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 Perdue, abandonnée...

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Eldariel

Eldariel

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MessageSujet: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 19:47

Bonjour,

Je ne sais même pas par où commencer, c'est dingue, tellement de choses à dire et pourtant, j'ai l'impression que ce n'est rien et que ça n'en vaut pas la peine. Je suis mal dans ma peau, je ne trouve pas ma place dans ce monde et je me demande souvent s'il est le mien. J'ai pourtant des amis, une famille, libre et je ne manque de rien, pourtant, il y a quelque chose qui fait que ça ne va pas et ce, tout le temps. J'arrive à rire, à déconner et à m'amuser avec mes amis mais j'ai l'impression que ce n'est qu'un masque que je mets car après, mes idées noires reviennent. Je me mutile, c'est quotidien et quand je tente d'y résister, j'y pense sans cesse, des images, je regarde mon poignet en imaginant le sang couler et au bout d'un moment, je craque, je cède. Dans le fond, cela fait du bien, ça évacue beaucoup de chose même si je sais que ce n'est pas la solution.

J'essaye de me plonger dans mes passions mais ces derniers temps, je n'ai envie de rien. Heureusement que j'ai repris les cours, cela permet de sortir, de penser à autre chose, de s'occuper. J'aurai une question. Ai-ce égoïste d'être mal dans sa tête ? On me l'a reproché en disant que j'étais égoïste, que je n'avais pas à me plaindre de ma vie, que je n'avais pas le droit d'être ainsi malheureuse, de déprimer à tout bout de champ. Qu'il fallait savoir relativiser, qu'il y avait des gens qui vivent de plus grands malheurs...j'en ai culpabilisé et j'avais beau m'expliquer sur ma détresse, sur le pourquoi du comment je n'arrive pas à m'empêcher d'avoir une lame entre les mains...mais rien à faire. Sa fait mal d'entendre ça, de comprendre qu'on ne peut pas être écouter sans être juger. Je me sens terriblement seule depuis cela, ça date d'une semaine et c'est une amie qui m'a balancé ça en pleine tronche. Je n'arrive plus à me confier à ma meilleure amie alors qu'elle a toujours su comment agir avec moi. J'ai l'impression d'être abandonnée même si je m'éloigne volontairement pour éviter de souffrir à nouveaux de telles paroles.

Je ne savais pas trop à qui me confier, à qui parler alors je suis venue ici pour tenter d'expliquer un semblant de quelque chose. Je n'arrive pas à rassembler mes idées. C'est peut-être en vrac mais j'écris comme ça vient, juste besoin d'en parler et je sais qu'ici, je ne serai pas juger car on est tous (malheureusement) dans le même bateau et on se comprend. Je ne sais pas pourquoi j'ai un tel mal être, c'est vrai que rien de spécial ne peut l'expliquer. C'est gravé en moi, comme si ça faisait partie de moi. Je ne sais pas comment le dire mais souffrir intérieurement est devenu un trait de personnalité dominant, c'est effrayant. Je me fais peur moi-même.
Je ne sais pas si j'ai dis ce que je voulais dire, j'ai un peu de mal à m'exprimer. Mon cerveau est en compote, j'arrive juste à me concentrer en cours car je m'y investit en me disant que j'arrive au moins à faire quelque chose de ma vie, mais même quand je conduis, je suis à l'ouest et parfois la seule envie que j'ai, c'est de sortir de la route.

Je ne sais pas si ça apportera quelque chose de sortir ce que j'avais sur le cœur mais je sais que j'avais besoin d'en parler, peut-être que ça évitera que je passe une nuit de plus à pleurer.

Merci à ceux/celles qui me liront.
Eldariel.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 22:03

J'ai lu mais je n'ai rien à répondre... J'espère que tu trouveras les raisons et que tu pourras agir dessus.



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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 22:54

Continue à t'exprimer afin de te soulager de cette oppression, nous continuons à te lire et en fonction de ce que tu écriras, nous pourrons t'apporter aide et conseils, tu n'es pas seule.

Clair de lune flower
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeMer 12 Jan 2011 - 23:26

En te lisant, je retrouve une partie de moi-même : celle qui ne va pas toujours "bien". Moi aussi je m'interroge sur cette chose qui dérange toute ma vie... Finalement. Peut-être qu'il te manque quelque chose ? Que tu n'es pas satisfaite de quelque chose ? Il faut se contenter d'être bien avec ce que nous avons... Mais plus facile à dire qu'à faire, je suis bien d'accord. Mais essayer de se faire des petits bonheurs, rien que ça, ça peut soulager notre mal de vivre.
Concernant les mutilations, se faire mal pour aller mieux n'est pas franchement la meilleure des solutions, je ne vais pas te faire la moral à ce sujet puisque j'ai vécu cela il y a quelques années maintenant, et on est toutes les deux dans une même galère bien que notre vie soit différente. Arrives-tu à repérer quand ce mal-être se prolonge, se diffuse en toi, dans ta tête et dans ton corps ?
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Eldariel

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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeJeu 13 Jan 2011 - 11:05

Pourquoi se lever le matin ? Je me pose souvent la question. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai envie de rester au lit toute la journée, de ne jamais me lever, de ne pas me réveiller. S'endormir dans un sommeil éternel, c'est parfois un grand désir quand je me couche le soir. Cependant, j'arrive malgré tout à sortir du lit, par obligation (cours) ou autre, et une fois debout, j'essaye de me donner un air "bien" pour le restant de la journée.

