J'ai peu de choses à dire sur le fait que je sois hypocondriaque.
Je ne le suis pas vraiment mais c'est le terme qui s'en rapproche le plus. J'ai l'impression d'avoir le besoin de me dire qu'il est possible que je sois atteint d'une maladie grave.
Par moment, je dis 'ha j'ai peut être ça ou ça' sur un ton assez decontracté comme si ça m'importai peu d'avoir une maladie grave.

Je me di aussi que peut être que ce besoin que j'ai de me dire ça et dans parler dans mes conversations, c'est une manière de gérer les choses le jour où ça arrivera.
Une fois dans une de mes conversations je disai qu'un de mes proches était mort. Je pleurai vraiment comme si cette personne était morte.
Mais j'ai beau faire ça devant les gens j'ai aucune réaction, quand ma grand-mère es morte en mars je n'ai même pas pleurer quand je l'ai appris, j'ai pleuré qu'au moment où ils ont fermé son cercueil et à peine 5 min car je voulais pas que les gens me voient pleurer.

J'ai pris un peu de recul par rapport à mes conversations pour voir ce que je racontais dedans. Soit je revis une conversation et j'en change des parties, soit je vis des conversations qui pourrait avoir lieu,(Par exemple, l'autre jour j'avais organisé une soirée et avant qu'elle est eue lieu, je vivais la soirée) soit je fais comme si la personne était là, à l'instant présent. Un jour j'ai même été jusqu'à proposer à boire alors qu'il n'y avait personne.

Je pense que j'ai du mal à exterioriser mes émotions devant les personnes, c'est pour cela que je le fais quand je suis seule et que je vis les choses comme j'aurai du les vivre ou comme je devrais les vivre.

Je suis assez d'accord avec toi

Citation :

Je pense que j'ai du mal à exterioriser mes émotions devant les personnes, c'est pour cela que je le fais quand je suis seule et que je vis les choses comme j'aurai du les vivre ou comme je devrais les vivre.

Le manque d'attention de ta famille a également joué sur ton symptôme.

Citation :

Mai ma famille en particulier mes soeurs et mes parents, lorsque je parle ne m'écoutent pas vraiment.
...ils me disent 'on a tellement l'habitude que tu parles pour ne rien dire que maintenant on fais plus attention à ce que tu dis'... et donc G di à voix haute 'je vais me suiciD' (bien que j'en ai pas l'intention) et elles ont rien remarqué elles ont continué leur conversation

Tu as bien un problème de reconnaissance qui se manifeste.
En veux tu à ta famille d'avoir été aussi distraite par rapport à ton besoin de communiquer?
Ou penses tu qu'ils ont fait de leur mieux finalement, et que cela ne t'empêchera pas dans le futur d'exprimer ce que tu ressens vraiment et d'être entendue pleinement?

Tu sais parfois les autres n'ont pas la tête à écouter, ils ont leur préoccupations, ce n'est pas pour autant qu'ils ne tiennent pas à toi, et qu'en cas de besoin ils ne t'aideront pas.

Je pense qu'il est important que tu sois toi aussi à l'écoute d'autrui afin de lier une véritable communication avec l'autre. Si tu vois qu'en revanche cela ne passe pas, comme on dit, alors change d'interlocuteur. Peut-être inconsciemment es-tu attirée par des personnes qui ne peuvent t'entendre et reproduis tu alors le malaise que tu as connu plus jeune. Du coup tu passes en boucle ton discours lorsque tu le peux, dans l'intimité et la solitude.

