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 présentation

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babounette



Messages : 5
Date d'inscription : 11/11/2010
Localisation : Belgique

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MessageSujet: présentation   présentation Icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 20:45

bonjour,

mon pseudo pour ce site est babounette

J'ai 53 ans et un fils de 29 ans

Je suis dans une période très noire depuis fin du mois d'août.
Depuis presque trois ans, j'ai accumulé coup dur sur coup dur. La dernière en date qui m'a fait piquer du nez, est la rupture avec mon compagnon qui m'a tout bonnement jeté à la porte le 20 août.
Pour ma présentation je ne m'étendrai pas car il me faudrait trop longtemps et trop de place.
Sachez que j'ai eu un cancer du sein en 2004 et que j'ai appris il y a 15 jours que j'avais de nouveau une grosseur au sein opéré et que je stresse comme une malade. Je dois passer des examens et une biopsie le 15 et que cette nouvelle est la chose en TROP. Je sais que rien n'est sur jusqu'à l'annonce des résultats le 19, mais je sais par où je suis passée pendant un an et que je n'ai pas envie de recommencer.

Babounette
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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 21:46

Bonjour et bienvenue Babounette

J'espère que les membres de ce forum pourront t'apporter soutien et écoute en ce moment éprouvant.

N'hésite pas à écrire ce que tu ressens, nous répondrons bien sûr selon nos possibilités mais surtout sois assurée que tu auras personnellement mon soutien et j'en suis convaincue celui d'Ariane et de Saylor, modératrices du forum également.

Amicalement
Clair de lune.
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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 22:46

Bonsoir Babounette,

Tu passes en effet par un très mauvais moment. Je te souhaite de tout coeur aussi que ta grosseur ne sois pas maligne.

Dans un premier temps rassure-toi le plus possible et sois sûre que tout ira pour le mieux.

Que s'est-il passé entre ton conjoint et toi pour que vous en arriviez à une rupture? Si tu veux bien nous en parler bien sûr. Cela peut te soulager d'expliquer ici ce coup dur. Et peut être pourras-tu ainsi le comprendre et l'accepter davantage. En fait parfois les ruptures ne sont pas des échecs mais une occasion de se retrouver soi-même et de rebondir sur un changement de vie inévitable.
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babounette



Messages : 5
Date d'inscription : 11/11/2010
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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 3:16