Je ne sais pas s'il me manque quelque chose. J'ai raté mes études et j'ai fais une réorientation mais cela se passe plutôt bien cette année, j'ai envie d'avoir mon diplôme et je m'investis à fond dedans, cela me donne un but et je fonce, cependant, si jamais j'échoue, j'avoue que j'ignore ce que je ferai. Je le vivrai mal, très mal. Je me dis souvent que je suis bonne à rien, je n'ai pas de petit ami, je n'arrive pas à garder une relation stable, soit c'est lui qui s'en va soit c'est moi. Je ne m'en sens pas capable, certains m'ont laissé tombé pour ce que je fais, la mutilation fait fuir, sinon, ils se servent de moi, profitent de ma faiblesse. Mais je doute que ce soit vraiment ça, je pense même que je suis mieux célibataire en fin de compte.

Je sais que la mutilation ne résous rien mais...si, dans le sens où elle permet d'évacuer la souffrance, d'exprimer ce que je ressens au fond de moi. C'est devenu un moyen régulier, quotidien dans ma vie quand quelque chose ne va pas, et souvent, c'est pour un rien. Les nerfs lâchent pour une broutille sans importance et pourtant, ça fait toute la différence et je me retrouve avec une lame sur la peau. Le pire, c'est quand cela survient d'un seul coup, une envie soudaine, inexplicable et c'est effrayant de se dire que c'est de la dépendance en fin de compte. Vivre sans...cela arrive, quelques semaines mais au bout du compte, cela revient toujours.

Les seules choses de bien que j'arrive à faire, ce sont mes deux passions : l'escrime que je pratique avec ma meilleure amie, ça détend, ça défoule et je me sens bien après mais cela ne dure qu'un temps. Et l'écriture. J'écris un livre dont l'un de mes personnages principaux est presque moi, il me ressemble alors ça me permet de mettre sur papier ce que je ressens, de trouver des mots et de bien tout aligner. J'ai des moments de bonheur, oui, mais il y a toujours de l'ombre, je la sens toujours en moi ou non loin quand je suis bien. C'est une présence vivante qui me traque sans cesse.

J'ai honte de moi, honte de ce que je fais mais je ne peux pas m'en empêcher. Je me sens parfois tellement mal que j'en ai des nausées, des insomnies, des migraines. Comment expliquer cela à des personnes qui n'y connaissent rien sans prendre le risque de se faire juger ? C'est mal vu, pour le monde entier, il faut une bonne raison pour être dans cet état. C'est de l'égoïsme...ce mot ne me lâche plus depuis qu'on me la jeté en pleine face, je le trouve hors contexte, je le trouve faux mais il me ronge et me fait culpabiliser. Je ne comprend pas notre monde, je ne l'aime pas et je n'y suis pas à ma place, je me le répète souvent comme un disque qui tourne en boucle dans ma tête.

PS : Merci pour vos réponses. Je vais continuer à écrire ce que je ressens sur l'instant, ça évacue alors désolée si jamais c'est parfois mal rédigé.
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Eldariel

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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 14 Jan 2011 - 22:37

Comment expliquer aux gens ? Comment leur faire comprendre ce qu'on ressens ? Que ce qu'on peut faire, c'est pour évacuer la douleur au fond de soi, parce qu'on en a besoin ? Comment leur expliquer cela sans être jugé, sans recevoir de remarques ? On pense souvent qu'on a des amis, qu'on peut leur faire confiance, qu'on est entouré...mais au final, on se retrouve seul. Tout le monde fuit face à cela, c'est le silence de personne qu'on pensait être nos amis. On dit qu'on va mal, qu'on veut changer de sujet ou alors en parler mais on se fait rembarrer et on se retrouve seul au milieu de ce monde, en se demandant sur qui se retenir, sur quelle épaule pleurer. On finit par ne plus rien dire, on finit juste par...souffrir en silence, seul, ne pouvant compter que sur soi même et encore, la confiance envers soi, l'estime que l'on a de soi et plus bas que zéro la plupart du temps.

Je ne supporte plus tout cela. J'ai envie de faire quelque chose d'irréparable ou de me couper encore plus profondément jusqu'à ce que les larmes coulent en commun avec mon sang, juste pour dire que "non, je ne suis pas égoïste. C'est vous qui l'êtes en prenant de la distance alors qu'une personne à qui vous dites être son ami a besoin d'aide". Je m'éloigne aussi de mon coté, oui, je l'avoue, car j'ai peur de subir encore des réflexions qui font mal mais j'ignore ce qui est le plus douloureux. Le fait d'être incomprise et jugée ou de se retrouver seule, dans le fond, l'un de va pas sans l'autre. Faire le premier pas et retourner vers eux ? Je l'ai déjà fais et je ne veux plus le refaire, ce serait avouer que j'ai tort, qu'ils ont raison de dire que c'est lâche d'avoir de telles pensées, de vouloir agir ainsi, d'être égoïste alors qu'on a la chance de pouvoir vivre. C'est vrai, c'est malheureux pour ceux qui veulent vivre et qui ne le pourront pas mais peut-on être juger sur cela ? A-t-on le droit de faire des reproches à des personnes qui n'arrivent pas à trouver un sens à sa vie, qui se sent mal dans sa peau au point d'en être malade ? A-t-on le droit de répondre à une explication avec des "c'est du n'importe quoi", "réfléchis un peu, c'est ridicule", ou encore des "pffff" ? Expliquer ne sert à rien, les mots ne veulent rien dire.

