pas trés bien !! j'en ai est marre de vivre et d'etre si triste!

Que pense votre mari de la façon que vous vous sentez ...

Mimi

sa l'emùbete de ne pas me voir manger.
QUAND JE LUI DIT OUVERTEMENT QUE JE VEUT MOURRIR; il dit que je suis égoiste!!!
mais il comprend que j'ai mal en moi, j'aitellement mal que j'en peu plus de la vie

Vous n'aimez pas votre vie de couple ...
Que fait votre mari pour vous encourager, pour vous aider

Mimi

je n'aime plus rien, degout total de la vie!!
il ne s'ait pas comment si prendre avec moi!!!
et pourtant je l'aime ,sa c'est sur!!!!

Lui parlez-vous vraiment de ce que vous ressentez avez-vous une bonne communication avcec lui

Mimi

non je n'aime pas parler de mes probleme
et oui on parle beaucoup.
QUAND sa ne vas pas je ne suis pas du genre a le crier sur les toi et meme a mon mari /
gezneralement je le guarde pour moi et je le cache

l'intérêt d'aller voir ce médecin sera de pouvoir vous libérez verbalement sans avoir peur d'un jugement

Bonjour,


Actuellement étudiante en master 1 de psychologie à Toulouse, je dois réaliser un mémoire. Mon sujet de recherche se porte sur les adultes victimes d'inceste pendant leur enfance ou adolescence.

Pour ce faire, j'aurais besoin que des personnes acceptent de réaliser un entretien avec moi. Cela est entièrement anonyme et la personne pourra l'interrompre à tout moment si elle en a envie. Cela ne l'engage à rien et elle peut se rétracter à tout moment. Il me faut aussi son entier consentement.

C'est une étude très sérieuse et encadrée par l'université.

Les sujets qui participeront à mon étude pourront avoir une copie de mes résultats, ainsi qu'une copie de la retranscription de leur entretien s'ils le désirent.

Concernant la discrétion, je ne poserais aucune question déplacée ou mal intentionnée, la curiosité mal placée n'est pas mon intention, c'est donc la personne qui parlera de son expérience comme elle l'entend.


En vous souhaitant bon courage à tous, je vous remercie de votre attention et de votre compréhension.

PS : vous pouvez m'écrire directement en message privé

Je vois que l'annonce est partout!

Citation :

je dois réaliser un mémoire.

Citation :

Pour ce faire, j'aurais besoin que des personnes acceptent de réaliser un entretien avec moi

Citation :

Les sujets qui participeront à mon étude pourront avoir une copie de mes résultats, ainsi qu'une copie de la retranscription de leur entretien s'ils le désirent.

Le sujets?

La personne humaine ne compte t'elle donc pas? Son histoire va se transformer en un symptôme? Une copie de vos résultats?
La personne ensuite va aller mieux vous croyez?

oui l'annonce est partout car c'est très important pour moi, mon avenir en dépend !

je suis en psyhologie clinique, ce que j'étudie c'est la clinique du sujet sa subjectivité, son être à part entière. ce n'est pas une étude quantitative, mais une étude qualitative, donc la vie humaine compte, c'est même la priorité !

son histoire ne sera transformée en rien du tout. son histoire est son histoire et elle est respectée telle qu'elle est !

copie des résultats, car je vais retranscrire l'entretien et ensuite je vais voir ce que je peux en dire théoriquement parlant (ce n'est pas du jugement).

est-ce que vous croyez qu'une personne va mieux et tout oublier en un entretien ou deux ?? il faut travailler sur soi avec un professionnel qui accompagne guide aide et soutien. de plus, je ne suis pas encore psychologue. il faut un master 2, je suis en master 1. mais justement, j'y travaille à devenir psychologue. la personne n'ira pas forcément "mieux", mais ça peut être le début d'un travail, un moment de déclic, et un peu de soulagement de se livrer et un début de mise à distance peut-être. peut-être même la possibilité de commencer ou continuer à comprendre certaines choses (en lien avec l'histoire propre de la personne). mais certes, ce n'est pas un remède-miracle !
l'inceste est un sujet qui me touche, que je considère délaissé et banalisé par la société, c'est pour cela que c'est mon thème de mémoire, je souhaite le réactualiser et pour les personnes qui le liront, peut-être une prise de conscience !

voilà.

bonjour,

je comprends ce que vous dites.