Je n'en veux pas à ma famille. Car par moment, je pense que c'est de ma faute.
J'ai un defaut, c'est qu'on peut facilement influencer mon point de vue.
Par exemple, une fois je me suis "engueulée" avec une amie, c'était en partie sa faute. J'ai même d'autres amis qui m'ont di en gros que c'était bien sa faute, bref.
Après s'être expliquer, j'avais l'impression que c'était ma faute et que je m'étais emportée pour rien.
J'écoute beaucoup les gens, j'essaie souvent de m'intéresser à eux, car je veux savoir s'ils vont bien.
Je recommence à parler à voie haute mais après quand je me di "mince tu viens de parler toute seule", je n'en pense rien et justement ça me fais du bien.
J'ai arreté de parler toute seule pendant 1jour et demi. Et c'était le pire jour de ma vie presque, je me sentais mal, je pleurai pour rien quand j'étais toute seule, et j'étais surexcitée devant les gens. En gros je petais un plomb. J'ai recommencé à parler quand je suis rentrée chez moi car je vis la semaine chez ma marraine.
Quelquechose m'empèche d'exprimer ce que je ressens. Je vais essayer de voir le psy de ma fac en janvier, pour qu'il puisse m'aider à être moi-même, à voir où le problème est. Bref, je sais pas ce que ça va donner.

Merci pour ton aide.

bonjour, je vous écris sous ce thème car par plusieurs aspects; on pourra parler de ce que j'ai vécu comme étant un épisode où ma réalité s'est totalement déformée pour le meilleur peut etre surtout pour le pire. Je tiens à signaler qu'il y aura des propos choquants à caractère sexuels mais ceux-ci n'étant pas l'essentiel de ce que j'ai à dire, je poste sur ce thème.
cela a commencé il y a un an au mois d'avril dernier:
je travaille alors sur un chantier et je flashe sur une femme qui travaille sur ce même site.
je suis incapable d'aller lui parler; conscient que je n'ai aucune chance, pas le courage et rien de bon à donner de moi même. le regard des autres et d'elle me font peur, je me juge vide et c'est vraiment la réalité de ce que je suis, une coquille vide!
La première fois que je l'ai vue, j'ai pensé à haute voix: allez! va lui parler, t'es pas un monstre! (les seules expériences que je noue avec les femmes sont virtuelles et concerne des sites vidéos pornographiques), je tente ironiquement à haute voix une approche possible: bonjour mademoiselle, ça vous tente une petite sodomie? je me rappelle à l'ordre et en rajoute dans l'excès: ben voyons, propose lui un p'tit viol et je finis légèrement en me disant que je suis un grand malade.
Je m'intéresse à elle et je trouve comment elle s'appelle;
je tape son nom sur google et tombe sur sa page facebook, j'apprend son âge ses goûts musicaux...et sa photo. elle est superbe!
A ce moment déja j'étais inscrit sur un site de rencontre et je ne dialoguais avec personne; un soir où j'étais sur ce site, je tape son prénom et son age et je tombe sur un profil qui a tout pour être possiblement le sien. les personnes qui vont sur ce genre de site sont soucieuses de leur anonymat et je sais ne pas faire ce qu'il faudrait, il y a une charte... J'ai un pseudonyme qui ne correspond en rien à mon prénom. Je me cache même derrière un écran d'ordinateur!
pour l'instant je n'écris rien, je ne fais que cliquer sur son profil pour ensuite me déconnecter.
Je la vois au taf mais rien à faire je n'ose pas!
Je me contente de la regarder passer enfermé dans ma tête en essayant d'être le plus détaché possible. Je ne sais pas si cela se voit.