J'ai fais un rêve une fois, un maudit rêve mais je me suis couchée tellement mal que cela ne m'a pas pour autant choquer car je l'ai pensé bien fort : une tentative de suicide et avec un simple mot disant "si les mots sont si insignifiant, voilà du concret". Tout ce qu'on voit à l'extérieur, c'est la tristesse qu'on a, une joie de vivre avec une ombre qui plane sans cesse, des cicatrices qui on a recours à la mutilation, peut-être faut-il mettre les gens face à la situation pour qu'ils comprennent enfin quelque chose.

Je suis peut-être dure ce soir mais le besoin de dire quelque chose est grand. Je t'attends pas obligatoirement de réponse, je veux juste être entendue, je veux juste me dire qu'on m'écoute quelque part sur cette maudite terre. Je veux juste sortir ma colère, ma honte, mon déséspoir de la vie...

Bonne soirée à tous,
Eldariel.
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teuteuf86

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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 15 Jan 2011 - 21:42

Salut la miss, franchement tu m'a ému sur tes réflexions car je me suis posé les mêmes questions et c'est encore le cas! (études, avenir, etc...)
Par ou commencer, déjà pour les idées noires je pense que certaines personnes s'écoutent trop ou pas assez. Je m'explique, à force de te dire que tu es nulle ou quelqu'un de pas bien dans ta tête tu arrive a te convaincre, c'est la même chose avec le "ça ne va pas" donc je te conseille de faire un exercice c'est celui de te trouver une phrase tel que "je suis quelqu'un de bien et je vais réussir à faire quelque chose de bien dans ma vie" et de te la répéter tout les jours plusieurs fois jusqu'à ce que tu en ai marre Wink , à force tu arrivera à te convaincre et aller vers une voie plus positive!!
Sinon pour le fait de mettre fin à tes jours j'y ai déjà pensé une fois mais je me suis dit que ça servirai à rien de faire ça car si j'en venais à être vraiment au bout du rouleau je préfèrerai "sacrifier" ma vie au profit des autres comme le font certains en allant aider les miséreux de ce pauvre monde!
Je ne sais pas si ce que j'ai écrit va t'aider à éclairer ta lanterne! bonne soirée
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morganne



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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeDim 16 Jan 2011 - 3:57

bonsoir eldariel

je crois que certaines personnes n'ont pas la capacité a écouté ou peut etre juste écouté le temps du récit et après ils vaquent a leurs occupations ,
mais l'angoisse et les questions restent en nous ..
alors difficile de prendre son baton de pelerin et de dire mais je souffre , je vous assure je suis mal ..

si tu as envie de parlé nhésites pas Wink


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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeDim 16 Jan 2011 - 14:04

Bonjour

Citation :
Sa fait mal d'entendre ça, de comprendre qu'on ne peut pas être écouter sans être juger. Je me sens terriblement seule depuis cela, ça date d'une semaine et c'est une amie qui m'a balancé ça en pleine tronche. Je n'arrive plus à me confier à ma meilleure amie alors qu'elle a toujours su comment agir avec moi. J'ai l'impression d'être abandonnée même si je m'éloigne volontairement pour éviter de souffrir à nouveaux de telles paroles.
Apparemment, tu te sens encore bien plus mal depuis que ton amie t'a "jugé" il y a quelques jours ?
Il est toujours difficile de se sentir "trahie" par une amie de longue date, mais si tu nous expliquais ce qu'elle t'a dit et qui t'a tant fait souffrir.
Quelles sont ces paroles qui t'ont fait si mal ?

Citation :
Je ne comprend pas notre monde, je ne l'aime pas et je n'y suis pas à ma place,
Tu ne comprends pas notre monde, le monde en général, ou le monde qui t'entoure, celui qui t'es proche ?

Citation :
il y a toujours de l'ombre, je la sens toujours en moi ou non loin quand je suis bien. C'est une présence vivante qui me traque sans cesse.
Que représente "cette ombre" ?

Comme tu peux le constater, nous te lisons et nous te répondons, donc tu n'es pa seule Wink
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeDim 16 Jan 2011 - 18:03

Je lis les post mais je ne réponds pas toujours. Mais je constate bien ta difficulté de vivre.
C'est pareil pour moi. Je fais avec, et comme je peux, même si je recherche partout, dès que possible des aides. Depuis quelques mois, je pense qu'il ne nous faut pas beaucoup de choses matérielles pour aller mieux, mais aller vers les autres, leur tendre la main et on va la saisir et t'aider. L'échange entre nous est riche, et les mots sont tout aussi importants que les émotions, nos sentiments et nos réactions.
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Eldariel

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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 1:26

Bonsoir, merci beaucoup pour vos réponses, je vais tenter d'y répondre.