Merci pour cette réponse
Avec mon ami, ben je crois que j'ai vécu neuf ans à coté de quelqu'un que je croyais connaitre, une image virtuelle en quelque sorte.
Je suis tombée amoureuse de lui car il me faisait rire, et moi, les hommes qui me font rire, je ne sais pas résister. Pourtant ce n'était pas mon type d'homme j'aime les grands bruns et il était plus petit que moi, brun dégarni et un peu bedonnant. Je ne suis pas raciste mais il était italien du sud mais ayant vécu toute sa vie en Belgique.
Il m'a appaté de la plus belle manière qu'il soit et ça allait. Enfin quand il a vu que j'avais mordu à son ameçon, il a montré sa vraie personnalité : nous étions totalement différents, lui pessimiste et casanier, moi le contraire. En plus je n'étais pas du genre à me laisser faire, je lui tenais tête et je voyais bien que parfois, ça ne lui plaisait pas trop. Mais l'amour fait des miracles
J'ai eu mon cancer du sein en 2004 et il a toujours été à mes cotés même si on ne vivait pas encore ensemble.
Quand ce fut fait, on était comme des poissons dans l'eau. On partageait tout mais ça c'est vite dégradé. Il travaillait temps plein et moi à mi temps. il a commencé à ne plus faire grand chose à la maison, plus de bricolage, plus le potager qu'on adorait pourtant faire ensemble.
je me suis dit qu'il avait un passage à vide et ne me suis pas inquiétée. Et puis toujours ce fichu amour.(je dis ça maintenant)
En 2O08, j'ai perdu une amie de 20 ans qui est morte d'une crise cardiaque à 46 ans avec un petit bout de 13 mois. Quelques mois après j'ai perdu mon cousin germain de 45 ans. Il était chanteur, connu en Belgique mais pas trop en France. Ce fut le choc car je travaillais chez ses parents, je les aidais car ils ont une fille qui a une maladie génétique.
Après, mon ami qui est un peu diabétique a eu un petit accro au pied. L'ongle d'un de ses orteils s'était retourné et le doc des urgences a eu le malheur de lui dire qu'il devait faire attention car il risquait l'amputation. Il est devenu un peu parano et s'est mis a déprimer. Ca s'est aggravé car il a eu de l'infection et il a fait une dépression. Toute sa famille et moi on lui a conseillé de se faire soigner mais il n'a pas voulu en disant que ça passerait tout seul. Moi, j'essayais de tenir le coup mais parfois j'en avais marre. Puis mes parents qui habitaient la France sont revenu habiter en Belgique a cause de leur age. La santé de mon père s'est subitement dégradée et ça a duré plus d'un an. Un vrai cauchemar Opéré de la prostate dans un hopital de la région, il a attrapé la gale. Le dermato qui le soignait n'a jamais vu ce qu'il avait. Comme je venais souvent les voir car habitait tout près et que je nettoyais pour eux, j'ai aussi attrapé sans savoir ce que c'était. On se grattait, on ne dormais pas. Mon père toujours pas soigné a dû de nouveau être hospitalisé pour une prothèse de la hanche. Là bas non plus on n'a pas vu ce qu'il avait. Donc contamination involontaire de cet autre hopital.
Puis enfin, dans le même hopital ou il avait attrapé cette gale, une urgentiste en examinant ma mère qui n'en pouvais plus et moi par la même occasion, a dit : mais c la gale.
tous les 4 en quarantaine pour se soigner. Mon père isolé dans une chambre d'hopital, ma mère et moi dans leur apprt et mon homme tout seul à la maison. On n'était pas très sur pour lui mais on a dû faire venir des spécialistes pour la désinfection des deux logements. Il a fallu laver tout ce qu'il y avait dans les armoires, du moins chez nous. Ma mère n'a pas voulu, trop de travail pour elle. Avec mon homme, qui avait en plus la phobie des microbes, on a galéré pendant des semaines pour venir à bout de tout ce travail. Pas d'aide de personne. Dans sa famille on nous traitait comme des pestiférés.
J'ai 4 frères et soeurs qui habitent plus loin et donc venait moins souvent ne venaient plus non plus. Je me suis donc épuisée car j'avais tout sur le dos. Puis on a eu une petite accalmie. Puis de nouveau hopital pour mon père qui avait le coeur fragile et fatigué par tant de nuit sans dormir tellement il se grattait. Je ne conduis pas et tous les jours, je prenais le taxi avec ma mère pour aller le voir. L'horreur, c'est que comme on avait pas fait tout ce qu'il fallait dans l'appart des parents, la gale est revenue. Mais cette fois toute la famille l'a eue. On s'est soigné avec des médicaments qui venaient de France car en Belgique ils n'étaient autorisés que pour la gale des animaux. Notre couple commencé à battre de l'aile car on avait les nerfs à vifs tellement on était épuisés. L'épisode suivant fut l'amputation d'un orteil de mon père qui commençait une gangraine sèche. De nouveau hopital, taxis et compagnie. Le reste de la famille venait aussi quand ils pouvaient car en couple aussi, loin, travail à temps plein.
Je sais que mon ami commençait déjà à se plaindre que je n'était jamais à la maison, que la maison n'était jamais assez en ordre à son gout. Il aimait vire dans un musée. Sa famille m'a reproché que je ne savais pas tenir ma maison, que je m'occupais trop de mes parents et pas assez de leur frère et de la maison. Mais ma tête était toujours en dehors de l'eau.
Mon père a du être pour finir amputé d'une demi jambe car sa gangrène risquait de s'étendre. Là on était fin de l'année dernière. On a même passé une partie du réveillon de Noel avec lui à l'hopital. N'en pouvant plus, mon homme et moi a décidé de partir une semaine à la mer du Nord pour souffler un peu. La veille du départ, on a appris que mon père avait attrapé un staphylocoque doré dans sa cicatrice. On était venu lui dire au revoir et là, je n'oublierai jamais le regard de mon père, incrédule, perdu comme un nouveau né. Puis il est décédé le 11 janvier de cette année après plus d'un an de galère. Je crois que c'est là que j'ai perdu pied et que j'ai commencé à sombrer. Mais mon amour pour mon compagnon était encore bien présent. Après ça, j'ai cru que nous allions un peu nous étourdir pour faire passer la souffrance de cette perte. Mais mon compagnon se renfermais de plus en plus. Pour le ménage on a pris une aidante et on a pu souffler un peu. Il a fallu géré l'après. Les papiers, la succession, la déprime de ma mère qui ne s'en sortait pas. Et je me suis de nouveau investie car les autres, "n'avait pas le temps". J'ai eu le tord de ne pas résister à la détresse de ma mère et mon compagnon me le reprochait. Il ne savait plus voir ma mère en peinture car il voyait que je me décarcassais pour elle, et qu'elle n'était pas souvent gentille avec moi. Je le savais mais je ne pouvais faire autrement. Je ne savais comment faire pour me dépêtrer de cette situation. Prise en sandwich continuellement entre les deux j'ai même pensé que la solution était la corde dans le grenier. On se disputait de plus en plus car j'avais besoin de son aide et je ne l'avais pas. Il ne voulais jamais aller nulle part, sa dépression pas soignée convenablement empirait. Il dormait déjà pas mal quand je l'ai connu mais là c'était pire. Je passais toute mes soirées seule car à peine après le souper il s'endormait dans le fauteuil. Je me suis mise à aller sur internet et suis devenue un peu accro. Facebook et tous ses jeux, les amis en ligne avec qui on discute pendant des heures. J'allais me coucher tard. Les reproches fusaient. Il avait raison mais c'était ma seule échappatoire à mes soirées de solitude. Il a fini par m'entrainer dans le trou avec lui. Nous avions tous les deux la tête dans l'eau. Je n'avais pas géré le décès de mon père. En juillet la belle soeur de ma mère décédait à son tour. Après une semaine de vacances à la campagne qui nous avait remis un peu sur les rails, il y eu une dispute de trop. Après m'avoir mise à bout avec toutes ses théories, son manque de sens des autres qui m'exaspérait, et son égoïsme maladif, j'ai vu rouge et j'ai eu le malheur de lui envoyé le plat de ma main sur son avant bras. Le crime de laize majesté. Son côté latin a ressurgi et il m'a mise dehors.
Une semaine après, je me retrouvais au soin intensif car avalé trop d'alcool et trop de médicaments. La fatigue, la rupture, l'accumulation de tout, sa famille qui m'a accusé de tous les maux. Je me suis fait traiter de harceleuse, sa soeur avocate m'a accusé d'avoir battu son frère et que c'était inacceptable. Ces gens n'avaient aucun esprit de famille et à cause de tous ces événements, gale et autre, nous avait évité pendant deux ans.
j'ai craqué.