je n'ai encore rien fait de mal mais je suis sur le chemin.
Un jour, je ne sais plus qui de nous deux a engagé l'échange de messages, je lui envoie un message; laconique toujours: je vous souhaite une journée ivre de musique enjouée; qqch dans le genre: pas de vrai échange!
pour résumer un accrochage digne d'un parkinsonnien suivi de phrases sans intérêt; il y a eu 2 ou 3 messages...
Au travail, j'ai commencé à croiser des regards étranges amusés, réprobateurs, mais rien de ce qui pourrait s'apparenter à une réelle communication directe, il faut dire que c'est à ce moment là que j'ai fait une belle erreur au travail, et que j'ai réagis d'une manière exagérée en reportant la faute sur le client( ça peut se résumer ainsi)
Je suis sous tension au niveau du travail, je me recroqueville et les regards des autres je ne fais que les éviter ou leur attribuer d'autres raisons que le fait de cette intrusion dans la vie privée de cette femme. Je n'assume pas et je doute vraiment encore que le comportement des autres soit dû à cela. J'ai quelques conversations avec d'autres ouvriers notamment 1 qui me parle d'amour, s'interroge sur ma virginité... Etrange, pourquoi il me parle de ça lui? il faut dire que je le trouve bizarre et je pense que peut-être c'est une question comme une autre dans une conversation. Bref! J'occulte.
Elle avait été absente du chantier pendant un moment, 3 semaines peut-être. Quand elle est revenue, elle a travaillé en binôme avec un collègue.
le gardien du chantier me parle un jour du film elephant man( vous savez le film où le type dit"je ne suis pas un monstre" tiens!, ça me rappelle quelque chose!
Ce même gardien me demande un jour si je n'aurais pas écris quelques phrases déplacées au sujet de cette femme sur un mur du chantier; je lui réponds que non, que ce n'est pas mon genre et je pense alors que ces types qui ont écris ces trucs sont vraiment abrutis.
Un collègue me parle au cours d'une conversation d'une certaine margault, une plombière qu'il avait connu, dans la conversation je ne me sentait pas visé.
Je ne sais alors pas quoi penser; suis-je la cause de tout ça; est ce que c'est dû au site de rencontre? est ce que c'est dû à ce que j'ai dit à haute voix(j'avais attendu d'être seul pour parler ainsi mais ai-je été entendu?)
Ce chantier se finit pour moi dans la tension d'être (PEUT-ETRE!!!) responsable de la tension que je sens chez elle. Cela me parait si évident maintenant. Des soucis au niveau du travail, tout m'empêche de penser sereinement à cette situation et je me consacre seulement au taf. En sourdine, ma colère et ma peur montent, je n'ai rien fait pour éclaircir la situation!!! mais parler de quoi, de ce que j'ai dit ou de ce que j'ai écrit??
je pars de ce chantier blessé(brulé légèrement), je la croise elle me demande ce que j'ai, lui dit que ce n'est pas grave.elle me dit que j'aurais dû aller me faire soigner ajoute que ce n'est pas elle qui me soignerait.
Je pars de ce chantier en me disant que je suis un abruti; encore plus fermé qu'auparavant.
la dernière fois que je l'ai vue sur ce chantier, elle s'amusait à destabiliser un de ses collègues de l'épaule qui lui a alors renvoyé un coup d'épaule plus destabilisant encore et je l'entends alors lui dire en riant: j'aurais pas dû!
Plus tard cette dernière phrase aura une toute autre signification.
cela se déroule du mois d'avril à fin mai début juin.