Teuteuf86 : Se dire qu'on est capable de quelque chose, qu'on peut réussir, oui, se le répéter dans la tête peut servir. C'est ce que je me dis quand je bosse mes cours, ça encourage (en plus, j'aime les matières que j'étudie, une bonne chose), cependant, quand je vois mes résultats des partiels qui sont une horreur même si cela avait bien démarré, ça fait plomber le moral plus qu'il ne l'est déjà. Les notes définitives sont le 25 avec le jury mais les profs nous ont communiqué les résultats et même s'il m'en manque une ou deux, j'ai déjà fais ma moyenne et c'est foutu pour valider le semestre. Se dire que je suis bonne à quelque chose...là, je me dis plutôt l'inverse en fait. Certains me disent de relativiser mais ce n'est pas eux qui ont fait une réorientation après avoir échoué à un diplôme (une fois) et qui rate cette réorientation (donc 2 échecs). J'ai presque perdu 4 ans après le Bac...pour ne rien avoir au final. J'ai peur des résultats qui arrivent, même si je les devine, une fois devant les documents, j'ignore comment je vais réagir. La seule chose pour laquelle je suis bonne à quelque chose, c'est mon loisir de pratiquer l'escrime. 4h par semaine, ça défoule et ça fait du bien...oui, au moins quelque chose pour laquelle je suis un minimum douée même si j'ai raté tout le reste.

Morganne : C'est même plus que de ne pas savoir écouter, c'est claquer la porte au nez. Un minimum d'écoute, c'est trop demander ? Apparemment oui. Sa donne l'impression de déranger, du coup, c'est la distance et le silence, puis vient les questions "qu'est-ce qui t'arrive ? Tu fais la gueule ?". Certaines baffes se perdent.

Clair de lune :
Ce qu'elle a dit ? J'aurai dû enregistrer la conversation pour pouvoir tout retranscrire. Je vais essayer d'expliquer ça au mieux. Un soir, ma meilleure amie étant indisponible (problème de famille), une amie que je considère comme proche (au présent ou au passé, je ne sais pas encore) était connectée sur msn, rapidement, j'ai été la voir car j'avais besoin de parler à quelqu'un et je pense que j'aurai été voir n'importe qui vu dans l'état où j'étais. Je m'étais mutilée, et pas tendrement, une forte envie de me couper les veines et d'en finir. J'étais en larmes et j'ai essayé au mieux de lui parler, de lui expliquer de ce que j'avais fais, que je me faisais peur moi-même.

"C'est stupide, totalement ridicule. N'importe quoi de faire ça," qu'elle a répondu.
Sur le coup, c'est passé et j'ai raconté ce que je ressentais, pourquoi je faisais cela. Que c'était pour évacuer mon mal-être, pour évacuer quand quelque chose n'allait pas, que cela pouvait même arriver sans que rien ne le prévoit, que c'était presque "instinctif" et que j'en avais besoin.
Elle : "Pffff...tu nages dans ton malheur sans voir le coté positif, sans relativiser. Tu fais ça pour un oui ou pour un non, rater ses examens n'est pas une raison pour faire ça. C'est agir dans l'extrême et c'est n'importe quoi."
Moi : "Chacun réagit à sa façon. Certains sont plus fragiles et sensibles que d'autres."
Elle : "Mouais, une excuse bidon quoi. C'est égoïste de réagir de la sorte comparé à certaines personnes qui vivent vraiment dans le malheur. Tu ne sais pas ce que c'est le malheur."
Moi : "Le malheur est différent pour chacun d'entre nous, tu n'as pas à balancer ce genre de chose. Et donc, pour toi, les personnes qui sont en dépression ou autre, sans raison valable parce que, à priori, tout va bien dans leur vie, sont égoïste ?"
Elle : "Oui, c'est dans la tête tout ça. Tu le créé toi-même ton malheur, tu y prends plaisir même."
Moi : "Je doute que tu saches de quoi tu parles. Je doute que tu connaisses vraiment ce sujet et je demande juste à être écouter, pas à être jugé en se faisant engueuler"
Elle : "Je ne juge pas. Je dis ce que je pense."
Moi : "Ah oui ? Et dire que ce sont des gestes stupides, ridicules et que je suis égoïste, c'est quoi à ton avis ?"
Elle : "Oh et puis merde. Quand tu en auras finis avec tes conneries, tu viendras me voir."

Bon, en gros quoi mais le principal est là même si la tournure des phrases ne sont pas identiques. Il y a eu d'autres trucs encore, des reproches, encore et toujours, sans prendre en compte ce que je disais, comme si mes explications étaient justes une excuse pour expliquer quelque chose de lâche. Car, ah oui, pour elle, les personnes agissant ainsi sont des lâches, les personnes ayant des pensées sombres, sont des lâches. J'ai pris de la distance mais parfois, je lui envoie quelques messages qui semblent déranger et c'est souvent des réponses dans le genre "A bah te revoilà, tu n'es pas morte ?". Comment prendre ça ? Je n'ai pas osé répondre à son message et après, c'est "Tu me fais la gueule ? Je ne vois pas pourquoi."