Je me suis installée chez ma mère car plus de logement et au jour d'aujourd'hui, je ne la vois plus depuis une semaine. Je me suis installée momentanément dans un studio appartenant à ma tante car, c'est ma mère mais je ne la supporte plus tellement elle m'en a fait voir.
Jamais contente, se plaignant tout le temps sur tout : ma soupe trop salée, la viande trop dure, je ne lui parlais pas assez, elle ne supportait pas mon ordinateur car elle trouvait que ça nous séparait. Elle se comportait comme si j'étais encore une gamine de 5 ans alors que moi je jouait le rôle de la mère et elle de la fille. Je reconnais qu'au début j'étais indulgente avec elle car comprenait sa détresse de veuve et son âge. Mais comme ma souffrance personnelle était parfois intenable, j'ai abdiquer.
Mon récit est long mais impossible à raccourcir. Notre séparation découle de tout cela. Un vrai gâchis car je tiens toujours à lui et je sais par une amie commune qu'il est aussi mal que moi.
Mais comme il est têtu, il s'est mis dans la tête qu'on n'est pas fait pour vivre ensemble car trop différents. Et tout cela après 9 ans.

En fait, je sais maintenant que je ne correspondait pas à ce qu'il voulait. Il lui fallait une femme comme sa mère qui était toujours à la maison. Il voulait que je sois là quand il rentrait de travailler pour trouver le repas sur la table. Il en avait marre d'aller me rechercher à mon boulot et chez ma mère. Je savais qu'il avait horreur de conduire et qu'il avait envie que je passe mon permis pour tout faire à sa place. Les courses toute seule, conduire quand on se déplaçait... Il m'a dit en fait qu'il n'aimait rien. Et la dernière fois que je l'ai eu au téléphone, la semaine dernière, il m'a lâché quelque chose que je n'avais encore jamais entendue. Quand il se plaignait que je n'étais jamais là, je lui disait : mais si j'avais travaillé à temps plein, je n'aurais quand même pas été là non plus quand tu rentrais, du moins pas tous les jours. Cette fois il m'a répondu : mais au moins, tu aurais rapporté plus d'argent à la maison.

Voilà, mon dernier échec. Vous me direz, il n'y a pas de quoi en faire une montagne, vous êtes mieux sans lui. Ben non car ça fait que le 3è gros échec de ma vie. Je reconnais qu'il m'a beaucoup apporté, j'ai beaucoup évolué à son contact et en plus de mon compagnon, il était mon ami. Il m'a fait sortir de l'ornière dans laquelle j'étais avant lui. Il m'a fait oublier mes années de galère avec le père de mon fils qui était jaloux maladif et qui me tapait comme un chien. Enfin, ça, cette épisode je vous l'épargne

j'ai voulu me faire hospitaliser à cause de mes idées suicidaires mais les hôpitaux sont saturés il parait. Le dernier psy que j'ai vu aux urgences m'a dit après 4 h d'attente que je devais bien prendre mes médicaments et que si j'avais envie de parler je devais aller voir mon médecin traitant. J'ai cru que j'allais l'étrangler.

