler un discours cohérent et ordonné. Veuillez m'en excuser... Ne me reste que la corde ou la folie. La deuxième option implique beaucoup d'alcool, des party où au fond t'emmerde tous ceux qui te sourient, une vie de musicien qui ne vois pas le boutte de ce qui fait, ou je ne sais trop pas quoi d'autre scénario possible de développement de vie poche, voire bestiale...

Enfin, tant qu'à radoter ce qu'on est vraiment sur une page où au fond on attend pas de réponse payante, caché sous un non à saveur anglaise alors que j'emmerde toute forme de culture américaine (vous pouvez l'effacer celle là), je peux bien continuer....
Je me sens infiniment seul.
Seul à penser dans ma tête mais au fond c'est normal parce que je suis le seul dans ma tête.
Je me sens infiniment mauvais en quoi que ce soit.
Comprenez ici que je n'ai aucune estime de moi.
Je me sens infiniment petit, et ne vois aucune issue à ma piètre existence.
Je sens beaucoup de pression de la part de tous ceux qui m'entoure.
Vous savez ceux qui te disent:«ta gueule!!! fait toi en pas, ça passe.»
Je répond:«ta yeule!!! essaie même pas de comprendre»
Mais je répond dans ma tête bien sûr parce qu'on fond, ces gens-là ne veulent rien entendre.
Il y a aussi ceux qui pensent que tu vas bien parce que t'as toujours le sourire aux lèvres.
Les imbéciles, si j'ai l'air de rire ça s'appelle "déséquilibre émotionnel et fragilité de con"
Pis il y a ceux qui s'en foutent de toi pis qui veulent juste te donner une bonne note.... si tu travailles

Bref j'aime me perdre dans l'alcool quand j'en ai sous ma main et attend ma majorité pour pouvoir faire taire quotidiennement le connard en moi qui me fait hautement chier, j'ai essayé, ça marche.
C'est de la marde, mais ça marche.
Aussi pour l'instant je m'emmerde solidement et je ne fais pas grand chose de glorieux et d'efficace de ma vie. Je perds goût à tout ce que je fais et je me lasse de tout ce que j'entreprend. Ma douleur mentale se répand dans mon corps et j'Aurais envie de me faire exploser, pour une bonne cause, peut-être, ça manque de terroristes au Québec... Je blague juste pour dire que pour tous les projets que j'ai en tête, je n'arrive à en matérialiser aucun.
Enfin, je vais aller me plaindre concrètement dès que l'aide psychologique de mon institution scolaire réouvre pour me fournir en antidépresseur et passer le reste de ma vie de con drogué mais en attendant d'en avoir le "courage" je me demandais si c'était possible de me confirmer que je suis pas le seul qui a envie de tout détruire alors qu'il est complètement à plat.
Enfin, on s'en calisse pis anyway c'est pas avec des cons comme moi qu'on nourrit un système capitaliste.

Si il y a juste un quelqu'un de vous autre qui peut m'encourager et me dire que ça se soigne, j'vais être super heureux.
Sinon c pas grave, je sens le fond du baril qui se rapproche, j'mendierai le reste de ma sainte vie.

Merci de lire mes mardes...
Posez-moi des questions pis ça va m'aider à me questionner moi-même, je ne sais plus quoi penser.....

Bonjour et bienvenu parmi nous.

J'ai bien lu tout ton post et je relève pour l'instant que cette phrase :

Citation :

Je sens beaucoup de pression de la part de tous ceux qui m'entoure.

Quelle est cette pression et quel sont "tous ceux" qui t'entourent ?
Que te demande-t-on ?

A bientôt.

Wow...