Je me demande parfois si c'est moi qui prend mal tout cela. A-t-on vraiment le droit d'avoir ce genre de paroles face à une personne qui ne pense qu'à une lame et au suicide ? Est-ce moi qui réagit mal ? Dois-je revenir vers elle ? Je n'y arrive pas, j'ai peur de recevoir encore des remarques, des reproches, je ne veux plus de cela surtout venant de la part d'une personne qui semble incapable d'écouter. Comprendre ? Je ne recherche pas vraiment ça car il faut connaitre ou avoir vécu la situation pour la comprendre.

Je me sens fautive, pourtant, je n'arrive pas à voir ce que j'ai fais de mal. Est-ce mal d'aller mal ? D'être mal dans sa peau, dans sa tête ? Est-ce un crime ?

Le monde en général, je ne comprend pas le monde en général. J'arrive pas à l'expliquer, je n'y trouve pas ma place. Mon monde, c'est celui dans lequel je me réfugie, celui que je me suis créé pour essayer de me sentir en sécurité et bien quelque part. C'est peut-être ignorer la réalité mais ça me convient. Parfois, je n'ai pas envie de sortir de chez moi car je dois faire face au monde. Je me dis que mourir nous permet de revivre là on devait être à l'origine, que ce monde là, n'était pas le nôtre et que notre vie était ailleurs.

Je ne sais pas ce qu'est cette ombre. Moi peut-être, je me fais peur avec mes pratiques peu recommandables et mes noires pensées. L'avenir qui semble incertains peut-être aussi. L'ombre de l'isolement, une ombre qui me dit "tu ne peux compter que sur toi même".

Saylor : Se saisir des mains qui nous sont tendues, je l'ai fais mais beaucoup m'ont lâché. La seule personne en qui je peux avoir totalement confiance, c'est ma meilleure amie. Avec elle, pas besoin de mot, un sourire pour réconforter ou son épaule pour pleurer...Heureusement que des personnes comme elle existent, heureusement que des personnes comme vous existent pour avoir le temps de lire et de répondre. Et voilà, je pleure maintenant. Je me suis retenue quand j'ai commencé à rédiger mais je crois qu'il fallait que ça finisse par sortir.

Je pense que je vais aller au lit, il est tard et j'ai cours demain. Merci si vous prenez de nouveau le temps de lire, ça fait chaud au coeur.

Bonne nuit,
Eldariel.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 13:24

Citation :
Je me sens fautive, pourtant, je n'arrive pas à voir ce que j'ai fais de mal. Est-ce mal d'aller mal ? D'être mal dans sa peau, dans sa tête ? Est-ce un crime ?
Si cette personne en arrive à porter atteinte à son corps, se mutiler, donc prendre le risque de se tuer, la réponse est OUI c'est un crime.

La mutilation est un crime, au même titre que la dépendance à la cigarette par exemple. Les deux ont le même but, se détruire soi-même. Donc tu auras beau retourner cet acte dans ta tête mille fois, dire que tu n'en es pas responsable, que c'est plus fort que toi, que ton mal vient sans doute de plus loin, que tes amis ne savent pas t'écouter et te réconforter, il n'en reste pas moins que la réponse à la question "Est-ce un crime?" est OUI.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 14:42

Non Eldariel, tu n'es pas fautive d'aller mal, de ne pas te sentir bien dans ta peau, et c'est encore moins un crime que de se mutiler, un crime c'est une "infraction contre quelqu'un d'autre" et non contre soi-même, là c'est plutôt une forme de "suicide", mais surtout des appels au secours pour faire comprendre aux autres que tu n'es pas bien, que tu souffres de tout ton être.

La mutilation te permet d'évacuer des tensions, des douleurs qui sont toujours en toi, tu dis avoir su mettre des mots sur ces problèmes, que tu en as compris certains (d'autres posts lus), en es-tu certaine ?

Nous ne sommes pas là pour accuser et pour juger, mais pour apporter un soutien, pour écouter et rassurer.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 15:08

J'espère CDL que tu ne penses pas que je juge mal Eldariel.
Je ne la juge pas du tout.

En revanche juste au niveau du ressenti, je considère que cet acte est criminel. Je ne parle pas au sens de la loi, et n'attend aucune condamnation de cet acte bien entendu.

Mais si moi, je peux ressentir la mutilation comme un crime (contre soi-même), il est de mon devoir de le dire, pour qu'Eldariel comprenne que cet acte peut grandement faire fuir certains et que ce qui paraît évident pour elle, ne l'est pas pour tous.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 15:32

Je ne pense pas que tu la juges mal, mais j'ai peur qu'elle prenne le mot Crime dans le mauvais sens. Un psychologue aurait-il employé ce terme, je doute fort pour avoir suivi des débats à ce sujet et lus des articles.
Tu parles donc en fait de ton propre "ressenti" face à la mutilation, est-ce vraiment un devoir de faire part d'une perception "propre" en pensant que celle-ci pourra remédier au problème intense que vit depuis plusieurs années Eldariel ?
Je ne pense pas que le fait de se mutiler est une évidence pour Eldariel puisqu'elle en parle avec souffrance. La mutilation peut faire fuir effectivement "certains ou certaines" mais il serait bon alors que ces personnes se posent des questions plus profondes quant à cet acte auto-destruteur.