Je n'ai plus envie de rien, et suis pour le moment incapable de faire quoi que ce soit, je ne travaille plus, je ne mange quasiment plus, j'ai perdu 12 kilos depuis le mois d'août et je n'entends autour de moi que : secoue toi, ne te laisse pas aller, la roue tourne, tu verras ça va aller, fais le gros dos en attendant que ça passe. Va vivre dans une communauté, va faire une retraite chez les bonnes soeurs..... grrr. Des gens qui croient que ce qu'il disent est "POUR MON BIEN" J'en ai assez. Je voudrais fermer le rideau et dire BASTA
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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 10:46

Je te comprends tout à fait Babounette et je ne vais aucunement reprendre les mots que tu écris à la fin de post.

Quand on marche sur un fil nous ne savons pas si nous allons poursuivre notre chemin ou duquel côté nous pourrions tomber, j'ai bien dit "pourrions".
Citation :
nous étions totalement différents, lui pessimiste et casanier, moi le contraire. En plus je n'étais pas du genre à me laisser faire, je lui tenais tête et je voyais bien que parfois, ça ne lui plaisait pas trop.
Notre séparation découle de tout cela. Un vrai gâchis car je tiens toujours à lui et je sais par une amie commune qu'il est aussi mal que moi.
Mais comme il est têtu, il s'est mis dans la tête qu'on n'est pas fait pour vivre ensemble car trop différents. Et tout cela après 9 ans.
Par rapport à ce qui tu écris ci-dessus, penses-tu que vous étiez vraiment fait l'un pour l'autre. C'est tout est son contraire.
Il dit également lui-même que vous n'êtes pas fait pour vivre ensemble.
Le fait qu'il soit mal, ne veut pas dire que tu lui manques... Comme tu l'expliques il souffre de dépression et son sentiment peut s'expliquer par l'évolution de sa maladie, était-il soigné d'ailleurs pour ses problèmes dépressifs ? A-t-il mal parce qu'il doit affronter la solitude et gérer maintenant SEUL tout ce que tu faisais à sa place ? et qui doit certainement le déranger grandement.
Il lui fallait tout bonnement une femme de "maison" comme maman...

Depuis deux ans, tu affrontes beaucoup d'évènements difficiles et très douloureux, tu as donné et tu donnes énormément d'amour aux autres mais il faudrait que tu te reposes aussi un peu et que tu t'aimes également, que tu t'autorises à faire une pause, à souffler et à t'écouter.

Y a-t-il des personnes sur lesquelles tu peux compter et qui "t'aiment" pour te soutenir ?
Tu ne parles pas de ton fils de 29 ans ?

Je sais que ton esprit en ce moment est ailleurs par rapport à ton problème de grosseur du sein, l'angoisse doit être grande mais il faut mieux, je pense, en parler que te taire ta souffrance et ton anxiété.
Personnellement, j'ai toujours peur après une mamo...
Je ne sais comment aborder ce problème, le mieux c'est pour l'instant d'attendre, je n'ai jamais eu de cancer, j'ai une amie qui est toujours suivie et nous parlons de son hôte comme elle le nomme, comme d'un "ami", je suis toujours admirative de son courage.

Ne pense pas à fermer le rideau et à tirer ta révérance... la pièce est loin d'être terminée, il te reste encore plusieurs actes à jouer Wink

A bientôt
et très amicalement
Clair de lune flower
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babounette



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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 12:25

Merci pour ta réponse

Je parviendrai sans doute à accepter l'idée que peut être il avait raison. Mais je sais que je lui manque car un jour il m'a dit au téléphone, après une question de ma part au sujet d'une nouvelle remplaçante, qu'il ne pouvait envisager cette possibilité car en y pensant, il avait la nausée. Il a ete jusqu' à me dire qu'en le faisant, il aurait l'impression de me tromper.
Comment doit on réagir à un tel aveu. Cette réflexion date d'il y a une semaine.
Pour sa dépression, il prend des antidépresseur qu'il avait enfin accepter de prendre et un peu avant notre rupture, il avait pris des engagements avec une psy comportementaliste.