déjà une chose, il ne faut pas confondre psychiatrie et psychologie, même si les 2 sont liées. la psychiatrie traite directement les symptomes afin de les supprimer avec des médicaments, point barre. pour ma part, je trouve que c'est très restreint, même s'il y a un respect de la personne. le but est d'améliorer son quotidien lorsque les symptomes sont trop envahissants. la psychologie, elle, a but, certes, de diminuer voire supprimer les symptomes, mais c'est dans le respect des symptomes. le but est d'aider la personne à comprendre comment et pourquoi ces symptomes, afin qu'elle puisse les transformer en une énergie positive (et pas déplacer ou créer d'autres symptomes). après, tout dépend du degrés des symptomes et du malêtre. ce qui est important, c'est l'histoire de la personne. dénouer les noeuds afin d'améliorer son bien-être. j'avoue que j'ai une orientation plutot psychanalytique (pas arrêtée). je considère les "sujets" comme des personnes à part entière qui se sont construites de par leurs expériences. je considère que l'important est de les aider à comprendre leur souffrance afin de les aider à s'en libérer et à en prendre une distance leur permettant d'accepter et d'avancer. je pense que tous les êtres humains vivent des moments difficiles, des traumatismes etc ... dans leur vie, et je trouve que ce qui compte c'est ce qu'ils en font ensuite. on ne peut pas les effacer, alors il faut en faire quelque chose et pour cela il faut arriver à dépasser cette souffrance insoutenable.

alors, je le redis, quand j'emploie "sujet", c'est un mot technique. en psychologie, lorsque l'on dit "sujet", on prend en compte toutes les dimensions qui le composent. bien sûr que mon mémoire est orienté cliniquement, je ne m'en cache pas. mais c'est une clinique plutot psychanalytique, pas psychopathologique, et encore moins psychiatrique. pour faire bref, sujet et personne sont synonymes. alors on pourrait rester longtemps à débattre sur l'emploi de ces termes, mais je crois m'être bien faite comprendre maintenant.

pour ce qui est du fait que mon avenir en dépend. oui, bien sûr que l'avenir des personnes est fondamental et primordial. mais ils ne dépendent pas de mon mémoire. je n'ai pas la prétention de dire que je vais changer leur vie en un conte de fée. mais ce qui compte pour moi, c'est de pouvoir apprendre à leur côté afin que, lorsque je serais psychologue (ce que j'espère de tout coeur), je puisse au mieux répondre à leurs attentes, et acquérir cette expérience afin de mieux les aider ensuite. car la théorie, c'est une chose, et elle est importante, mais je trouve qu'elle n'est pas aussi importante que le contact humain. et le fait que des personnes puissent me relater leurs expériences ne peut être que bénéfique pour moi pour apprendre et être meilleure psychologue possible à l'avenir. ici et maintenant, je ne vais pas pouvoir faire grand chose sauf proposer des solutions que je connais si la personne le désire, et apprendre pour me perfectionner. mais c'est dans l'intérêt des personnes que j'aiderai (j'espère de tout coeur) dans mon avenir en tant que psychologue.

les entretiens se font face à face. ni par téléphone, ni par internet. déontologiquement et éthiquement parlant, ce n'est pas possible. la psychologie c'est la rencontre avec la personne.

discerner le faux du vrai, ce n'est pas la question, je ne suis pas de la police. le récit de la personne est tel qu'il est, et ce qui compte c'est ça, car c'est ça qui est véridique et authentique : les mots sur les maux.

"si la personne déraille, dévisse, perd pied en faisant remonter le pan noir de son enfance" : les personnes peuvent interrompre à tout moment, ce n'est pas un engagement, ni une obligation. les personnes me disent ce qu'elles veulent me dire, ce n'est pas un questionnaire, ni une enquête. ça leur laisse le contrôle. si des personnes ne se sentent pas en capacité de me parler de certaines choses, elles ne le font pas. elles sont libres. de plus, je suis encadrée par un professeur qui va me guider tout au long de l'élaboration de mon mémoire, je ne suis pas lachée seule dans la nature.

concernant la chronicité, c'est une question très vaste et on va alors entrer dans des questions théoriques et techniques. pour ma part, et pour faire court, je dirais que je n'ai pas cette optique de la personne étant donné que je n'ai pas une approche psychiatrique. pour ma part, la personne à ses symptomes, son histoire, son rapport au monde et à elle-même, et ce qui compte pour moi c'est de l'aider à mieux vivre et à mieux se vivre. je ne pose pas de diagnostic, ni ne fait de pronostic. ce qui m'importe, c'est de pouvoir l'aider à s'appuyer sur ses ressources. je vois plutot le verre à moitié plein, qu'à moitié vide.