CDL, qui préfère Clair de lune (est-ce si long que cela à écrire..) sinon je me serai inscrite sous ce sigle, je suis pas une société mais une personne, pour une fois c'est dit...
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeVen 21 Jan 2011 - 17:30

Je ne pense pas que cela soit évident pour elle de se mutiler. Seulement il me semble que c'est évident pour elle qu'elle devrait être écoutée et comprise par son amie, que ce qu'elle se fait n'est pas un crime. Je suggérais juste que pour d'autres cela ne l'était pas "évident".
Bref je n'ai pas bien été comprise, comme quoi tout est bien une question d'interprétation.

Et tant mieux, car c'est aussi ainsi que l'on progresse, en confrontant les opinions.
Ne crains pas Clair de Lune, qu'Eldariel le prenne mal, ne pense pas à sa place. Ce n'est pas un psychologue qui a employé ce terme c'est elle. Et je lui réponds car le terme est effectivement fort. Mais l'est moins que le sang qui coule réellement.

Bref je me répête un peu, mais effectivement j'ai bien annoncé que je parle de mon propre ressenti. Et que mon devoir était de l'exprimer afin qu'elle comprenne que son amie n'est pas forcément une imbécile qui n'a rien compris, mais peut être quelqu'un qui fuit la souffrance et en veut tant à son amie de s'y adonner (contre sa volonté certes) qu'elle la bouscule et refuse d'entrer dans la spirale de la compréhension et du réconfort qu'elle ne saurait apporter.
Donc Eldariel, sâche que ton problème me touche et qu'en aucun cas je souhaite te gêner avec mes propos. En revanche croire que les autres ne sont pas à la hauteur en ne t'apportant pas les réponses que tu souhaites ou juste l'écoute, ne te permêts pas d'avancer. Par son discours direct, elle a voulu te montrer que d'autres façons de penser et d'être existaient. Si tu n'acceptes pas la différence, que tu prends peut être d'ailleurs pour de l'indifférence, alors comment veux tu que les autres l'acceptent de ta part?

Tu trouveras ici des personnes à l'écoute et très soucieuse de ton bien être, n'en doute pas.
Clair de Lune, je t'adresse mes plus plates excuses d'avoir abrégé ton pseudonyme.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 1:47

Parfois, il vaut mieux que les larmes sortent pour ensuite se sentir mieux et soulagé. Bien sur que pleurer c'est dépenser de l'énergie, même si nous en n'avons pas toujours conscience.
Compte sur ta meilleure amie quand tu peux. Un regard, un sourire, une tape sur l'épaule vaut milles fois mieux dans certains cas qu'un long discours après avoir raconté ce qui ne va pas. Puisque je suis certaine qu'il t'arrive de ne pas avoir envie de dire ce que tu ressens, mais plutot d'avoir du réconfort. Et pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple te dirait surement Poux, une membre du forum de 24 ans qui... elle aussi a souffert dans sa vie mais a réussi à s'en sortir.... grâce à l'amour. C'est... l'amour... quelque chose de spontané : Quand on aime "tout" va "bien" dans notre vie. Je caricature mais c'est ça en gros. Il ne faut pas désespérer. Des solutions il en existe autant que pour le nombre de personne que nous sommes sur Terre. (= A chaque individu sa solution selon le problème & la personne te dirait Poux).
La conversation que tu nous as fait partager (& d'ailleurs nous t'en remercions car ce geste montre ta confiance envers le Forum) est courte mais riche. Cette amie ne semble pas comprendre ta souffrance, peut-être a-t-elle du mal à entendre que tu puisse te faire mal pour aller mieux psychiquement. Ne lui en veux pas. Tout le monde ne peut pas tout comprendre, sinon... pas de débats sur Terre.
Plus sérieusement, tu pourrais envisager d'écrire toute ta colère sur une feuille, tout ce qui te passe par la tête. Je comprend le fait que tu ais besoin d'être rassurée, entendue, de dire ta souffrance et d'avoir des mots rassurants. Malheureusement, certaines personnes, bouleversées par ta souffrance, ne savent que faire et choisissent la fuite pour ne pas se laisser envahir. C'est pourquoi je te conseille vivement de tenir comme un journal intime dans lequel tu écrirais lorsque tu en ressens le besoin toutes tes angoisses, bref, cela pourrait t'aider à aller mieux. Imagine que tu écris à une amie virtuelle, pourquoi pas. Et... ce qui serait intéressant aussi c'est d'écrire l'éventuelle réponse que cette amie, si elle était réelle, t'aurais faite. Tu comprendras peut-être mieux ce qui cloche dans les échanges avec tes amis.
Tiens nous au courant de la suite!
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 11:57