j'essaye de retranscrire en détail ces évènements et mon état d'esprit d'alors! mes doutes!...

Début mai 2011, j'ai emménagé dans un appartement à paris, un collègue m'a proposé alors cet appartement, c'était un réel changement de situation, il s'agissait là de mon premier studio puisqu'avant à part 1 an d'hôtel je vivais chez mes parents( je suis un tanguy qui le vis mal).
Donc j'ai quitté ce chantier complètement désemparé, culpabilisant et rêvant d'être quelqu'un qui aurait assez de courage, qui n'aurait pas peur des autres, de se mettre en danger,pas peur de vivre tomber, se relever, avancer... Ce n'est pas mon cas: je n'ai pas de présent, pas d'avenir,il n'y a que mon passé.
j'ai passé mon temps ensuite à me morfondre, à culpabiliser et restais scotché sur la photo facebook de cette fille que je n'arrivais pas à zapper.
En juillet 2011, le 14 au soir,je croise un type dans la rue avec qui je parle et au cours de la conversation, il me dit "t'es lent avec les filles toi!...Je sais pas avec qui tu seras après mais tu vas trouver" Je ne saisis pas vraiment ce qu'il veut dire mais cela me parle, je lui réponds que c'est vrai et zappe la coïncidence. Puis après qu'il ait tapoté sur ses cuisses en me regardant avec un air concupiscent et en me disant clairement de venir m'asseoir à ses côtés je décide de mettre un terme à cette discussion et décide de finir ma bière puis je le raccompagne hors de chez moi.
Bizarre ce type!!!
waouh!
à peu près à la même période, je discute avec un sdf et on parle et dans la conversation me parle d'un livre sympa intitulé "l'éloge de la fuite" on en parle vite fait et une femme se mêle à nous et me lance un "vous êtes quelqu'un de bien"...(sourire poli)...mais si, mais si!
dans la rue j'entends au loin oh la la j'aime pas ce genre de type, elles regardaient vers moi; dur à entendre mais bon c'est normal, j'ai un look qui fait peur.
encore dans mon voisinage: je rentre chez moi et j'entends derrière moi
- c'est lui?
- ouais je crois, regarde ses chaussures!
No comment!!
voilà pour le contexte!!!il ya d'autres "coïncidences"!
Intérieurement, je me recroqueville de plus en plus et toujours à soupirer sur la photo de cette femme.Je vois de moins en moins le monde extérieur et m'enferme chez moi,je rêve de cette fille, je rêve de changer.
le 19 juillet au soir je refais une grosse erreur, je décide de la recontacter, je me réinscris sur ce site de rencontre et je rentre en contacte avec elle, cette fois lorsqu'elle me demande comment je m'appelle je lui écris alors. Pas de réponse! Rupture de contact!
Voilà, là au moins c'est clair!!
3 jours après, je lui écris que je m'excuse que j'ai honte de "violer votre intimlté" que je ne souhaitais pas créer le malaise, que je regrettai et que cela dépendait de "mon histoire".
ce sont les derniers tristes mots que j'ai pu lui écrire. mon compte bloqué puis g fermé mon compte définitivement.
Je parle à ma soeur de cette histoire, elle me dit ah! tu lui proposes une petite "sodomie";
euuuuuuuuuhhhhhhh! ouuuuaiiiiis?!!je ne lui ai pas parlé de ce que j'ai pu dire.
plus tard je lui lis mon message et bien naturellement elle fait les gros yeux et me prie de lui demander conseil pour tout autre message; je soupire...
Elle me dit que dans la communication on ne comprend que 5% de ce que notre interlocuteur veut réellement nous dire.
le 29 juillet je reçois un appel; au bout du fil: une femme qui a la voix chevrotante vous êtes untel? me dit elle. oui en effet ,qui êtes-vous, que voulez-vous? elle me redemande... oui, qui êtes-vous?pas de réponses; j'écourte la conversation. je ne demande rien, ni pourquoi elle m'appelle ni et surtout comment elle a eu ce numéro. Je laisse tomber.
A ce moment, la seule chose dont j'ai réellement conscience, c'est d'avoir été intrusif par deux fois, de ne pas avoir eu le courage de saisir l'occasion de m'excuser demander pardon pour le malaise crée, mais je laisse tomber et c'est certain je ne la recontacterai plus!
J'ai des scrupules à retourner sur cette page, je parle alors d'intrusion pour mon comportement. Peu à peu, je réduis mes visites sur sa page facebook et ma soeur porte mon attention sur une des vignettes associée au profil: arroseur arrosé. C'est encore vague pour moi cette vignette; je pense alors que cela se limite à mes lieux de travail. Je repense alors à certaines allusions de mes collègues. Mais il est clair que je dois arrêter.
dans la rue je me promène encore et je m'arrête devant une devanture d'horlogerie, bientôt et presque aussitôt accompagné de 3-4 personnes dans la même attitude d'observation attentive.
je m'esquive et reprend mon chemin. Avant cela,le 18 juillet, je m'étais déplacé devant une salle de concert où un artiste apprécié par cette femme se produisait. Je rêvassai en pensant à cette fille déambulant et âme en peine que j'étais les regards des gens se justifiaient par ma seule apparence. Les: il est con, abruti... je les ai entendu plusieurs fois et si je les prenais pour moi c'était paradoxalement plus enfermant encore.