Ça fait drôle de revenir sur ce texte écrit impulsivement. Pas parce que c'est entièrement n'importe quoi, ce que j'ai écrit, mais ce n'est pas le genre de commentaire auquel je m'attendais... Enfin, ça révèle quelque chose... Au-delà de la colère et de la douleur j'imagine qu'il y a encore de la place pour le questionnement impartial. Merci de m'y ouvrir les yeux...
Merci de me lire aussi, car pour parler de pression je crois que c'est là le plus grand point. La pression social de tous ceux autour qui semblent être entrés dans le moule qui sentent le besoin de t'y emmener. C'est surtout ça qui fait mal, je crois. Le fait que t'es tout seul dans ta tête, dans ton coin, dans tes rêves, du peu qu'il t'en reste et personne ne semble t'appuyer. Et puis ça m'emmerde, on plutôt ça m'ennuie,( 'faut rester judéo-chrétien ;P ) de voir tout ces gens autour qui t'encourage d'un point de vue pûrement objectif et professionnel. je ne sais pas, de la pression? Oui de la pression. De tout ceux qui ne veulent pas comprendre et qui s'attendent à ce que tu les rejoignes dans leurs idéologies. C'est je crois ce qui me fait le plus mal en effet. De subir un système qui ne remplit pas mes besoins et mes attentes, mais bon, j'imagine que c'est ça d'avoir 17 ans, de se retrouver perdu dans un univers qui d'un point de vue logique et humain, n'a aucun sens.
Encore merci de me lire, et continuez de répondre, ça fait du bien de savoir qu'on peut s'exprimer librement.
Et pardonnez la violence de mes propos, mais je ne crois pas en la langue standardisée...

Mais enfin j'allais conclure mais j'y repense, et que puis-je faire pour trouver un discours semblable au mien dans cette société d'enfants modelés par les médias vendus, et même si je le trouve au coin d'une rue comme ça, qu'est-ce que ça m'apporte de prêcher pour ma paroisse dans un pays à l'opinion opposé. Je veux dire qu'il faut vivre et enfin, on ne peut pas se couper du merdier originel sous prétexte qu'il est disfonctionnel, ce serait égocentriste, enfin...
Je ne sais plus au fond, c'est comme vouloir transposer ses rêves dans la réalité qui me fait mal. J'aimerais vous dire, des fois je me fais peur. J'ai l'impression de vivre dans un état où je suis constament analgésié (?). Je veux dire, comme sous les effets d'un calmant ou de je ne sais quoi... Dans les moments les plus fort c'est la peine de l'isolement qui m'écrase et je me laisse comme tomber. Et j'écris des textes comme celui du dessus ou celui-ci encore et je me sens "bien", en boule au fond du baril si vous acceptez l'image... Et des fois c'est le contraire, c'est comme si je me sentais la capacité de tout faire et de me changer, d'être enfin quelque chose de normal, un humain qui fonce vers une finalité, vous savez. mais ça ne dure jamais longtemps et je vois bien que ce qui m'entoure est là pour me déconstruire et me remouler à l'image de ce qu'ils veulent bien voir, je vois bien que je suis une marionette. Et ça fait mal de passer de la conviction au doute et du doute au confort du malheur, et de revenir au doute en culpabilisant et de revenir à l'extase d'être part de ce monde dans je ne sais quelle absence. Et d'alterner entre des instants, des états de total accablement et des états d'efficacité enviables, c'est chiant! Ça vous mets de la pression quand vous n'arrivez pas à vous comprendre vous-même! Bon, je l'ai dit! C'est ma faute, c'est moi et juste moi qui m'auto-emmerde à me renvoyer dans la face ce que je suis et ce que que je ne suis pas. Vous pouvez, être fier de vous mais au fond ça change rien. Je ne suis niais à ce point. Je me suis assez tutoyé toute ma courte vie pour me connaître un peu et je sais que c'est n'est pas en s'avouant l'auteur de sa propre merde qu'on devient l'ange qu'on est pas. Et ce n'est pas en s'avouant ainsi qu'on devient capable de se changer parce que vous savez, ma douleur est bien plus qu'intellectuelle, ce n'est pas dans la logique des choses de penser comme je le fait, et cette simple affirmation ne me mène à rien sinon que de me prouver encore plus que je ne mérite pas de côtoyer le reste des êtres qui semblent normaux. S'autodétruire c'est de l'anti-darwinisme et ça ne fait que prouver un peu plus que je suis incapable de me définir, que je ne fait que me perdre dans mon délire éveillé, que je ne mérite que de me faire soigner si c'est possible, si c'est encore possible.
Désolé d'exister, les enfants comme moi sont issus d'un monde d'où aucun ne devrait aller, et d'où aucun ne devrait sortir. Je vous remerci infiniment si vous avez pris encore la peine de lire ce délire et je vous prie de ne pas répondre, j'ai un problème, sans doute et ce n'est pas en s'épenchant sur une telle plate-forme, que je respecte immensément, que j'ariverai à libérer le reste de la société de mon poids mort. Merci, tout cela me convainc encore plus de me laisser sombrer entre les griffes de quelques térapeutres, j'aurai le sentiment déjà d'y être moins seul, c'est de mode de perdre son temps en palâbres freudiennes. J'y est mon mot mais je ne sais nullement de quoi cela relève, j'aurai le droit de me prononcer de nouveau lorsque j'en aurai la capacité morale. Je ne suis plus fréquentable et j'ai à être soigné.
Merci.