c'est un sujet sur lequel je pourrait etre assez violente je pense ^^

donc je vais tenter de la faire a la "cool" !!! (je promet rien)

donc en ce qui concerne ton amie je comprend qu'elle ne comprenne pas !!
tu lui parle de suicide de mutilation etc ...
a chaque fois tu revien t'es en vie donc elle prend plutot ca pour du cinema que pour un réel mal etre je pense

elle dit que tu es egoiste ,parce que la vie c'est de la merde pour beaucoup de gens , mais on fais face on se bat pour survivre pour ce faire une place c'est dur , c'est long c'est chiant
mais je pense qu'une foi qu'on a fai ca petite place on peu ensuite trouvé plus ou moin de satisfaction un bonheur etc

la dou vien legoisme c'est parce que toi tu lutte , tu lutte contre une vie de merde pour ne pas avoir a laffronter , tu voudrai passer direct a letape bonheur , mais ca marche pas comme ca !!!

as tu seulement essayé ? de te battre ?

ton amie peut-etre aussi a une vie pourri mais elle lutte contre ca , et toi tu ne lutte pas
c'est pour ca qu'elle te traite d'egoiste
pas seulement parce que tu ne lutte pas , mais parce que tu n'essaye meme pas !!

bon je te l'accorde pour ce battre il faut aussi une sacré paire de c.... , mais ca tu peu l'acquerir Razz
parler a tes proches n'amenera a rien je le crain , car ils ne comprendrais pas , parce que eux ils ont choisi de se battre

mais tu peu eventuellement faire une psychoterapie , ou parler a des medecins , infirmier etc

toute facon c'est foutu dit toi bien ca !!
j'ai longtemps ete comme toi , je resistait , je luttai contre la vie ...
mais y'a toujours un espoir qui nous retiens finalement
c'est vrai que dans mon cas c'est l'amour qui m'en a sorti de toute cette merde ^^

mais faut bien ce dire un truc c'est qu'on a pas le choix, on echapperas pas a la baston , donc autant se faire des c..... et foncer dans le tas !!!

je vois 2 solution
solution 1 : tu continu a lutter sachant que ca ne tamene a rien depuis que tu le fais y'a pas d'arrangement pas d'amelioration ^^
solution 2 : tu essaye de te battre , meme si ca a lair perdu davance !!!

voila j'espere ne pas avoir ete trop "brutal" dans mes propos
en tout cas je te souhaite bonne chance ,et ne perd pas espoir il y'a quand meme du bon sur cette planete en carton ^^
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 12:31

Huuuum Poux, ne te vexe pas sur ce que je vais te dire mais j'ai des choses à te dire, gentille ment bien sur.

Est-ce normal d'avoir des idées noires, des idées morbides, des idées de morts alors qu'on doit vivre ? Comment "lutter" contre ces idées puisqu'elles sont le contraire de la vie ? Ce n'est pas facile du tout. Jusque là tu me suis ? Je continue...
Effectivement, l'entourage ne peut pas toujours comprendre ces idées noires, morbides puisqu'elles sont le contraire de la vie et comment pet-on en arriver à penser ça ? C'est détaché de la personne qui a ces idées ; elle non plus n'a pas choisie d'avoir de telles idées, ne comprend pas, :mais je dirais qu'elle souffre en plus de l'incompréhension de son entourage et de la tristesse de ses proches de la voir ainsi parce qu'elle n'est pas bien (et la personne elle-même ne comprends pas d'ailleurs.)
Les deux solutions que tu proposes, à mon avis reviennent à une seule et même idée, solution ; celle ci : se battre et continuer à vivre tant bien que le mal.
Mais.... c'est fatiguant de "lutter" de combattre ces idées tout seul, d'autant qu'on ne demande pas à avoir ces idées-là, ces indépendant de notre personne.
Alors, pour aider à vivre avec, et à les faire disparaitre un temps et au mieux définitivement, il y a effectivement des médecins psychiatre, des psychothérapies, des médicaments, des méthodes de médecines douces, bref, pas mal de choses.
Mais, ce que veut généralement la personne qui en souffre au départ, elle est dans l'incompréhension totale... Ne comprend pas pourquoi elle a de telles idées, culpabilise fort, se dit qu'avec de la volonté et tout l'amour de son entourage mais au fil du temps s'apercoit que ça ne marche peu, voire malheureusement pas dans des cas.
Le pourquoi du comment sont arrivé ces idées est une bonne réflexion pendant un temps. Inutile d'y passer dix ans, du temps, du temps et encore du temps. Ce qui est primordial c'est de soulager la personne en souffrance psychique, non ? Ce qui est douloureux aussi et encore une fois comme je l'ai dit au dessus, c'est l'incompréhension des proches. Or, la personne qui a ces idées ne comprend pas non plus et contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la volonté pour ne plus avoir de telles idées et se sortir de ce mal-être ne suffit pas. Sinon, nous ne serions surement pas un des pays d plus grand consommateur d'anti dépresseurs et d'anxiolytiques et autres médocs soignant les malaises psychiques/psychologiques quand la prise médicamenteuse est nécessaire. Parce que, ce n'est pas pour rien si les médecins disent que les idées noires, idées suicidaires, fait partie des symptômes de certaines maladies psychiques dont on peut guérir ou stabiliser dans certains cas. Au mieux apprendre à vivre avec.
Alors, c'est vrai que la force intérieure peut aider à s'en sortir, un déclic ou quelque chose d'autre mais pas toujours. C'est la raison pour laquelle la médecine est là.
Et il n'est pas question de vo-lon-té comme on le croit. Malheureusement oui, mais, on peut s'en sortir ou apprendre à vivre avec nos souffrances passagères ou qui s'atténuent plus ou moins au fil du temps. Il faut rester lucide et ne pas se voiler la face. Dans le cas contraire, c'est justement là qu'on risque de chuter, de descendre bien bas et de souffrir psychologiquement énormément. D'où l'importance d'oser demander de l'aide autre qu'à son entourage lorsqu'on sent que le cercle vicieux s'installe petit à petit afin de le rompre et de pouvoir continuer à profiter des petits bonheurs quotidiens que la vie nous offre.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 12:43

