Ce soir il est clair que le ciel est sombre.
Ah, la belle étoile s'est éteinte
Je ne sais pas tellement par ou commencé. Ceci est une première pour moi, dans le sens ou je viens parler de ma vie sentimental, poser des questions, des réflexions auprès d'inconnu(e)s mais comme beaucoup d'entre vous, je pense me sentir mieux après... Du moins dans un premier temps.
Imaginez vous avoir vécu un amour parfait. Dans le sens ou enfin pour la première fois de votre vie vous sentez ces ailles s'étendre avec grâce, le souffle vous emporte sur une nouvelle planète, elles vous chatouillent. Vous vous sentez enfin vivant comme vous ne l'avez jamais ressentis.
J'ai un si-dire vécu ce phénomène pour euphémisme.
Qu'elle sensation je vous jure ! On a fait tout ce qui était possible de faire, même au-delà de mon imagination. C'était un amour au sens extraordinaire. Ce retrouver en haut d'une montagne en pleine été sur la magnifique Irlande allonger dans l'herbe au milieu d'une vaste nature éloquente. Pour seule bruit, nos murmures, nos rires et ce vent frais qui venait saisir nos pieds.
Ce que j'éprouve aujourd'hui est d'une tristesse à m'en fendre le coeur.
Et oui, l'histoire s'est achevée et j'ai peur...
Peur de m'être réjoui d'avoir découvert cette sensation.
Peur de ne plus la croiser un jour
Peur que ci je devais frétiller d'une similitude quelconque avec ce bonheur, je ne la saisisse pas, car trop de souvenirs me hanteraient.
J'aimerais comprendre pourquoi un jour le destin ma offert cette fleur puis repris après 3 ans. Comme ci j'en avais abusé, ou trop profiter, ou pas assez arrosé que sais-je.
Je n'avais encore jamais connu de t-elle souffrance auparavant, et je ne sais comment y faire face. Chaque soir est un gouffre lorsque son odeur envoutante, sa respiration sur le creux de ma poitrine, sa jambe contre la mienne et son doux baisé charnel ne sont qu'imagination.
Une impression d'avoir plus que les étoiles pour me réchauffer, me tenir compagnies.
J'aimerais partir au vent, tout oublier, m'assoir sur ce rocher, celui qui surplombe la crique au bord de l'eau et de ce sable fin, celui qui me donne cette sensation d'être à la fois grand et si petit sur cette terre.
J'ai le sentiment que mes ailles sont pétrifiées, que les plumes tombent mais pourtant l'automne est passé.
J'aimerais savoir comment il est possible de surmonter cette étape ? Comment savoir si nous suivrons un jour le bon chemin ?
Le temps est un facteur certes, mais pour le moment la lettre n'a pas été affranchie. Stoïque, le temps me fais plus de mal que de biens car chaque jour est un perpétuelle recommencement. Je ne vois que par elle, tout est à coïncidence à propos d'elle. Je n'arrive pas à m'en détacher.
Mes amis veulent me faire changer les idées, mais j'ai le sentiment qu'ils sont à dix milles lieux de ce que je ressens. Comme si ils voulaient me faire avaler un de ces sirop gout banane en pensant que la toux guérira.
Au travail je dois sauver les apparences car je suis constamment en clientèle, mais cela est aussi dur que de marcher sur l'eau. Alors je me donne la chance de puiser dans mon énergie, mais je craque et je fond car je le sens elle est au milieu du désert.
Ce que j'attends à la suite de ce message, ce ne sont pas des remèdes miracles ni de pansements. Chacun vie sa propre expérience sur cette Terre. Je désire juste des avis, des conseils, des échanges avec des personnes ayant connue ou non la même détresse et qui seront à même de me dire comment ils ont réussis à surmonter cette étape.
Si ils ont rencontrés un nouveau chemin tout aussi exotique, et comment ils ont fait pour ne pas repenser à ce jardin dÉden...
Je crois que je fus l'homme le plus heureux car j'avais trouvé l'étoile qui a su réveiller mon cur ! Mais l'étoile c'est éteinte dans un souffle froid et bref.
Un jeune de 23 plumes, dont la main n'arrive plus à atteindre l'encre.