babounette
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babounette



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MessageSujet: Re: présentation   présentation Icon_minitimeVen 12 Nov 2010 - 13:47

je reprends mon ordinateur car je suis désemparée face à la réponse à mon texte d'hier. Je ne m'attendais pas à une réaction aussi tranchante. J'ai l'impression de nouveau d'être la seule responsable de mon malheur.
Pourtant, au début de la relation, tout se passait à merveille et quand on s'est mis en ménage, il n'y avait jamais aucun problèmes. Je reconnais que j'étais moins maniaque que lui et que personnellement je ne savais pas vivre dans un musée mais j'ai toujours fait ce qu'il fallait. Je restais à la maison quand je ne travaillais pas.
Vous me direz que tout ce que je vous dit ne sert à rien et que je ne fais que ressasser. Je le fais car je suis dans l'incompréhension totale et que je ne parviens toujours pas à réaliser que je ne serai plus jamais avec lui, cela me torture en permanence. J'y suis encore tellement attachée.

Vous avez raison en disant que je devrais m'aimer plus et m'occuper un peu plus de moi. Je n'ai jamais su le faire. Je ne me suis jamais, plus ou moins, aimée qu'à travers les autres. Quand on me dit pense à toi, je réponds systématiquement que je m'en moque de moi. J'ai l'impression que je ne suis pas importante. Mon bonheur à moi, ne passe que par les autres, mon fils, mes différents partenaires, mes amis, ma famille. Parfois j'ai l'impression que je ne suis sur la terre que pour donner et m'occuper des autres. Mon compagnon, lui, se posait trop de questions sur son rôle sur la terre. On en parlais souvent mais ça ne l'aidait pas.
J'ai le sens des autres, même un peu trop mais lui ne l'avais pas du tout et c'est un trait de son caractère que je ne pouvais pas supporter.
Ne me demandez pas pourquoi je ne m'aime pas, car je ne saurais pas vous répondre car je ne le sais même pas moi même et ça me perturbe très fort.
il y a une dizaine d'année, j'étais suivie un peu par un psy qui m'a dit que j'étais trop orgueilleuse et ça m'a interpellé. J'avais du mal a accepter l'aide et les compliments des autres, les cadeaux des autres. Une ancienne ami m'a dit une fois : laisse toi aimer.
Je suis quelqu'un de perfectionniste et quand je me regarde dans la glace, ce que je vois ne me plais pas.
J'ai toujours eu peur de déranger les autres. Enfant, j'étais timide, réservée, complexée, je n'osais pas prendre la parole devant les autres car j'avais l'impression qu'on allait se moquer de moi si je disais des bêtises.
J'aime chanter mais dans les Karaoke, avec mon compagnon ou entre amis, je ne chantais jamais seule. J'avais peur d'être ridicule.
Je rougissais souvent quand je devais parler aux autres. Surtout avec les hommes en étant adulte. Je ne savais jamais parler au gens en les regardant en face.
L'homme avec qui j'ai vécu 1 an et demi avant celui-ci, m'avait donné une belle image de moi au début car il me disais que j'étais belle, que j'étais intelligente et ça me rassurait. Mais il était parvenu à faire le vide autour de moi car il me voulais pour lui tout seul. Il ne savait rien faire sans moi. Il me suivait comme un petit chien. Mais comme je savais que je n'ai jamais eu un physique de star, j'essayais de compenser en étant parfaite dans le restant pour ne pas qu'un jour il aille voir ailleurs. J'aimais les danses de salon et c'est aussi ça le petit plus qui l'avait attiré chez moi. Mais je me suis tellement épuisée pour lui plaire et être le femme parfaite, que mes nerfs ont fini par craquer, il m'a trompée et m'a quittée.

Après j'arrête, mais je dois vous dire que si j'ai tant de mal à accepter la rupture avec mon compagnon, c'est qu'avec lui, je n'ai jamais dû mettre de masque pour lui plaire. Il m'a prise comme j'étais. Je pouvais enfin être moi même sans m'épuiser à la tâche pour qu'il ne me quitte pas. Le fait qu'on puisse m'abandonner a toujours été un traumatisme pour moi. Depuis quand, je l'ignore.

Après mon divorce j'ai fait une énorme dépression et j'ai souffert de solitude. Pourtant j'avais mon fils mais il n'avait que 6 ans.
Je suis allée aussi à l'hopital pendant 5 semaines pour m'entendre dire que j'avais régressé et que j'étais devenue comme une femme enfant.
Le problème, c'est que je me sens de nouveau dans le même état et je ne sais pas me faire à l'idée que je dois reprendre ma vie solitaire.
J'avais mis plus de 10 ans pour enfin parvenir à vivre avec moi même et j'ai l'impression d'être revenue à la case départ. C'est la raison de mon envie de mourir et de mes angoisses.

Babounette
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