Il y a, ce qui écoutent, reflechisse émettent des hypothèses et idées , et les autres qui pensent que c'est eux qui détiennent la vérité ..leur vérité par rapport à leur vécu

Apprend à savoir qui tu es , qui tu veux être
Le ying et le yang , personne n'est complètement noir ou blanc

Quels sont tes aspirations, tes attentes, tes rêves ?

C'est drôle, je ne me sens pas l'obligation de répondre mais tant qu'à poursuivre ce délirant monologue envers moi-même, autant poursuivre, se pourrait être le début de quelque réflexion personnelle, quoique je suis de ceux qui sont persuadés que l'homme naît détenteur d'une conscience universelle accomplie et refoulée mais, passons...

Des rêves, des aspirations, des attentes... Immenses à propos de l'humanité, mais je ne pense pas en avoir pour moi. Peut-être autre point révélateur d'une défaillance intellectico-affective, nommez cela comme bon vous semblera. Mais je ne crois pas pour autant y perdre. Qu'est-ce qu'un rêve sinon un idéal construit, déconstruit, reconstruit, aboli quotidiennement afin de justifier la souffrance présente et les insatisfactions charnelles. Si on se demande alors si je suis poussé par quelque plan ou encore quelque désir. La question mérite d'être posée...

Un plan, moi? Peut-être le goût de l'art, et le dégoût du pornographique défini comme l'obscénité de la nudité intellectuelle, affective, créatrice. Peut-être l'envie de me construire autour d'un modèle de liberté totale, autant social que personnel. J'avoue que je me déçois régulièrement à ce sujet. La pratique de l'auto-censure me semble aussi vulgaire que l'ablation de l'intimité. Je m'observe d'un point de vue extérieur et je me rend bien compte que j'ai une affection particulière pour la création, musicale en particulier, théâtrale dans la forme. Mais vous savez, tant de penchant détruits par une personnalité lamentable vous brise un homme. J'ai peine à me tenir debout, à m'axer vers de telles occupations, certains combats, j'imagine, ont à être menés si on veut s'épanouir, je tente l'aventure.
Et des désirs bien sûr. Des envies qui prennent racines dans les divers instants de la quotidienneté, des désirs d'évolution et de dépassement de soi, mais pas des rêves. Je trouve grotesque de rêver, de se limiter à viser un idéal plutôt que de s'ouvrir au libre écoulement des choses, de provoquer les devenirs inscrits en nous. Je ne veux pas ainsi dévaloriser les rêveurs, ceux-ci ont permis de définir les frontières de grandes idées, mais je préfère rapporter la démarche de construction personnelle à l'émancipation d'une énergie, d'un projet intérieur. Autrement dit, se limiter à un parcours idéal me répugne. Cela étant dit, l'inaction qu'est mienne est tout aussi répréhensible.
Il me reste sans doute à provoquer le "destin" et à répondre à cette vision des choses qui, avouons-le tout de même, relève d'une aspiration, d'une attente, d'un rêve....

Et pardonnez-moi les mots que je profère, il ne me semble pas en être maître...

Bravo ! serieusement j'ai adoré te lire , ta façon de raconter les choses du destin
Tu as en tous les cas, l'Art de l'écriture et de la pensé
Tu as songé a écrire des poemes et les jouer au théatre ?
Même si tune t'aime pas en te regardant dans une glace , tu as au fond de toi une flamme
Tu n'es pas épanoui, mais tout peut changé, cela ne tient qu'a toi !