oh là, je me rend compte que j'ai rien capté à l'agencement de ce forum; je suis dans définition; je vais trouver un autre endroit; je ne sais pas si je dois continuer d'écrire mon histoire sous forme de roman ou m'en tenir simplement à ce que je pense de cette histoire au bout d'un an( ce qui serait un format permettant au moins un dialogue(plus court).j'hésite
ma façon de saisir la situation ne s'est jamais figée et je crois que si je racontai de bout en bout mon histoire, je pourrais en discuter avec vous après, avec un réel échange qui sans ce long préambule serait selon moi moins constructif... sais pas j'suis fatigué, on verra tout à l'heure!

fin de l'histoire; je suis un peu malade dans la tête;
gardez votre silence; supportez le mien

bah je comprenais pas tout perso xD

bon je vien de recherché les morceaux qui sont collé dans differents poste lol , et j'ai reussi a reconstituer l'histoire ^^

ce que je te propose , c'est de copier coller tes 2 postes dasn un nouveau sujet , que je te recommande de poster dans la rubrique "manque de confiance" avec le titre de ton choix
ainsi on peu lire l'histoire en uen seule fois deja

et ducou les gens pourront te repondre au mieu , donc fait un copier coller de ton 1er messages , dans un sujet que tu créera a l'aide du bouton "nouveau" , ensuite tu copie colle le 2eme message (la suite) et tu fera repondre et coller
et donc je suppose qu'il y'aura ensuite la suite que tu peu aussi ecrire
le mieu je trouve moi que c'est que tu raconte toute l'affaire , comme ca nous aussi on a le plus de renseignement ensuite pour te repondre !

voila et désolé pour lattente cela dit tu n'a pas facilité la tache
a bientot ^^

Je n'ai pas lu jusqu'au bout tous les postes présents ici, mais ce topic m'a donné envie de parler de mon expérience. Je suis désolée si certaines parties sont redondantes. Je tiens à dire qu'ayant été diagnostiquée psychotique et ayant été en HP trois fois (surtout pour cause de syndrome dépressif majeur), je n'ai pas sentie une surveillance accrue. Bien entendu, le personnel soignant est très à l'écoute et certains d'entre eux même prennent la peine de passer une assez longue période avec nous afin d'avoir une discussion constructive et aidante. J'ai sentie un soutien très important de la part des infirmiers, mais beaucoup moins des médecins. Mais on ne peut leur enlever qu' ils parviennent à ajuster les traitements, ce qui nous rends un peu mieux. Même si je suis psychotique et que j'ai une forte tendance à sombrer très vite dans un état dépressif, je ne passerai pas ma vie en HP, même si je suis consciente que j'irai sûrement y faire un séjour de temps en temps durant ma vie, lorsqu'une difficulté insurmontable apparaîtra. Ma fragilité est un poison. Je pense que je terminerai bien par me suicider, tant le mal- être, la sensation de n'avoir aucun avenir, et la sensation d'échec pour tout ce que j'entreprends sont présents.
Pour répondre à un autre questionnement, bien qu'ayant eu des hallucinations ainsi que des dépersonnalisations, des peurs d'être agressée, des phobies d'impulsion, des dialogues dans ma tête e, français et en anglaiset l'impression qu'on entendais mes pensées, qu'on parlait de moi, et que j'étais le centre d'un complot (le monde entier me connaissais et j'avais à faire à des acteurs), je n'ai jamais perdu le lien avec la réalité. Ma force a été de toujours avoir le privilège de pouvoir critiquer ce qui s'était passé, une fois le moment passé. Néanmoins, je suis sortie un temps avec quelqu un que je savais pathologique. mais j'ignorais qu'il était schizophrène. Et même si auparavant j'avais un pied dans la réalité, il paraîtrait que j'ai déliré avec lui. Je ne sais pas comment ni pourquoi ni à quel sujet.
L'important est de comprendre sa maladie et d'accepter l'hospitalisation, le regard des autres, la peine et l'angoisse de la famille, la psychothérapie et surtout prendre ses médicaments coûte que coûte. Ce qui n'est pas facile quand on sait qu'on ne pourra pas "guérir", et que le traitement est handicapant (effets secondaires importants, problèmes cognitifs, prise de poids énorme) presque autant que la maladie en elle- même.