si , ce faire soigner , voir un psychologue , choisir de se lancer dans une guerison
au depart tout vien de la volonté

si tes suicidaire ou mutilationiste ,qu'est-ce qui se passe , tu fais ca toute ta vie tu t'en sort pas plus dans la vie au final tu te suicide peut etre et quoi ?? t'aura trouver quelque chose' de mieu ?? non je ne crois pas !!

si tu as la volonte de te battre , de vouloir t'en sortir , alors la seulement tu peu commencer a entamer une therapie et te remettre en question mais au depart il sagit bien de ta volonté

pour preuve les gens qui force leur enfant a voir un psy ou qui les fon interner en hopital psy de force , ca ne les aides pas , parce que si au fond d'eux il n'ont pas la volonté de vouloir s'en sortir t'aura beau leur mettre tous les psy du monde devant eux ca changera rien

si tu veux pas qu'on t'aide alors y'a rien a faire

c'est seuelement si tu veut qu'on t'aide qu'on peu t'aider
donc au depart c'est bien une kestion de volonté
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 12:56

On peut avoir la volonté de se battre, de demander de l'aide et de le faire, mais, cela ne veut pas dire pour autant que les idées suicidaires ne sont plus là. Ce sont deux choses complètement indépendantes les unes des autres. Si on demande de l'aide à un professionnel de la santé ou de la psychologie, c'est justement parce que seul, on n'y arrive plus.
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 14:07

Merde, il s'est passé quoi ? J'ai euuu un buuug Sad
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 14:10

RRrrrR Merde, j'ai eu un GROS bugg & 2 messages ne venant pas de moi se sont effacés.
Toutes mes excuses a Poux & Clair de lune (Je suis toute gênée là, vraiment!) Milles Désolés !
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 14:16

C'est la faute du bugg pas la tienne , ça m'arrive souvent avec les micro coupures EDF
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MessageSujet: Re: Perdue, abandonnée...   Perdue, abandonnée... Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 14:39

eh ben tant pis je ne saurai plus le refaire, j'avais jeté ma pensée...

En gros j'avais expliqué qu'il n'y a pas que la volonté "pure" pour guérir de quoi que ce soit, surtout en psychologie, il faut le désir, le souhait, l'envie de se connaître, de s'affronter soi-même et ainsi que de nos démons du passé.... En très très gros.....
...que les tentatives de suicide sont mal perçues par ceux qui nous entourent ainsi que la famille (je suis passée par là), c'est un fait que ça fait mal à notre famille mais nous souffrons, nous en priorité. J'ai connu donc voilà. Le reste, je ne développe pas, j'ai perdu le fil de mon idée.
Il faut faire être vigilent aux mots employés car ceux-ci sont parfois plus blessants et destructeurs que ceux qui remettent en confiance et déculpabilisent donc réparateurs.

Je rajoute ce que je n'avais pas écrit tout à l'heure, à savoir que si nous ne vivions pas dans une société aussi individualiste (je n'ai pas dit égoïste), nous pourrions être bien plus entourés socialement, amicalement. Avant la télé, les jeux vidéo, internet n'existaient pas ou peu, nous sortions, nous nous rendions dans les magasins de proximité, nous rencontrions des voisins avec qui nous entretenions de bonnes relations parfois, la famille était moins distante géographiquement... Les couples ne s'éclataient pas comme aujourd'hui, pour une pécadille, une "caca nerveux", le net qui nous incite parfois à tchater pour faire des rencontres....tout est mis en oeuvre pour que notre mode de vie explose et ce dans la négativité. Il y a du positif dans certains domaines, je l'approuve mais au détriment de beaucoup de valeurs qui se sont envolées.

Combien de personnes sont seules chez elles, à attendre un hyptothétique coup de téléphone, et encore maintenant c'est le sms qui est Roi, même la parole a été "coupée". Une visite.... la monoparentalité, la solitude a pris place au partage et ceci est démontré quant aux appels à l'aide de bien des personnes sur ce forum et "ailleurs".
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